« Hyper gratifiant »

Le rideau se ferme sur l’aventure Alpha Minds, la marque de textile éco-responsable lancée par Théo Lierneux et Sébastien Streel.

Après deux belles années d’existence, Alpha Minds va disparaître. « Nous avons décidé d’arrêter car Sébastien et moi arrivons à la fin de nos études et cela aurait été impossible de combiner Alpha Minds et le début de nos carrières professionnelles » nous informe Théo Lierneux. « Nous avons amené le projet là où nous voulions l’amener C’était une super expérience. »

Les deux jeunes entrepreneurs peuvent être fiers de ce qu’ils ont accompli pour « La Meute ». « Nous retirons énormément de choses positives de cette aventure. Le monde de l’entrepreunariat est un beau challenge qui nous a permis de rencontre beaucoup de gens qui avaient plein de projets » souligne le Visétois. « Et c’était hyper gratifiant d’oser nous lancer dans un projet qui nous tenait à cœur. »

Les deux comparses se lanceront-ils, dans le futur, dans un nouveau projet commun ? « L’avenir nous le dira » nous répond Théo. « Mais puisque nous travaillerons dans le même domaine (ndlr: Théo termine des études de kiné et Sébastien de Sciences de la motricité), pourquoi pas après tout ! Une fois qu’une idée est mise sur la table, y a plus qu’à… »

Alpha Minds possède encore un petit stock à écouler qui est disponible sur la plate-forme commerciale.

Site web: Alpha Minds Belgium (alpha-minds.be)

Crédit photo: Alpha Minds

Harden à Brooklyn !

Les Nets ont leur incroyable big three. Et les fans des Sixers peuvent souffler.

Pour faire venir Harden à Brooklyn, les Nets ont du s’associer avec plusieurs équipes. Concrètement, la seconde franchise de Big Apple accueille le barbu mais perd LaVert (Indiana), Allen (Cleveland), Prince (Cleveland) et des choix de draft. Houston récupère ces choix de draft et Oladipo, Kurucs et Exum.

De quoi soulager les Texans qui avait prié James Harden de rester chez lui après ses dernières déclarations. « C’est évidemment irrespectueux, mais tout le monde a le droit d’avoir son avis.Nous avons une forme de ressentiment par rapport à certaines de ses actions. Personnellement, je ne me sens pas trahi du tout. Mon but était surtout de jouer avec John Wall, pour être parfaitement honnête. Mais le manque de respect a commencé bien avant cette interview. La façon dont il a abordé le camp d’entraînement, en arrivant comme il l’a fait, en faisant ses frasques en dehors du terrain. Le manque de respect a commencé bien avant. Ce n’est pas quelque chose qui est arrivé soudainement la nuit dernière. C’est le mauvais visage du business, c’est comme ça. Mais les 14 autres gars dans le vestiaire ne lui ont rien fait. Pour nous, c’est complètement injuste d’entendre des commentaires irrespectueux et de voir ces frasques… C’est totalement injuste pour le reste des gars dans le vestiaire » a expliqué, sans langue de bois, DeMarcus Cousins.

Liège confirme sa progression

Si la victoire ne fut pas encore au rendez-vous, Liège Basket a confirmé sa progression en opposant une très bonne résistance à Alost. De bon augure avant le déplacement de samedi à la Mons Arena.

Au Country Hall, les Liégeois avait un objectif pour ce match retour de Belgique: montrer un meilleur visage que lors de la première manche au Forum d’Alost. « Chez les Okapis, pour notre premier match, ce n’était pas nous » nous confirmait Romain Bruwier en début de semaine. « Nous recevrons Alost en sachant qu’une victoire de cinquante points et une qualification pour le prochain tour seront très compliquées à obtenir. Néanmoins, nous allons jouer ce match à fond: nous avons besoin de chaque match pour progresser avec notre jeune effectif et nous voulons montrer que nous valons mieux que ce que nous avons proposé à l’aller. »

Et… ce fut le cas, Liège ne s’inclinant que 70-80 après avoir crânement joué sa chance. Pourtant, le début de match à sens unique laissa craindre le pire mais, très vite, Gorgemans (13 points dont 11 en première période), Bojovic (16 pions et 4 steals) et leurs coéquipiers réagirent. Menés de cinq unités après dix minutes, Liège recollait à 45-47 à la pause.

