Un Bol de productivité

Contre les Blazers, Bol Bol n’a eu besoin que de six minutes pour remplir considérablement la feuille de stats. Facundo Campazzo fut lui bien plus discret.

Le fils de l’ancien géant des Bullets n’a passé que six minutes sur le parquet contre les Blazers pour une victoire facile, 126-95. Six minutes particulièrement rentables puisque le longiligne forward a compilé 10 points, 6 rebonds et 1 passe décisive !

Facundo Campazzo a cette fois moins marqué les esprits: 3 passes, 1 steal et 1 contre en 9 minutes.

Le duel des sixièmes hommes contrariés

Denver a livré un récital contre Portland. Si Carmelo Anthony semble accepter son rôle de remplaçant chez les Blazers, ce n’est pas le cas de Will Barton pour la franchise de « High Mile City ».

Avec 39 passes décisives et 19 paniers primés, les Nuggets ont livré un récital face à des blazers qui ont totalement perdu pied et se sont inclinés 126-95. Jokic a frôlé le triple-double avec 12 points, 11 rebonds et 8 passes. En face, Carmelo Anthony semble accepter avec brio son rôle de « super sub » avec 14 points. Un rôle de remplaçant qui ne sied guère à Will Barton (9 points). « Je l’ai déjà dit, je suis un titulaire. J’étais à l’aise car je suis simplement un bon basketteur. Je suis à l’aise avec n’importe qui sur cette planète. Ce n’est pas important. J’ai beaucoup bossé pour en arriver là, et je pense que ça se voit quand je suis en bonne santé. Je n’envisage pas d’être sixième homme. Je n’en ai absolument pas envie » a-t-il expliqué en conférence de presse. « Quand vous avez un groupe riche et talentueux, dont des joueurs qui ont fait leurs preuves en NBA, il n’y a pas de place pour tout le monde. Mon boulot n’est pas de satisfaire tout le monde. Si je voulais faire plaisir à tout le monde, je serais vendeur de glaces. Je dois prendre des décisions difficiles » a reconnu Mike Malone.

Retour victorieux pour le tandem James/Davis

Premier match et première victoire pour LeBron James et Anthony Davis contre les Suns de Chris Paul.

« Franchement, je me suis senti super bien. Je pensais que je serais un peu à court de souffle. On peut essayer d’être dans la meilleure forme possible, rien ne vaut des conditions de match. J’étais un peu hésitant mais je me suis bien senti. J’aurais pu jouer plus. Sans doute que je jouerai plus vendredi, mais physiquement, j’étais bien » souriait Anthony Davis après sa reprise victorieuse contre Phoenix, 112-107.

Le mono-sourcil le plus célèbre de la NBA a compilé 10 points (à 3 sur 4 aux tirs) et 4 rebonds en 18 minutes tandis que James y allait de 11 points (à 4 sur 10). Kuzma était le meilleur marqueur des Lakers avec 18 pions. Cette rencontre marquait aussi la reprise pour Chris Paul qui s’est fendu de 8 passes décisives pour sa première sortie sous le maillot des Suns.

https://www.youtube.com/watch?v=iqF9o3jayxw&feature=emb_title

Brieuc Lemaire dans les startings blocks

Dans une interview à Védia, Brieuc Lemaire évoque la situation de Liège Basket, les ambitions des Principautaires, les prochains grands débuts de son escouade ainsi que la future BeNeLeague.

Dans un excellente interview réalisée par Védia, Brieuc Lemaire revient sur la situation particulière que vivent les Liégeois dont le championnat ne débutera réellement que début janvier 2021. L’ancien Pepin reconnait son impatience à retrouver la compétition mais affirme surtout bien comprendre les motivations de son club.

S’il concède que le manque de rythme sera vraisemblablement un problème lors des premières rencontres, le calendrier chargé du mois de janvier devrait permettre de rapidement gommer ce retard de préparation. L’ancien ailier de Pepinster et Mons évoque aussi la situation financière de Liège Basket ainsi que l’annonce de la mise en place de la nouvelle BeNeLeague pour la saison 2020-2021. Le fils de Christian assure également que les Principautaires seront davantage compétitifs cette saison. Vivement la reprise !

