« Devenir la meilleure version de moi-même »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Gilles Vrancken, lui-même parti à la découverte des Etats-Unis. Entretien avec un jeune meneur petit par la taille mais grand par son talent et ses valeurs.

Gilles, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé ce sport vers l’âge de cinq ans au Coq Mosan de Herstal mais j’ai effectué toutes mes classes de jeunes à Liège Basket jusqu’à y intégrer l’équipe de première régionale. Cet été, je me suis envolé pour la Caroline du Nord.

Qu’est-ce qui te plait dans le basket-ball ?

C’est l’esprit d’équipe ainsi que l’adrénaline d’avant-match et de devoir se surpasser. En fait, j’aime tout ce qui touche au basket.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un meneur de jeu assez petit, je dois donc ajuster mon jeu par rapport aux plus grands joueurs. Par exemple, j’utilise souvent le floater pour finir sur les pivots. Je pense que mes points forts sur un terrain sont mon dribble, ma vitesse et j’aime bien le pick-and-roll. Je dois encore travailler sur la régularité de mon shoot.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ce sont mes années en jeunes avec Liège Basket, notamment la finale de Belgique contre Ostende mais, surtout, ma saison U14 où nous avions perdu en finale AWBB contre Mons. Cette saison restera gravée car nous étions une bande d’amis et avions commencé le basket ensemble et réussir tout cela ensemble demeure un super souvenir. L’année passée, j’ai aussi pu m’entrainer avec la D1 de Liège. C’était cool de pouvoir me confronter à des « pros ».

Pourquoi avoir décidé de partir aux States ?

J’ai toujours rêvé des USA car c’est le pays du basket. Et après avoir passé tellement d’années à Liège, je voulais connaitre autre chose. Vu que je venais de terminer ma rhéto, c’était le moment parfait pour franchir l’Atlantique.

Comment est la vie là-bas et dans le programme Combine Academy que tu as rejoint ?

Tout est plus grand, c’est le pays de la grandeur. Mon quotidien est rythmé par le basket. Je m’entraine tous les jours, j’ai muscu… Je mange basket (rires) ! J’ai aussi beaucoup de matchs, aussi bien en semaine que le week-end.

Forcément, impossible de ne pas évoquer le Covid qui est aussi très présent aux Etats-Unis, de manière variable selon les régions. En quoi cette crise sanitaire impacte-t-elle ton quotidien et ton odyssée américaine ?

Je m’estime chanceux. Quand je vois que la saison est annulée en Belgique, je me dis que j’ai bien fait de venir aux USA (rires). Ici, les mesures sont beaucoup moins strictes concernant le Covid. Nous n’avons pas eu beaucoup de joueurs positifs sur le campus, donc, pour l’instant, l’Académie gère ça très bien.

Par contre, tu dois porter un masque… en match !

Oui, c’est le cas depuis plusieurs semaines mais cela ne sert pas à grand chose. Nous le portons sous le menton car c’est irrespirable en plein action.

Tu as également considérablement progressé dans la langue de Shakespeare.

Oui, je pense être presque bilingue maintenant (rires). J’ai quelques cours de mathématiques et d’anglais pour passer mon SAT (ndlr: examen d’entrée universitaire).

Quelles sont tes envies et ambitions pour cette année et le futur ?

Mon ambition est de continuer à bosser dur et à donner mon maximum. J’essaie de passer un step et de devenir la meilleure version de moi-même. Pour le futur, j’espère pouvoir jouer au plus haut niveau mais j’ai également envie d’entreprendre de bonnes études.

Qu’est-ce qui te manque le plus de la Belgique et, a contrario, qu’apprécies-tu particulièrement aux Etats-Unis ?

De Belgique, ce qui me manque forcément le plus, ce sont mes amis et ma famille… Et aussi la bouffe belge (rires). Ce que j’adore aux USA, c’est à quel point les gens sont gentils et drôles. Ils sont beaucoup moins « prise de tête » et j’ai noué ici beaucoup d’amitiés. Mais j’adore aussi les infrastructures, la grandeur. J’ai pu un peu voyager durant cette première partie d’année, notamment en Floride, et c’est vraiment magnifique.