Des Belges moins fringants mais toujours dans le coup

Bien que menés au score par la Lituanie, les Belgian Lions sont toujours dans le coup à la pause.

Le début de match des Lions est plus que poussif. Hormis Obasohan par deux fois tête de raquette (à droite puis à gauche), les Belges restent muets. Après quatre minutes, Dario Gjerga craque un premier temps-mort alors que le marquoir affiche 14-4. Les Lions paraissent transfigurés lors de leur retour sur le parquets. Ils provoquent deux pertes de balle et Lecomte puis Tumba – sur assist d’Obasohan – scorent pour faire 14-8. Obasohan se retrouve ensuite sur la ligne de réparation après une faute anti-sportive des locaux. L’explosif combo-guard convertit les deux: 14-10.

Les échecs de Van Vliet – qui a remplacé Tumba – et de Lecomte (sur des passes ou des shoots) font les affaires des Lituaniens: 16-10 après sept minutes alors que que Van Wijn et Libert sont aussi montés au jeu. Après un contre du plus Lituanien des Belges, Mwema se signale par une faute inutile au périmètres. Les locaux ne sont font pas prier pour enquiller deux lancers: 18-10. Depuis la ligne de réparation, Obasohan – encore lui – ramène la Belgique à 18-12. Et c’est encore Obasohan, en pénétration main gauche, qui garde la Belgique au contact, 20-14. Le score ne changera guère: 20-15 après dix minutes.

Bis repetita

Libert, en pénétration, marque le premier panier belge du second quart-temps, 20-17. Les deux équipes se rendent coup pour coup. D’un joli lay-back, Van Vliet fait 36-30 à la quinzième et se signale encore en faisant 38-32. Kesteloot – qui a toujours la confiance de son ancien coach malgré son début de saison en demi-teinte avec Anvers – remonte sur le terrain pour Van Wijn, moins tranchant que vendredi. Déjà dans la pénalité, les Lions ne cessent d’envoyer leurs opposants sur la ligne de réparation. C’est 42-32 et les deux équipes peuvent souffler lors d’un temps-mort.

Au sortir du temps-mort, Obasohan reprend ses bonnes habitudes, 42-34. Les coups de sifflet continuent de pleuvoir contre Van Vliet et ses partenaires mais les Baltes n’en profitent pas totalement: 46-32 à la dix-huitième. Michael Gilmore claque un énorme alley-oop pour justifier son entrée au jeu, les Belges recommencent à sourire mais encaissent un triple dans la foulée, 47-36. Une mésentente belge sur un rebond offensif offre la balle aux Lituaniens qui filent vers leur sélectionneur pour un dernier temps-mort – il reste 11 secondes à jouer – qu’ils utilisent positivement pour faire 49-36 à la pause.

Débuts poussifs pour les Lions.

Moins en réussite que contre la République Tchèque, les Belgian Lions sont menés après dix minutes.

Le début de match des Lions est plus que poussif. Hormis Obasohan par deux fois tête de raquette (à droite puis à gauche), les Belges restent muets. Après quatre minutes, Dario Gjerga craque un premier temps-mort alors que le marquoir affiche 14-4. Les Lions paraissent transfigurés lors de leur retour sur le parquets. Ils provoquent deux pertes de balle et Lecomte puis Tumba – sur assist d’Obasohan – scorent pour faire 14-8. Obasohan se retrouve ensuite sur la ligne de réparation après une faute anti-sportive des locaux. L’explosif combo-guard convertit les deux: 14-10.

Les échecs de Van Vliet – qui a remplacé Tumba – et de Lecomte (sur des passes ou des shoots) font les affaires des Lituaniens: 16-10 après sept minutes alors que que Van Wijn et Libert sont aussi montés au jeu. Après un contre du plus Lituanien des Belges, Mwema se signale par une faute inutile au périmètres. Les locaux ne sont font pas prier pour enquiller deux lancers: 18-10. Depuis la ligne de réparation, Obasohan – encore lui – ramène la Belgique à 18-12. Et c’est encore Obasohan, en pénétration main gauche, qui garde la Belgique au contact, 20-14. Le score ne changera guère: 20-15 après dix minutes.

