« Le coach fut toujours présent malgré des conditions pénibles »

La saison du Mosa Angleur en P1 fut « catastrophique » selon les propres termes employés par Nicolas Vanbockestal. Relegués en P2, les troupes de Vincent Esposito auront toutefois fière allure et pourraient bien briguer le titre.

« La saison a été catastrophique puisqu’on descend avec seulement 4 victoires au compteur » concède Nicolas Vanbockestal avec lucidité. « Je ne suis fier de rien durant cette année sauf peut-être du coach qui a toujours été présent dans des conditions pénibles.« 

« Mes plus gros regrets sont les absences – à commencer par les miennes – trop nombreuses que ce soit aux entraînements ou à certains matchs clés. » poursuit Nico. « Nous n’avons donc pas vraiment connu de moments forts mais juste quelques sursauts comme la victoire contre Haut-Pré. »

C’est en deuxième provinciale que repartira le MOSA. Avec quelles ambitions? « Il faudra tout d abord reconstruire un collectif et un fond de jeu avec de la régularité. On verra, une fois cela mis en place, ce que nous pourrons viser comme objectif » avance Nicolas. « En ce qui me concerne, je dois voir de quoi sera faite ma vie professionnelle et de famille. Mais si rien ne l’empêche je serai de la partie. »

Le futur noyau d’Angleur:

Stéphane VOS, Ioannis IOSSIFIDIS, Milton Tshomba, Pierre DELFOSSE, Benoit BERGH, Armand KABEYA, Thomas GAVRAY, Maxime AMORANITIS.

« Le meneur de jeu est le point d’ancrage de toute l’équipe »

Figure bien connue du basket liégeois et verviétois, François Lodomez portera les couleurs de Spa la saison prochaine après six belles années à Comblain. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce meneur pour qui le collectif est une seconde nature.

François, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à cinq ou six ans à Saint-Michel où j’y ai fait mes années de pré-poussins. Ensuite, je suis allé à Pepinster jusqu’à mes vingt ans. J’ai pu y jouer mes premières années seniors en P1 et D3 à seize ans. Durant mes années jeunes à Pepinster, j’ai joué dans les équipes régionales et espoirs avec comme coach Serge Polet et Christian Lemaire. Ils m’ont tout appris. Passé la vingtaine, j’ai eu l’occasion de partir avec Serge Polet, Ju Lemaire et Thomas Nyssen à Comblain où j’ai passé six années extraordinaires. Maintenant, je m’apprête à découvrir de Spa où j’espère accomplir de belles choses.

Justement, pourquoi avoir décidé de quitter Comblain et de rejoindre Spa?

Les trajets étaient difficiles à vivre depuis que Thomas Nyssen est parti à Pepin l’an dernier. De plus, mon travail me prend pas mal de temps et je vais avoir une petite fille fin septembre. Toutes ces raisons font que je voulais me rapprocher de chez moi. Enfin, j’avais besoin d’un nouvel air et d’un nouveau challenge après six années à Comblain.

Comment juges-tu cette dernière saison avec le Mailleux?

Ma dernière saison avec Comblain était la pire au niveau personnel. En effet, après ma blessure de l’année dernière, il m’a fallu beaucoup – trop, sans doute – de temps pour me remettre à niveau et je n’ai donc pas su répondre aux attentes du club.

Qu’appréciais-tu particulièrement à Comblain?

J’ai adoré jouer pour ce club. Le staff a toujours été très correct et a toujours tenu ses promesses envers les joueurs. Dans ce club, il y a une ambiance familiale et j’y ai été très vite intégré. D’ailleurs, grâce à l’ambiance que les supporters mettent, nous avons arraché plusieurs belles victoires.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec les Bobelins?

Au niveau personnel, c’est de retrouver mon niveau d’il y a deux ans. Au niveau collectif, obtenir une bonne place au classement et m’amuser autant lors des troisièmes mi-temps.

« Une philosophie de jeu collective »

Tu es meneur de jeu. En quoi cette position est-elle spécifique?

Le poste de meneur est spécifique car il est le point d’ancrage de toute l’équipe, être le relais entre le coach et l’équipe sur le terrain. Une compétence que je devrais encore améliorer dans mon jeu d’ailleurs. Ce poste me colle bien car je préfère construire quelque chose avec et pour l’équipe, en faisant de bonnes passes, plutôt qu’être le « scoreur ».

