« Je vais concourir pour un dixième titre d’affilée et c’est incroyable »

A partir de jeudi, Dusan Djordjevic disputera ses dixièmes finales d’affilée. Le « Général » a toujours faim et veut remporter cette Decima historique.

S’il est un joueur qui aura marqué la dernière décennie d’Ostende, c’est bien Dusan Djordjevic (6,5 points, 4,2 assists et 2 rebonds en 19 minutes cette année). Le « General », préservé parfois mais toujours aussi précieux pour faire la différence en fin de match, s’apprête à disputer ses dixièmes finales consécutives et brigue un dixième titre.

« Je suis très heureux qu’à mon âge, je puisse encore faire ma part du boulot sur parquet. S’ils m’avaient dit il y a 10 ans que je jouerais encore à ce niveau à 38 ans, je les aurais déclarés stupides. Je vais concourir pour un dixième titre d’affilée et c’est vraiment incroyable. «  à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Si le club croit que je peux encore les aider, j’aimerais beaucoup mettre mes chaussures pour une autre année. J’espère que ce sera à nouveau possible devant nos fidèles supporters, qui nous ont manqué toute la saison. »

Ayant toujours faim de basket, Djordjevic est le parfais relais de Dario Gjergja sur le terrain et le garant de l’ADN collectif et rigoureux du Filou. Nul doute que ses prestations seront déterminantes contre Mons en finale.

Crédit photo: BCO

« Environ un million pour une victoire au Final Four »

Combien rapporte une victoire au Final Four de l’Euroleague ?

Dans une interview accordée à Match TV, le Président du CSKA Moscou a levé le voile sur les revenus générés par l’Euroleague pour les clubs qui disputent cette compétition. « Un peu plus de 30 000 euros pour une victoire en saison régulière, 70 000 en playoffs et environ un million pour une victoire au Final Four, c’était le cas avant la pandémie. Lorsque nous avons gagné à Vitoria en 2019, nous avons dépensé plus en bonus aux joueurs et entraîneurs prévus dans les contrats que nous n’en avons reçu au total de la part de l’Euroleague. Il est difficile de voir cela comme une source de revenus, en particulier pendant la pandémie de COVID, lorsque les revenus provenant des affluences dans les salles ont chuté. Plus précisément, c’est impossible. Une compétition fermée changerait la situation dans le bon sens. Les bénéfices des matches à domicile, ainsi que l’augmentation des revenus de l’Euroleague elle-même, lui permettraient de distribuer davantage et aux clubs de gagner plus. Mais nous continuons à nous contenter de ce que nous avons. Et nous sommes enclins à croire que les opportunités de marché n’ont pas été pleinement réalisées par l’Euroleague » a ainsi explicité Andrei Vatutine.

Le CSKA ne pourra donc pas recevoir cette manne providentielle, les Turcs de l’Anadolu Efes ayant remporté le trophée en venant à bout de Barcelone en finale de l’Euroleague dimanche.

« Cats » ibériques

A l’évidence, le tandem Geldhof-Delaere se plait bien de l’autre côté des Pyrénées. Pendant ce temps, un ancien Hasseltois se drape du titre suisse avec Fribourg alors que les supporters ostendais pourront suivre les duels de leurs favoris contre Mons de la terrasse de la salle côtière. Ce sont les infos d’EMCE.

Geldhof et Delaere restent en Espagne mais changent de couleurs

C’est quasi simultanément que deux de nos « Cats » ont dévoilé leurs nouvelles destinations… tout en continuant de jouer en Espagne. Serena-Lynn Geldhof (24 a, 1,97 m) troque ainsi La Seu (9e) pour Promete (12e). Antonia Delaere (26 a, 1,83 m, photo), de son côté, ne tombera pas dans l’inconnu. En effet, le « couteau suisse » de notre sélection nationale s’en va rejoindre Julie Vanloo au Casamonte Saragosse (13e) après une expérience ibérique à Euskotren (10e). Pour info, la D1 espagnole féminine se compose de 16 formations.

