« C’est pour ce genre de match que nous jouons au basket »

    

Ce weekend, le Jésyl l’a emporté, on the buzzer, contre Tec Liège en quatrième provinciale. Retour sur un match complètement fou en compagnie de Ludo Bodson et de Jonathan Putz.

    

« Nous avons gagné mais pas bien joué » reconnait Ludo Bodson qui salue le retour de Sébastien Marechal dans les rangs du Jésyl. « A sept secondes du terme, le TEC égalise à 73 partout. Barry Mitchell prend alors temps-mort et dessine une tactique. A la rentrée, comme demandé, je sers Mickey Cardon qui marque, sur le buzzer et entre deux joueurs!« 

Une fin de partie passionnante entre deux formations qui auront livré une belle bataille « C’est évidemment dommage de perdre au buzzer mais c’est aussi pour ce genre de match que nous pratiquons ce sport » avoue Jonathan Putz. « Je n’aime pas critiquer l’arbitrage mais, pour nous imposer, il aurait fallu un peu plus de justesse des arbitres qui ont, notamment, sifflé trente fautes à quatorze en notre défaveur. De plus, à sept, nous manquions un peu de profondeur de banc.« 

Et jonathan de mettre en exergue la performance de son meneur. « Toufik a planté 29 points en deuxième mi-temps. Il était tout simplement en feu et a failli forcer la prolongation sur un dernier, et splendide, triple » conclut-il.

Des huitièmes de finale alléchants et de jolies histoires

    

Les huitièmes de finale de la Coupe de la Province sont désormais connus et quelques belles affiches se profilent à l’horizon. Liège & Basketball analyse et classe les duels à venir.

    

Ca y est, les huitièmes de finales de la Coupe de la Province sont connus. Sept équipes de première provinciale, cinq de P2, trois de P3 et une de P4 tenteront de décrocher leur billet pour les quarts au cours de ce mois de novembre. Avec des affiches qui vaudront le détour.

    

Le choc: Ensival (P1) versus Saint Louis (P1)

A ce stade, ce seront les deux seules équipes de première provinciale qui s’affronteront. Avantage net à Ensival en vrai regain de forme et qui évoluera à domicile face à une formation privée, pour la Coupe, de ses meilleurs éléments. Ceci dit, la capacité des Collégiens à prendre feu pourrait surprendre.

La belle histoire: Sainte Walburge (P1) versus Harimalia (P4)

Le petit poucet de la compétition se rendra à Sainte Walburge pour tenter, une nouvelle fois, de déjouer les pronostics. Nous pouvons légitimement regretter que cette rencontre ne se déroule pas chez les Abeilles. Ce match sera aussi une sympathique confrontation entre deux entraineurs amis: Pascal Goffin et Chris Camus. « Je pars chaque année en vacances avec mon pote Chris. Quinze jours où on parle basket » nous racontait récemment Pascal.

Le duel entre clubs: Waremme (P1 et P2) versus Alleur (P3 et P1)

Deux clubs s’affrontent doublement dans ces huitièmes de finale. La P3 d’Alleur, invaincue depuis le début de saison, tentera de créer l’exploit à Waremme (P1). Face aux favoris de la compétition, Alleur jouera crânement sa chance. Pour contrer la puissance intérieure des Wawas, les All Blacks devront user de leur force de frappe au périmètre. Pour la P2 de Waremme, c’est la venue de la P1 d’Alleur qui se profile. Passés tout juste au tour précédent (victoire après prolongation contre la P3 de La Spéciale Aywaille), les gars de Maurice Notelaers voudront éviter de se faire peur. Mais les Wawas, toujours bien préparés, ont un véritable coup à jouer.

Le match déséquilibré: Bellaire (P2) versus Pepinster (P2)

Entre des Blue Rabbits intraitables et des Pépins privés de Nicolas Rossinfosse, la partie semble a priori déséquilibrée. Mais la magie de la Coupe nous réserverait-elle une surprise?