Justement, comment te définirais-tu en tant que joueur?

Cette réponse va rejoindre la précédente : ma philosophie de jeu est de créer quelque chose en équipe et pour l’équipe et de permettre à chacun de trouver sa place sur le terrain pour qu’on puisse, ensemble, exceller et aller le plus loin possible. Il y a deux ans, mes forces étaient mon dribble et ma vitesse, et je dois m’entrainer à retrouver cette vitesse d’antan surtout.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

C’est difficile comme question car le basket est devenu une habitude pour moi. C’est quelque chose en moi depuis toujours. Je vis cette passion au plus profond et je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je crois que l’adrénaline que provoque un match et le suspense qu’il peut provoquer jusqu’au dernier moment, quand la partie est serrée, sont des facteurs qui me motivent, qui me poussent à me dépasser jusqu’au bout. Je pense que le jeu d’équipe est aussi un élément qui me fait aimer ce sport. Et puis, avouons-le, la troisième mi-temps du basket n’est pas des moindres! (rires)

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Principalement les finales en jeunes auxquelles j’ai pu participer et gagner. Mais aussi le Final Four en Espoirs à la Lotto Arena, la montée de R1 en D3 avec Pepinster et, surtout, avec Comblain dont le club attendait beaucoup de nous afin de redorer l’image du club : défi relevé!

Que représente pour toi le basket liégeois?

Pour moi, le basket liégeois c’est avant tout une grande famille, mais il faut avouer que, comparé aux clubs flamands, le basket liégeois et wallon est défavorisé sur le plan des infrastructures, excepté quelques clubs comme Spa – mes futures couleurs – par exemple.

« Ibiza calling »

En ce premier juillet, Liège & Basketball a discuté vacances avec Olivier Macfly.

Mac, pour toi, c’est quoi des vacances idéales?

Mes vacances idéales, c’est deux semaines à Ibiza dans une villa avec des amis. Je fais ça depuis douze ans maintenant. Même si je visite d’autres pays à l’occasion, j’ai besoin de me retrouver sur cette île.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

J’en ai tellement, impossible d’en citer un. Je dirais les nouvelles rencontres.

Et le pire?

Je n’ai pas souvenir de mauvaise expérience. Même si des fois des complications surviennent, je suis de nature assez positive et zen. On ouvre les chakra (rires).

Quel lieu que tu as visité t’a fait la plus forte impression?

Bali et un road trip aux États-Unis : LA / Yosemite / Vegas / San Francisco. C’était à chaque fois des paysages à couper le souffle.

Où pars-tu cette année?

Je pars dix jours à Ibiza et puis je m’octroie une petite virée à la Tomorrowland.

En vacances, tu tapes un peu la balle?

Quand l’occasion se présente oui, mais j’aime aussi faire d’autres sports que je n’ai pas l’habitude de pratiquer durant la saison.

« Les pieds dans l’eau »

En cette trêve de la balle orange, Hervé Odeurs nous parle de ses meilleurs souvenirs de vacances.

Hervé, c’est quoi pour toi des vacances idéales?

En famille, dans un endroit ensoleillé et les pieds dans l’eau.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

Ma première expérience de plongée en Egypte. J’en garde des images magiques des fonds marins.

Quel lieu visité t’a laissé la plus forte impression?

New York, sans hésiter. Cette ville est magique et j’ai eu la chance d’y vivre trois matchs NBA avec visites des vestiaires et accès à l’entrainement.

Parmi toutes tes vacances, quel fut ton pire souvenir?

Je n’ai pas réellement eu d’horribles expériences en vacances. Peut-être cette année à Djerba où les lieux n’étaient pas des plus idylliques.

Où pars-tu cet été?

Je suis déjà parti deux fois en fait. Mais pour mi-juillet, nous avons loué un gîte en France pour trois jours avec les Buffalos. Et dès mon retour, je pars en Bulgarie.

Tu tapes un peu la balle quand tu es en vacances?

Cela m’arrive des fois mais assez rarement, il faut le reconnaitre.

« Termine sur un titre aurait été une fin rêvée »

Pour Liège & Basketball, Samuel Bisschop dresse le bilan de la saison de La Villersoise en P3C.