Fribourg sur la plus haute marche du podium suisse avec Morris (ex-Limburg)

La finale des playoffs helvètes avait quelque chose de particulier. Elle opposait ainsi Fribourg (souvent aux premières loges) aux Starwings n’ayant bouclé la phase classique de la compétition qu’en 7e position. La logique de la hiérarchie a néanmoins été respectée avec le succès d’ensemble des Fribourgeois. Lors de l’ultime rencontre, ceux-ci dominaient les Bâlois sur le score de 85 à 76. Parmi les néo-champions, on recense la présence du solide Dominic Morris (31 a, 2,02 m) passé par Limburg United en 18/19.

Playoffs : écran géant sur terrasse pour les supporters d’Ostende

Déjà pour les demi-finales, une centaine de partisans du BCO s’était réunie à la cafetaria du club. Du coup, les Côtiers ont décidé de franchir un palier supplémentaire. C’est ainsi que les matches de la finale contre Mons seront retransmis sur un écran géant de 16 m2 placé sur la vaste terrasse du « Filou Sportbar » surmontant la salle. Les supporters devront néanmoins s’inscrire au préalable et, bien entendu, respecter les règles sanitaires toujours en vigueur. A noter que, dans un premier temps, les Ostendais ont obtenu de la Ligue l’autorisation de débuter les parties des 3, 5 et 7 juin prochains dès 20 h. En cause, la fermeture obligatoire des établissements Horeca à 22 heures.

La télé crève l’écran

Sport en France continue de diffuser les confrontations de préparation des Françaises. A 18 h 30, ces dernières retrouveront sur leur route des Transalpines battues (69-61) après prolongation hier soir. Il y aura de la revanche dans l’air… d’autant que l’on commémore aujourd’hui la fête nationale italienne.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Casamonte Zaragossa

« Cette équipe a un cœur énorme »

Quelques jours après avoir vaincu le leader de ProB, les Sharks de Daniel Goethals ont conquis une importante victoire chez un concurrent direct.

Après un départ « piano » des Sharks, les locaux menaient 13 à 6. Les protégés de Daniel Goethals retrouvaient alors leur allant offensif et égalisait à 35 partout à la pause. Au retour des vestiaires, les locaux reprenaient trois longueurs d’avance, 49-46 à la demi-heure. Mais grâce à une excellente défense, les Sharks revenaient au score et s’imposaient 59-67.

« Cette équipe a un cœur énorme » soulignait l’équipe de com’ d’Antibes sur les réseaux sociaux. Grâce à cette victoire à Maurienne, un concurrent direct, les Sharks font un nouveau pas vers le maintien. La fin de saison s’annonce caniculaire dans la perle du Sud !

Crédit photo: Antibes Sharks

« Ma première saison pro restera toujours spéciale pour moi »

Après une saison réussie à Liège, Romain Boxus a décidé de prendre la direction de Louvain. Interview.

Romain quels souvenirs garderas-tu de ta première saison à Liège ?

Des souvenirs d’une équipe qui n’a cessé de se développer et d’un bon groupe de gars. C’était ma première saison pro et elle restera toujours spéciale pour moi. Je remercie encore l’organisation de Liège et l’équipe pour cette année.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi du côté du SportOase ?

Mon but est d’apporter ma pierre à l’édifice louvaniste et d’aider l’équipe à se hisser à son potentiel maximum. Mes objectifs personnels restent les même: devenir la meilleure version de moi-même. Je peux encore améliorer mon jeu et je suis persuadé que Louvain va pouvoir beaucoup m’apporter. Cela va être un nouveau challenge dans un nouvel environnement mais je suis prêt à me lancer. Je me réjouis de commencer avec l’équipe.

Crédit photo: Philippe Collin

La Vaillante scratche sa P2, duel au sommet en P3C, un champion de l’Est en P2B ?