Un choix sanitaire, sportif, humain et économique

Dans un communiqué publié sur son site internet, VOO Pepinster annonce sa décision de renoncer à participer au championnat TDW1 2020-2021 et explique les raisons de ce choix.

Nous vous partageons en intégralité le communiqué pepin.

« Chers sympathisants,

Vous aurez, par voie de presse, pris connaissance de notre droit de retrait concernant le championnat de TDW1 nouvellement reformaté par la fédération.

Vous méritez les explications de cette décision. Nous vous les donnons !

Tout d’abord, les premiers échanges concernant une reprise du championnat ont débuté à la mi-octobre et différents scénarios ont été discutés.

Reprendre le sport professionnel sous un protocole est une possibilité donnée par nos institutions. Elle permet aux sportifs et clubs professionnels de continuer à s’entrainer et jouer sous des conditions de protocole strict. C’est sur cette base que la fédération veut reprendre dès le 5 décembre 2020 la nouvelle mouture du championnat.

Nous avons toujours souhaité être constructifs et étions prêts à prendre nos responsabilités mais pas dans n’importe quelles conditions.

Les éléments nous ayant conduits à ce retrait sont sanitaires, sportifs, humains et économiques.

Sanitairement, notre région a été et est toujours très durement touchée par la pandémie. Nos filles et le staff en ont également durement fait les frais.

Le protocole mis en place pour le sport professionnel n’est pas adapté à des clubs amateurs ni à des joueuses non professionnelles. Dans notre équipe, nos filles sont médecins, kinésithérapeutes, enseignantes, étudiantes… et reprendre actuellement, avec ou sans protocole, un sport de contact indoor est, vous le comprendrez, très (trop) risqué et, rappelons-le, normalement pas permis aux sportifs amateurs hormis sous les U13. Sans compter qu’un cas positif dans l’équipe lors des tests covid 19 bihebdomadaire signifie une mise en quarantaine de chacune des filles et du staff avec un lourd impact sur la vie professionnelle et familiale.

Cet élément justifie à lui seul notre décision de ne pas reprendre, dans l’état actuel, la compétition de TDW1.

Sportivement, nous pensons que la reprise du championnat le 5 décembre, alors que les entrainements collectifs et en salle ne pourront reprendre qu’à partir du moment où le protocole sera validé par les ministres compétents (ce qui n’est toujours pas le cas), ne laisse pas suffisamment de temps aux joueuses de se reconditionner à la pratique d’un sport aussi exigeant que le basketball. Les blessures, certaines peuvent être graves, induites par une préparation insuffisante, sont un risque majeur encouru par l’empressement de reprendre la compétition dans ces conditions.

De plus, nous n’aurions pu bénéficier de l’ensemble du groupe convenu en début de saison et présenter une équipe compétitive aux joueuses désirant tout de même faire le « sacrifice » de se produire dès maintenant en compétition. Il n’est pas raisonnable économiquement de prolonger l’ensemble des joueuses sous contrat et les filles ne désiraient pas reprendre, à juste titre, dans les conditions actuelles.

Humainement, il était difficile de demander à nos bénévoles de supporter le poids d’un protocole lourd à mettre en place ainsi que toutes les difficultés sanitaires qui alourdissent les nombreuses tâches permettant aux clubs de fonctionner. Nos bénévoles sont géniaux & passionnés, ils auraient fait des miracles sans rechigner mais nous ne voulons pas de ça pour eux.

Le sens qu’a notre club de proposer, autant qu’il le peut, des équipes jouant au plus haut niveau, c’est également pour vous nos supporters et sympathisants. Force est de constater que ce n’est pas demain que vous auriez pu rejoindre notre salle et reprendre « Ensemble » du plaisir autour de nos passions communes que sont le club et le basket.