« Je pense que nous avons réalisé une belle saison malgré des hauts et des bas. Nous ne nous attendions à rien de spécial au début, nous ne jouions pas la tête, nous voulions juste progresser ensemble comme nous le faisions depuis des années. Après quelques matchs, nous avons réalisé qu’encore une fois il y avait quelque chose à jouer. L’objectif du titre nous est donc venu en tête » nous raconte Samuel Biscchop. « Après deux ou trois défaites, nous avons arrêté d’y penser mais, après notre victoire à Awans et les défaites des plus grosses équipes de la poule, nous y avons à nouveau cru!« 

Au sein d’une série particulièrement dense, Villers voyait de peu le titre et la montée lui filer entre les doigts. « Le niveau de ce championnat était vraiment bon, toutes les équipes pouvaient se battre et tout le monde termine avec beaucoup de défaites. Cela témoigne du niveau homogène de la P3C » analyse le futur joueur d’Hannut. « Malgré notre troisième place logiquement un peu frustrante, nous avons tous pris énormément de plaisir à jouer ensemble. Surtout qu’au fur et à mesure de l’année, nous apprenions que certains – dont moi – s’en iraient au terme de la saison. Cela nous faisait encore plus profiter de nos derniers moments ensemble et de l’entente géniale qui régnait dans cette équipe. » Et de conclure: « terminer sur un titre aurait été la fin rêvée mais une place sur le podium, c’est mieux que rien. Je souhaite le meilleur à mon ancienne équipe et mon ancien club dans lequel tout le monde s’y sent toujours bien!« 

Paris Lee suit Roel Moors à Bamberg

Le meneur américain d’Anvers suit son entraineur à Bamberg.

Paris Lee (11,5 points et 5,3 passes de moyenne cette saison avec Anvers) quitte la métropole flamande pour… Bamberg, où il retrouvera Roel Moors. «  »C’est Moors qui m’a convaincu« , avoue Lee à la RTBF. « Je lui dois d’avoir vécu deux saisons fantastiques à Anvers, où j’ai en outre énormément appris grâce à lui. J’espère donc maintenant que cela va continuer ici à Bamberg…« 

«  »A partir du moment où je me suis rendu compte que l’opération était faisable, je me suis coupé en quatre pour l’inciter à signer chez nous. Ce qu’il a finalement accepté. Je suis ravi car malgré son jeune âge, il a vraiment toutes les qualités pour devenir l’incontestable leader de notre équipe, même au plus haut niveau international… » a commenté De Rycke à la RTBF, lui aussi passé d’Anvers à Bamberg. L’équipe allemande aura une connotation sacrément « belge » la saison prochaine!

« Fier d’être champion de Wallonie »

Pour Liège & Basketball, Jordan Vermierdt fait le bilan de la campagne écoulée et évoque l’avenir qui se situera en P3 et R2 pour l’intrépide meneur. Entretien.

Jordan, quel bilan dresses-tu de cette campagne écoulée?

En jeunes, nous avons atteint notre objectif: décrocher le titre de champion. Nous étions pourtant dans une série composée d’excellentes équipes. En seniors (P3C), nous n’avons pas réalisé une mauvaise saison mais nous avons manqué de maturité et d’expérience à certains moments. Nous aurions évidemment préféré jouer le haut du classement.

De quoi es-tu particulièrement fier?

D’avoir passé une saison avec cette équipe et Nicolas André. Mais aussi d’être champion de Wallonie.

Nourris-tu quelques regrets?

Le seul regret qui m’habite, c’est celui d’avoir perdu la finale de la Coupe de Belgique contre la belle équipe d’Ostende. Mais je suis néanmoins fier d’être arrivé jusqu’à ce stade de la compétition.

Quels moments forts conserveras-tu en mémoire?

Notre titre en jeunes et cette finale de Coupe.

Qu’as-tu pensé du niveau de jeu proposé en troisième provinciale?

Dans notre série, il était assez élevé. Beaucoup d’équipes visaient la montée donc chaque match était important. C’était chouette de jouer contre des équipes assez fortes car cela nous a fait évoluer.

Place désormais aux vacances avant d’entamer la prochaine saison où tu porteras encore le maillot calidifontain…

Oui, je reste à Ninane en P3 et j’essaierai de donner le meilleur de moi-même pour jouer avec la R2.

