« Convivial de jouer avec un U12 »

Pour sa première participation au « Skills Challenge », Mike Archambeau a remporté le concours avec Nael Dony. Pour Liège & Basketball, le meneur d’Ans revient sur ce All Star Game et les spécificités du « contest » auquel il a participé.

Mike, qu’as-tu pensé de ce All Star Game?

Comme chaque année, il y avait une bonne ambiance avec beaucoup de personnes qui se connaissent. Cela ne pouvait que bien se passer.

Avec Nael Dony, tu as remporté le « Skills Challenge ». Une vraie satisfaction?

Oui, je suis très heureux d’avoir remporté ce concours pour ma première participation. C’était très convivial de jouer avec un U12. Nous avons gagné en équipe.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans ce concours?

La clé du « Skills Challenge » c’est de ne surtout pas rater ses passes et de mettre le shoot depuis les lancers ainsi que le lay-up de fin. C’est surtout comme cela que l’écart de temps se fait.

« Les gamins du Talento Game sont impressionnants »

Vainqueur du concours à trois points face à Dorian Muller mais vaincu avec l’équipe TDM2 par la sélection R1, Julien Walravens a hautement apprécié le All Star Game de Ninane.

Samedi à Ninane, la foule s’était pressée pour assister au All Star Game. Une journée magnifique pour le basket liégeois et à laquelle Julien Walravens a pris beaucoup de plaisir en tant qu’acteur et spectateur. « J’ai assisté à un beau Talento Game avec des gamins qui sont impressionnants sur le plan basket et physique » souligne le futur joueur de Tongres. « Ce sont d’ailleurs ces jeunes joueurs qui ont proposé un beau spectacle au concours de dunks.« 

Dans un autre concours, celui à trois points, Julien Walravens est reparti avec le trophée. « Je suis très content d’avoir gagné ce concours, surtout face à un bon shooteur comme Dorian Muller » nous précise-t-il. « J’adore le shoot à 6, 75 mètres. Ce n’est pas forcément ma spécialité mais j’apprécie cette ligne.« 

La fin fut moins victorieuse pour Julien, défait avec la sélection TDM2 face à l’équipe R1. « C’était un beau petit match, nous nous sommes bien amusés et le score final a dépassé les trois chiffres pour la R1 et la D3 en était proche. Dommage que la victoire ne fut pas au rendez-vous mais l’adversaire a très bien joué » résume Julien avant de conclure: « Ce fut une chouette soirée. »

« Un spectacle exceptionnel! »

Comme toujours, le All Star Game et le Talento Game organisés à Ninane furent une réussite. Retour sur un samedi d’exception pour le basket liégeois.

Ninane était une fois encore ce samedi l’épicentre du basket liégeois. Avec quatre matchs, trois concours et des animations diverses, les spectateurs furent gâtés. « Nous sommes très satisfaits de cette édition et nous remercions nos différents partenaires organisateurs – Talento, Game Time, Giveme5 et Cloud 9 – qui assurent le professionnalisme de cet évènement » sourit Hélène Dubois, membre hyperactive – malgré ses temporaires béquilles – pour le matricule 1200. « L’ambiance générale de la journée est à souligner car le public est venu pour prendre du bon temps et clore idéalement cette saison. Tout le monde était en mode « vacances » avec ce beau soleil et une atmosphère très conviviale.« 

Sur le terrai aussi, la satisfaction était de mise. « J’ai été séduite par le match « wheelchair » qui prendra une place plus importante dans nos prochains programme » poursuit Hélène. « J’ai aussi particulièrement apprécié le concours de dunks, un des plus beaux auquel nous avons pu assister. Les jeunes dunkaient sans artifice autour et avec une légèreté surprenante. L’ambiance était au rendez-vous pour ce constest! » Et de conclure: « Le match Talento a encore proposé un spectacle exceptionnel avec deux équipes qui jouèrent à fond et en mirent plein la vue à un public qui en redemandait.« 

Une organisation sans faille, du talent, du spectacle, de la bonne humeur: un savoureux cocktail pour un All Star Game réussi. Avec une petite pensée pour tous les bénévoles calidifontains qui ont oeuvré à faire de ce rassemblement une grande fête du basket liégeois. Chapeau!