Le sujet de Védia à voir ici: Brieuc Lemaire (Liège Basket) : « On préfère reprendre plus tard et que le club soit sain financièrement » – Vedia, television locale de la region de Verviers

Crédit photo: Philippe Collin

Allemand et BLMA ratent de peu l’exploit à Bourges

Maladroite mais au four et au moulin, Julie Allemand a bien failli créer l’exploit à Bourges avec BLMA. Ce vendredi, la Liégeoise pourrait être élue Sportive belge de l’année lors du Gala du Sport.

A Bourges, Julie Allemand a connu quelques soucis avec son tir. Mais malgré sa maladresse (2 sur 10 aux tirs pour 7 points), la Liégeoise a compensé dans les autres secteurs de jeu: 6 rebonds, 7 passes, 1 interception et 1 contre.

De maladresse, il en était de toute façon question dans les deux camps, ni Bourges, ni BLMA ne parvenant à dépasser les 40% de réussite globale. Les troupes de Thibaut Petit prenaient le meilleur départ pour s’isoler à 13-18 après dix minutes. Dans le second quart, la puissance intérieure d’Isabelle Yacoubou (20 points et 11 rebonds) aidait les locales à inverser la tendance pour rejoindre les vestiaires avec deux longueurs d’avance.

A la reprise, le chassé-croisé continuait mais Bourges parvenait à augmenter légèrement son viatique pour compter cinq points d’avance avant l’entame du dernier quart. Dans celui-ci, les Gazelles allaient pousser pour revenir, retrouvant d’ailleurs un peu de réussite, mais ne parvenaient en toute fin de rencontre à dépasser l’équipe leader du championnat et s’inclinaient finalement 74-71.

A noter que Julie Allemand figure parmi les trois sélectionnées pour prétendre au titre de Sportive belge de l’année. Elle partage ce prestigieux honneur avec Lotte Kopecky et sa coéquipière chez les Cats, Emma Meesseman. Les Cats sont également en lice dans la catégorie Equipe de l’année et Philip Mestdagh dans celle de Coach de l’année. De quoi valider la montée en puissance du basket féminin en Belgique et le changement de statut de Julie Allemand depuis ses fantastiques débuts en WNBA.

Crédit photo: Indiana Fever

La Virtus une classe au-dessus d’Anvers

Malgré une évidente bonne volonté, les Anversois étaient trop courts pour revendiquer la victoire à « Basket City ».

C’était sans Bellinelli – en civil et , évidemment, sans son formidable public que la Virtus recevait Anvers ce mercredi. Une rencontre entre les premiers et les derniers qui, sur le papier, paraissait déséquilibrée, encore plus avec le récent départ de Speedy Smith pour Bologne. Le début de match tendait à confirmer ces craintes, les Giants vendangeant sur la ligne des lancers et Bologne faisant dès lors rapidement 7-1. Mais grâce à l’activité de Fall-Faye, à un triple de Kesteloot et à une défense mieux en place, les visiteurs recollaient à 9-8 après quatre minutes de jeu.

Dans ce début de partie marqué par de nombreuses approximations des deux côtés, les locaux tiraient davantage leur épingle du jeu sans parvenir toutefois à creuser un écart réellement conséquent. Teodosic faisait 20-16 grâce à trois lancers et le marquoir finissait par afficher 26-21 après dix minutes. Bologne commençait le second quart par une balle perdue et Fall-Faye en écrasant un solide alley-oop dunk. Celui-ci n’était toutefois rien par rapport à celui de Hunter sur un service magistral de Teodosic. Le génial meneur servait ensuite idéalement Abass dans le corner pour faire 31-23 en moins d’une minute et trente secondes.

