« Gillet et Troisfontaines, des joueurs que j’admirais étant petit »

Récemment prolongé par Liège, Edouard Duperroy fut précieux contre Ostende et sera prêt à encore se dépouiller ce dimanche pour tenter d’aider Liège à réaliser l’exploit contre Anvers.

Edouard, comment juges-tu votre prestation contre Ostende ?

Nous avons tout donné face à cette grosse équipe. Malgré les nombreuses absences, nous avons affiché un bel esprit de combativité du début à la fin.

Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné dans cette équipe d’Ostende ?

C’est d’avoir pu jouer contre des joueurs comme Gillet et Troisfontaines que j’admirais étant petit.

Penses-tu qu’Ostende est favori à sa propre succession ?

Bien sûr, je vois Ostende favori pour le titre mais je pense que cela peut être assez disputé cette année.

Tu n’as pas hésité à prendre ta chance – avec bonheur – lorsque tu es monté au jeu. As-tu toujours été habité par cette confiance en attaque ?

Non, elle n’a pas toujours été là. Mais, cette année, grâce aux coachs et aux coéquipiers qui m’ont donné de la confiance et m’ont aidé à progresser, celle-ci est devenue un peu plus naturelle.

Comment pouvez-vous créer l’exploit contre Anvers dimanche pour le dernier match de la saison ?

Je pense qu’il faudra faire ce que nous avons fait lors des derniers matchs: tout laisser sur le terrain pendant quarante minutes.

Crédit photo: Philippe Collin

TD pour Westbrook et « play-in » assuré pour les Wizards

Russell Westbrook claque un triple-double pour assurer le « play-in » aux Wizards tandis que les Sixers sont désormais assurés de terminer en pôle position.

Première place verrouillée pour les Sixers grâce à leur victoire contre Orlando, 122-97.

« Play-in » assuré pour Washington grâce à la victoire 120-105 contre Cleveland. En l’absence de Beal, Westbrook (21 points, 12 rebonds et 17 passes) a claqué un nouveau triple-double décisif.

Doncic, en triple-double, qualifie les Mavs pour les Playoffs !

Un super Luka Doncic a permis aux Mavs de composter leur ticket pour les Playoffs. Triple-double aussi pour Jokic qui gagne à Detroit et profite du revers surprenant des Clippers à Houston pour revenir à hauteur des protégés de Ty Lue. Sans Curry, les Warriors se sont trouvés un autre héros: Jordan Poole. Les Warriors sont huitièmes ex-aequo avec des Grizzlies encore victorieux des Kings. Le point sur la situation à l’Ouest à quelques jours de la fin de saison régulière.

20 points, 10 rebonds et 11 passes pour Luka Doncic dans la victoire de Dallas contre Toronto, 114-110. Les Mavs sont cinquièmes et assurés de participer aux Playoffs !

Triple-double aussi pour Nikola Jokic (20 points, 15 rebonds et 11 passes) et victoire facile pour Denver à Detroit, 91-104. Les Nuggets sont troisièmes ex-aequo avec les Clippers.

Ces mêmes Clippers ont perdu de façon assez surprenante chez les Rockets d’Olynyk (20 points, 9 rebonds et 11 passes), 122-115.

Gobert (16 points et 18 rebonds) et le Jazz n’ont pas failli à OKC. Une victoire 93-109 qui conforte la première place d’Utah à l’Ouest.

En l’absence de Steph Curry, Jordan Poole a pris le relais et réalisé son meilleur match en carrière avec 38 points. Les Warriors ont battu les Pelicans 125-122 et sont actuellement huitièmes de la Conférence Ouest, ex-aequo avec Memphis qui a empoché une nouvelle victoire contre Sacramento, 116-115.

« William Robeyns était le préféré de tous, tant sur le plan sportif qu’humain »

Le sniper liégeois quitte le Brussels après trois années de bons et loyaux services.

Lanterne rouge de l’EuroMillions Basketball League, le Brussels a, sportivement, raté sa saison. Les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes du staff, des dirigeants et des joueurs. Si les responsables du club abattent un boulot colossal dans les coulisses pour promouvoir avec brio le cercle bruxellois tout en lui permettant d’assurer son avenir au sein de l’élite, le niveau de jeu des protégés de Ian Hanavan fut trop souvent fluctuant et la défense trop régulièrement aux abonnés absents.