Palmarès:

P1 vs R2: victoire de la P1, Damien Grzesinski et Clément de Liamchine MVP

R1 vs TDM2: victoire de la R1, Robin Malpas MVP

Talento Game: victoire de la team black 79-62, Manu Musemena MVP

Vainqueurs du Skills Challenge: Nael Dony (U12 Atlas) et Mike Archambeau (R2 Ans)

Vainqueur du concours à trois points: Julien Walravens

Vainqueur du concours de dunks: David Allen Mukeba (Ostende)

Walravens dame le pion aux Collégiens

Dans le concours à trois points, une jolie brochette de snipers était alignée et c’est Julien Walravens qui l’a emporté.

Beau plateau pour le concours à trois points avec les artilleurs de Saint Louis Dorian Muller et Martin Francoeur – qui possède une distance de shoot assez hallucinante – et les deux scoreurs prolifiques Sebo Lussadissu et Julien Walravens.

Sous les yeux de son futur entraineur à Tongres, Julien Walravens a enlevé le concours face à ses adversaires d’un soir. A n’en pas douter, l’association Hertay – Walravens devrait faire des étincelles dans le Limbourg la saison prochaine!

« Je suis très content d’avoir gagné ce concours, surtout face à un bon shooteur comme Dorian Muller » nous confie l’heureux vainqueur. « J’adore le shoot à 6, 75 mètres. Ce n’est pas forcément ma spécialité mais j’apprécie cette ligne.« 

« C’était chouette »

Robin Malpas était venu pour s’amuser et s’en jeter quelques unes dans le cornet, il repart avec le titre de MVP. Interview.

Robin, qu’as-tu pensé de cet évènement?

C’était chouette. Il y avait beaucoup de gens pour le Talento Game mais malheureusement nettement moins pour notre match. La finale de la Champions League a dû jouer.

Et que retiendras-tu de votre match?

Notre sélection de TDM2 s’est inclinée de quelques points. C’était un match sympa dans l’ensemble et il régnait une bonne ambiance.

Tu a été élu MVP. As-tu pour satisfaire tes autres objectifs?

(rires). Je m’en suis envoyé quelques bières avant le match mais après, il ne restait plus grand monde donc je ne suis pas resté longtemps (rires).

« Renouveler ma sélection l’an prochain »

Grâce à une belle saison individuelle et collective avec Comblain, Thibaut Marien a retrouvé le All Star Game quatre ans après sa première sélection. Entretien.

Thibaut, c’était ton premier All Star Game?

Non, j’avais été sélectionné il y a quatre ans, dans la team R1, lorsque j’évoluais encore à Liège Basket. Mon coéquipier de toujours Thomas Goémé et Corentin Rondoz, Esneutois à ce moment là, figuraient déjà dans la sélection.

Que représente pour toi le fait d’avoir été choisi pour ce match de gala?

Il s’agit d’une récompense pour la saison accomplie et cela va me pousser à me donner trois fois plus pour renouveler cette sélection l’année prochaine.

Quelles étaient tes envies pour ce match?

Nous n’avions rien à montrer ce jour là, juste offrir un beau match aux spectateurs et nous amuser collectivement avec tous les membres de l’équipe car je n’avais pas envie que cela finisse comme aux States, sans défense et avec du « one on one » à chaque attaque.

Ta présence à ce All Star Game n’était trop difficile à combiner avec tes examens?

Au contraire, ce match a permis de me vider la tête durant ce blocus pour mieux reprendre mon étude le lendemain.

La P1 domine la R2

Au All Star Game de Ninane, la sélection P1 a dominé celle de R2.

Devant une assistance qui ne cessait de croitre au fil des minutes et dans une chaleur particulièrement estivale, les deux équipes démarraient sur les chapeaux de roues. François Lhote faisait admirer sa précision à distance – 2 bombes – alors que Warnimont gobait un nombre impressionnant de rebonds offensifs. Après dix minutes, la sélection R2 menait 27-20.

