Gobert est-il vraiment un si bon défenseur ?

Comme à chaque fois ou presque lorsqu’il est opposé à un bon pivot, Rudy Gobert voit son opposant direct cartonner.

Lorsque le Jazz affronte les Nuggets, Rudy Gobert se fait manger tout cru par Jokic. Evidemment, le Serbe est un talent extraordinaire mais Gobert, qui se targue d’être le meilleur défenseur de NBA et fond en larmes quand il n’est pas sélectionné pour le All-Star Game, devrait tout de même proposer une meilleure opposition. Toutefois, cette situation n’est pas exceptionnelle. En vérité, face à la plupart des bons pivots – et particulièrement les pivots techniques – de NBA, Gobert a du mal, beaucoup de mal !

Cette nuit, c’est Vucevic (34 points dont 5 sur 7 à distance, 8 rebonds et 4 passes) qui s’est baladé face à l’orgueilleux Gobert (12 points, 0% aux lancers, 16 rebonds) comme pour confirmer cette impression que le Français est peut-être très utile en défense collective et pour dissuader les arrières de venir dans la raquette mais n’est sans doute pas un tellement grand défenseur sur l’homme. Sans oublier que ses difficultés à défendre au large rendent parfois l’équation encore plus compliquée.

Heureusement, Utah peut compter sur Mitchell (31 points et 6 passes) et une ribambelle de shooteurs. De quoi permettre au Jazz de s’imposer à Orlando, 109-124.

Les Spurs remettent les Pelicans au sol

Le collectif de San Antonio sublimé par un excellent DeRozan a empêché les Pelicans de prendre leur envol.

32 points et 11 passes pour DeRozan et six joueurs à dix points ou plus: la recette du succès pour les Spurs ? En tout cas, ce fut suffisant pour vaincre Zion (23 points et 14 rebonds), Ingram (29 points et 5 passes) et les Pelicans, 117-114.

42 points pour Embiid, victoire pour Cleveland !

Malgré un match de mammouth de leur pivot, les Sixers se sont inclinés contre les Cavs.

On pourrait croire que si Embiid compile 42 points, 13 rebonds et 6 passes, Philadelphie gagne facilement contre l’un des cancres de la ligue. Et bien, il n’en est rien ! Malgré l’excellente prestation de leur pivot, les Sixers se sont inclinés contres les Cavs, 109-112.

Doncic stoppe la belle série des Nets

Luka Doncic et les Mavs sont allés s’imposer à Big Apple.

Toujours privés de Kevin Durant, les Nets ont vu leur belle série prendre fin. Sans Kyrie Irving, James Harden (29 points, 7 rebonds et 6 passes) a fait le taf mais Doncic (27 points, 6 rebonds et 7 passes) et les Mavs étaient supérieurs et l’ont emporté 99-112.

« S’il n’y a pas de fin, c’est moins magique »

Revenu en Belgique, Samuel Bisschop défendra toujours les couleurs d’Hannut la saison prochaine.

Parti en Erasmus en Espagne au premier semestre, Samuel Bisschop est de retour depuis trois semaines dans notre Plat Pays. « Le retour fut dur. C’était trop bien là-bas mais cela fait partie du voyage: s’il n’y a pas de fin, c’est moins magique » nous confie-t-il. »

Et le jeune intérieur continuera de porter les couleurs d’Hannut la saison prochaine après deux années passées en partie à l’étranger. « Oui, je reste chez les Hesbignons. Je n’ai pas du tout envie de repartir, que cela soit au niveau basket ou études, j’ai besoin de me poser un peu. J’arrête de voyager » conclut-il avec le sourire.

Laura Henket colle 50 points aux Kangoeroes !

Incroyable victoire des Panthers à Malines 102-106 après deux prolongations. Une rencontre exceptionnelle dans laquelle Laura Henket a explosé tous les compteurs.