Les séries provinciales sont sorties et nous promettent des matchs passionnants, des duels engagés, des parties à suspens et des rencontres haletantes. Elles nous livrent aussi des informations importantes.

Les séries provinciales sont désormais connues et publiées sur le site du CP Liège (onglet divers, « La saison 2021-2022 »). Si la composition de l’élite provinciale était connue, celle des deux P2 est intéressante et nous livre une première information: la Vaillante Jupille ne présente pas d’équipe à cet échelon. « Nous avons du malheureusement scratcher notre p2 » nous précise-t-on chez les Jupillois. En autorisant un seul montant par série de P3 l’année passée, voici l’antichambre de l’élite provinciale composée de seulement vingt-six équipes. Il n’y aura donc vraisemblablement qu’un seul descendant de P2 en P3, tant pis pour le suspens d’une seconde partie de championnat qui pourrait dès lors être moins passionnante que de coutume.

En P2A, difficile de dégager un favori. Verlaine, Tilff et Wanze, grâce à un recrutement clinquant, semblent très costauds, tout comme Aubel, Alleur, Comblain et Visé même si les équipes d’Awans, Harimalia, Cointe et Hannut ne seront pas un oiseau pour le chat !

En P2B, Quentin Desert, coach de la R1 de Verviers et joueur de la P2 de Stavelot, vivra deux match particuliers entre ses deux clubs. D’ailleurs, les favoris sont presque tous originaires de l’Est de la Province. Verviers et Stavelot, donc, mais aussi Ensival pour qui cela pourrait enfin être la bonne année et Henri-Chapelle qui a rapatrié Mike Laboureur et les frères Delhaes. Enfin, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur ne sera pas à prendre à la légère et pourrait se mêler à la lutte pour le titre !

L’autre info du jour, c’est la présence de Flémalle et Grâce-Hollogne, les deux armadas de P3, dans la même série. Ainsi, les anciens de la R1 de Huy/Neuville et les anciens de l’Athénée Jupille en découdront deux fois en championnat pour le titre de champion de P3C. Du grand spectacle en perspective !

Pour voir l’ensemble des séries tant chez les Dames que chez les Messieurs, c’est ici.

« Ce n’était pas facile mais nous l’avons fait »

Francis Torreborre aura réalisé une fin de saison terrible avec Kolin. Le Liégeois peut désormais rentrer en Belgique pour se préparer pour de nouveaux défis.

Avant de quitter Kolin, Francis Torreborre a eu des mots touchants pour le club tchèque, son staff et ses coéquipiers. L’explosif Liégeois souligne la réussite collective de sa formation. « Une belle récompense et une incroyable saison. Médaillé de bronze et une qualification pour la Fiba Europe Cup. Ce n’était pas facile mais nous l’avons fait » écrit Francis sur les réseaux sociaux. « Je tiens à remercier le BC Geosan Kolin de m’avoir donné ma chance de jouer pour cette merveilleuse équipe et d’avoir eu la chance d’être membre de cette saison historique de club. Merci au personnel d’encadrement pour ces 2 mois passés avec vous… Merci surtout à mes coéquipiers qui m’ont aidé à intégrer rapidement l’équipe et pour tous les bons moments que nous avons passés ensemble. On a bien rigolé ensemble… »

Francis peut désormais revenir en Belgique avec le sentiment du devoir accompli et une nouvelle jolie ligne sur son CV. « Maintenant il est temps pour moi de rentrer chez moi pour passer du temps avec ma famille parce que j’en ai vraiment besoin » écrit encore l’ancien d’Alleur qui va soigner ses blessures (fracture de fatigue du pied droit) pour revenir encore plus fort. « Une bonne chose va arriver cet été et pour la saison prochaine » promet encore le Liégeois.

Avec Retin Obasohan champion et MVP de la finale et Francis Torreborre médaillé de bronze et européen, la République Tchèque était sans nul doute noire-jaune-rouge cette saison !

Crédit photo: Kolin

Mahieu-Stas, que du bonheur !