Le troisième quart était à nouveau équilibré et Brieuc Lemaire (14 points, 4 rebonds, 3 passes et 2 interceptions), Basic (9 points et autant d’assists) et les locaux rivalisaient – sauf au rebond: 25 à 41 – avec leurs invités. A la demi-heure, Liège était dans le coup, 59-62. Dans la dernière ligne droite, les locaux craquaient quelque peu. Brieuc Lemaire, sur un triple, ramenait toutefois ses troupes à 70-71 à trois minutes du terme mais « Iaro » (8 points, 4 rebonds et 3 passes) et ses comparses ne parvenaient plus à alimenter la marque et devaient laisser filer la victoire.

Les troupes de Lionel Bosco ont confirmé ce mercredi leur progression et c’est de bon augure avant de prendre la direction de la Mons Arena samedi. Deux petits bémols, toutefois: le souci au rebond est toujours palpable et on peut regretter le faible temps de jeu accordé à certains joueurs – même si, il est vrai, le déroulement de la partie ne s’y est sans doute pas prêté – pour une rencontre qui, finalement, comptait pour du beurre.

Crédit photo: Philippe Collin

« Les gars adorent les valeurs qu’il défend »

La lune de miel entre Batum et les Clippers se prolongera-t-elle indéfiniment ?

A Charlotte, Nicolas Batum traînait son spleen et était devenu la victime préférée des trolls sur les forums pour son maxi contrat et ses mini stats (quand il foulait le terrain). Pourtant, Batum l’avait assuré, il n’était pas cramé. « Je ne savais pas vraiment s’il était en bonne santé ou ce qui se passait le concernant. Je savais juste que je l’adorais lorsqu’il était à Portland, j’aimais la façon dont il jouait. Je ne savais pas trop où il en était physiquement et ce qui se passait, parce que c’est un gars talentueux et comme il ne jouait pas, tu te dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas » confie Lue au sujet du Français.

Greg Kesikidis l’avait prédit: « Batum peut mettre un shoot de temps et est un expert du triple-simple. » Et depuis son arrivée dans la Cité des Anges, « Batman » (environ 10 points, 6 rebonds, 3 passes et 1 interception) donne raison au shooteur – enfin, l’un des nombreux shooteurs – d’Alleur. De quoi ravir son nouvel entraineur. « C’est comme avoir un meneur de jeu de 2m06 » sourit Lue. « Je pense que lorsque vous jouez de la bonne façon, et que vous êtes un bon gars, vos coéquipiers vont vous acclamer. Il est génial pour notre équipe. Les gars l’adorent, ils aiment jouer avec lui, et ils aiment les valeurs qu’il défend. » Et d’ajouter: « Quand nous ne faisons pas circuler le ballon, que nous ne jouons pas de la bonne façon, il est le premier à le dire. Il est là : ‘Nous devons faire bouger le ballon, nous devons faire ceci, nous devons faire cela.’ Les gars l’écoutent, ils le voient comme un vétéran, ce qu’il est. Mais il n’a que 32 ans et quand il leur parlent, ils écoutent comme s’il avait 35-36 ans. Donc c’est super d’avoir un gars comme ça. »

Il n’y a pas à dire, le mariage entre Batum et les Clippers est réussi et la lune de miel semble se prolonger.

« La NBA interdit les ‘checks’ et les ‘high five' »

Face à la multiplication de cas de Covid au sein de plusieurs franchises, la NBA a décidé de durcir le ton et de raffermir son protocole santé.

La NBA souhaite poursuivre coûte que coûte la saison et s’en donne les moyens malgré la multiplication de cas positifs et plusieurs matchs qui ont dû être reportés. « Show must go on » dit la célèbre formule et, dans cette optique, les dirigeants de la grande ligue ont décidé de durcir le protocole.

Ainsi, il ne sera plus autorisé aux membres des franchises d’inviter des personnes extérieures à celles-ci lors des roadtrips et, lors de ceux-ci, les activités hors celles organisées par la franchise sont proscrites. Il est conseillé aux joueurs de se confiner un maximum jusqu’au 26 janvier et la durée des briefings – entre autres choses – doit être raccourcies.

Sur le banc, les joueurs devront porter le masque et respecter la distanciation sociale. « Checks » et autres « high five » passent à la trappe. « Cela ne tiendra pas » assure Doc Rivers. « On peut transpirer en étant à côté d’un gars pendant 48 minutes mais on ne peut pas lui parler après. Ça n’a aucun sens » déplore George Hill pour ESPN. « Je suis un adulte, je vais faire ce que je veux. Si je veux aller voir ma famille, j’irai voir ma famille. Ils ne peuvent pas me dire que je dois rester enfermé dans ma chambre 24 heures sur 24. Si c’est aussi sérieux que ça, alors peut-être que nous ne devrions pas jouer. »

« LeBron est du même genre que Muhammad Ali »

Gregg Popovich ne tarit pas d’éloges sur l’implication sociale de LeBron James.

