Aubel veut enfin y mettre la manière en Coupe

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

 

On n’arrête plus Aubel! Invaincu en championnat, les pensionnaires de première provinciale sont également en huitièmes de finale de la Coupe. Avec la particularité de ne pas y avoir spécialement brillé. « Jusqu’à présent, nous avons gagné sans jamais y mettre les formes. Je pense meme que ce sont nos pires matchs de la saison » nous confie l’ailier aubelois, Jonathan Hertay.  « Nous ne sommes pas satisfaits de la qualité de nos prestations en coupe. Il nous tient à coeur de gagner ce week-end avec un fond de jeu de qualité. »

Face à une équipe de Tilff sur une bonne dynamique, le match promet d’être disputé. « Nous savons que cela ne sera pas facile,  nous les avons joué en awbb en aout » rappelle Jonathan. « Les Porais seront surement revanchards et très motivés à l’idée de jouer le leader de l’élite provinciale. »

Toutefois, à Aubel, l’ambiance est sereine et la volonté de s’imposer bien présente. « La Coupe est toujours un objectif! Ce sont des matchs spéciaux où tout est possible » confirme Jonathan. « Au regard de notre début de saison, il serait ridicule de ne pas afficher d’ambition pour cette compétition qui offre toujours une saveur particulière. » Et d’ajouter: « d’autant plus qu’Aubel est en course pour l’obtention de l’organisation des demi-finales.« 

L’Etoile Jupille veut profiter de la densité de son effectif

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.  Nous sommes allés interroger le talentueux meneur de l’Etoile Jupille, Julien Van Roy.

 

Julien, ce dimanche 26 novembre, à 17h , vous vous rendez à Spa pour y affronter la P1 du club éponyme. Vous y allez pour vous imposer?

Oui! Nous y allons pour gagner. En plus, nous avons une revanche à prendre car nous avons perdu contre leur P2 en championnat . C’est notre seule défaite à ce jour mais c’était pendant la fête à Ninane et François Lhote était blessé. Nous ne savons pas si nous allons jouer contre la P1 , la P2 ou un mélange des deux. En Coupe les effectifs sont parfois un peu hybrides.

La Coupe est-elle un objectif pour vous?

Gagner la coupe, nous l’espérons. C’est un peu un rêve caché dans un coin de nos têtes. Toutefois, nous jouons match apres match et nous savons que nous allons devoir battre de grosses P1. Mais pourquoi pas créer la surprise, c’est ça aussi la beauté de cette compétition . Toute l’équipe a vraiment envie d’aller le plus loin possible pour le club car nous savons que ça lui tient à coeur. L’année avant mon arrivée à l’Etoile, le club avait déjà créé l exploit en battant Dison.

Sur quoi le match va-t-il se jouer?

Je pense que nous sommes une équipe très solide. L’effectif est dense et chaque poste est doublé. A l’aile et à l’intérieur, nous avons tous les profils donc nous savons nous adapter à nos adversaires et aux match-up. Il faut que nous restions dans nos phases et ne pas commencer à faire n’importe quoi . Nous avons prouvé, contre Sainte Walburge et Bellaire, que si nous restons dans notre schéma de jeu nous pouvons être forts. A nous de prendre notre revanche! J’espère juste que nous allons bientôt en avoir fini avec les bobos qui diminuent certains de nos gars.

Le 4A veut renouer avec la victoire

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. 

 

Et dimanche, à 14h, le 4A Aywaille se rendra dans la cité lainière pour y affronter la P2 de SFX-Saint Michel Verviers. Un déplacement toujours délicat tant la petite salle du Collège se révèle bien souvent un calvaire pour ses visiteurs.