C’est un vrai plaisir de suivre un match de notre ligue en compagnie du journaliste brainois et du consultant hannutois. Lors de son passage à Pepin, Stefan Ivanovic ignorait que son papa deviendrait un des coaches européens de référence. Du jeune et prometteur à Limburg et Malines. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (télé) du mardi

Une fois de plus, vous allez me prendre pour un doux illuminé. Vendredi soir et alors que se disputait une demi-finale d’EuroLigue, je suis resté branché sur un Limburg – Ostende n’atteignant jamais des sommets et exonéré du moindre suspense. En cause, la qualité et la complémentarité du binôme formé par Yoann Mahieux et Jacques Stas. Pas de cris intempestifs, ni de commentaires plus en anglais qu’en français. Pendant que le journaliste distille des considérations d’une rare précision sportive, son consultant n’hésite jamais à livrer son avis tactique tout en lâchant quelques échos de coulisses. Sans oublier un humour au second degré admirablement partagé. Un vrai bonheur tant pour le téléspectateur que pour le basketteur. Et, lorsque Jacques tempèrera son « Lambrecht bashing » un zeste excessif, tout sera parfait…

Quand Stefan Ivanovic (ex-Pepin) suit les traces de son illustre père, Dusko

Stefan Ivanovic (34 ans) a décidé de mettre un terme à sa carrière de joueur professionnel. Le longiligne Monténégrin l’avait en quelque sorte entamée, en 12/13, sur les hauteurs explosives du Paire. Quelques années plus tard, il avait été évoluer en Suisse sous les ordres de Niksa Bavcevic. Son dernier club en date est le BBC Nyon (D1) où il devient, pour les deux prochaines saisons, le head-coach. En réalité, il ne fait que suivre les traces de son illustre paternel, Dusko (la plus célèbre queue de cheval du basket européen), pour l’heure à la barre de Baskonia Vitoria.

Gros renforts étatsuniens pour Limburg United et pour les Malinoises

Quelque chose me dit que le show devrait être assuré, dès septembre, à l’Alverberg hasseltois. En cause, l’engagement du bondissant, Justin – bonne fête ! – Gordon (28 a, 1,98 m), en provenance des Eagles de Newcastle où il a signé le doublé britannique coupe-championnat. Auparavant, on avait pu le voir à l’œuvre en Australie, Maroc, Pays-Bas et Allemagne. C’est précisément d’outre-Rhin qu’arrive le prometteuse, Ae’Rianna Harris (22 a, 1,85 m). Elle quitte ainsi le TC Herner pour enfiler le maillot des ambitieuses Kangoeroes malinoises.

La télé crève l’écran

Vous pourrez suivre le duel de préparation des Françaises face aux Italiennes, dès 18 h 15, sur Sport en France. Quant aux playoffs NBA, ils seront présents sur Eleven Sports 2 sur le coup de 4 heures.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Iaro prolonge à Liège, le Country Hall conserve son métronome !

C’était dans l’air, c’est confirmé: Ioann Iarochevitch sera encore Liégeois la saison prochaine.

C’était la priorité de Liège: resigner Ioann Iarochevitch, véritable métronome et MVP des Liégeois cette saison. Actifs sur ce dossier depuis déjà quelques temps, les dirigeants Sang et Marine peuvent être satisfaits de voir le géant belgo-russe poursuivre l’aventure dans un Country Hall qui l’a vu réaliser sa meilleure saison en carrière.

« Nous sommes heureux de vous confirmer la prolongation du contrat de Ioann Iarochevitch pour deux saisons supplémentaires ! Il n’est plus besoin de rappeler l’impact de Iaro sur notre équipe ! Il est le 5ème meilleur index et aux rebonds de la league, 4ème aux blocks ! Ses stats parlent pour lui : 30,7 MIN, 15,3 pts, 7,3 rebonds, 2,4 assists, 1,2 interceptions, 0,9 blocks et 19,1 d’évaluation en moyenne par match. C’est une excellente nouvelle qui va de paire avec l’anniversaire de Ioann hier ! Joyeux anniversaire Ioann et vivement la prochaine saison ! », communique le club pricnipautaire sur sa page Facebook.

