« Fiers de l’implication, du cœur et de la motivation des jeunes et des trois cadres »

Contre Ostende, avec un effectif finalement réduit à peau de chagrin, Liège a vaillamment tenu tête à Ostende. Contre Anvers dimanche, c’est encore avec du cœur, de la sueur et des tripes que les Liégeois, déforcés, vont s’arracher sur le parquet du Country Hall pour clore en beauté cette saison déjà réussie.

Contre Ostende, Liège était privé de Iaro, Bojovic et Basic. Après deux paniers et quelques minutes, c’était Brieuc Lemaire qui devait sortir définitivement, laissant les clés de l’attaque à James Potier, Ludo Lambermont et François Lhoest. Pourtant, les locaux trouvaient en eux des ressources insoupçonnées pour remporter le second quart-temps et pointer seulement à cinq longueurs, 25-30, des Côtiers à la pause. Si la reprise allait s’avérer fatale pour les Sang et Marine, ils faisaient preuve de résilience dans le dernier quart pour faire jeu égal. Au final, Liège s’inclinait certes 58-87 mais n’avait absolument pas démérité. « Nous pouvons être fiers de l’implication, du cœur et de la motivation pendant quarante minutes des jeunes et des trois cadres restants » souligne Christophe Muytjens. « Pendant vingt minutes, nous avons tenu. Après, nous savions que nous craquerions mais nous n’avons pas été ridicules face à une telle équipe. Nous avons fait aussi bien que d’autres mais sans notre cinq de base (rires). »

Dimanche, à domicile, les Liégeois concluront cette saison en recevant une équipe d’Anvers à la lutte pour sécuriser sa troisième place. A nouveau, les pensionnaires du Country Hall devront redoubler d’ardeur pour compenser les absences. Iaro est toujours out, Lemaire a terminé sa saison, Basic ne devrait pas être capable de tenir sa place tandis que l’incertitude plane autour de la capacité ou non de Milos Bojovic de venir prêter main forte à ses jeunes coéquipiers. Nul doute que dans l’adversité et avec la farouche volonté de finir en beauté, les Principautaires vont encore nous surprendre positivement !

Crédit photo: Philippe Collin