« Je n’ai jamais lâché un match »

Ce weekend, Harimalia s’est imposé à Dison-Andrimont, 65-76. Olivier Vandenhoven et ses partenaires sont désormais les seuls à pouvoir priver l’US Awans du titre en P3C et comptent bien jouer les troubles-fêtes.

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A Dison, Harimalia a empoché une belle victoire. « C’était un match bizarre. Nous jouions à sept contre six, il y avait peu de rotations des deux côtés et l’arbitrage était assez étrange de part et d’autre » nous livre Olivier Vandenhoven. « Nous avons mené toute la rencontre. Notre adversaire a alterné « zone » et « homme » sans jamais vraiment nous arrêter. Le pourcentage des Disonnais fut mauvais. Ils ont beaucoup raté et, quand nous bloquions bien le rebond et marquions nos contre-attaques, nous faisions le trou. Nous avons su faire la différence sur nos qualités individuelles. » Et d’ajouter: « Une victoire logique au vu du déroulement du match et une superbe troisième mi-temps. Le comité de Dison nous a reçu comme des rois, avec charcuterie et fromage. »

Désormais, seul Harimalia se dresse entre l’US Awans et le titre de P3C. « Nous sommes chauds pour affronter les Awansois car nous avions perdu le match aller chez nous et nous avons envie de laver l’affront de cette défaite de quinze points » rappelle l’intérieur des Abeilles. « D’autant plus que nous voulons jouer à fond notre rôle d’arbitre. On ne laissera gagner personne et chaque victoire devra se mériter contre nous.« 

En cas de résultat positif contre Harimalia fin avril, Awans sera champion. Dans le cas contraire, en fonction des résultats d’Alleur, Villers et Union Liège, il faudra sortir le boulier-compteur. « Les comptes d’apothicaire, c’est le problème d’Awans, pas d’Harimalia » souligne Olivier. « Je n’ai jamais lâché un match et ce n’est pas à quarante ans que je vais commencer. Si les gars d’Eric Herben gagnent, c’est qu’ils l’auront mérité sur le terrain et nous les féliciterons car il s’agit là, selon moi, de la plus belle équipe de la série. »

Qu’on se le dise, avril sera chaud en P3C!

« Aller chercher la meilleure place possible »

A domicile, Alleur a dominé Braives, 74-56. Il reste un match à jouer aux All Blacks qui sont en pôle position pour décrocher leur ticket pour le tour final.

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La P3C nous réserve de nombreux rebondissements cette saison. Voici quelques semaines, La Villersoise semblaient lancée vers le titre et Braives se positionnait comme un solide prétendant pour la place de dauphin. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, Awans a pris la tête de la série et Alleur, suite à deux belles victoires contre Villers et les Giants occupe désormais l’attractive place de dauphin (à égalité avec La Villersoise et Union Liège).

Une fin de saison en boulet de canon pour le groupe de Didier Pissart qui a su digérer la perte de Serge Di Prospero. « Après un beau début de saison, notre objectif était d’aller chercher la meilleure place possible » nous confie Martin Di Prospero. « Nos récentes victoires contre La Villersoise et l’Union nous ont placé dans une bonne situation.« 

Les All Blacks ont confirmé leur excellente forme en disposant 74-56 de Braives. « Nous avons dominé au rebonds et nos shooteurs ont artillé avec une très belle précision » analyse le jeune pivot. « Spéciale dédicace aux deux P1 qui ont mis une belle ambiance pendant le match. »

Avec seulement cinq défaites, Awans occupe le leadership de la série devant Alleur, Villers et Union Liège. Les gars d’Eric Herben ne doivent plus disputer qu’une seule rencontre, fin avril, contre Harimalia. Les All Blacks aussi n’ont plus qu’un seul match à jouer, après les vacances de Pâques contre La Spéciale Aywaille. Ce dimanche, La Villersoise, privée des Bisschop père et fils (voyage aux USA) et de Martin Ceulers (voyage scolaire) et drivée pour l’occasion par Giovanni Bozzi se rendra à Aywaille tandis l’Union recevra ce samedi Dison. Villersois et Unionistes s’affronteront ensuite lors du dernier match de la saison qui pourrait bien s’avérer déterminant!

Huy fait un grand pas vers le maintien

En allant s’imposer à Neufchâteau, Huy a fait un pas de géant vers le maintien en deuxième régionale. Neuville se rapproche des Playoffs mais perd Lizin.

