« Une décision prise à contre-coeur »

Petite surprise, Quentin Desert quittera Spa au terme de cette saison. L’arrière des Bobelins explique son choix à Liège & Basketball.

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Quentin Desert ne portera plus le maillot de Spa la saison prochaine. « J’ai pris cette décision à contre-coeur » nous informe-t-il. « A la base, j’avais accepté de continuer mais sous certaines conditions. Malheureusement, la semaine dernière, j’ai été informé que certaines conditions avaient changé. J’ai donc décidé de quitter Spa car je pense avoir assez attendu pour que le club me fasse confiance.« 

Un timing qui peut surprendre, mais Quentin gardera un pied dans le club de la cité thermale. « Je ne sais toujours pas où j’irai. Il est difficile de trouver un club à cette période de l’année. Nous sommes le 1er avril et, généralement, toutes les équipes sont déjà constituées » continue-t-il. « Je n’entrainerai plus la P2 Hommes mais bien la P1 Dames. »

Un départ qu’acte le comité spadois. « C’est le choix de Quentin, nous voulions qu’il reste » nous informe Greg Jamar. « Mais je comprends qu’un joueur veuille jouer. En D3, le coach ne pouvait pas lui garantir de temps de jeu. Quentin est un jeune spadois depuis toujours et, s’il revient sur sa décision, la porte lui sera toujours ouverte.« 

Avant de se tourner vers l’avenir, le Bobelin jette un coup d’oeil dans le rétro. « J’ai beaucoup de bons souvenirs dans ce club » ajoute Quentin. « Je repense encore à la Coupe de la Province que nous avons gagnée avec Martin Wintgens, Olivier Leonard, Julien Pirnay, Hugo Dassy et tous les autres jeunes de Spa. Des jeunes avec lesquels nous sommes également montés de P2 en P1. »

A l’heure d’écrire ces lignes, le futur est encore flou pour le Spadois. « Pour la saison prochaine, j’hésite encore. J’ai envie de continuer à un niveau intéressant mais il faut que je trouve quelque chose qui me corresponde. Si ce n’est pas le cas, je redescendrais et je mettrais la priorité sur le coaching » conclut Quentin.

Visé échoue de peu à Profondeville

Malgré un duo Gerlache/Delva prolifique, Visé s’incline de quelques unités à Profondeville.

A Profondeville, Visé se laissait distancer en première période (44-29) avant de réagir parfaitement. Emmenés par Gerlache (23 points) et Delva (27 unités), les Visétois recollaient à 56-47 à la demi-heure. Les visiteurs remportaient également le dernier quart mais ne parvenaient pas à empocher les trois points, s’inclinant finalement 73-67

« Aller à la guerre pour nous sauver! »

Ce vendredi, Belleflamme s’est incliné contre Hasselt malgré une belle réaction d’orgueil en seconde période. Damien Aussems analyse cette rencontre et la situation complexe des Haricots.

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A domicile, les Haricots ont loupé leur entame de partie, se retrouvant menés 28-40 à la pause. « Nous avons trop encaissé en première mi-temps » regrette Damien Aussems, auteur de trois points contre les Flamands. « Nous étions trop naïfs et, du coup, c’était plus compliqué devant aussi.« 

Au retour des vestiaires, Belleflamme montrait un bien meilleur visage, recollant à 52-57 à la demi-heure. « Nous avons resserré derrière en seconde période et sommes mêmes revenus à un point de notre adversaire. Il nous a juste manqué le coup de rein nécessaire pour passer devant. » Au final, les locaux s’inclinaient 68-75 malgré le match de mammouth de Makengo: 25 points, 8 assists, 5 interceptions, 4 rebonds et 3 contres!

Weekend noir pour Clavier et compagnie qui ne pouvaient que constater les victoires d’Aarschot et Vilvorde – à Neufchâteau et contre Tongres, en plus! – , leurs concurrents directs. Belleflamme, Vilvorde et Aarschot présentent désormais le même bilan: sept victoires en vingt-quatre rencontres. « Il faudra simplement aller à la guerre à Vilvorde pour se sauver au bout de cette partie » prévient Damien qui sait que, désormais, les choses se compliquent pour sa formation.

« Je connais la majorité de l’équipe depuis la maternelle »

Après quatre belles et fructueuses saisons à l’Etoile Jupille, Julien Van Roy a décidé de tourner la page et démarrera finalement un nouveau chapitre à La Spéciale Aywaille. Ce génie de la passe revient sur les raisons de son départ, son aventure à Jupille et ses envies futures avec les Aqualiens.

Julien, pourquoi avoir pris la décision de quitter l’Etoile Jupille?

J’ai pris cette décision car un nouveau challenge dans mon boulot s’est présenté. Cette nouvelle fonction va me demander du temps et je souhaitais aussi pouvoir profiter de mes enfants. Michel (ndlr: Nihon) savait que je bossais dur pour avoir cette promotion et il fut compréhensif envers moi mais, avec le manque d’entrainements et la motivation qui baissait, je devais partir car cela aurait été un manque de respect par rapport à l’équipe de continuer dans ces conditions.