Quel match ce samedi à Malines entre des Kangourous et des Panthers déchainées ! Cinquante minutes d’une magnifique bataille. Cinquante, c’est aussi l’incroyable total de points inscrits par Laura Henket. L’intérieure des Panthers, qui dispute sa dernière saison avec Liège, fut royale: 50 points (à 70% aux tirs et 80% aux lancers-francs) et 8 rebonds en 43 minutes. Tout simplement exceptionnel à l’instar d’une rencontre qui restera gravée dans les mémoires et qui a vu les Panthers, pour qui Doppée fut aussi magistrale avec 27 points dont un magnifique 6 sur 8 à distance, émerger 102-106.

Les Liégeoises avaient réussi à prendre un bon départ pour mener 17-23 après dix minutes. Malgré beaucoup trop de ballons perdus, les locales parvenaient grâce à une excellente adresse à recoller à 46-48 à la pause. Au retour des vestiaires, au cours de dix minutes plus défensives, Malines recollait au score. A la demi-heure, c’était 61 partout. Dans les dix dernières minutes, le chassé-croisé était palpitant mais les deux équipes, très offensives, ne parvenaient pas à se départager. Au coup de sifflet final, le marquoir affichait 89-89.

En route pour la prolongation ! Dans celle-ci, Henket indiquait à ses copines, depuis la ligne de réparation, la direction à prendre. Liège parvenait à faire 89-93 puis 91-95 mais bloquait pendant deux minutes et les locales en profitaient pour égaliser. C’était parti pour un second overtime ! Dans celui-ci, le trio Doppée/Henket/Maes taffait sérieusement et c’était Leblon (6 points et 4 rebonds) qui scellait le score sur deux lancers-francs: 102-106. Un véritable thriller à l’ombre des casernes: on en redemande !

Crédit photo: TLG Pictures

« Just for fun »

En trois ans, la « Bob Team » a déménagé de Neuville vers Huy puis de Huy vers Flémalle. Une migration qui s’explique par différents facteurs et dont nous avons discuté avec Kevin Reyserhove, qui, avec ses potes de toujours, aura une cible dans le dos la saison prochaine en troisième provinciale.

Kevin, la Bob Team a décidé de s’expatrier à nouveau.

Le problème avec notre équipe – si c’est vraiment un problème – est que nous voulions rester ensemble.

Vous aviez brillé à Neuville.

Effectivement: trois superbes saisons avec un titre P1, une Super Coupe, une finale AWBB, une montée en R1 et surtout beaucoup de grands moments humains. Mais après avoir grandement financé l’inscription en provinciale puis en R2, le comité nous demandait de financer l’inscription en R1 et les défraiements du coach – dérisoire si cela avait été moi mais j’avais fait mon temps (rires). Jouer bénévolement à ce niveau est une chose – qui n’est pas forcément très répandue à ce niveau – mais trouver environ 7000 euros en est une autre.

Direction Huy.

Exact, là-bas, nous ne devions « que » financer le coach (ndlr: Philippe Gasia). Ce choix était également motivé par l’envie de retrouver une filière avec des jeunes capables, tout doucement, de prendre la relève.

Mais le Covid-19 est apparu ou plutôt, a perduré.

Encore exact. Le corona virus – ou les mesures gouvernementales, mais c’est un autre débat – a mis un stop à notre saison. Le confinement a poussé à la réflexion les vieux joueurs qui se sont interrogés sur leurs priorités: famille, divan, nourriture, coaching de la superbe équipe d’Alleur (rires). Une interrogation apparaissait; voulions-nous continuer en régionale ?

Plus de motivation pour jouer en régionale

Vous en avez discuté, virtuellement ?

La réponse fut pratiquement unanime: non.

Pourquoi ?

Après autant d’années à ce niveau, nous n’avions plus envie de deux entrainements par semaine, de déplacements lointains ou d’une pression concernant les résultats.

Certains joueurs avaient eux l’envie légitime de poursuivre dans la division.

Et à juste titre ! Sumkay, encouragé par tout le groupe, a décidé de rejoindre les Porais – qui, même s’ils ne sont pas capables d’assumer en troisième mi-temps comme nous, sont une super équipe (rires) ! Après réflexion, il est rejoint par Arnaud Warnimont à qui il reste évidemment de belles années devant lui et à qui nous souhaitons le meilleur.

Quid des autres ?