La confirmation: Hannut (P1) versus Pepinster (P3)

Les Hesbigons briguent ouvertement la finale de la Coupe. Pour cela, les gars de David Beck devront éviter le faux-pas à domicile contre les Pépins, vainqueurs surprises de la Vaillante au tour précédent.

L’upset en perspective: Theux (P2) versus Alleur (P3)

Les Theutois, pas au mieux en championnat, recevront des Alleurois qui ne touchent plus terre. Champions en P4 l’an dernier, invaincus cette année, Serge Di Prospero et ses partenaires peuvent légitimement l’emporter à Theux et retrouver ainsi la P1….d’Alleur en quart de finale.

Logique respectée: Tilff (P2) versus Etoile Jupille (P1)

Si un déplacement à Tilff n’est jamais une sinécure, la différence de niveau entre des locaux en berne en ce début de saison et des Jupillois à la force de frappe impressionnante semble trop importante. Mais, là encore, la magie de la Coupe opérera-t-elle?

Jasikevicius déplore la situation actuelle du basket européen

    

Pour Sarunas Jasikevicius, l’organisation et la situation du basket européen sont « un désastre absolu ». Le coach du Zalgiris Kaunas plaide pour une amélioration des rapports entre les différentes instances dirigeantes.

    

Invité à livrer son opinion sur la situation actuelle du basket européen et mondial, Sarunas Jasikevicius n’a pas fait dans la langue de bois. « Je pense que c’est un objectif d’être tous sous les ordres d’un même corps gouvernant et d’avoir les mêmes règles. Aujourd’hui, l’organisation et la situation du basket européen sont un désastre absolu. C’est ainsi, je pense que nous devons faire affaire la meilleure situation possible. Nous comprenons tous que cette situation entre la FIBA, la NBA et l’Euroleague est complètement ridicule et ils vont devoir changer parce qu’il n’y a pas d’autre moyen » a déclaré l’entraineur du Zalgiris. Difficile de lui donner tort!

A la découverte de Guillaume Henrard

   

Malgré un début de championnat délicat, Guillaume Henrard se sent comme un poisson dans l’eau dans son nouveau club d’Esneux. Liège & Basketball vous emmène à la découverte du nouveau Dragon de l’AlfArena.

   

Guillaume, quel est fut ton parcours basket avant d’arriver à Esneux?

J’ai débuté le basket à Liège vers l’âge de sept ans et j’y suis resté treize années avant de rejoindre Esneux cette saison. 

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Dragons?

Cela fait quelques années que Didier Longueville et les autres de gars de l’équipe me téléphonent pour que je vienne… L’excellente ambiance dans l’équipe a achevé de me convaincre de sauter le pas.

Comment se passe ton intégration au sein de ta nouvelle équipe?

L’intégration se passe très bien. Comme je connaissais déjà certains des gars de l’équipe, cela m’a facilité la tâche.

Que penses-tu de votre début de saison?

Notre début de saison n’est vraiment pas bon. Autant de défaites en championnat, sans aucune victoire, cela ne fait jamais du bien.

Quels sont tes objectifs pour cette année?

A titre personnel, j’ai vraiment envie d’apporter un maximum à l’équipe. Collectivement, je souhaite vraiment que nous nous maintenions dans cette division.

      

« La montée en D3 reste un excellente souvenir »

   

Que retiens-tu de tes années à Liège Basket? 

Ce que je retiens de Liège, c’est que ce fut un club assez familial et accueillant. Je remercie d’ailleurs le club pour tout ce qu’il a fait pour moi.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Sans doute la montée en D3 avec Liège et les deux titres de champion AWBB U21, avec Liège également.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le « jeu de basketball », comme l’appelle Michael Jordan?

J’aime tout dans ce sport: l’ambiance, le jeu collectif, l’esprit de groupe sur et en-dehors du terrain…

As-tu d’autres hobbies?

J’aime les sorties entre potes et je suis également aux scouts depuis mes cinq ans.

Si tu pouvais avoir un pouvoir magique, quel serait-il?