Les Hutois ont parfaitement négocié leur déplacement en terre chestrolaise. Après dix minutes équilibrées (21 partout), les locaux creusaient un petit écart. C’était 40-34 à la pause.

Au retour des vestiaires, Jaco (22 points) et ses coéquipiers dressaient les barbelés en défense pour prendre le contrôle de la partie. A la demi-heure, les visiteurs étaient devant, 49 à 52. Huy tenait bon dans un dernier quart offensif pour s’adjuger la victoire, 74-78. Un résultat ultra-positif pour les troupes de Lio Bosco qui font ainsi un pas de géant vers le maintien en deuxième régionale.

Autre enjeu pour Neuville mais tout aussi passionnant: les Playoffs! En dominant Jette 70-63, le Rebond a pratiquement acquis sa troisième place. Mauvaise nouvelle, en revanche: la blessure au genou de Lizin, qui vient s’ajouter à celle d’Herbeto.

« Une belle alchimie et un niveau encore jamais atteint »

Ce samedi, Prayon a remporté le choc de P3B contre Henri-Chapelle. Une victoire 59 à 51 qui permet aux Trooziens d’avoir un pied en deuxième provinciale. Gilles Toussaint, capitaine des locaux, revient sur cette rencontre, la saison en cours et la sérieuse option prise sur le titre par sa formation.

Gilles, que retiens-tu de cette affiche contre Capelle?

Ce fut un match avec beaucoup d’intensité défensive. Les deux équipes furent très fair-play et la pièce aurait pu tomber des deux côtés. Nous avons eu de la réussite au bon moment pour empocher la victoire.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous sommes une équipe qui se connait depuis des années. Le noyau dur est identique depuis plusieurs saison et, ce samedi, nous avons tous continuer à nous encourager et à croire en l’autre, même quand la réussite n’était pas au rendez-vous. Cette victoire, c’est le résultat d’une belle saison où l’équipe était appliquée et assez présente aux entrainements. Cela nous a permis de vraiment créer une belle alchimie avec les joueurs ajoutés au groupe en début de saison afin d’arriver à un niveau que nous n’avions, je pense, encore jamais atteint.

Etes-vous désormais les favoris pour le titre?

Pour nous, cette victoire ne change rien même s’il est vrai que nous avons pris une grosse option sur le titre. Toutefois, il nous reste encore deux matchs à gagner. Il faut que nous restions concentrés, ce serait dommage de trébucher dans la dernière ligne droite.

« Vincent Louis a inscrit le panier de la victoire »

Quel suspens aux Argilières! La Vaillante a frôlé le hold-up parfait avant que Vincent Louis n’inscrive le panier de la victoire, 85-86, dans les ultimes secondes. Christian Randaxhe nous fait revivre cette fin de rencontre complètement folle.

A domicile, Ensival avait sérieusement tamponné une équipe de Jupille moribonde. « J’avais prévenu mes gars que nos adversaires allaient être revanchards par rapport au match aller et que ce serait difficile » nous explique Christant Randaxhe. « Nous avons très bien entamé la partie sur la zone adverse pour compter jusqu’à quinze unités d’avance. Ensuite, nous avons complètement craqué quand jupille est passé en « homme », ce que je ne m’explique toujours pas. »

Toutefois, si l’avance des Ensivalois fondait comme neige au soleil, ceux-ci étaient toujours en tête dans le money time. « Nous menions encore de deux unités et nous avons récupéré la balle grâce à une bonne défense » continue le coach visiteur. « Au temps-mort juste avant cette défense, j’avais précisé à mes gars que si nous récupérions le cuir, je voulais un joueur dans chaque coin de notre moitié de terrain et mon grand au poste haut et qu’il nous fallait assurer les passes et, surtout, ne prendre aucun risques.« 

Des consignes visiblement oubliées dans le feu de l’action. « Un de mes joueurs, pourtant parmi les plus expérimentés de l’équipe, est allé s’enfermer entre trois défenseurs et a perdu la balle. Sur le contre adverse, nous avons encaissé un triple et nous étions dès lors à moins un et Jupille passait devant pour la première fois de la partie à quinze secondes du terme » déplore Christian.