Quels souvenirs garderas-tu de l’Etoile Jupille et de ton passage dans ce club?

J’ai mis les pieds dans ce club pour la première fois il y a vingt-cinq avec ma grand-mère lorsque mon père y jouait. Comme le répète Michel Nihon, j’étais toujours sur le banc avec mon ballon. Ce fut d’ailleurs difficile de faire le choix de quitter Jupille car « Mich » fut plus qu’un coach dans cette aventure qui aura duré quatre ans! Au début, il avait même créé une garderie pour que je puisse m’entrainer.

Parmi tous ces souvenirs, lequel restera le plus beau?

Indéniablement le doublé Coupe-titre en P2 de l’année passée. Il y avait une ambiance de dingue et cela reste inoubliable.

Tu as finalement décidé de rejoindre La Spéciale Aywaille pour la prochaine saison. Pourquoi avoir opté pour ce club?

Aywaille m’a contacté car, contre toute attente, les frère Horrion partaient finalement à Theux. Je rejoins ce club car il n’y a qu’un entrainement par semaine et que les matchs à domicile ont lieu le dimanche matin, ce qui est optimal avec mon nouveau boulot et les enfants. Mais j’ai surtout décidé de rejoindre La Spéciale car le Président est un ami d’enfance, Brice Moreau est le parrain de ma fille et le coach et Secrétaire est un ami de longue date. Je crois que je connais 80% pour de l’équipe depuis la maternelle.

Quels sont tes envies et objectifs pour la saison prochaine?

L’année prochaine, j’espère que nous jouerons le Top. C’est ce que La Spéciale a longtemps fait cette saison mais, avec les nombreux blessés et absents, cela fut difficile. Evidemment, être champion, cela se joue sur une saison complète. En tout cas, je suis vraiment emballé par le projet du club. Je remarque aussi que je deviens vieux car je vais jouer avec Alexandre Gouvienne, un jeune talent que j’ai coaché en jeunes. Me voilà en route pour une nouvelle aventure.

« Le maître-mot était: plaisir »

A Andenne, sans pression, Ninane a livré une remarquable prestation pour s’imposer largement, 54-89. Reportage.

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Ninane se rendait déforcé à Andenne. « Nous étions sans Gary Dupont et Gordan Kistemann » nous informe Etienne Dubois. Qu’a cela ne tienne, les valeureux Calidifontains démarraient pied au plancher pour mener 13-21 après dix minutes et 27-41 à la pause.

Au retour des vestiaires, Lesuisse (33 points), Samuel Bodson (20 points) et leurs coéquipiers en remettaient une couche, c’était 40-64 à la demi-heure. Les gars de Michel Pluys avaient le bon goût de continuer à produire du bon basket dans le dernier quart et s’imposaient méritoirement 54 à 89.

« Nous avons directement bien entamé le match et réalisé un beau travail collectif en défense en limitant notre adversaire à 14 points maximum par quart-temps » souligne Etienne Dubois, auteur de dix points dans cette rencontre. « Nous avons connu une bonne réussite aux tirs. Nous étions arrivés à Andenne sans pression. Les consignes étaient de s’amuser et de prendre du plaisir, ce que nous avons fait, évidemment. »

« Nous avons tous mouillé notre maillot »

Pourtant pas gâté par l’arbitrage, Comblain a failli s’offrir le scalp du champion. Esneux a bien falli également créer l’exploit contre Gent.

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Ce samedi, Comblain a livré une superbe prestation pour tenir la dragée haute à De Pinte, autoritaire leader de TDM2. Après dix minutes, c’était 14 partout et Marien (16 points) et ses coéquipiers profitaient du deuxième quart pour prendre l’avantage, 37-34.

Au retour des vestiaires, les visiteurs effacaient leur retard et passaient devant, 49-53 à la demi-heure. Le dernier quart était âprement disputé, les Comblinois se battaient comme de beaux diables mais échouaient de peu, 67-70.

« Nous avons fait un très bon match. Nous avons tous mouillé notre maillot et la réaction attendue était bien là » s’exclame Rémy Collard. « Avec un arbitrage différent, la victoire aurait été au bout. Mais félicitations tout de même à De Pinte qui mérite son titre.« 

Dans le même temps, Esneux a également failli créer l’exploit contre Falco Gent, dauphin de De Pinte au général. Les Dragons, dans les cordes après dix minutes (14-24), ont serré la vis en défense pour venir mourir à quatre petites unités, 60-64, des visiteurs.

« Je me réjouis déjà de débuter la prochaine saison »

Sous les yeux de leur future recrue Fred Delsaute, les Ansois ont dominé Aubel, 58-91. Stéphane Mossay, encore exceptionnel au scoring, revient sur cette rencontre ainsi que les saisons actuelle et future d’Ans.

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Le premier quart e ce derby était pauvre en panier mais, déjà, Ans se détachait à 8-13 après dix minutes. Mossay (26 points) et ses coéquipiers profitaient du deuxième quart pour lâcher les chevaux – et Aubel! – et rejoindre les vestiaires avec une confortable avance, 18-35.