Néanmoins, pour le 4A, ce match est aussi l’opportunité de se reprendre après la contre-performance de samedi dernier contre les Porais. « Nous avons à coeur de prouver que le match contre tilff n’était qu’un faux pas et nous voulons directement retrouver la victoire ce week-end contre SFX » nous confie Nicolas Letesson. « Nous prenons match par match et nous voulons tout gagner. Aller le plus loin possible en coupe est un objectif que nous nous sommes fixés. »

Ayant réalisé un intense et qualitatif entrainement ce jeudi (notamment), le groupe d’Alain Demarteau, en qui le club à toute confiance, est dans les meilleures dispositions pour aller s’imposer en bords de Vesdre et accéder ainsi aux quarts de finale de la compétition. Mais le défi s’annonce à la hauteur de l’envie de bien faire des Aqualiens. En effet, avec seulement deux défaites en dix rencontres, les Verviétois sont solidement accrochés à la seconde place de leur série en championnat. Ce sera sans doute à un très beau match que pourront assister les spectateurs de cet affrontement dominical.

 

N.B.: à noter que contrairement à ce que nous avons pu écrire, Christian Gengou n’a pas été envoyé dans les tribunes par les arbitres lors du dernier match mais a pris lui-même cette décision.

 

Neuville a pris goût à la Coupe

 

Ces 25 et 26 novembre marquent une trêve dans les championnats provinciaux pour laisser place à une respiration salutaire. Mais pas pour tout le monde car pour seize équipes, le match de ce weekend sera un match couperet. En effet, ces samedi et dimanche auront lieu les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. Nous avons interrogé Kevin Reyserhove, l’entraineur de la P1 de Neuville sur le sujet.

 

Kevin, ce dimanche 26 novembre, vous disputerez avec Neuville les huitièmes de finale de la Coupe face à une P2, celle d’Ans. La Coupe est-elle un objectif pour vous?

On peut dire que la coupe est un objectif, oui. Nous y avons pris goût l’année dernière avant de perdre en finale donc nous nous étions dit que ça serait bien d’aller le plus loin possible, et pourquoi pas faire mieux que la saison dernière.

Faire mieux, cela signifie remporter le trophée…

Oui. Mais après, en Coupe, cela se joue à chaque fois en un match et donc tout peut arriver. Chaque équipe mérite d’être au tour où elle est et peut prétendre à la victoire. Il n’y a pas de petite équipe à ce stade de la compétition.

Comme se sent ton équipe pour le moment?

Neuville est frappé par les blessures.

Je pense que le groupe se sent bien, il y a une bonne ambiance et nous progressons. Par contre,  là où cela pêche, c’est au niveau physique. Nous n’avons pas eu de chance côté blessures cette année. Nous n’avons pas encore été au complet une seule fois à l’entraînement et seulement une fois à un match.

Ce sera le cas ce weekend? Serez-vous complet?

Non. Paulus et Sumkay seront absents et si Delmal est là, il ne sera pas à 100%. J’espère que l’infirmerie va bientôt fermer ses portes et que nous pourrons bien vite travailler en cinq contre cinq aux entraînements.

La dernière saison de Pepinster en D1

 

Si récemment le Hall du Paire a de nouveau vibré pour un match de l’EuroMillions Basketball League, ce n’était pas pour un match des Wolves. Pepinster en D1, c’est bien fini, pour le désarroi de nombreux amateurs de basket. 

 

La dernière saison de Pepinster dans l’élite du basket belge date déjà de 2016, une éternité pour certains. Francis Torreborre y a participé et en garde des souvenirs mitigés. « C’était une année difficile pour moi car j’ai eu ma première blessure au pied mais, surtout, j’ai perdu mon papa à ce moment là » nous raconte-t-il. « Ce n’était pas évident mais j’ai tâché de faire face et de m’en sortir. » En s’appuyant, notamment sur sa foi. « Je suis catholique pratiquant, je prie à la maison et je vais régulièrement à l’église » nous confesse le talentueux meneur d’Houthalen. « Ma foi m’aide à surmonter les épreuves de la vie et à ne pas perdre espoir, à rester positif. »

Une vision positive de l’existence qu’affichait quotidiennement Ben Madgen, la pépite australienne de Pepinster. « C’était impressionnant, il avait une super mentalité, toujours présent pour nous encourager. C’était vraiment un incroyable leader et une personne avec un grand coeur » raconte l’Alleurois.  « Il a d’ailleurs été élu MVP par les fans. »