Malgré les départs de Boxus, Stilmant et Bojovic, l’effectif liégeois ne subira pas de trop importants chamboulements et cette stabilité devrait permettre à Liège de poursuivre sa progression.

Crédit photo: Philippe Collin

« Utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte d’Antoni Irrera, pur produit de Saint-Louis et du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. Entretien.

Antoni, peux-tu nous résumer ton parcours basket ?

J’ai commencé en poussins l’année de la création de Saint-Louis grâce à mon grand-père Kali, un ancien basketteur. J’y ai fait toutes mes classes jusqu’à ce jour. A partir des U14, j’ai pratiquement toujours évolué dans des équipes régionales. J’ai eu la chance de jouer contre de superbes équipes, d’avoir de très bons coéquipiers et des entraineurs d’envergure. A quinze ans, j’ai commencé le Sport-Etudes-Basket à Liège Atlas. J’ai disputé ma première saison en Hommes à seize ans en P4 et cette « saison », j’étais en P3 et U21.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce sport ?

C’est de me mettre au service du collectif. Parvenir à réaliser en match des phases apprises à l’entrainement est extrêmement gratifiant. Le basket est un sport tactique où il faut chaque semaine s’adapter à l’adversaire.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un petit distri, un mètre septante-et-un pour être précis (rires). Malgré ma petite taille, j’ai toujours su accompagner les meilleurs. J’essaie de jouer principalement sur mes qualités qui sont la vitesse et la technique. J’ai compris que je devais utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap.

Que peux-tu déjà retirer de tes années à Liège Atlas ?

J’y suis toujours, j’ai décidé d’approfondir (rires). Toutes ces années furent bénéfiques car cela m’a permis de prendre davantage confiance en moi. J’ai reçu de très bons conseils et j’ai énormément appris grâce à des coachs de qualité comme Yvan Fassotte, Sébastien Voets et, actuellement, Jérôme Jacquemin. La combinaison de l’Académie de Saint-Louis et des cours de basket de Liège Atlas a participé à améliorer ma technique de dribble et de shoot.

Tu n’as jamais changé de club. Qu’aimes-tu tant à Saint-Louis ?

Saint-Louis est un club formateur et familial. La qualité des entraineurs et des entrainements est toujours élevée. J’ai eu la chance d’être entrainé par Jean-Luc Ventat, Marc Jérôme, Joseph De Sutter et Nicolas Lehro pour ne citer qu’eux. La diversité des équipes du Collège permet à tout un chacun de jouer à son niveau et de pouvoir, s’il le souhaite, progresser et jouer plus haut.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

Dans mes plus beaux souvenirs, je retiens mon année en U14 avec Nicolas Lehro. Cette année-là, nous avons tout gagné – Coupe et championnat – et, cerise sur le gâteau, nous sommes partis à Barcelone pour disputer un tournoi international dans lequel nous ne nous sommes inclinés qu’en finale face à une sélection mexicaine. Mon stage Game Time à Orlando avec François Lhoest, Mike Bodson et Ludo Humblet fait également partie des souvenirs qui resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire.

Forcément, tu as subi comme tout le monde les complications liées au virus. Comment as-tu vécu ces longs mois sans basket ?

La fin de saison passée et cette saison avortée furent extrêmement compliquées pour moi. Je suis passé de plus ou moins vingt heures de basket par semaine à zéro. Mais j’ai malgré tout tenté de rester motivé en m’entrainant régulièrement à la maison et à Cointe dès que j’en avais l’opportunité.

Quelles sont tes envies pour la future saison ?

Je dois faire mes preuves dans ce championnat P3 qui s’annonce très relevé. Etant aussi dans le noyau P2, j’ai à coeur de tout donner aux entrainement afin de continuer à progresser.