C’est bien évidemment regrettable tant le Brussels semble réussir sa transition dans un contexte forcément loin d’être évident. Au rayon des satisfactions, outre le boulot formidables de dirigeants bruxellois et de l’équipe marketing, les prestations de Louis Hazard et de Williams Robeyns sont venues embellir une saison trop grise. Le sniper liégeois a véritablement sans doute franchi encore un palier cette année, démontrant qu’il avait sa place parmi les top attaquants belge de l’élite. Cependant, ce dimanche à Malines, l’ancien de l’Union Liège portera pour la dernière fois les couleurs du Brussels.

« C’est avec émotion que nous tenions à vous informer qu’après négociations pour le prolonger au club, William prendra une autre direction après cette saison. William aura passé 3 années au sein du Brussels et il était le préféré de tous tant sur le plan sportif qu’humain. Nous lui souhaitons tout le bien qu’il mérite pour son nouveau challenge » annonce avec beaucoup de classe le Brussels. « William jouera donc son dernier match demain sous nos couleurs et nous avons voulu mettre un point d’honneur sur son passage au Brussels en réalisant cette petite vidéo. Merci pour tout ce que tu nous auras apporté Will, tu nous manques déjà. » Nul doute que l’équipe qui récupèrera cet excellent guitariste fera la bonne affaire de l’intersaison.

« Il ne faut pas prendre notre équipe à la légère »

Depuis le début de saison, James Potier monte en puissance au point d’être l’un des leaders de Liège – aussi bien en attaque qu’en défense – pour ce dernier match contre Anvers. Entretien.

James, voici une grosse dizaine de jours, tu as réussi ta prestation la plus aboutie (23 points et 4 interceptions) lors de la venue de Mons. Une rencontre qui vous avez d’ailleurs vu tenir la dragée haute aux Renards, frôlant de peu l’exploit avec un effectif pourtant décimé. Comment t’es-tu senti au cours de cette partie qui n’a fait que confirmer tout ton potentiel ?

Je me sentais à l’aise dans mon jeu et, en plus, j’avais la confiance de mes coéquipiers qui me laissaient jouer car ils savent ce dont je suis capable. Cela m’a permis de jouer librement.

Tu as inscrit des tirs difficiles et des paniers importants. C’est la preuve que la confiance est là ?

Oui, clairement la confiance est là. Mais, surtout, dans un match, dès que tu rentres tes deux ou trois premiers shoots, ça te booste en confiance !

Tu montes en puissance en cette deuxième partie de saison avec 10 points ou plus lors de quatre des six derniers matchs. Comment juges-tu ta progression cette année ?

J’ai l’impression d’enfin jouer librement et sans aucune pression cette année. Cela m’aide et je pense avoir passé un cap dans mon jeu.

Sur quoi dois-tu encore travailler plus spécifiquement ?

Un des aspects que je dois encore perfectionner, c’est la maturité dans mon jeu. Parfois, je précipite un peu trop les choses… Mais j’y travaille constamment à l’entrainement.

« Il ne faut pas prendre notre équipe à la légère »

Comment juges-tu vos prestations lors des cinq derniers matchs que vous avez disputés alors que beaucoup d’observateurs vous promettaient l’enfer suite aux différentes blessures qui ont frappé votre effectif ?

Nous avons une équipe soudée et malgré les blessures, chaque joueur sait élever son niveau de jeu pour compenser les absences. Comme nous l’avons démontré à chaque match, il ne faut pas prendre notre équipe à la légère (rires).

Récompense ultime de vos efforts, vous vous êtes imposés avec brio dimanche à Malines.

Nous avions gardé en tête le revers de deux points concédés quelques jours plus tôt contre ces mêmes Kangourous et nous voulions tout simplement gagner. Nous avons certes mené toute la rencontre mais ce n’est jamais aussi simple. Il nous a fallu jouer notre basket avec une lucidité maximale pendant quarante minutes afin d’empocher les trois points.

Vous allez clore votre saison par un dernier affrontement contre Anvers dimanche. Comment allez-vous aborder ce dernier match pour lequel vous serez considérablement déforcés ?

Avec la même mentalité que pour tous les autres matchs, c’est-à-dire que nous ne jouons pas un match pour le perdre, peu importe l’effectif. Sinon, à quoi bon (rires) ?

Crédit photo: Philippe Collin

« C’est vraiment spécial de jouer pour Comblain »

Nul doute que Corentin Rondoz qui fête aujourd’hui son anniversaire a hâte de retrouver l’ambiance de feu de la mythique salle de Comblain.