La reprise était tout aussi favorable à Beaujean (20 pions) et ses partenaires qui pliaient le match. C’était 32-65 à la demi-heure. Dans le dernier quart, Hubert (10 points), Hertay (15 unités) et leurs coéquipiers limitaient les dégâts pour les locaux. Score final: 58-91.

Steph, que retenir de ce derby?

Nous avons commencé en demi-teinte en ratant pas mal de shoots à distance. Après ce premier quart, Aubel est passé en défense individuelle et, à partir de là, nous avons pris de l’avance pour ne plus être inquiétés.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons joué juste des deux côtés du terrain et nous avons joué en équipe, tout simplement.

Comment juges-tu votre saison?

Au final, c’est une bonne saison quand même compte-tenu des blessés et des différents arrêts en cours de saison.

Cette grosse victoire fut acquise sous les yeux de Fred Delsaute, futur Ansois

La saison prochaine va être plus qu’intéressante avec l’arrivée de Fred mais aussi d’autres renforts. Je suis très confiant pour la prochaine saison et je me réjouis déjà qu’elle débute.

« Il ne faut pas oublier que nous venons de P2 »

Belle victoire sur un score NBA ce samedi de l’Etoile Jupille contre Ensival. Peter Tandler, à nouveau efficace pour les locaux, revient sur cette rencontre et la saison des Jupillois.

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Score NBA aux Argilières ce samedi. Le premier quart appartenait à Jimmy Walraff (18 points) et ses coéquipiers qui menaient 18-28 après dix minutes. Le deuxième quart voyait Tandler (15 points), Servais (16 pions) et leurs coéquipiers prendre littéralement feu pour coller un 38-17 aux visiteurs et se forger un intéressant viatique. A la pause, le marquoir affichait 56-45. Au retour des vestiaires, Bastin (19 points) et ses partenaires en remettaient une couche pour se détacher à 84-62 à la demi-heure. Ensival réagissait dans le dernier quart pour finalement s’incliner 107-96.

Peter, que retenir de votre victoire sur un score NBA contre Ensival?

Nous avons mal commencé notre match. Nous n’arrivions pas à gérer nos systèmes et Ensival jouait bien. Dans le deuxième quart, nous avons inversé la tendance, remonté nos dix points de retard et pris dix unités d’avance. A partir de là, ce fut un match tranquille. Nous sommes parvenus à augmenter notre écart jusqu’à 22 points. Dans le dernier quart, les Ensivalois ont tout essayé pour revenir au score mais, grâce à une bonne mentalité, nous avons bien résisté. Ensuite, la fête à eu lieu avec de la Kasteel rouge au fût qui a engendré un petit mal de tête ce matin (ndlr: lire dimanche) (rires).

Es-tu satisfait de votre saison?

Oui, très satisfait. Même si nous possédons une belle équipe, il ne faut pas oublier que nous venons de monter de P2 et nous allons très probablement terminer ce championnat dans le haut du classement. Avec la venue de Dadou et le retour de Guillaume Grégoire, je me réjouis déjà d’attaquer la prochaine saison pour de beaux exploits.

« Former un groupe avec de telles individualités, ce n’était pas forcément gagné »

Ca y est, Waremme peut enfin souffler! Les Wawas sont champions au terme d’une une saison pleinement réussie durant laquelle ils ont réalisé le doublé Coupe et championnat. Mais la plus belle victoire de Mike de Keyser est sans doute d’avoir su former une véritable équipe avec les individualités qu’il avait à sa disposition.

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En recevant Angleur, Waremme avait bon espoir de pouvoir enfin fêter ce titre tant attendu par tout le club. « Nous attendions avec impatience la fin du match » rigole Mike De Keyser. « Notre adversaire est venu à sept mais, pendant vingt minutes, a joué le coup à fond et n’a rien lâché.« 

Les dix premières minutes étaient équilibrées, 16 à 15. Le second quart voyait Sacha Massot (38 points) et ses coéquipiers se forger un petit viatique malgré la belle résistance de Bergh (19 points) et de ses partenaires. A la pause, le marquoir affichait 45-34. « Nous avons eu du mal à rentrer dans la partie mais, en deuxième mi-temps, nous avons déroulé » résume l’entraineur local. Les Wawas pliaient l’affaire au retour des vestiaires , 68-52 à la demi-heure, avant d’enfoncer le clou dans la dernière ligne droite pour s’imposer 96 à 61 et pouvaient – enfin! – laisser exploser leur joie.

« Je suis évidemment très content de cette saison conclue par un doublé » sourit Mike. « Même si beaucoup de personnes pensaient que cela allait être facile pour nous, je répète que former une équipe, un groupe, avec de telles individualités, ce n’était pas forcément gagné. » Et c’est sans doute là la plus belle victoire de Waremme.

Un doublé historique pour Mike De Keyser. « C’est la première fois que je réalise un doublé en tant qu’entraineur. J’en avais toutefois déjà réalisé un – Coupe AWBB et championnat – avec les filles d’Haneffe dont une grosse majorité d’entre-elles jouent désormais à… Waremme » conclut le coach tout sourire.

Une année faste pour le matricule 709, les Dames obtenant leur montée en P1 alors que la P2 Hommes est toujours en course pour également décrocher la montée.