Nouveau temps mort d’Ensival. « J’ai mis en place un système qui n’a pas fonctionné. J’ai peut-être mal géré cette possession » reconnait le coach verviétois. « Nous avons ensuite fait la faute pour envoyer notre adversaire sur la ligne de réparation. Le Jupillois a loupé les deux, nous nous sommes emparés du rebond et Vincent Louis a attaqué le cercle et inscrit le panier de la victoire.« 

Jupille ratait le hold-up et confirmait une saison noire – antépénultième en P2A – tandis que les visiteurs l’emportaient 85 à 86 et rejoignaient ainsi l’Union Liège à la troisième place du classement.

« Une chance de partager sa passion avec ses parents »

Multi-titré avec Ninane ces dernières années, Maxime Pluys prendra la direction de Spa au terme de cette saison. Pour Liège & Basketball, le jeune et talentueux meneur revient sur son parcours, ses années chez les Calidifontains, ses souvenirs, sa passion pour ce sport, sa décision de rejoindre les Bobelins et la particularité d’avoir un papa qui fut un ancien basketteur de haut niveau. Entretien.

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Maxime, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé en U6 à Prayon où j’en suis resté jusqu’à ma première année U12. J’ai alors rejoint Ninane, club dans lequel j’évolue actuellement. J’ai eu la chance d’être champion avec mon équipe en pupilles, minimes régionaux, cadets provinciaux et cadets régionnaux (ndlr: titre acquis cette saison sous la férule de Nicolas André).

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basket?

Ce que j’affectionne le plus, c’est la compétition, l’esprit d’équipe et qu’il s’agisse d’un sport complet physiquement.

Comment te vois-tu en tant que joueur?

Comme un vrai poste 5 (rires). Non, plus sérieusement, je suis un meneur qui pense avant tout au beau jeu collectif. J’aime faire des assists même si mettre la balle dans l’anneau reste aussi un plaisir.

Comment juges-tu ta saison, conclue par un titre en cadets régionaux et un maintien en troisième provinciale?

En ce qui concerne les cadets, nous vivons une super saison. Nous sommes champions de Wallonie avec – pour l’instant car il reste encore deux matchs – une seule défaite. Mon gros regret est la Coupe AWBB, nous méritions d’être dans le dernier carré. En ce qui concerne la P3, je suis assez déçu. Nous avons beaucoup gaspillé. Avec l’équipe que nous avions, nous aurions pu figurer plus haut au classement.

Tu as pris la décision de quitter Ninane au terme de cet exercice pour rejoindre Spa. Pourquoi avoir choisi les Bobelins?

Le projet de Spa m’a fortement intéressé. La possibilité de jouer en P1 et de pouvoir m’entrainer en D3 est séduisante. Le coach Massart me fait confiance et j’ai également des potes qui évoluent là-bas. C’est un nouveau challenge extrêmement motivant pour moi.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je souhaite continuer ma progression et prendre du plaisir sur le terrain. Evidemment, j’aspire à gagner un maximum de matchs et à réaliser une bonne saison.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Ninane?

Ninane restera mon club de coeur. Toutes ces saisons passées au sein du matricule 1200 ont souvent abouti à des titres avec un groupe uni. L’ambiance familiale du club y est pour beaucoup et je remercie d’ailleurs énormément les Calidifontains pour cela.

D’ailleurs, quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu pratiques ce sport?

Tout d’abord ce dernier titre en cadets régionaux. Mais aussi le double titre en minimes et cadets. Je garde aussi en mémoire d’avoir gagné la Coupe provinciale avec mon papa comme entraineur. Et j’ai souvent eu la chance d’avoir de très bons coachs.

Justement, ton papa, Michel, est un ancien basketteur de haut-niveau. Débriefez-vous vos matchs ensemble? Est-ce un avantage d’avoir un papa basketteur et aussi connu que l’est le tien?

Débriefer est un bien grand mot. Mais on discute toujours du match ensemble. Il esssaie à chaque de me faire réfléchir au mieux afin de m’améliorer. J’ai la chance d’avoir deux parents basketteurs, c’est toujours agréable de partager une passion ensemble. Ils s’investissent tous les deux et me suivent, ce qui est très important. Le seule petit inconvénient d’avoir un papa bien connu dans le milieu reste peut-être de devoir grandir à travers son nom.

« Anthony Termini, un bon renfort »

Ces derniers jours, Awans et Aywaille s’affrontaient back-to-back. Chaque équipe l’a emporté à domicile mais les Aqualiens se sont adjugés l’average et restent idéalement positionnés pour s’emparer de la deuxième place.