« Je pense que LeBron James sera un personne iconique. Personne ne sera exactement ce qu’était Muhammad Ali, mais LeBron est dans le même genre. Je suis tellement fier de ce gars et tellement heureux pour lui. Sur le plan du basket, OK, ça va. Mais c’est ce qu’il fait en tant qu’être humain et citoyen, comme personne qui regarde les problèmes de la société de notre époque, sans la moindre haine, qui importe. LeBron dit simplement la vérité. C’est une personne très spéciale de ce point de vue-là » a assuré Popovich dans des propos captés par Tim Reynolds de l’Associated Press.

Un avis peut-être un brin excessif même si le « King », contrairement à d’autres joueurs en leurs temps – coucou MJ – n’hésite pas à prendre la parole sur des sujets politiques et sociétaux importants.

Et si tout n’était pas fini ?

Une des « huiles » de l’AWBB a fait une sortie remarquée en début de semaine en évoquant l’éventualité de retrouver la coupe francophone dès ce printemps 2020 ? Big Dan vise, ce soir, la demi-finale de la coupe de la Ligue suisse alors que « Fuge » est orpheline d’une Américaine. Ce sont les infos d’EMCE.

L’AWBB ne désespère pas de faire disputer sa coupe au printemps

On le sait, Bernard Scherpereel est attaché à la Coupe AWBB comme à la prunelle de ses yeux. Le Hennuyer en a encore donné la preuve dans les colonnes de La Province : « On pourrait jouer les coupes sur quatre tours, avec un match tous les quinze jours pendant deux mois. Cela permettrait à tous nos basketteurs de retrouver une certaine motivation. L’essentiel est que nos jeunes et nos moins jeunes puissent poursuivre la pratique du basket. De même, j’envisage d’interpeler les communes pour solliciter un aménagement des terrains de basket existants en extérieur et, pourquoi pas, en créer de nouveaux. Si les entraînements devaient encore être reportés au printemps par exemple, ce serait important pour garder un peu de motivation une fois que le beau temps reviendra. La situation est vraiment à pleurer : alors, profitons de ce qui nous est encore autorisé » Sacré challenge mon bon Bernard !

Neuchâtel pour se reprendre et Fabienne Fuger privée d’une Américaine

Le week-end dernier, les ouailles de Big Dan se sont emmêlé les baskets dans le parquet de Nyon. Comme en témoigne leur revers (72-64) chez une lanterne rouge glanant ainsi sa première victoire de la saison. Dès ce mercredi (20 h), l’Union Neuchâtel aura l’occasion de se reprendre, via la visite de Lugano en quarts de finale de la coupe de la Ligue. Au Grand-Duché, la D1 dames reprendra le 13 février prochain. Pas de chance pour Fabienne Fuger et pour Contern dont une des Américaines (Rachel Howard) preste désormais en Espagne : à Alcobendas (D2). En revanche, sa compatriote, Leah Sommerfield, répond toujours présente. Encore à l’étranger, le championnat pro hollandais redémarre dès samedi. Demain, un« Spécial Pays-Bas » où les Belges se bousculent aux portillons de nos voisins bataves comme vous pourrez vous en rendre compte.

Une ancienne Carolo signe en France et Leemans Jr de retour en Suisse

Tout comme les Pepines, les Spirou Ladies n’ont pas repris la compétition. Du coup, l’internationale suédoise, Elin Gustavsson (27 a, 1,90 m), est rentrée au pays. Pas pour longtemps car elle s’apprête à enfiler le maillot de St-Amand (D1 fra). L’air de rien, Stan Leemans devient un habitué de TDM1 (Ypres et Courtrai). Ce sera bientôt de l’histoire ancienne puisqu’il a décidé de retourner en Suisse et évoluera, dès cet été, à Central Swiss Lucerne (D2). Il y rejoindra ainsi son papa Hedwige (CEO d’une importante multinationale) qui, dans son jeune temps, joua à Namur, Mariembourg, Gand et Verviers. Sous la « bulle » de Gérardchamps, le flegmatique Bruxellois avait pour équipiers les Stollenberg, Dethier, Renier, Bodson et autre Chirokee Rhone… qui assurait le spectacle à lui tout seul.

La télé crève l’écran

Semaine chargée en Euroligue avec notamment, aujourd’hui (19 h 30), le duel entre le Bayern Munich et le Zenit St-Petersbourg. A voir sur VOOsport World 2.

Michel Christiane

Crédit photo : R Spa BC

Revers ostendais chez le détenteur du trophée

Chez les derniers vainqueurs de la Champions League, Ostende s’est incliné 88-73 malgré le retour d’Olivier Troisfontaines et la bonne prestation de Pierre-Antoine Gillet.