Economiquement, une reprise aurait également eu un impact sur les finances du club que nous voulons garder saines. S’il n’y avait pas eu les éléments précédents, ce point n’aurait pas été un écueil insurmontable. Mais vu les circonstances, il n’y avait pas d’intérêt à mettre sous pression le budget du club.

Vous n’avez pas idée à quel point vous nous manquez, ô combien nous désirons retrouver avec vous ces moments de convivialité si chers à l’esprit de notre club. Dès que la situation sanitaire et que les directives institutionnelles seront favorables à la reprise du basketball, nous mettrons tout en œuvre pour vous accueillir avec toute la passion qui va si bien à notre PEPINSTER !

Jusque-là soyez prudents et patients nous nous retrouverons bientôt. »

Vendredi, nous publiions l’interview d’Alexandra Milanovic. Dans celle-ci, la Pepine se positionnait quant à la décision du club qu’elle venait d’apprendre le jour même. « Nous comprenons mais c’est frustrant, injuste. Mais il faut reconnaitre que les conditions ne sont pas idéales. Toutes les précautions nécessaires à prendre pour pouvoir jouer, deux tests Covid par semaine, un médecin sur place, la désinfection des infrastructures avant et après, des bénévoles supplémentaires pour gérer la compétition (ndlr: le fameux commissaire Covid), nos étrangères qui sont rentrées et le risque d’être à nouveau positives: tout est franchement mal mis pour envisager une reprise » nous confiait-elle alors. « Je trouve que c’est dommage que la Fédération n’ait pas gardé la solution d’un championnat scindé en deux groupes, A et B. C’était vraiment une bonne décision pour nous. Malheureusement, c’est comme ça, nous acceptons la décision de Pepinster et nous la respectons. Le point positif, c’est que cela fera des économies pour la saison prochaine. Nous signerons peut-être une Américaine de « fou malade » (rires). »

Sur Vedia, Bernard Schoonbroodt est également venu clarifier la position du club et expliquer les motivations qui ont conduit à renoncer au championnat 2020-2021 pour la TDW1. La vidéo est à voir ici.

Pèlerinage et fricassée

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour cette chronique, flash-back sur une ancienne tradition valcaprimontoise.

Mardi, j’évoquais le décès de mon ami Pierre Tilman qui, jusqu’en 2012, était l’organisateur du pèlerinage des sportifs à Chèvremont. Une véritable institution de la mi-mai qui faisait l’unanimité car bon nombre de non-croyants ne l’auraient raté pour rien au monde.

Rapide flash-back historique : à la fin du XVIIe siècle, les catholiques sont chassés de Grande Bretagne par les protestants. Une communauté de jésuites anglais débarquent ainsi à Liège et construisent, en 1688, une chapelle au sommet de la colline de Chèvremont (photo). Dans la foulée, ils érigent un pensionnat avec vue imprenable sur la cité Ardente où réside actuellement cet inconditionnel des « Sang et Marine » qu’est Jean Galler… dont je vous recommande les nouveaux bâtons de chocolat.

C’est en 1942 que Georges Tilman (le père de Pierre) propose le 1er pèlerinage des sportifs. Le principe est aussi simple qu’exigeant : les participants se réunissent sur la place principale de Vaux puis entament l’ascension d’une colline agrémentée de sept stations. Ils observent alors une halte à la chapelle avant d’accéder à la basilique où un office est célébré. Mais, après l’effort, le réconfort et les pèlerins reprennent des forces grâce aux réputées fricassées du cru. Quant aux bénéfices engendrés par cet évènement, ils étaient intégralement versés à une association s’occupant d’enfants handicapés. Au moment de son apogée, ce rendez-vous printanier drainait des centaines de fidèles et un immense chapiteau était dressé sur l’esplanade. Pour l’anecdote, sachez encore que le site a constitué, en 1999, un des lieux de tournage du film « La Rivale » avec Michèle Morgan.

