« Utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte d’Antoni Irrera, pur produit de Saint-Louis et du Sport-Etudes-Basket de Liège Atlas. Entretien.

Antoni, peux-tu nous résumer ton parcours basket ?

J’ai commencé en poussins l’année de la création de Saint-Louis grâce à mon grand-père Kali, un ancien basketteur. J’y ai fait toutes mes classes jusqu’à ce jour. A partir des U14, j’ai pratiquement toujours évolué dans des équipes régionales. J’ai eu la chance de jouer contre de superbes équipes, d’avoir de très bons coéquipiers et des entraineurs d’envergure. A quinze ans, j’ai commencé le Sport-Etudes-Basket à Liège Atlas. J’ai disputé ma première saison en Hommes à seize ans en P4 et cette « saison », j’étais en P3 et U21.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ce sport ?

C’est de me mettre au service du collectif. Parvenir à réaliser en match des phases apprises à l’entrainement est extrêmement gratifiant. Le basket est un sport tactique où il faut chaque semaine s’adapter à l’adversaire.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un petit distri, un mètre septante-et-un pour être précis (rires). Malgré ma petite taille, j’ai toujours su accompagner les meilleurs. J’essaie de jouer principalement sur mes qualités qui sont la vitesse et la technique. J’ai compris que je devais utiliser ma taille comme une arme et non comme un handicap.

Que peux-tu déjà retirer de tes années à Liège Atlas ?

J’y suis toujours, j’ai décidé d’approfondir (rires). Toutes ces années furent bénéfiques car cela m’a permis de prendre davantage confiance en moi. J’ai reçu de très bons conseils et j’ai énormément appris grâce à des coachs de qualité comme Yvan Fassotte, Sébastien Voets et, actuellement, Jérôme Jacquemin. La combinaison de l’Académie de Saint-Louis et des cours de basket de Liège Atlas a participé à améliorer ma technique de dribble et de shoot.

Tu n’as jamais changé de club. Qu’aimes-tu tant à Saint-Louis ?

Saint-Louis est un club formateur et familial. La qualité des entraineurs et des entrainements est toujours élevée. J’ai eu la chance d’être entrainé par Jean-Luc Ventat, Marc Jérôme, Joseph De Sutter et Nicolas Lehro pour ne citer qu’eux. La diversité des équipes du Collège permet à tout un chacun de jouer à son niveau et de pouvoir, s’il le souhaite, progresser et jouer plus haut.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket ?

Dans mes plus beaux souvenirs, je retiens mon année en U14 avec Nicolas Lehro. Cette année-là, nous avons tout gagné – Coupe et championnat – et, cerise sur le gâteau, nous sommes partis à Barcelone pour disputer un tournoi international dans lequel nous ne nous sommes inclinés qu’en finale face à une sélection mexicaine. Mon stage Game Time à Orlando avec François Lhoest, Mike Bodson et Ludo Humblet fait également partie des souvenirs qui resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire.

Forcément, tu as subi comme tout le monde les complications liées au virus. Comment as-tu vécu ces longs mois sans basket ?

La fin de saison passée et cette saison avortée furent extrêmement compliquées pour moi. Je suis passé de plus ou moins vingt heures de basket par semaine à zéro. Mais j’ai malgré tout tenté de rester motivé en m’entrainant régulièrement à la maison et à Cointe dès que j’en avais l’opportunité.

Quelles sont tes envies pour la future saison ?

Je dois faire mes preuves dans ce championnat P3 qui s’annonce très relevé. Etant aussi dans le noyau P2, j’ai à coeur de tout donner aux entrainement afin de continuer à progresser.