Il manque un meneur à Anvers

Après un temps-morts anversois, Bleijenbergh plantait un joli triple mais gâchait ensuite deux autres tentatives tout en perdant un ballon et en n’étant pas exempt de tous reproches en défense. Heureusement, Dudzinski inscrivait un second triple – du même endroit que dans le premier quart – pour garder les Giants sous les dix points, 38-29. Après deux temps-morts, Bleijenbergh – qui aura tout de même perdu beaucoup de ballons – convertissait un missile pour faire 45-35, le début de la fin pour la phalange belge qui allait multiplier les pertes de balles et encaisser plusieurs dunks ravageurs. Rapidement l’écart grimpait et, à la mi-temps, la messe semblait dite, malgré une dernière banderille de Kesteloot: 57-38. « Une super attitude défensive et une volonté de partager la balle » soulignait Djordjevic, satisfait, à la pause.

La deuxième mi-temps débutait par un nouvel alley-oop de Fall-Faye, très en verve en ce début de seconde période, tout comme Kesteloot. A eux deux, ils ramenaient les Giants à 61-48 à la vingt-troisième. Bien que toutes les tentatives de Braunch se révélaient infructueuses, Anvers restait au contact, notamment via Jenkins, avant de craquer sur la toute fin du troisième quart. A la demi-heure, le marquoir affichait 73-59.

Le début du dernier quart était à l’avantage des locaux qui plaçaient un 4-0 avant de voir les Anversois s’arracher pour garder un mince espoir. C’était 79-64 à la trente-troisième. Sur un très joli move, Gamble faisait 81-64 et l’écart allait ainsi légèrement grandir jusqu’à la fin – en roue libre – de cette joute européenne. Au coup de sifflet final, le score était (presque) sans appel: 92-73

Crédit photo: Giants Antwerp

Bosphore-sur-Basket

Mardi, le spectateur istanbuliote avait le choix entre… trois rencontres continentales avec un tandem métropolitain à l’affiche. Pendant ce temps, nouvelle victoire pour De Zeeuw et l’Hapoel Holon en Biélorussie. A Bourg-en-Bresse, on a vu beaucoup de vieilles connaissances en action. Ce sont les infos d’EMCE.

Grande soirée européenne, hier, dans les salles d’Istanbul

Il y a de ces surprenantes coïncidences. Comme celle d’hier soir qui proposait trois affiches continentales dans la même ville d’Istanbul… et où le basket belge n’était pas tout à fait étranger. Le bouquet final était constitué par le duel d’Euroligue entre Fenerbahçe et Milan (Ross, ex-Anvers) se clôturant à 71-79. Un peu plus tôt, on avait droit en Ligue des Champions à l’affrontement à sens unique (89-104) opposant Galatasaray à Ténériffe. La soirée avait débuté avec l’Eurocup où Bahçesehir créait la sensation en explosant (108-74) Venise. Avec à la barre le Métropolitain, Nick Van den Broeck (photo), qui, pour l’occasion retrouvait cet autre Anversois qu’est Thomas Akyazili (9 pts pour les Turcs).

Maxime De Zeeuw et Holon remettent ça, cette, fois en Ligue des Champions

On n’arrête plus l’Hapoel Holon. Et encore moins Maxime De Zeuuw. Mardi, la formation israélienne se rendait à Minsk (Blr) pour le compte de la Ligue des Champions. Au terme d’un éternel chassé-croisé, le Braivois (5 pts, 9 rbs, 30 min) et les siens raflaient la mise à 71-75. Toujours sur la scène européenne, sympa ces retrouvailles entre Bourg-en-Bresse (coach ex-Carolo, kiné liégeois) et le Partizan Belgrade alignant Codi McIntrye (Louvain 16/17) et cette force de la nature qu’est Nikola Jankovic (Pepin de 13 à 15). Sachez encore que les Français signaient un véritable hold-up à 73-71.

La télé crève l’écran

Aujourd’hui, il y aura pratiquement moyen de voir du basket de 17 h 30 à 23 heures. A 17 h 30, donc, RMC Sport 4 sera présent à Kazan – Monaco. Dès 18 heures, Sport en France proposera Antibes – Vichy et retour sur RMC Sport 4, à 20 h 45, pour le match d’Euroligue opposant l’ASVEL au Maccabi Tel-Aviv.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Eurocup

« Tout le monde a vu qu’on avait des ajustements à faire »

Contre les Sixers, les Celtics se sont inclinés 108-99.