Me téléreporter ou avoir une force surhumaine. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en ai toujours rêvé (rires).

Si tu pouvais inviter trois personnes, vivantes ou non, célèbres ou pas, à diner, qui choisirais-tu?

Sans doute LeBron James mais pour les deux autres, cela dépendrait de mes écoutes musicale du moment ou de l’actualité mondiale.

Les Buffalos avaient mangé du lion!

   

Grosse démonstration de Grâce-Hollogne ce weekend contre Huy en P3B. Les locaux l’ont emporté 108 à 26.

    

Face à la seule équipe sans victoire de la série, Grâce-Hollogne n’a pas fait dans le détail. Emmenés par un Julien Wéry des grands soirs (30 points), les locaux prenaient directement une confortable avance. Après dix minutes, c’était déjà 29 à 8. Le second quart-temps confirmaient les bonnes dispositions des gars d’Hervé Odeurs qui rentraient aux vestiaires avec une avance conséquente. C’était 61 à 16 à la pause.

La suite était du même acabit et Huy souffrait mille maux face à des Buffalos plus que solides. Si les locaux franchissaient allègrement la barre 100 points, le fait de ce match fut, sans aucun doute, l’incapacité des visiteurs à inscrire plus de 8 points par quart-temps. Avec seulement dix points marqués en seconde période, les Hutois établirent sans doute un record négatif. 

Le collectif d’Hannut domine Belleflamme

   

Mardi soir, en match décalé de première provinciale, Hannut a vaincu Belleflamme, 85 à 69.

    

Cet étrange horaire de match à porté chance aux Hesbignons qui n’ont pas trébuché face aux Haricots. « Victoire collective avec six joueurs à plus de dix points » souligne David Beck sur son compte Facebook. « Il nous a manqué un peu de lucidité dans les moments importants » regrette Cédric Deplus. « A plusieurs reprises, nous sommes revenus à trois ou cinq points avant de rater nos attaques et d’être aussitôt sanctionnés par nos adversaires. Notre mauvais début de match -cinq minutes sans marquer- ne nous a pas aidé non plus.« 

Blanchy et ses coéquipiers présentent désormais un bilan de quatre victoires en six rencontres et rejoignent l’Etoile Jupille à la quatrième place au classement. Belleflamme possède un bilan parfaitement inverse de celui de leur adversaire du soir et occupe la neuvième place au général. « Nous ne nous portons pas mal et avons déjà réalisé un meilleur début de championnat que la saison dernière » souligne Cédric Deplus. « Nous montrons de belles choses collectives par moments mais ce serait bien de réaliser cela sur l’entièreté des rencontres. »

« Notre mobilité fut une force »

   

Dans la rencontre entre les P3 invaincues d’Henri-Chapelle et d’Alleur, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, 70 à 94, et poursuivent l’aventure en Coupe de la Province.

   

Ce duel entre deux formations invaincues à tourner à l’avantage des visiteurs. « Nous nous sommes déplacés sans pivot et sans notre coach » nous précise Nicolas Borguet d’Alleur. « Mais ne pas avoir de pivot fut une force en défense car notre mobilité fut bien utile pour empêcher les passes à l’intérieur. Cela nous a aussi permis d’avoir cinq shooteurs sur le terrain et nous avons connu de la réussite aux moments opportuns.« 

L’adresse visiteuse fut l’un des éléments déterminants de cette partie. « Malgré les différents changements défensifs, nous n’avons pas su contrer les shooteurs de cette très bonne équipe d’Alleur, qui joue à la perfection sur ses qualité. Nous allons nous servir de cette défaite et de nos erreurs pour repartir de l’avant en championnat » conclut Fred Carton, l’entraineur d’Henri-Chapelle.

« Agressivité »

    

Ce mercredi, Prayon se rendra à Tilff pour tenter de décrocher son billet pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. François Sgobba préface cette rencontre.

   

François, quel mot utiliserais-tu pour définir votre match de Coupe contre Tilff?

