Bully : le retour !

Chouette, la pétillante Hesbignonne signe son come back pour le match au sommet féminin outre-Rhin… avec un succès à la clé. Via une Schmidt de plus en plus en phase, les Mosanes se frottent les mains à l’issue du week-end. Beaucoup de rivaux de l’Est pour les Montois en FIBA Europe Cup. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires aux affaires hors frontières

On épinglera, en priorité, le retour sur les parquets de Chloé Bully (2 p, photo) qui, avec le Herner TC (2e), est venue à bout (76-63) de Wasserburg (3e). Toujours en D1 allemande, Keltern (Mayombo 3 p) en a fait de même avec Marburg… non sans quelques chaleurs : 67 à 68. Frayeurs, aussi, pour Thibaut Petit qui, avec Lattes/Montpellier, a mené de 21 unités à Villeneuve d’Ascq avant de finir par s’incliner 85-83 dans la nouvelle salle nordiste. En hommes, Thomas Van Ounsem (20 p) a confirmé sa grande forme actuelle et a permis à Bordeaux d’imposer ses vues (73-69) à Angers. Très bonne sortie, aussi, de Justin Kahadja (16 p) et de Valladolid revenus victorieux (80-93) de Caceres. C’est sans Max De Zeeuw, enfin, que l’Hapoel Holon s’est montré le plus fort (71-85) à Bnei Hertzeliya.

D1 dames : ou quand les Panthers (et leur collectif) font coup double

Journée réduite au sein de l’élite féminine mais, au final, elle s’avère excellente pour les troupes du Bois St-Jean. Dans un premier temps, les Panthers (Schmidt 15 p) s’en allaient atomiser (36-82, 30e) un Sporting Laarne mettant fin à son calvaire à 53-94. Pierre Cornia mettait en exergue l’efficacité de son collectif, auteur de 19 assists et 54 rebonds. Dans la foulée, Courtrai (Gaspar 3 p), rival direct des Liégeoises, s’écroulait (66-53) chez le voisin de Waregem. A la rentrée aux vestiaires, la présidente courtraisienne regrettait le peu d’impact des cadres de sa formation.

FIBA Europe Cup : les Montois connaissent leurs rivaux en 1/8e de finale

Au stade suivant de la C3, force est de constater que la grande majorité des qualifiés est issue de l’Europe de l’Est. C’est ainsi que nos Renards pourraient être confrontés à Anwil (Pol), Parme (Rus), Sibiu (Rou), Dnipro (Ukr), Prometey (Ukr), Iraklis (Gre), Ness Ziona (Isr), Fribourg (Sui), Oradea (Rou), Den Bosch (Hol), Kyiv (Bul), Reggio Emilia (Ita) et Rilski (Bul). Les 1/8e et quarts de finale se disputeront du 23 au 25 mars toujours en « bulles ». Reste le tirage au sort qui aura lieu dès ce mercredi, à 14 heures, au siège de la FIBA à Munich. On y reviendra…

La télé crève l’écran

C’est devenu assez rare, mais un match sera au menu télévisuel de ce lundi soir. A savoir, le duel d’EuroCup opposant Trente à Boulogne/Levallois, sur RMC Sport 4 (20 h).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Herner TC

« Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis »

Après avoir brillé en Euroleague, Brad Wanamaker a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. De quoi décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry.

« J’ai toujours rêvé de NBA et j’ai toujours rêvé d’y jouer. En vieillissant, je doutais un peu du fait que je sois assez bon pour y arriver. Et puis il y a eu cette situation à Boston. Je voulais prouver que je pouvais le faire. Je voulais saisir cette opportunité et voir si j’étais fait pour la NBA ou si j’étais juste un gars qui joue à très haut niveau à l’étranger » confie Brad Wanamaker.

Après avoir brillé en Europe, le point guard a parfaitement rempli son rôle chez les Celtics. « Je joue chaque jour comme si mon job était en sursis. À l’étranger, il y a tellement de gens qui veulent une place. Si tu fais un ou deux mauvais matchs, l’équipe passe à un autre joueur. Je garde cette mentalité encore aujourd’hui : s’arracher, bosser dur, essayer de trouver la meilleure version de moi-même sur le terrain » ajoute-t-il.