Comme je vous l’expliquais en début de semaine, plusieurs vedettes sportives rehaussèrent de leur présence cette manifestation. Parmi lesquelles, Robert Waseige, Roger Laboureur et, surtout, Eddy Merckx, pour les 30 ans de sa première victoire à la Grande Boucle. Sans oublier que Freddy Kusters était un habitué des lieux. Reconnaissance suprême, Notre-Dame de Chèvremont était proclamée, en 1953, patronne des sportifs wallons. Retour à la petite chapelle en contre-bas qui, outre la statue de la vierge miraculeuse, abrite une kyrielle de trophées, coupes et autre tuniques. Dont le maillot jaune de Gino Bartali, vainqueur du Tour de France en 1948. Un champion italien qui, à chaque fois qu’il venait courir dans la région, se devait de se recueillir sur les hauteurs calidifontaines. C’est le vendredi 25 mai 2012 que se déroula la 74e et dernière édition du pèlerinage. Il correspondait avec la « première » d’un jogging qui n’eut donc pas de lendemain.

Une idée un peu folle me vient à l’esprit : et pourquoi certains d’entre vous ne remettraient-ils pas sur pied ce rendez-vous ? Sous une autre forme. Soit plus une marche qu’un pèlerinage mais qui prendrait toujours son envol du bas de Vaux afin de conserver un caractère sportif tout en maintenant la tradition de la fricassée. Question de pouvoir à nouveau soutenir une œuvre caritative. Vous avez ma… bénédiction.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Nate Robinson, meilleur basketteur que boxeur

Le passage de Nate Robinson sur un ring de boxe fut de (très) courte durée. Le retour sur les rings de Mike Tyson fut par contre davantage couronné de succès.

Sur les parquets, Nate Robinson était un sacré joueur. Malgré sa petite taille, le meneur monté sur ressorts était capable de sérieux coups de chaud. Auteur de plusieurs saison à plus dix points de moyenne, c’est à New York que l’ancien vainqueur du concours de dunks avait livré son exercice le plus abouti avec 17 points de moyenne en 2008/2009.

Après un essai infructueux pour rejoindre la NFL, Robinson s’est lancé un nouveau défi, à 36 ans: monter sur un ring de boxe. L’aventure fut de courte durée pour Robinson rapidement mis K.O. par son adversaire. « Merci tout le monde pour vos messages, je suis OK. J’ai apprécié cette opportunité et je remercie donc tous mes soutiens. A mes coaches, mes entraîneurs, mes fans et mes coéquipiers, j’ai été touché par votre confiance… Le résultat n’a pas été celui souhaité, mais je suis reconnaissant pour cette chance d’avoir pu me battre à un tel niveau » a commenté celui qui a brièvement joué en Israël après sa déconvenue.

Le combat complet, qui n’est pas très long:

L’actualité pugilistique était davantage centrée sur le retour de Mike Tyson sur les rings pour un combat « amical » contre Roy Jones Jr, ancienne pointure de la discipline. « Son dernier combat remonte à deux ans et le mien à quinze ans mais on s’inquiétait de savoir si j’allais le blesser » rigolait la légende du noble art après un combat dont il aurait été déclaré vainqueur si des règles spécifiques n’avaient pas été édictées pour ce pur show d’exhibition entre les deux cinquantenaires.

En bonus, le Top 10 en carrière du meneur de poche:

« Mon père va me tuer: tu devrais avoir mis 59 points »

Souvenirs d’anthologie avec la performance XXL de Reggie Miller, il y a vingt-huit ans, à Charlotte et ses cartons en Playoffs contre les Knicks.

Dans les années 90, il y avait peu de joueurs aussi culottés que Reggie Miller. Le shooteur des Pacers était un roi du trash-talking et ne baissait jamais pavillon. Surtout, Reggie, véritable esthète du shoot, était capable de prendre feu pour réaliser de très grosses séquences.