Lors de la saison 2019-2020, Comblain avait encore proposé du beau basket et terminé dans le Top 6 pour ce qui était sans doute la fin d’un cycle pour cette équipe. « Je pense que nous sommes à notre place malgré un début de championnat compliqué. S nous voulions faire partie du top, nous aurions dû gagner des matchs à notre portée, ce que nous n’avons pas fait souvent. Depuis que Comblain est D3, l’équipe termine toujours dans le Top 6. C’est donc une saison réussie » analysait à l’époque Corentin Rondoz. « Nous avions une série très dense. Hormis Kontich, chaque équipe était prenable. La majorité des équipes se tiennent à deux ou trois victoires, cela prouve bien que ce championnat fut compétitif. »

Le bondissant Comblinois avait réalisé quelques prestations de haut vol. « Ce fut clairement ma meilleure saison. Je vais entamer ma quatrième année dans ce club, les deux premières furent perturbées par les blessures et ma vie scolaire ainsi que mon boulot. Lors de ma deuxième saison, je n’avais même pas cumulé une vingtaine d’entrainements. Mais cette saison fut différente, je me suis entrainé, j’avais du rythme et cela se voyait sur le terrain » reconnaissait-il.

A l’époque, le Covid n’avait pas encore interdit la présence du public. De quoi aider parfois les Comblinois à renverser des situations compliquées grâce au soutien de leur sixième homme. « C’est vraiment spécial de jouer pour Comblain et personne ne peut le comprendre avoir défendu les couleurs du Mailleux » nous assurait Corentin qui sera à coup sûr encore très précieux pour la future saison que les Comblinois pourront aborder avec de réelles ambitions.

« Ostende reste favori mais cela sera disputé cette année »

Dans le sillage d’Olivier Troisfontaines meilleur marqueur des Côtiers, Ostende a vaincu Louvain et récupéré le leadership de l’EuroMillions Basketball League. Si les multiples champions en titre demeurent favori à leur propre succession dans la quête de la « Decima », ces Playoffs semblent davantage ouverts et incertains que les années précédentes. Analyse.

Avant de recevoir Louvain pour l’avant-dernier match de la saison, Olivier Troisfontaines préfaçait ce dernier week-end de championnat. « Nous voudrons reprendre du rythme avec tous les joueurs qui reviennent mais aussi absolument gagner ces deux rencontres afin de prendre de la confiance pour aborder la « post-season » mais également essayer de terminer à la première place » nous expliquait le Liégeois. « Nous savons que ce ne sera pas facile mais ce sera un bon challenge avant les Playoffs et, en fait, déjà nous mettre en « mode Playoffs ». »

Effectivement, ce ne fut pas facile pour les Côtiers face à des Bears accrocheurs. Néanmoins, dans le sillage d’un « Oli 3F » encore très productif (13 points et 4 rebonds, meilleur marqueur du match avec Sylla), les locaux prenaient deux points d’avance après dix minutes, 13-11. Au cours des dix minutes suivantes, malgré un bon Delalieux (16 points et 6 rebonds), Ostende creusait son avance, 34-28 à la pause. Au retour des vestiaires, les deux équipes faisaient jeu égal mais Gillet (4 points, 2 rebonds et 2 passes) et ses champions de coéquipiers profitaient de la dernière ligne droite pour assurer leur victoire, 65-55 face à des Louvanistes combatifs mais privés de D’Espallier.

Avec cette victoire, Ostende retrouve le leadership de la compétition avant de recevoir Limburg dimanche tandis que Mons devra en découdre avec Alost. Ostendais et Renards veulent cette première place synonyme d’avantage du terrain tout au long des Playoffs même si, cette saison, en l’absence de public, ce facteur est sans doute moins crucial que de coutume. « Cette année, je ne crois pas que l’avantage du terrain sera prépondérant suite à l’absence du public. Mais nous, nous voulons tout de même terminer premiers car c’est quand même mieux de jouer dans notre salle. C’est tout de même un petit avantage d’évoluer dans nos installations car nous les connaissons mieux mais c’est évident que sans la présence du sixième homme, l’avantage du terrain n’est plus aussi décisif » nous confirmait ainsi Olivier Troisfontaines.