Des supporters qui font la réputation du club depuis de nombreuses années. « C’est la meilleure ambiance de Belgique » reconnait Francis. « Ca chante, ça encourage, c’est super agréable d’évoluer dans ces conditions. »

 

 

Une certaine pression

 

Une ambiance sur le terrain qui tranchait parfois avec celle perçue en coulisse. « C’est un petit club, un club de village, donc tout le monde était rapidement au courant de tout » nous confie l‘ancien élève de Liège Atlas. « On pouvait parfois déceler du stress dans le comportement du staff ou des dirigeants, on pouvait lire la pression dans leurs yeux. C’était un peu tendu par moment. »

Francis au lay-up.

Une pression que subissait également l’entraineur, Thibaut Petit. « C’est un coach qui essaie de bien s’entendre avec ses joueurs, qui tente de créer une alchimie dans le groupe et qui ne supporte pas perdre » explique Francis. « Humainement, nous avons eu des désaccords et ça ne s’est pas toujours bien passé mais cela m’a permis de beaucoup apprendre sur le milieu pro. » Et d’ajouter: « ça ne devait pas être simple à gérer pour lui comme situation. »

Pourtant, malgré les rumeurs de faillite, le groupe vivait bien. « Nous faisions beaucoup d’activités en équipe, nous nous entendions bien et nous essayions de faire abstraction des bruits de couloirs et de nous concentrer sur notre job. »

 

 

La disparition

 

Mais plus le temps passe et plus les chances de survie des Wolves en D1 s’amenuisent. « Le président a été hyper correct » nous dit Francis. « Il nous a prévenu avant la fin de la saison qu’il existait la possibilité que Pepinster mette la clé sous la porte et nous a encouragé à activer d’autres pistes pour ne pas rester sur le carreau. »

Et ce qui devait arriver, arriva: le club pépin n’obtenait pas sa licence et disait adieu à l’élite du basket belge à qui il manque, c’est évident. « Je regarde encore la D1  car j’ai des amis qui y jouent » nous révèle Francis. « Willebroek notamment fait de bons résultats, tout comme Liège. » Et le Liégeois de mettre un exergue Hans Van Wijn d’Anvers. « Les gens disait qu’il était faible dans sa tête mais il réalise de grosses prestations, ça fait plaisir à voir. »

 

Hannut gagne, la méthode David Beck?

 

Hannut réalise un excellent début d’exercice en Première Provinciale et vient de se renforcer avec l’arrivée d’Olivier Defraine. De quoi envisager l’avenir sereinement en Hesbaye où David Beck est résolument heureux.

 

Six victoires en neuf matchs, voilà le bilan des Hannutois. Et encore, selon leur entraineur, celui-ci aurait pu être encore meilleur. « Le premier match de la saison, nous sommes battus et je prends sur moi car j’avais fait débuter Bollaers et Blanchy sur le banc puisqu’ils avaient manqué un entrainement. On prend d’emblée un éclat et on court après le score toute la partie » reconnait celui qui s’occupe aussi de la P4 du même club. « On perd face à plus fort que nous contre Neuville, il n’y a pas à discuter. Par contre, la défaite à domicile contre Haut-Pré me reste en travers de la gorge. Ils sont arrivés à six et mes joueurs les ont snobés. Nous avons pilonné à trois points au lieu d’insister en dessous où deux de leurs gars avaient quatre fautes. Cette rencontre, nous devions la gagner même si Ougrée démontre des qualités certaines depuis le début de championnat. »