Ce mardi, Ostende était en Espagne pour affronter San Pablo Burgos, détenteur du dernier trophée de Champions League (victoire en finale contre l’AEK Athènes 85-74 en octobre dernier). Pour cette rencontre et afin de pallier aux blessures, les Ostendais alignaient Michael Gilmore (7 points et autant de rebonds).

La saison passée, le jeune pivot formé à Virginia Commonwealth University, tournait à 4,8 points et 3,2 rebonds avec le Phoenix Hagen en Pro A teutonne. Lors de la dernière campagne des Belgian Lions en Lituanie, Gilmore fêtait sa première sélection en équipe nationale belge.

Pour ses grands débuts sous le maillot national, le colosse belge avait contribué à la belle victoire contre la République Tchèque et s’était notamment signalé par un superbe alley-oop dunk deux jours plus tard contre la Lituanie. Sans club depuis le début de saison, Gilmore s’est engagé, selon Het Nieuwsblad, avec Ostende où il retrouve Dario Gjergja et Pierre-Antoine Gillet. Il ne disputera les matchs que lorsqu’il y aura des blessés mais sera constamment avec le groupe aux entrainements.

Pour ce déplacement en Coupe d’Europe, les Côtiers pouvaient compter sur Olivier Troisfontaines (5 points, 2 rebonds et 1 passe), de retour de blessure mais plusieurs cadres, dont les deux pépites prêtées par le Real: Sylla et Kanic, manquaient à l’appel. Toutefois, les multiples champions en titre avaient la chance de disposer d’un nouveau très bon Pierre-Antoine Gillet (13 points et 2 passes) pour qui l’Espagne n’est pas un territoire inconnu.

C’était toutefois insuffisant pour les Ostendais qui, contrairement à leurs bonnes habitudes, étaient aux abonnés absents en défense et se retrouvaient menés 35-25 après dix minutes. Dario Gjergja recadrait ses troupes et celles-ci réduisaient l’écart avant la pause, 54-49.

A la reprise, c’est en attaque que la formation ostendaise coincait et l’ancien Montois Omar Cook (6 points, 6 assists et 3 rebonds) et les locaux, plus adroits (54% aux tirs dont 12 sur 27 de loin) et particulièrement actifs dans les lignes de passes (15 steals), en profitaient pour gonfler leur viatique. A la demi-heure, le marquoir affichait 71-58. Les débats s’équilibraient dans le dernier quart-temps mais Ostende ne parvenait pas à réduire l’écart et laissait Burgos empocher la victoire, 88-73.

Les locaux confortent ainsi leur première place du groupe H de la Ligue des Champions tandis que les Ostendais restent bloqués à un maigre succès en cinq rencontres.

Crédit photo: BC Ostende

Spurs up, Warriors down

Les Spurs se sont bien repris à OKC tandis que les Warriors se sont laissés dompter par les Pacers.

Dans l’Etat des tornades, les Spurs ont fait le boulot pour s’imposer 102-112. San Antonion était pourtant privé de DeRozan mais a pu compter sur Walker et Mills (41 points à eux deux).

L’Oracle Arena n’est plus un bastion imprenable, la paire Sabonis/Turner (40 points, 26 rebonds, 6 passes et 6 contres) en sait quelque chose et ne s’est pas privée de guider Indiana vers la victoire, 95-104.

https://www.youtube.com/watch?v=N8gmlqjk6aU

Ca fait quand même sacrément cher le panier !

Auréolé du troisième plus gros contrat de l’histoire, Rudy Gobert a de nouveau alimenté – ou pas – le marquoir cette nuit contre des Cavs pourtant privés d’André Drummond.

Cette nuit, le Jazz n’a pas éprouvé de difficultés à se défaire des Cavs privés de Drummond, Sexton et Garland. Face à une équipe de Cleveland qui proposait un effectif que certaines équipes liégeoises n’auraient eu aucun mal à dominer, Mitchell (27 pions) et Utah ont fait le taf: 87-117.

Dans cette rencontre, Rudy Gobert a compilé 4 points – à deux sur sept alors qu’il ne quitte jamais la raquette ! – et 10 rebonds. Cela fait quand même très cher le panier pour celui qui a hérité du troisième plus gros contrat de l’histoire ! De quoi se souvenir de la récente déclaration de Shaq. « Je ne veux pas faire le hater, mais en tout cas ça devrait être une inspiration pour tous les petits gamins. C’est vrai, il suffit de tourner à 11 points de moyenne et vous touchez 200 millions ! » avait ainsi balancé le « Big Cactus » au sujet du pivot tricolore. Les onze points, Gobert en est loin…