Pour remplacer Brad Wanemaker parti aux Warriors, les Celtics ont jeté leur dévolu sur Jeff Teague. Le meneur vétéran fut très en vue cette nuit avec 18 points à 7 sur 9 aux tirs. « On a des nouveaux gars, certains qui ne sont pas là. J’essaie de retrouver le rythme, de retrouver mes jambes, je n’ai pas joué depuis longtemps (…) Je pense que tout le monde a vu qu’on avait des ajustements à faire. On peut évidemment faire beaucoup mieux, ça l’était en deuxième mi-temps avec un cinq solidaire, mais on a eu du mal en première mi-temps. Ça ira mieux avec un autre match dans les jambes » réagissait-il après la rencontre.

Toutefois, la victoire revenait aux Sixers d’Embiid (18 points) et Milton (19 pions): 108-99.

https://www.youtube.com/watch?v=FX1BxkaFMWw&feature=emb_title

Giannis marque l’Histoire

Le « Greek Freak » prolonge l’aventure chez les Bucks et signe le plus gros contrat de l’Histoire.

Comment Dirk Nowitzki, Kobe Bryant ou Tim Duncan, Giannis Antetokounmpo effectuera-t-il toute sa carrière au sein de la même franchise ? Il est encore trop tôt pour s’en assurer mais cela semble en prendre la direction. « Kobe l’a fait. Tim Duncan l’a fait. Dirk Nowitzki l’a fait. Je veux faire partie de ces joueurs qui restent pour la ville, et qui jouent pour cette ville pendant 20 ans » avait d’ailleurs déclaré le « Greek Freak » il y a deux ans.

Alors que tous les fans des Bucks nourrissaient de sérieuses inquiétudes quant à l’avenir du double MVP, celui-ci a rassuré tout le monde en prolongeant de cinq saisons son bail dans le Wisconsin. Avec, à la clé, le plus gros contrat de l’Histoire: 228 millions de dollars sur cinq ans.

« Les éliminations, ces deux dernières saisons, ont fait mal et on doit en tirer les leçons. Nous nous sommes beaucoup améliorés, mais nous devons encore nous améliorer. Tout le monde veut gagner le titre. Je joue aussi pour être le premier, pas le second. Mais il y a des étapes pour cela. Il faut travailler pour ça et ça fait mal. La saison passée, nous n’étions pas pas nous-mêmes dans la « bulle », et on était même loin de ce qu’on pouvait faire. Nous devons être les plus durs, les plus acharnés, les plus soudés… Je veux le titre, et personne ne le veut plus que moi, mais il faut passer par quelques étapes. J’espère que nous pourrons le faire cette année » confiait Giannis quelques jours avant de resigner avec les Bucks.

« La seule chose dont on parle, c’est le spacing »

Malgré un super Steph Curry, Golden State s’incline « on the buzzer » contre les Kings.

C’est à un véritable pilonnage en règle auquel les Warriors se sont employés cette nuit contre les Kings en allumant 43 (!) fois derrière l’arc. « Nous n’avons jamais parlé de volume, la seule chose dont on parle c’est le spacing, » explique-t-il. « Lors des cinq dernières années, nous n’avions pas beaucoup de spacing mais nous avions beaucoup de mouvements, de coupes, d’écrans, de backdoors car des joueurs comme Shaun Livingston, Andre Iguodala, David West n’allaient pas rester derrière la ligne à 3-points mais ils savaient comment faire tourner notre attaque plus proche du cercle. Notre équipe cette saison est différente. Les jeunes joueurs sont habitués à prendre beaucoup de 3-points, c’est comme ça qu’ils ont grandi et qu’ils ont appris à jouer. On essaie de garder tout le monde à l’extérieur pour ouvrir des intervalles pour nos slashers comme Wiggins et Kelly (Oubre Jr) » nuance Steve Kerr.

Une option qui a failli s’avérer payante contre les voisins de Sacramento. Dans le sillage de super Steph Curry (29 points et 4 passes), Golden State est passé à un fifrelin de la victoire, battu sur le buzzer par un tir primé de Kyle Guy.