Si David regrette ces deux défaites, il n’en reste pas moins satisfait du début de saison. « C’est presque inattendu » révèle-t-il. « Nous nous sommes séparés de Bastings et Demoulin et j’avais quelques craintes pour mon secteur intérieur. » Néanmoins, l’arrivée de Bollaers, que David avait déjà entrainé, apportait un peu de sécurité. « C’est un vrai pivot dominant, et il le prouve chaque weekend » nous dit-il. « Liebens aussi nous a rejoint en provenance de Tilff. Je lui avais demandé plusieurs fois et, à la fin de saison dernière, c’est lui qui est venu vers nous. Et maintenant, Olivier Defraine a signé au club pour nous apporter sa palette offensive et son expérience. »

Un tel bilan conjugué à l’arrivée de l’ancien Esneutois place désormais Hannut comme rival sérieux d’Aubel et de Neuville. « La saison dernière, nous avons eu du mal à nous sauver » rappelle David Beck. « Cette année, nous voulions faire mieux que le ventre mou. Nous ne voulons pas revoir les objectifs à la hausse car une saison est longue et jalonnée d’impondérables. Mais ça serait vraiment bien d’accéder aux Playoffs. »

 

 

Déjà confirmé pour la saison prochaine

 

Qui dit Playoffs dit possibilité de montée. « Il faudra en discuter avec le club, voir si c’est financièrement faisable » tempère le Hesbignon. « C’est trop tôt pour l’envisager mais honnêtement, je suis un compétiteur et je ne peux m’empêcher d’y penser. »

Hannut n’a perdu que trois fois cette saison.

Logique tant Hannut reste sur une excellente dynamique avec cinq victoires d’affilée. « J’ai un bon groupe. Plusieurs n’avaient jamais goûté à la P1, il a donc fallu un petit temps d’adaptation » confesse David. « Et si certains sont un peu limités lors d’un match, tous jouent pour le mec en forme, c’est formidable. De plus j’ai toujours un groupe de dix joueurs à l’entrainement puisque des P3 viennent nous donner un coup de main. Ca permet de bosser de façon qualitative. »

Un excellent travail qui est apprécié à sa juste valeur au sein du club. « Je viens d’être confirmé pour ma cinquième à la tête de cette équipe. Je n’avais jamais été prolongé aussi tôt. Ca sera aussi mon plus long bail à la tête d’une même formation » confesse-t-il.

 

 

Entraineur de cinq équipes

 

En effet, David a pas mal roulé sa bosse et dédie une grande partie de son temps à ce sport que nous chérissons. « J’ai perdu mon boulot à la carrière de Sprimont voici un an des suites d’un restructuration » nous explique-t-il. Un mal pour un bien puisque cela lui a permis de trouver un équilibre avec son épouse, indépendante, et ses enfants. « On vit à la norvégienne, ça fonctionne plutôt bien mais je suis tout de même à la recherche d’un mi-temps. »

Un passionné.

Le temps libre qu’il lui reste, David le passe sur les terrains car, en sus de la P1 et de la P4 d’Hannut, il entraine aussi la R2 des Templiers et des jeunes à Awans et Hanneffe. « Ca se goupille bien, je n’ai raté que deux matchs avec la P4. Mais c’est certain que dès que les calendriers sortent, il faut bien analyser tout ça pour s’organiser au mieux » révèle-t-il.

Une passion pour le coaching qui est née assez tôt.  » C’est Gaston Beckers, l’ancien entraineur du Standard Boule d’Or, champion de D1 en 1977, qui m’a mis le pied à l’étrier » se souvient-il. « Je jouais pour lui au Standard Perron lorsque j’étais tout jeune. Il m’a confié une équipe de benjamins. » David attrape le virus et suit des formations et des colloques pour se perfectionner. Et c’est un autre célèbre entraineur liégeois qui parachève son éducation basketballistique, Yvan Fassotte. « C’est ma référence » révèle-t-il. « Je jouais pour lui en R1 à Ninane. Il m’avait pris dans son staff technique à Liège et m’a donné la formation niveau 2 entraineur. »

 

 

Un formateur d’exception

 

Comme l’emblématique meneur d’homme Fléronnais, David  a formé de nombreux basketteurs qui évoluent avec bonheur dans les différentes divisions de la province. « C’est ma plus grande fierté » avoue-t-il sans fard. « J’ai eu la chance d’entrainer de bons jeunes et d’essayer de les amener le plus loin possible. Quand je recroise Maxime Gaudoux, aujourd’hui à Louvain et avec qui nous avons été champions avec Awans, il prend toujours le temps de tailler une bavette avec moi. »

Un formateur réputé.