« Je sais que l’on a souvent dit que j’étais l’un des meilleurs shooteurs. Mais je sais que la personne qui me présente ce soir est le meilleur shooteur que j’ai vu » confiait ainsi Ray Allen lors de son intronisation au Hall of Fame. « Parfois je me pointais au terrain avant un match en pensant que j’étais en avance et il était déjà là. Avec un t-shirt superman. Et il fallait se demander comment battre superman. »

Il y a vingt-huit ans, Reggie Miller réalisait un carton d’anthologie sur le parquet des Hornets. Il inscrivait 57 points (son record en carrière) pour aller avec ses 8 passes décisives et ses 5 rebonds. Il est assez amusant de noter que cette saillie offensive a eu lieu contre Charlotte – la franchise actuellement détenue par Michael Jordan, l’un des ennemis préféré de la légende des Pacers. « J’ai raté quelques shoots faciles en début de match et je me suis dit que ça allait être une soirée difficile. Et puis j’ai rentré 4-5 shoots de suite, et j’ai commencé à me sentir bien. J’ai essayé d’être aussi agressif que possible pour aller sur la ligne des lancers… même si j’en ai manqué 2, et que mon père va me tuer en me disant : « tu devrais avoir mis 59 points ! », avait-il alors déclaré.

https://www.youtube.com/watch?v=zjM1vH6mv5k&feature=emb_logo

L’autre ennemi juré de Reggie Miller était Spike Lee. Et comme tous les joueurs clutchs, le Madison Square Garden a toujours inspiré Reggie Miller. Deux grands moments – en Playoffs, of course ! – restent gravés dans toutes les mémoires. Tout d’abord la folle séquence de 8 points inscrits en 9 secondes en 1995. Mais, surtout, l’incroyable perf’ de Reggie lors des Playoffs. Le Pacer a littéralement pris feu en seconde période pour coller 39 points à la rugueuse défense des Knicks pour ramener Indiana du diable-vauvert et lui offrir la victoire. Le tout pimenté d’échanges pas piqués des vers, sur le bord du terrain, avec le réalisateur new-yorkais !

Les favoris se prennent les pieds dans le tapis

Que de surprises lors de cette fenêtre internationale avec les victoires de la Suisse contre la Serbie, de l’Espagne contre Israël et de la Lituanie contre le Danemark.

Qu’ont en commun l’Espagne, la Serbie et la Lituanie ? Au choix: un palmarès international étoffé, un grand réservoir de joueurs compétitifs, un statut de favori dans leur poule respective et une défaite surprise enregistrée ce week-end.

Ainsi, la Serbie a trébuché contre la Suisse, l’Espagne s’est fait surprendre par Israël et la Lituanie a subi le même sort contre le Danemark. “Nous avons eu un brutal déficit d’expérience. Pour ne pas faire d’erreur ni être en proie à l’angoisse lorsque le rival nous presse. Mais ces joueurs apprennent et apprendront sûrement de cette expérience. J’obtiens des choses positives du match étant donné que nous avions un bon rival, avec d’anciens joueurs de la NBA, des joueurs qui ont des rôles importants en Europe et qui ont une bonne organisation du jeu. Nous avons commis pas mal d’erreurs et nous avons péché par individualisme. Nous avons pris des tirs que nous ne devrions pas prendre. Ce n’est pas notre identité d’équipe. Vous pouvez faire un mauvais tir mais pas trois ou quatre d’affilée” a commenté Sergio Scariolo après le revers 87-95 subi par les Ibères à Valence.