Dans le second quart-temps, Sebo Lussadissu fêtait son entrée au jeu par un triple et Sébastien Moray claquait un gros dunk pour faire rapidement 27-25. Le « show » Sacha Massot pouvait ensuite commencer. Le meilleur marqueur de P1 enfilait 8 points consécutivement – dont un smash – et, à la pause, les pensionnaires de l’élite provinciale avaient refait une partie de leur retard. C’était 49-44.

En seconde période, l’équipe coachée par le tandem « Wawa » Mike De Keyser – Nicolas Gerads se montrait plus adroite que les régionaux, privés de leur « capitaine festif » Stéphane Mossay. Emmenée par un Clément de Liamchine dont le jeu se prête parfaitement à ce type d’exhibition, la sélection P1 caracolait en tête pour finalement s’imposer assez largement dans une ambiance ultra-conviviale. Pour son premier ASG, Damien Grzesinski remportait le trophée de co-MVP avec Clément de Liamchine.

Petits larcins et autres incivilités qui pourrissent la vie

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur se penche sur certaines pratiques pas très fair-play, tant en football qu’en basket.

Le monde sportif est à l’image du reste de la société : pas toujours à l’abri de tout reproche. Au travers notamment de divers petits larcins ou autres incivilités qui, s’ils n’ont rien de dramatiques, on cependant l’art de pourrir la vie des victimes et de créer un climat pesant. Pour illustrer ce préambule, quatre exemples révélateurs auxquels, j’ai été témoin, voire confronté, à différents moments de ma carrière.

Les deux premiers ont trait au prétendu « sport roi ». Il y a quelques temps, un dirigeant d’un club germanophone me racontait : « En début de saison, nous avions organisé un important tournoi pour jeunes et, au terme de l’évènement, il nous manquait quatre ballons. Or, il se fait que notre délégué au matériel les marque systématiquement des initiales du club. Quelques mois plus tard, une de nos formations va disputer une rencontre de championnat en région liégeoise. Et, surprise à l’échauffement, nos joueurs observent vite qu’ils se préparent avec deux de nos « anciens » ballons. Nous sommes bien entendu repartis avec, mais n’avons jamais retrouvé les deux autres. » Pas très fair-play d’un cercle des bords de Meuse dont la dénomination laisse sous-entendre une origine étrangère. Qui n’est ni espagnole, ni italienne, ni portugaise…

Voici deux ans quasi jour pour jour, je couvre, à Waremme, la finale de la Coupe de la Province des P3/P4 mettant aux prises les deux « frères ennemis » verviétois (photo). Au coup de sifflet final, je recueille les impressions du responsable des supporters d’un des protagonistes. D’emblée, celui-ci se plaint de façon véhémente du fait que j’ai osé prendre en photos ses « protégés ». Arguant du fameux principe du droit à l’image. Il est vrai qu’à force de connaitre ses droits et d’ignorer ses devoirs… Pendant l’entretien, je sens que l’on fouille les poches de ma veste. Et pour cause puisque c’est un des « photographiés » qui tente de me piquer mon GSM. Pas très fair-play d’un cercle des bords de Vesdre qui n’est pas (feu) le Cercle Sportif…

En basket, les joueurs de Pepinster remontent, ce matin-là, dans le car après avoir disputé la vieille un duel européen à Cholet. Nous sommes prêts au démarrage quand, subitement, le directeur de l’hôtel, se dresse devant le véhicule. Après un rapide contrôle, il s’est rendu compte qu’il lui manque pas mal de coussins et édredons. Il les déniche tout aussi vite dans le fond du bus auprès des Américains de service désirant sans doute effectuer le voyage retour le plus confortablement possible…