Des joueurs qui n’hésitent d’ailleurs pas à suivre leur entraineur au gré de ses pérégrinations. « C’est une marque de respect, tant de leur part d’accepter de me suivre que moi de chercher à les faire venir » nous précise-t-il. « Ils savent ce qu’ils auront, que mes entrainements sont variés et qu’ils pourront s’épanouir dans mes systèmes.  » Ils connaissent aussi la personnalité du coach, dure mais juste. « Je suis sectaire comme entraineur, je pousse parfois de grosses gueulantes et je suis exigeant » concède-t-il. « Mais mes joueurs savent que s’ils viennent me trouver au début de leur entrainement pour m’expliquer qu’ils ont eu une journée difficile, je ne vais pas être sur leur dos toute la séance. » Et d’ajouter dans un grand éclat de rire: « il ne faut juste pas que cela se répète trop souvent. »

Depuis le début de sa carrière, cette méthode semble porter ses fruits. « Je n’ai été remercié qu’une seule fois » précise David. « C’était au CP Awans où, à trente ans, j’ai arrêté de jouer pour reprendre directement la P1. Après une super première saison, la seconde était du même accabit. Mais le président nous avait demandé de perdre les trois derniers matchs de la saison pour ne pas monter. J’ai dénoncé cela dans la presse et j’ai été limogé. »

 

 

Un coach offensif?

 

Car partout où il passe, celui qui se qualifie comme un enfant de la Hesbaye apporte sa philosophie de jeu. « Mon étiquette est celle d’un coach offensif » nous confie-t-il. « Pourtant, je travaille beaucoup la défense à mes entrainements, mes joueurs ont besoin de régulières piqûres de rappel. » On dit souvent qu’en tant qu’entraineur, on privilégie souvent le secteur dans lequel on était le plus doué. « C’est vrai que comme joueur, j’étais un gros marqueur. Mais je pense plutôt que c’est parce que mes systèmes concernent tous les joueurs présents sur le terrain et que cela les rend efficaces. » Preuve en est avec Hannut qui a déjà dépassé quatre fois la barre symbolique des cent points.

Une continuité dans le travail qui permet au coach Hannutois, véritable mordu de basket, de réaliser de belles saisons avec ses différentes équipes et qui devrait lui permettre, à terme, de coacher encore plus haut. « J’ai toujours eu envie d’entrainer à un niveau supérieur à celui auquel j’ai joué. Pour ma part, cela veut dire être à la tête d’une D3. Mais si ça ne se fait pas, ce n’est pas un drame non plus. Pour l’instant, je suis un coach heureux » conclut-il.

 

Le Thé ou Café de Gael Colson

 

Gael Colson, fan de Las Vegas et basketteur réputé dans notre province s’est livré à l’exercice du Thé ou Café.

 

Gael, tu es plutôt attaque ou défense?

Attaque!

Trois points ou killer cross-over?

Trois points.

Plutôt Belgique ou Etats-Unis?

Usa, baby!

NBA ou Euroleague?

NBA.

Tu préfères jouer ou coacher?

J’aime beaucoup coacher mais à ce stade-ci de ma carrière, je prends encore trop de plaisir sur le terrain. Je choisis jouer.

Lebron ou Curry?

Lebron totalement! Gros fan!

Et enfin, thé ou café?

Aucun des deux.

Olivier Defraine rejoint Hannut

 

Le BC Hannut réalise une excellent début de championnat (retrouvez dès demain sur www.liege-and-basketball.be un article détaillé sur le sujet) puisque les Hesbignons pointent à six victoires en neuf rencontres. Et pour améliorer le roster, les Hannutois enregistrent l’arrivée d’Olivier Defraine.