Pour la Lituanie, la défaite était plus courte mais tout aussi surprenante. « C’est absolument ma responsabilité. J’ai mal préparé l’équipe, le plan préparé n’a pas fonctionné et c’est ma faute. L’équipe n’était pas prête à jouer un basket-ball physique. Il a peut-être semblé que l’équipe danoise était un adversaire facile, mais comme nous pouvons le voir sur le résultat, nous avons complètement perdu le contrôle, nous avons perdu la tête. Et si vous laissez vos adversaires ressentir le goût du sang, vous jouez point par point, alors c’est une loterie. Les Danois ont montré une meilleure énergie ce soir, ont rayonné d’enthousiasme. Nous semblions endormis et sans énergie » assurait l’entraineur balte qui prenait pour lui cette contre-performance.

Pour la Serbie, ce revers inattendu eut lieu « on the buzzer » sur un panier de Dusan Mlajda pour faire 90-92.

Toutefois, un autre point commun que partagent ces géants du basket européen est de se retrouver privés de la majeure partie de leurs cadres, retenus par la NBA ou leur club d’Euroleague. Ce qui explique en partie ces résultats très surprenants lors des fenêtres internationales.

« Nous essaierons de faire des changements contre la Belgique »

Après leur revers surprise contre le Danemark, les Lituaniens ont à cœur de se racheter contre nos Belgian Lions.

Un peu à la surprise générale, la Lituanie, certes privée de ses plus grosses stars, a trébuché – à domicile ! – contre le Danemark (qui s’est positionné pour accueillir la prochaine fenêtre internationale, signe sans doute d’un certaine ambition). Les Baltes n’ont jamais trouvé la parade face à Gabriel Lundberg (28 points, 7 rebonds et 4 passes) et se sont inclinés 76-80.

« C’est absolument ma responsabilité. J’ai mal préparé l’équipe, le plan préparé n’a pas fonctionné et c’est ma faute. L’équipe n’était pas prête à jouer un basket-ball physique. Il a peut-être semblé que l’équipe danoise était un adversaire facile, mais comme nous pouvons le voir sur le résultat, nous avons complètement perdu le contrôle, nous avons perdu la tête. Et si vous laissez vos adversaires ressentir le goût du sang, vous jouez point par point, alors c’est une loterie. Les Danois ont montré une meilleure énergie ce soir, ont rayonné d’enthousiasme. Nous semblions endormis et sans énergie. Je le répète, le plan que j’ai préparé était mauvais, j’en assume l’entière responsabilité et nous essaierons de faire des changements pour le prochain match contre la Belgique » a déclaré le coach lituanien Darius Maskoliunas – qui en avait visiblement gros sur la patate – lors de la conférence de presse d’après-match.

C’est donc particulièrement motivés que les lituaniens – lourdement battus en Belgique – affronteront nos Belgian Lions ce dimanche à 18h30.

Obasohan taille patron !

Contre la République Tchèque, Retin Obasohan a endossé le costume du patron de l’attaque des Belgian Lions mais ce sont tous nos compatriotes qui ont brillé. Ce dimanche contre la Lituanie, les Belges devront à nouveau livrer une partition parfaite pour empocher la victoire et ainsi décrocher leur ticket pour le prochain Euro.

Tous les superlatifs peuvent être utilisés pour qualifier la prestation magistrale des Belges vendredi contre la République Tchèque. Combatifs en défense, volontaires, collectifs, les Lions ont, en outre, brillé en zone de conclusion. Avec 62% aux tirs dont 55% derrière l’arc, la Belgique a cartonné en attaque – ne perdant que six ballons, ce qui est remarquable compte-tenu de la très courte préparation de cette sélection inédite – mais a également pu se reposer sur une défense hermétique – si ce n’est parfois quelques faiblesses au rebond défensif face à la taille des Tchèques – et agressive, notamment dans les lignes de passes avec dix interceptions qui ont amené plusieurs paniers faciles – et spectaculaires !