Agressivité est sans doute le terme le plus approprié car une grosse défense nous permettra de contrôler le rythme du match. De plus, tous nos joueurs sont très motivés.

Qu’est-ce qui te plait dans cette compétition?

Ce que j’apprécie, c’est l’opportunité de rencontrer des formations de divisions supérieures à la nôtre.

Face aux Porais, quels seront les facteurs à ne pas négliger? 

Il faudra opter pour un jeu physique en contrôlant le rebond offensif et imprimer notre rythme en attaque.

« Nous sommes tombés dans le piège tendu par les Pépins »

     

Bel upset réalisé par la P3 de Pepinster qui a pris la mesure de la P2 de la Vaillante Jupille, 72 à 67, et se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Olivier Henry revient sur le revers concédé par ses troupes. 

   

Olivier, comment expliques-tu ce revers à Pepinster?

L’équipe qui en voulait le plus a gagné!

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous?

Nous sommes tombés dans le piège tendu par les Pépins. Nous avons évolué à leur rythme en étant incapables d’imposer notre tempo durant la partie. Face à la zone adverse, nous n’avons pas converti nos shoots et pas assez alterné nos options offensives. L’écart a, dès lors, grimpé et les locaux ont compté vingt points d’avance.

Mais vous êtes parvenus à revenir?

Oui, nous avons accéléré durant cinq grosses minutes et sommes revenus à un point avant de perdre bêtement quelques ballons et de rater le hold-up. Pepinster a mené tout le match et mérite sa victoire. Je souhaite d’ailleurs bonne chance aux Pépins pour le tour suivant contre la P1 d’Hannut.

Que retenir de ce match?

Que cela fera des weekend de congé pour le reste de la saison (rires). Plus sérieusement, c’est un avertissement pour la suite du championnat où nous devrons montrer un tout autre visage afin de palier les nombreuses blessures et absences qui touchent actuellement mon groupe. J’attends une réaction dès ce samedi à Cointe!

Fonds-de-Forêt domine Belleflamme

     

En Coupe de la Province, la logique fut respectée à Fonds-de-Forêt. La P2 locale a dominé la P3 de Belleflamme, 80 à 56,  et se qualifie pour les huitièmes de finale.

    

« Comme ce n’est que notre deuxième match de Coupe et que le comité a décidé de jouer cette compétition avec une équipe mixte composée de joueuses de P2 et P3, il nous a fallu quelques minutes pour trouver des automatismes et un rythme de croisière » explique Anissa Mezouari après la rencontre.

En effet, le premier quart-temps étaient à l’avantage des visiteuses qui bénéficiaient de cinq points d’avance. Après dix minutes, Belleflamme était en tête, 14 à 20. Le deuxième quart-temps quart-temps voyait les locales repasser devant pour rejoindre les vestiaires sur le score de 34 à 26. En seconde période, Fonds-de-Forêt imposait son physique et dominait le rebond pour creuser l’écart au fil des minutes et s’imposer, logiquement, 80 à 56.

« Nous avons très bien démarré la partie avant de connaitre des difficultés face à la défense individuelle de notre adversaire. C’est très rare de rencontrer ce type de défense en P3 » analyse Sébastien Peremans, le coach des visiteuses. « Notre rebond fut catastrophique mais notre passage en individuelle nous a fait du bien et permis de revenir à huit points dans le dernier quart. Malheureusement, nous lâchons prise sur la fin et le score final ne reflète pas le match. Mais je suis content de mes filles qui n’ont rien lâché pendant 34 minutes.« 

Au prochain tour, c’est un très -très!- court déplacement qui attend les filles de Fonds-de-Forêt qui se rendront à Prayon pour y défier la P1 (les deux formations évoluent dans la même salle). « Il règne une ambiance très familiale dans ce club où je prends beaucoup de plaisir. Tout se passe à merveille entre-nous, sur le terrain et en-dehors et nous nous donnons toujours à 200% à chaque match » conclut Anissa. De quoi créer l’exploit contre Prayon?

    

Avec l’aimable collaboration de Thomas Bodson.