Quels seront vos objectifs avec la P2 du matricule 1200?

Ils seront assez simples: se battre à fond, aller chercher un maximum de victoires pour pouvoir éventuellement viser la montée. Mais il faudra se concentrer directement dès le début de championnat et bien préparer l’avant-saison avec nos nouveaux joueurs.

On se quitte avec les « Insolites »

Les Carnets du basketteur, saison 2! Pour clore cette deuxième saison des « Carnets du basketteur », place aux « Insolites » de Michel Christiane.

Pour cette dernière chronique de la saison, je vous propose une séquence « détente ». Tous les mardis sur le site de l’AWBB, j’avais une rubrique intitulée « Les Insolites de la Semaine ». En voici un panel croqué au fil de ce début d’année. Et peut-être à septembre prochain pour des « Carnets » sans doute revus et corrigés. Confidence pour confidence, j’ai déjà ma petite idée…

Levoz and Co

Le RBC Cointe est sans conteste un des clubs les plus attachants de la province. Tout en déclinant de réelles ambitions sportives. Le cercle de la Plaine des Sports le doit surtout à un trio d’exception. Si vous additionnez les saisons d’activité du président Dewever, du secrétaire Levoz et du trésorier Tilman, vous arrivez à un incroyable total de… 107 années de bons et loyaux services. Une triple longévité qui force le respect. (22 janvier)

Noémie et Cie

Fin février, Noémie Mayombo détenait la toute grande forme lors du déplacement de Fribourg à Hélios Basket (D1 suisse). Si la formation vaudoise étrillait sa rivale sur le score sans appel de 42 à 105, elle le devait en grande partie à sa meneuse angleuroise. Ce jour-là, la Principautaire y allait d’un 5 sur 6 aux lancers francs, d’un 11 sur 11 aux 2 pts et d’un 3 sur 3 au-delà des 6,75 m. Pour un total global, voire phénoménal, de 36 unités. Difficile de faire mieux ! (5 mars)

Carton plein !

C’est fait : le RBC Welkenraedt a officialisé, ce week-end, son grand retour au sein de notre élite provinciale. Avec, à ses commandes, un Thierry Carton qui, l’air de rien, en est déjà à 14e montée en tant que coach. D’où sans doute l’expression : Carton… plein ! (30 avril)

Devos à toutes les sauces

Drôle de mésaventure que celle survenue, samedi pasé, à un confrère de la capitale. Dans l’après-midi, il prenait le train à Bruxelles-Midi, direction Verviers Central. Et ce, afin d’assister au fameux match d’appui entre SFX/St-Michel et Pepinster. On s’en souvient le duel était arrêté au bout d’à peine 3 minutes de jeu (condensation) et reprenait à la salle d’Andrimont. Or, l’infortuné Daniel n’avait plus le temps de s’y rendre sous peine de rater le dernier IC de la SNCB. Il se sera donc tapé plus de 250 bornes (et une bonne partie de sa journée) pour… 180 secondes de basket. Ce qui ne l’empêchait pas d’être présent, dès le lendemain matin, aux finales nationales pour jeunes à Waremme. Qu’il avait bien évidemment rallié par… le rail. Où quand Devos est mis à toutes les sauces. (21 mai)

Kèkè à la piscine

Peut-être avez-vous vu la récente photo de vacances de Kevin De Bruyne ? Dans la piscine, il mime un tir à l’anneau avec, en substance, cette légende : « La NBA me manque déjà ». Si ce n’est qu’à la place du ballon, Kèkè expédie son fils dans les airs puis dans la flotte. Quelque chose nous dit que le bambin en a déjà plein les… (10 juin)

Sur ce, excellentes vacances à toutes et tous.

Michel CHRISTIANE

« Le matc contre la P1 d’Alleur restera un souvenir énorme »

Pour Liège & Basketball, Yoann Laval fait le bilan de la campagne écoulée et évoque l’avenir de La Spéciale Aywaille. Interview.

Yoann, quel bilan tires-tu de votre saison?

Ce fut une saison en demi-teinte. Nous avons fait mieux que la saison précédente mais j’ai cette impression tenace que nous aurions pu faire encore plus.

De quoi es-tu fier?