Une saison qui se révèle sans doute plus ouverte que jamais même si Ostende demeure favori à sa propre succession. « Les Côtiers ont une très belle équipe et je pense qu’il vont faire le « perfect 10″… Ils sont armés à tous les postes, c’est une armada dirigée parfaitement par Dario (ndlr: Gjergja) ! », nous assure Ludo Lambermont. Une analyse nuancée par Edouard Duperroy et Romain Bruwier. « Bien sûr, je vois Ostende favori pour le titre mais je pense que cela peut être assez disputé cette année » précise le jeune « stretch four » de Liège. « Ostende peut rafler le titre mais avec l’absence de leur transfert américain dans la raquette, ce sera tout sauf une partie de plaisir contre des équipes comme Alost et Anvers » ajoute le bondissant ailier Sang et Marine.

Crédit photo: BC Ostende

« Nous sommes gonflés à bloc ! »

Avec une attaque de feu, Francis Torreborre et Kolin ont largement dominé Opava pour arracher un game 5.

« Tout le monde est motivé, nous voulons vraiment gagner et sommes gonflés à bloc. J’espère que nous débuterons bien la partie comme ce fut le cas jeudi. Mais si nous affichons la même défense qu’hier et que nous sommes appliqués sur chaque petit détail, nous aurons une grande chance d’arracher la victoire pour disputer un game 5 » nous confiait Francis Torreborre avant de recevoir Opava pour un game 4 sous haute tension.

L’explosif Liégeois avait été entendu par ses coéquipiers et Kolin débutait parfaitement la partie en contrôlant d’emblée les échanges pour creuser un premier écart, 24-17 après dix minutes. Le second quart-temps était davantage équilibré mais les locaux restaient maîtres de la situation. A la pause, le marquoir affichait 47-38.

De retour des vestiaires, Torreborre – toujours en délicatesse avec son pied droit et qui s’est en plus légèrement blessé à la cheville gauche – et ses partenaires en remettaient une couche. En réussite offensivement, les locaux faisaient le break à la demi-heure, 75-57. Le dernier quart était une formalité pour les prétendants à la finale qui faisaient parler la poudre et s’imposaient dans les grandes largeurs, 108-84.

« Nous avons vraiment joué avec du cœur, de l’énergie et habités par l’envie de gagner à tout prix. Nous savions que nous n’avions pas de pression car nous étions dos au mur et que c’était bien Opava qui avait l’obligation de gagner. Nous avons profité de cette « faiblesse psychologique » de nos adversaires pour remporter ce match. Cela se voyait lors de la rencontre qu’ils n’étaient pas à l’aise – et ils avaient perdu un joueur – et nous avons joué notre match en assurant en attaque. Nous avons encaissés un peu trop de paniers et quelques détails devront être améliorés pour le game 5 de lundi » nous résume Francis. « J’ai joué mais, manque de bol pour moi, alors que mon pied droit allait mieux, je me suis un peu blessé à la cheville gauche. J’avoue que cette fin de saison est délicate pour moi (rires) mais ça va je tiens le coup. Je fais beaucoup de soins pour être en mesure de tenir ma place et je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe et apporter ma pierre à l’édifice. »

L’ancien joueur d’Alleur et ses « teammates » décrochent ainsi un game 5 qui se jouera lundi à Opava. Après deux succès consécutifs, Torreborre et Kolin ont parfaitement redressé la barre et ont forcé le « momentum » à changer de camp.

Crédit photo: Kolin

« Une nouvelle résolution à laquelle je travaille avec un coach mental »

Face à Ostende, Ludo Lambermont avait un peu retrouvé – avec réussite ! – son agressivité offensive. Pour Liège & Basketball, le Liégeois analyse la prestation de Liège contre Ostende, les qualités des Côtiers qu’il voit bien conquérir la « Perfect 10 », évoque sa philosophie de jeu et le travail commencé avec son coach mental Geoffrey Mahieu et préface le dernier match de la saison qui aura lieu ce dimanche contre Anvers. Entretien.

Ludo, comment analyses-tu votre récente prestation contre Ostende ?

Nous pouvons être fiers de nous, nous avons tout donné pendant quarante minutes malgré les difficultés rencontrées avec les blessures de plusieurs joueurs. Je savais que nous allions avoir difficile mais nous n’avons jamais rien lâché.

Qu’est-ce qui t’impressionne chez les Ostendais et les vois-tu à nouveau champions dans quelques semaines ?

Les Côtiers ont une très belle équipe et je pense qu’il vont faire le « perfect 10″… Ils sont armés à tous les postes, c’est une armada dirigée parfaitement par Dario (ndlr: Gjergja) !