Paulus a lui rejoint la P2 de Wanze, Dufour ne peut décider avant de savoir si son genou va guérir et Lizin est à l’étranger. Il n’était pas envisageable d’emmener nos trois jeunes – D’Alessandro, Qualla et Velden – qui ont le niveau pour jouer plus haut.

Une cible dans le dos

Combien en restait-il ?

Huit, car nous étions rejoints par Geoffrey Van Malderen – alias « Créature » les vrais savent (rires) – qui a finalement toujours fait partie du groupe. Il nous fallait donc trouver un club où nous n’allions pas prendre la place de jeunes – ce qui était important pour nous. Et nous espérions éviter la P4.

Et vous avez jeté votre dévolu sur la P3 de Flémalle.

Flémalle correspondait à ces critères – le Quick et le Moulin Chantant à proximité n’étant qu’un plus. Nous allons donc retrouver Fabian L’Heureux, Pierre De Pasqua, Kevin Hubrecht et Loïc Gachertz sous la houlette de « Coach T », Thierry Dario (ndlr: ex-coéquipier de Kevin) pour un entrainement par semaine et une saison que nous espérons complète. Le club semble heureux de nous accueillir et nous de les rejoindre. Personnellement, je suis heureux, après dix ans, de pouvoir continuer de donner des leçons aux entrainements à mes amis (rires).

Soyons honnêtes: comme les Buffalos, vous aurez une cible dans le dos en P3.

Nous serons prêts à affronter tout le monde – je ne les connais pas (rire) mais il parait qu’il y effectivement quelques joueurs moyens qui ont signé à Grâce-Hollogne ! Mais nous, la pression, on la boit ! Ce sera d’ailleurs un de nos deux seuls objectifs de la saison: être performants en troisième mi-temps même si nous ne sommes plus tout jeunes (rires). Mais nous voulons surtout jouer au basket entre amis sans obligation de résultats… Just for fun !

« J’avais confiance »

Aux States, Gilles Vrancken brille de mille feux et était en mode « champagne » pour le match d’ouverture du « Big Shot Tournament ».

Le meneur de poche fut le héros de sa formation lors du match d’ouverture d’un gros tournoi en Caroline du Sud, le « Big Shot Tournament ». Opposé à Central Christian Point, Combine Academy l’a emporté 49-44 grâce à un Gilles Vrancken de gala: 23 points, 5 rebonds et 3 steals !

« Nous avons gagné et j’ai fait un bon match » sourit le Liégeois. « Je me sentais super à l’aise sur le terrain, j’avais confiance. Je sens que j’ai progressé individuellement mais aussi que collectivement, nous avons passé un « step » avec l’équipe. » Et de conclure: « Mon aventure outre-Atlantique se déroule super bien et j’espère que cela va continuer de la sorte. »

Le panier de l’année ?

Meilleur marqueur et leader de l’EuroMillions Basketball League à l’évaluation, Vladimir Mihailovic est aussi celui qui a peut-être réussi le panier de l’année.

Avec plus de vingt points par match (dont un incroyable carton à 45 unités !), le meneur des Okapis est le meilleur pointeur de notre élite nationale.

Capable de véritable coups de folie, il est aussi en mesure d’inscrire des paniers totalement fous, comme celui inscrit contre les nonuples champions en titre.

Une vidéo à voir ici.

« Je cherche une autre équipe de R1 »

S’il poursuivra à l’US Awans comme coach, Nico Baudouin cherche un nouveau club comme joueur.

« Il y a eu un manque de communication avec le coach qui pensait que je ne voulais plus jouer en R1 alors que je comptais poursuivre en R1 à Ans. Ce ne sera finalement pas le cas » nous explique Nicolas Baudouin, routinier de la division. « Je cherche donc une autre équipe de R1 à qui je pourrai apporter mon expérience afin de pouvoir terminer ma « carrière » en régionale comme il se doit et pas sur une saison blanche. »

Nul doute que le scoreur ne devrait pas manquer de propositions. Au coaching, par contre, l’ancien entraineur d’Harimalia restera à la tête de P2 d’Awans. « La majeure partie de l’effectif continue aussi, seuls deux arrêts sont actés et presque déjà remplacés » conclut-il.