Quand j’ai commencé dans le métier, j’ai été frappé par les plaintes refoulées de bon nombre de responsables de clubs m’indiquant l’attitude « limite » de certains arbitres. Leurs remarques étaient toujours du même tonneau : « Ils se déplacent dans une seule voiture, mais n’hésitent pas à compter deux frais de déplacements. Et nous n’osons évidemment pas leur faire observer sous peine de nous les mettre à dos. » Dans un article, j’avais mis en exergue cette situation anormale pour ne pas dire malhonnête vis-à-vis de formations ayant parfois des difficultés à nouer les deux bouts. Quelques heures à peine après la parution du papier, coup de téléphone du patron des refs liégeois de l’époque. Furibard, il me signale que cette pratique est d’usage depuis bien longtemps et qu’il est hors de question de la modifier. Dans la foulée, il me signale que j’aurais aussi intérêt à arrêter de profiter de mon statut pour jouer au redresseur de tort avant de raccrocher aussi sec. Et comme le chanterait « je-ne-sais-plus-qui » : non, non rien n’a changé…

Michel CHRISTIANE

« Le dimanche matin, c’est la redif’ de Studio Foot »

En toute décontraction, Nicolas Franck se prête à l’exercice du Thé ou Café pour Liège & Basketball.

Nicolas, tu es plutôt passe ou panier?

Panier. Quoi qu’on en dise, je pense que tout le monde préfère marquer des paniers. Ceux qui répondent « passe » sont hypocrites ou manquent sans doute de réussite (rires).

Attaque ou défense?

Défense. Je prends énormément de plaisir à mettre de la pression sur l’attaquant adverse et à gagner des ballons. Selon moi, la défense, c’est juste une question de caractère et d’envie et je pense en avoir à revendre!

Plutôt cinéma ou Netflix?

Plutôt cinéma. Je n’ai pas Netflix, je squatte juste parfois le compte de potes le dimanche après-midi. Mais rien ne remplace un bon petit ciné. Les popcorns, la sortie entre amis ou avec sa copine, c’est le must.

Burger ou pizza?

Je penche vraiment pour le burger. Malgré que madame soit italienne, burger-frites-mayo, c’est la vie! (rires)

Vacances à la plage ou city-trip?

Vacances à la plage, sans hésitation ! Je crois que j’ai déjà fait toutes les destinations d’attrape-touristes. Un transat, un bouquin, un jus de fruit, c’est le paradis.

Plutôt Curry ou LeBron?

LeBron. Le gars sait tout faire sur un terrain. C’est un monstre physiquement, un roc mentalement. The « Chosen one » tout simplement ! Il symbolise à lui seul la réussite. Maintenant, Curry fait évoluer notre sport et est stratosphérique dans son registre. Mais beaucoup moins complet selon moi et, surtout, beaucoup moins inspirant.

Standard ou Anderlecht?

Standard, facile. Depuis gamin, le dimanche matin c’est la redif de Studio Foot. Dans la famille, c’est toujours la guerre pour ça : un rouche et un sale mauve (rires).

Et enfin, plutôt thé ou café?

Café! Un espresso macchiato, c’est le carburant tous les matins. Un bon petit cappuccino après le repas et un café frappé en été !

« J’ai hâte »

Pour sa première saison à la tête de Tongres, Olivier MacFly a terminé à la troisième place en TDM2. Ce samedi, le coach aux multiples casquettes – au propre comme au figuré – sera aux manettes de la sélection D3 au All Star Game de Ninane. Interview.

Oli, qu’est ce que cela représente pour toi d’avoir été choisi pour diriger la sélection de TDM2 lors du All Star Game?

Je suis très honoré d’avoir été sélectionné. C’est un très bel événement, le basket à besoin de ce genre d’initiative.

Quelles sont tes envies pour ce match?

Du spectacle et du game. Quand je dis spectacle, on se comprend. Voir des figures de style à chaque attaque, non merci. On n’est pas au cirque (rires). Mais j’ai le sentiment que les joueurs sont motivés et voudront bien faire. J’ai hâte.

En quoi est-ce différent pour un coach de participer à un ASG?

Différent car c’est un match de gala, nous avons été sélectionnés parmi beaucoup de joueurs et de coachs, nous devons en être fiers. C’est une belle fête du basket, un cerise sur le gâteau. Il faut profiter du moment et surtout, selon moi, nous nous devons de donner aux spectateurs un beau match de basket.