Dans cette partie, en l’absence de certains tauliers (Van Rossom, De Zeeuw, Serron, Salumu), Retin Obasohan a endossé le costume du patron. Avec 18 points (à 53% aux tirs), 7 passes, 4 rebonds et autant de steals, l’explosif combo-guard a brillé. Il a pu compter sur Jean-Marc Mwema, auteur de 8 points consécutifs pour forger un premier écart, sur Alex Libert (10 points à 100%) pour faire jaillir l’étincelle dans le deuxième quart-temps et sur Hans Van Wijn (12 points à 83% et 4 passes) – qui s’est régalé dans un rôle de stretch four – pour taper sur le clou à la sortie des vestiaires.

Les Lions ont aussi bénéficié de l’excellente prestation de Pierre-Antoine Gillet. Tout en sobriété, le Liégeois s’est montré précieux – notamment à distance – et a compilé 13 points (à 63% aux tirs), 5 rebonds et 2 passes. Kevin Tumba (8 points) a fait le job inside et Andy Van Vliet (6 points à 75%, 3 rebonds, 1 passe et 1 steal) a montré des choses intéressantes pour sa première sélection – et devrait être particulièrement motivé pour le match de ce dimanche, lui qui évolue aussi presque à domicile – et Akyazili (7 points et du culot) a parfaitement tenu son rôle de joker offensif et défensif.

Ce dimanche, c’est un sacré morceau qu’affronteront les Lions: la Lituanie. Sans leur public, l’avantage d’évoluer à domicile sera moindre pour les Baltes qui auront toutefois le couteau entre les dents pour laver l’affront de la gifle reçue en Belgique – le marquoir affichait 68-31 à la demi-heure ! – et se racheter après leur contre-performance contre le Danemark. Les locaux seront aussi, comme les Belges, privés de plusieurs éléments clés, non-libérés par leur club d’Euroligue ou leur franchise NBA.

Toutefois, face à cette nation très bien classée au ranking FIBA, la tâche s’annonce ardue pour les troupe de Dario Gjergja. Le coach d’Ostende, invaincu avec les Lions, voudra perpétuer la série victorieuse de son pays d’adoption et valider le ticket pour le prochain Euro. Si la Belgique se montre aussi fluide et adroite en attaque et aussi agressive derrière, un nouveau résultat positif pourrait bien venir garnir l’escarcelle de nos Lions !

Crédit photo: CRELAN

Super double-double pour Allemand

Le beau double-double de Julie Allemand n’a pas empêché BLMA de trébucher sur son propre parquet contre La Roche Vendée.

Ce samedi, toujours à huis clos, Montpellier accueillait La Roche Vendée. Une belle bagarre s’annonçait entre des locales désignées parmi les favorites de la compétition et des visiteuses qui réalisent un excellent début de saison. D’ailleurs, comme les chouans de l’époque, les Vendéennes ne s’étaient pas déplacées en victimes consentantes et avaient prévu de batailler ferme pour quitter l’Occitanie avec les trois points.

Comme toujours, Julie Allemand était prête à répondre au défi que lui présenteraient ses opposantes et à guider ses troupes. Avec un double-double (15 points, 10 rebonds et 4 rebonds) en 37 minutes, la Liégeoise a répondu aux attentes de ses supporteurs. Par contre, ceux-ci furent déçus du dénouement final.

Bien en place défensivement, les « Surdouées » (ndlr: référence à une campagne de pub pour la ville dans les années 90), profitaient du premier quart pour se forger un petit viatique, 14-22. Dans les dix minutes suivantes, Clarke (21 points à 72% aux tirs) et ses coéquipières trouvaient davantage la faille dans la défense montpelliéraine et recollaient au score puis prenaient le « lead » d’un chouïa: 35-36 à la pause.

Dans le troisième quart, les deux équipes étaient au coude-à-coude mais malgré un scoring bien réparti, les Gazelles ne parvenaient pas à émerger. A la demi-heure, le marquoir affichait 54-56. Le dernier quart était à l’identique et les représentantes du Puy-du-Fou empochaient la victoire, 74-78, au grand dam de Julie Allemand et Thibaut Petit. Montpellier affiche désormais un bilan négatif de deux victoires et trois revers.