Je suis fier du groupe en général. Quelle ambiance et quelles troisièmes mi-temps, dans la droite lignée de nos aînés (rires)! Nous avons prouvé qu’au complet, nous pouvions rivaliser avec n’importe qui, même une P1 (ndlr: défaite de deux points après prolongation contre Alleur, finaliste de première provinciale). Ce match contre la P1 d’Alleur restera un souvenir énorme, une bataille épique contre un coach (ndlr: Maurice Notelaers) que je respecte autant qu’Yvan Fassotte et un réel plaisir de retrouver Geoffrey Horrion. Notre revanche sur Braives et les deux victoires contre Union Liège furent aussi de sacrés faits d’armes. Au complet et concentrés, nous étions, je pense, très difficiles à battre.

As-tu des regrets?

Le manque de constance, les blessures et les caractères forts – dont le mien – qu’il y a dans l’équipe. Je me pointe tout particulièrement du doigts concernant les résultats en dents de scie de l’équipe. J’ai éprouvé beaucoup de difficultés à m’adapter à l’arbitrage en P3, qui est beaucoup moins tolérant que dans les divisions supérieures – ce qui est normal. Ne pas pouvoir m’appuyer sur mon physique un match sur deux m’a énormément frustré. Il faudra que j’arrive à trouver des solutions la saison prochaine.
Et, pour finir, la blessure de Julien Vanlaar, probablement un des joueurs que je kiffe le plus voir jouer, le départ des frères Horrion et de Ju Halleux pour d’autres cieux m’ont pas mal affecté… Ce sont de super gars que j’estime énormément. Notamment les Horrion avec qui les Laval ont de grosses affinités depuis plusieurs générations.

Que penses-tu du niveau de la P3?

Notre série – la P3C – était particulièrement relevée. Des formations comme Hamoir et SFX ne seraient jamais descendues (ndlr: Hamoir s’est sauvé lors de l’ultime journée de championnat) dans une autre série. Je pense réellement que les six premiers de notre série n’auraient pas été ridicules en P2. Et encore, des Harimalia, Ninane et Dison n’auraient pas fait tâche non plus, loin de là !

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Une montée (rires). Ce sera ma dernière saison, je veux partir sur une montée… Le basket m’a beaucoup pris sur ma santé et tous les joueurs qui m’ont côtoyé peuvent en témoigner. Cela me ferait mal de ne pas partir sur une grosse fête, comme on sait si bien le faire à La Spéciale, avec des coéquipiers en or massif. Les arrivés sont prometteuses et vont clairement nous faire avancer dans la bonne direction… Il faudra encore plus compter avec nous la saison prochaine…

« J’ai tout donné jusqu’à la dernière minute »

Malgré les blessures, Luca Fraipont a serré les dents et aidé Haneffe à décrocher son maintien avant de prendre la direction de Waremme où un excitant challenge l’attend pour la saison prochaine.

La saison d’Haneffe s’est avérée frustrante pour Luca Fraipont et les Templiers. « Je suis déçu d’avoir loupé les Playoffs pour la troisième année d’affilée » soupire le jeune meneur. « Je pense qu’avec notre équipe, nous aurions pu faire beaucoup mieux mais nous n’avons pas été épargnés par les blessures. Moi-même, j’ai été blessé pendant deux mois et durant la fin de saison où j’ai joué malgré tout. Je suis fier de ne pas avoir abandonné mon équipe malgré mes pépins physiques. J’ai tout donné jusqu’à la dernière minute même si je savais que je ne ferai plus partie du groupe la saison prochaine.« 

Une volonté admirable de la part du prolifique scoreur hesbignon. « Je ne voulais pas quitter le club sur une descente après ces dix belles années. Cela aurait été une énorme déception » continue Luca. « Et je voulais que les Templiers restent en R2 pour pouvoir les affronter l’an prochain.« 

Si les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes du matricule 1034, Luca ne nourrit guère de regrets. « Juste la déception de ne pas avoir fait mieux mais nous avons tout donné jusqu’à la fin » nous précise-t-il. « C’est aussi dommage que je n’ai pas eu l’occasion de gagner une Coupe ou un championnat avec Haneffe.« 

Un palmarès vierge que ce jeune talent souhaite étoffer avec les Wawas. « J’espère que ce sera pour la saison prochaine avec Waremme. Je jouerai en R2 et P1, dans deux très belles équipes. Je me réjouis de voir ce que cela va donner » conclut Luca.