Jeudi, Awans l’a emporté à domicile contre Aywaille 87 à 83. « Ce fut un match très disputé » souligne Boris Blanchy. « Nos adversaires voulaient tellement la victoire que nous ne voulions pas les laisser gagner.« 

Samedi soir, le 4A a pris sa revanche en s’imposant 74-52. « Nous avons livré un match complet et très bien limité les forces adverses » analayse Yorick Godin dont la saison est terminée suite à une blessure. « Anthony Termini, venu de P3, a livré une excellente prestation, à l’instar de nos jeunes. Déjà jeudi ils avaient réalisé un match plein et les consignes du coach furent appliquées. »

Grâce à son plus large succès, Aywaille possède l’average sur Awans qui semble de toute façon désormais un peut trop loin pour revendiquer la deuxième place, potentiellement montante. Une position de dauphin d’Esneux qui se jouera entre Atlas, Waremme et Aywaille. Les Brasseurs et les Wawas comptent une défaite et un match de plus que les Aqualiens. La dernière ligne droite s’annonce passionnante, avec, notamment, un choc entre Waremme et LAAJ ce samedi.

« Natoye est mon club de coeur »

Amory Cleymans ne portera finalement plus le maillot de Cointe la saison prochaine. Le versatile intérieur a décidé de retourner à Natoye.

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Annoncé comme restant à Cointe la saison prochaine, Amory Cleymans portera finalement les couleurs de Natoye. « Il y a plusieurs raisons qui m’ont fait pencher vers Natoye » nous explique-t-il. « C’est mon club de coeur, j’y ai été formé et la plupart de mes amis sont là-bas. Quand j’ai reçu la proposition de ce club, cela m’a semblé être le bon moment pour y retourner et rentrer dans le projet proposé de travailler avec les jeunes issus du club.« 

Le fils d’Erik Cleymans n’aura finalement disputé qu’une saison avec Cointe. « J’en garderai vraiment un bon souvenir » continue-t-il. « Nous avons peut-être passé une saison compliquée sur le plan sportif mais c’était une saison géniale sur le plan humain car nous sommes restés soudés jusqu’au bout.« 

Retour réussi pour Vincent Degives

Pour recevoir Tilff, Sprimont alignait Vincent Degives. Le pivot a galvanisé les jeunes Sprimontois qui l’ont emporté contre des Porais diminués.

Depuis la blessure de Quentin Thielen, Sprimont peine à accrocher des victoires à son tableau de chasse. Pour recevoir Tilff, les Carriers alignaient Vincent Degives, entraineur de la TDM2 locale et ancien pivot de l’équipe première. « Il était dans le cinq de départ et sa présence a galvanisé les jeunes de son équipe » nous informe Yannis Bouvier qui devait se passer de Thomas Jamar, blessé après trois minutes de jeu.

Sans meneur et avec seulement deux ailiers valides, Tilff ne pouvait rivaliser avec les Sprimontois et s’inclinait 82-68. Sprimont profitait de cette victoire pour assurer son maintien au sein d’une P2B où la lutte pour la descente fait rage.

« De grosses prestations de Closset et Albert »

Ce dimanche, Dison a remporté une magnifique victoire 79-63 contre Sainte Walburge. Les Disonnais ne sont pas morts et s’apprêtent disputer deux finales pour s’offrir le droit de rester en première provinciale la saison prochaine. Liège & Basketball fait le point avec Gino Fortuna.

Gino, c’est une belle et importante victoire que vous avez remportée contre Sainte Walburge!

Oui, je suis vraiment fier de la réaction de mes gars. Malgré le fait de toujours se retrouver à quatre aux entrainements, nous avons mis d’emblée une grosse intensité et nous sommes appliqués collectivement des deux côtés.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Notre passage en zone 1-2-2 a vraiment fait du tort au collectif de Sainte Walburge. Et, surtout, nous avons pu compter sur un excellent Delrez, comme d’habitude, mais également sur de grosses prestations de Jeremy Closset et Simon Albert qui nous rendent de fameux services!

Vous voilà désormais avec deux finales à jouer. Cette victoire peut-elle vous galvaniser?

Mon discours ne change pas depuis des semaines: nous devons prendre un maximum de points, ne sous-estimer personne et rester collectifs et solides des deux côtés du terrain. Toutefois, c’est vrai que cette victoire fait énormément de bien aux joueurs, aux supporters et au comité… ainsi qu’à moi (rires). Il nous reste deux matchs importants. Nous devons continuer de bosser et y croire jusqu’au bout.