Face à Ostende, en première période, tu as été bien plus agressif offensivement – et avec réussite ! – que de coutume cette année. Est-ce là une nouvelle résolution ?

Oui, c’est une nouvelle résolution à laquelle je travaille depuis quelques jours avec Geoffrey Mahieu, mon nouveau coach mental.

Pouvons-nous dire qu’à l’instar de Boris Diaw à l’époque, ta tendance à privilégier le collectif fait que tu t’effaces parfois un peu trop ?

Oui, c’est vrai. Mais nous allons désormais travailler avec Geoffrey pour changer un peu cette philosophie et être capable d’alterner jeu d’équipe et mon jeu individuel.

Vous terminez votre saison ce dimanche en recevant Anvers. Comment pouvez-vous créer l’exploit malgré votre effectif réduit à peau de chagrin ?

Je pense que notre « switching defence » est assez efficace mais il faudra compenser les absences de Iaro, Lovre, Brieuc et Milos en étant non pas à 100% mais à 200% de nos capacités.

Crédit photo: Philippe Collin

Fiers d’être Liégeois !

Quelque chose me dit que ce pourraient être les « Fêtes de Wallonie » samedi du coté de Bourges… On suivra aussi le Final Four de la coupe d’Allemagne où est impliqué au premier chef un duo anversois. Quant à Paris Lee, l’ancien Métropolitain, il continue d’affoler les compteurs. Ce sont les infos d’EMCE.

Thibaut Petit veut offrir le doublé à Lattes en guise de cadeau d’adieu

Ce seront donc les 3e et 4e de la phase classique du championnat qui s’affronteront, samedi (18 h 30), pour le titre hexagonal (photo). Il n’est pas donc intéressant de jeter un coup d’œil en direction des rivales des Héraultaises. Il s’agira de Basket Landes qui a sorti, à la surprise générale, l’ASVEL de Valery Demory qui certains rêvent de voir débarquer à… Montpellier. Les deux principales caractéristiques landaises : l’équipe est emmenée par Céline Dumerc qui va allègrement sur ses 39 printemps alors que le siège du club se trouve à Mont de Marsan, en plein paradis d’« ovalie ». Comparaison n’est pas raison, mais voici les verdicts des duels de l’actuel exercice : 14 octobre 20, Basket Landes – BLMA 92-71 et, 13 mars 21, BLMA – Basket Landes 77-73. « La principale vedette du groupe, c’est l’équipe car je dispose de joueuses parfaitement interchangeables », indique Julie Barennes, la coache du Sud-Ouest. Quant à son collègue d’en face, il rêve d’offrir le doublé à ses actuels employeurs afin de sortir par la grande porte et… avant sans doute d’annoncer sa future destination.

Un tandem belge au « Final Four » de la coupe d’Allemagne à Munich

Ces 15 et 16 mai se disputera la phase finale de la coupe d’Allemagne à Munich. Les trois coups de la compétition seront donnés samedi, dès 16 heures, par Ulm et le Bayern du cru qui partira favori logique. A 19 h 30, l’Alba Berlin prendra possession du parquet bavarois afin d’y croiser le fer avec le BC Göttingen. On l’oublierait presque, mais la révélation de la coupe d’outre-Rhin est drivée par un binôme 100% belge composé de Roel Moors et de Thomas Crab. Quant à la finale, elle est programmée le lendemain dans l’après-midi.

Paris Lee, l’ancien Anversois, pulvérise un record en Jeep Elite française

On se souvient de cet immense showman qu’est Paris Lee ayant régalé le public anverois de 2017 à 2019. Pour l’heure, le feu follet américain a rejoint les rangs d’Orléans. Il y a peu, la phalange du Loiret (8e) venait à bout (90-79) de Levallois (6e), un concurrent direct dans la course aux playoffs. Pour l’occasion, l’ancien Métropolitain y allait d’une prestation d’exception avec, à son compteur final, 18 points et, surtout, 16 passes décisives. Ce qui constitue tout simplement le record de la saison en Jeep Elite. Ce week-end, Lee et les siens en découdront avec la SIG Strasbourg (3e).

La télé crève l’écran

Samedi : Mavericks – Raptors (3 h, Eleven Sports 2), Le Mans – Dijon (18 h, Sport en France), Lattes/Montpellier – Basket Landes (18 h 30, Chaîne l’Equipe… pour les plus débrouillards) ; dimanche : Mons – Alost (14 h 45, VOOsport World 4).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Landes