Rudy Gobert décroche le 3e plus gros contrat de l’histoire

Le pivot du Jazz a prolongé dans sa franchise de toujours pour 205 millions sur cinq ans ! Un choix logique pour l’équipe de Salt Lake City ou une décision qui risque d’hypothéquer l’avenir ?

Avec ce contrat en or massif, Rudy Gobert va devenir l’un des joueurs NBA les mieux payés de l’histoire et le sportif français le mieux rémunéré de tous les temps.

Le pivot tricolore savoure la confiance que le Jazz place en lui. « Personnellement, le but est toujours de gagner le titre. Lorsque nous en avons parlé avec mon agent avant le début des négociations, j’ai décidé que je ne voulais pas demander le supermax. Nous ne voulions pas commencer les négociations en demandant le supermax. Pour moi, il était important de montrer à la franchise et à l’équipe que je n’en faisais pas une question d’argent. Il s’agissait de continuer à construire ce que nous avons construit et aussi de donner à cette équipe et à moi-même la stabilité et la tranquillité d’esprit pour ne pas avoir à m’occuper des négociations plus tard. Je veux gagner, et j’ai envie de laisser cet argent sur la table pour que l’équipe puisse recruter de meilleurs talents autour de moi et Donovan. C’était vraiment important. Je veux gagner, et je crois en ce groupe et je crois en cette franchise, et j’étais prêt à laisser cet argent pour eux » explique Rudy Gobert sur ESPN. « Utah, c’est chez moiJe me considère comme quelqu’un de loyal. Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi je n’allais pas dans un plus grand marché. Je leur ai toujours répondu que c’était plus important pour moi de gagner le titre à Utah et d’y créer notre héritage. Je pense que Donovan pense pareil, que le coach aussi, et le nouveau propriétaire également. »

Avec les sommes faramineuses allouées à Gobert et Mitchell, le Jazz s’assure de conserver intacte sa base et d’être compétitif pour les six prochaines années mais risque à coup sûr de manquer de flexibilité financière à l’avenir. Un pari risqué pour une équipe que beaucoup considèrent déjà comme à la limite de ses possibilités sportives. Utah sera certainement en Playoffs chaque année mais l’opportunité de gagner un titre – ce que ne cesse de claironner Gobert – semble toutefois assez illusoire.