Une mentalité qui lui a permis de décrocher un contrat chez les Warriors pour devenir la doublure de Stephen Curry. Pas mal !

« Il sait tout sur le basket-ball »

L’Europe regorge d’excellents entraineurs. Parmi eux, Zeljko Obradovic.

Actuellement en congé sabbatique, le technicien serbe conserve une cote élevée. « C’est un excellent entraîneur. Il sait tout sur le basketball, c’est probablement la personne la plus intelligente que j’aie jamais rencontrée. Il n’y a que deux personnes qui pour moi sont à ce niveau de tout savoir sur le jeu: LeBron James et Zeljko Obradovic. Ils savent tout sur l’autre équipe, ils savent tout à propos de tous les joueurs de notre équipe. Avoir un coach comme celui-là donne envie de travailler beaucoup plus dur, alors je lui donne beaucoup de crédit… Son amour pour le jeu surpasse tout ce que j’ai jamais vu. C’est un coach et un enseignant à la fois, il vous apprend à jouer de la bonne manière, que cela vous plaise ou non. C’est pourquoi je le respecte tant, parce que vous voulez jouer correctement tous les jours » assure ainsi Derrick Williams à NBA Espagne.

« Les matchs et les 3e mi-temps me manquent »

Dorian Muller se rappellera longtemps de sa première saison à Spa. Interview.

Dorian, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?

Ce fut une année assez compliquée, que ce soit pour le sport ou pour la vie quotidienne.

Quels sont tes espoirs pour 2021 ?

J’espère de tout coeur que la vie reprenne comme avant et que nous puissions pratiquer notre sport sans problème(s).

Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que l’accès aux salles de basket est interdit ?

Ce sont les matchs et les troisièmes mi-temps avec l’équipe qui me manquent le plus.

Crédit photo: PP Photography Amateur

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.

« C’est sur un terrain que je m’exprime le mieux »

Quentin Remy fait le bilan d’une année contrastée et se projette dans un avenir qu’il espère radieux.

Quelle année singulière vécue par Quentin Remy entre un titre en P2 et une montée en P1 avec Tilff et un départ à Ninane pour y évoluer en deuxième régionale. « 2020 fut une année qui a rimé avec tout sauf avec basket. Elle avait déjà mal commencé avec la mort tragique du ‘Black Mamba' » assène le longiligne intérieur. « J’ai pu profiter des premiers week-ends sans basket pendant le premier confinement, cela m’avait fait du bien. Mais après deux semaines, cela commençait à devenir long. »

Heureusement pour l’ancien Porais, il garde le coaching comme exutoire. « Depuis septembre, j’ai toujours le coaching de mes petits U12 de Tilff, cela me permet d’avoir encore un pied dans le basket et de vivre ma passion » nous confirme-t-il. « J’en profite aussi pour travailler mon maniement de ballon main gauche qui s’améliore de plus en plus. Mais 2020, dans son ensemble, m’a frustré. »

Cette saison devait marquer le début d’un nouveau chapitre pour « Q » qui quittait son club de toujours pour rejoindre les voisins de Ninane. « Mon chemin tilffois s’est terminé sur le premier confinement et mon aventure calidifontaine a débuté avec le second alors que notre nouveau groupe montais en puissance et que je commençais à tisser des liens forts avec tous mes coéquipiers et le staff » déplore-t-il. « Ce n’est que partie remise pour 2021 même si j’ai quelques doutes sur une reprise du championnat avant mars 2021. »

Une nouvelle année qui trimballe avec elle son lots d’espoirs et de désirs. « Les miens sont assez simples: pouvoir rechausser mes baskets, enfiler ma vareuse et simplement jouer. Le jeu est ce qui me manque le plus, comme la sensation de monter sur le terrain. C’est au final sur l’aire de jeu que je m’exprime le mieux. Les troisièmes mi-temps et le perfect draft dans le vestiaire me manquent aussi beaucoup » conclut celui qui espère voir les Celtics champion NBA cette année pour demeurer la franchise la plus titrée all-time.

N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.