« Le meneur de jeu est le point d’ancrage de toute l’équipe »

Figure bien connue du basket liégeois et verviétois, François Lodomez portera les couleurs de Spa la saison prochaine après six belles années à Comblain. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce meneur pour qui le collectif est une seconde nature.

François, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à cinq ou six ans à Saint-Michel où j’y ai fait mes années de pré-poussins. Ensuite, je suis allé à Pepinster jusqu’à mes vingt ans. J’ai pu y jouer mes premières années seniors en P1 et D3 à seize ans. Durant mes années jeunes à Pepinster, j’ai joué dans les équipes régionales et espoirs avec comme coach Serge Polet et Christian Lemaire. Ils m’ont tout appris. Passé la vingtaine, j’ai eu l’occasion de partir avec Serge Polet, Ju Lemaire et Thomas Nyssen à Comblain où j’ai passé six années extraordinaires. Maintenant, je m’apprête à découvrir de Spa où j’espère accomplir de belles choses.

Justement, pourquoi avoir décidé de quitter Comblain et de rejoindre Spa?

Les trajets étaient difficiles à vivre depuis que Thomas Nyssen est parti à Pepin l’an dernier. De plus, mon travail me prend pas mal de temps et je vais avoir une petite fille fin septembre. Toutes ces raisons font que je voulais me rapprocher de chez moi. Enfin, j’avais besoin d’un nouvel air et d’un nouveau challenge après six années à Comblain.

Comment juges-tu cette dernière saison avec le Mailleux?

Ma dernière saison avec Comblain était la pire au niveau personnel. En effet, après ma blessure de l’année dernière, il m’a fallu beaucoup – trop, sans doute – de temps pour me remettre à niveau et je n’ai donc pas su répondre aux attentes du club.

Qu’appréciais-tu particulièrement à Comblain?

J’ai adoré jouer pour ce club. Le staff a toujours été très correct et a toujours tenu ses promesses envers les joueurs. Dans ce club, il y a une ambiance familiale et j’y ai été très vite intégré. D’ailleurs, grâce à l’ambiance que les supporters mettent, nous avons arraché plusieurs belles victoires.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec les Bobelins?

Au niveau personnel, c’est de retrouver mon niveau d’il y a deux ans. Au niveau collectif, obtenir une bonne place au classement et m’amuser autant lors des troisièmes mi-temps.

« Une philosophie de jeu collective »

Tu es meneur de jeu. En quoi cette position est-elle spécifique?

Le poste de meneur est spécifique car il est le point d’ancrage de toute l’équipe, être le relais entre le coach et l’équipe sur le terrain. Une compétence que je devrais encore améliorer dans mon jeu d’ailleurs. Ce poste me colle bien car je préfère construire quelque chose avec et pour l’équipe, en faisant de bonnes passes, plutôt qu’être le « scoreur ».

Justement, comment te définirais-tu en tant que joueur?

Cette réponse va rejoindre la précédente : ma philosophie de jeu est de créer quelque chose en équipe et pour l’équipe et de permettre à chacun de trouver sa place sur le terrain pour qu’on puisse, ensemble, exceller et aller le plus loin possible. Il y a deux ans, mes forces étaient mon dribble et ma vitesse, et je dois m’entrainer à retrouver cette vitesse d’antan surtout.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

C’est difficile comme question car le basket est devenu une habitude pour moi. C’est quelque chose en moi depuis toujours. Je vis cette passion au plus profond et je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je crois que l’adrénaline que provoque un match et le suspense qu’il peut provoquer jusqu’au dernier moment, quand la partie est serrée, sont des facteurs qui me motivent, qui me poussent à me dépasser jusqu’au bout. Je pense que le jeu d’équipe est aussi un élément qui me fait aimer ce sport. Et puis, avouons-le, la troisième mi-temps du basket n’est pas des moindres! (rires)

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Principalement les finales en jeunes auxquelles j’ai pu participer et gagner. Mais aussi le Final Four en Espoirs à la Lotto Arena, la montée de R1 en D3 avec Pepinster et, surtout, avec Comblain dont le club attendait beaucoup de nous afin de redorer l’image du club : défi relevé!

Que représente pour toi le basket liégeois?

Pour moi, le basket liégeois c’est avant tout une grande famille, mais il faut avouer que, comparé aux clubs flamands, le basket liégeois et wallon est défavorisé sur le plan des infrastructures, excepté quelques clubs comme Spa – mes futures couleurs – par exemple.