 

Olivier n’est pas un inconnu du basket liégeois, lui qui militait encore la saison dernière en P2 à Esneux. Il a fait le bonheur de Saint Louis en D2 et de différents clubs en D3 et R1. C’est d’ailleurs à ce niveau qu’il a rencontré David Beck, son nouvel entraineur. « C’est là que s’est forgée notre amitié. Il est mon meilleur ami et le parrain de ma fille » confie celui qui est aussi l’entraineur d’Hanneffe en R2.

Concrètement, l’arrivée de l’intérieur va apporter une menace supplémentaire à des Hannutois qui restent sur une excellente série: cinq victoires d’affilée. « Olivier est un pur gaucher, avec de bons mouvements dos à l’anneau et une précision redoutable de loin » détaille David. « Il va nous amener son expérience et je crois sincèrement qu’il fera encore des ravages en P1. »

Toutefois, l’intérieur arrive avec humilité puisqu’il déclarait à son coach « ne pas vouloir casser la dynamique actuelle du groupe, quitte à rester un peu en retrait. » Une état d’esprit qui correspond bien à Olivier, réputé pour être un bon gars, qui s’intègre facilement dans une équipe. David compte d’ailleurs sur son ami pour solidifier son secteur intérieur. « Je vais l’utiliser à bon escient » révèle-t-il. « Il ne commencera jamais dans le cinq de départ car il s’entrainera une fois semaine et les règles s’appliquent à tout le monde. Mais c’est certain que son arrivée ne peut que bonifier un groupe qui démontre un vrai potentiel et qui évolue bien. »

 

Pascal Horrion quitte Sprimont!

 

« Voilà, c’est fini » chantait Jean-Louis Aubert dans un déchirant morceau. Les adieux de Pascal Horrion à Sprimont s’annonce de la même veine, après treize saisons à la tête de l’équipe première du Point Chaud. En effet, le technicien sprimontois a décidé de passer la main au terme de la saison. Nous l’avons interrogé pour comprendre les raisons de sa décision.

 

Pascal, tu as décidé de quitter Sprimont à la fin de la saison. Pourquoi?

Cela fait vingt-cinq ans que je coache, j’ai commencé très jeune, à seize ans. Et c’est ma treizième saison à la tête de l’équipe première. Il y a une certaine lassitude qui s’est installée, tant pour moi que pour le club je pense.

Tu quittes carrément le conseil d’administration en plus de ton retrait du coaching…

Oui, j’estime que c’est nécessaire afin de ne pas avoir un pied dedans et un pied dehors. Le trésorier et moi-même voulions partir, nous souhaitons qu’un nouveau comité se mette en place afin de redynamiser le club.

Pourquoi annoncer cela si tôt dans la saison?

Sa 13e saison à la tête des Carriers.

Le moment n’est pas anodin. Ce jeudi, nous aurons une grosse assemblée générale. Si ma décision est mûrement réfléchie, c’est vrai que c’est assez rapide. Ce comité existe depuis un certain temps, et même si moi et le trésorier avions déjà évoqué l’idée de stopper, tant que cela n’était pas officiel et effectif, on se reposait beaucoup sur nous. L’envie est que d’autres personnes se manifestent désormais pour prendre le relais et permettre à Sprimont de fonctionner comme il se doit.

 

« Une décision difficile mais nécessaire »

 

Une décision difficile à prendre je présume?

Oui, absolument. Sprimont est mon club de coeur, c’est indubitable. Je postulerais probablement la saison prochaine pour entrainer une équipe de jeunes d’ailleurs. Je dois beaucoup à Sprimont, et je suis reconnaissant pour cela. Lorsque j’avais huit ans et que j’attendais au bord du terrain pour mon match poussin, j’étais loin d’imaginer que des années plus tard, au sein du même matricule, je serai sur le banc de touche pour un match de Playoffs de D2. Sprimont, c’est pour moi de merveilleuses rencontres humaines et sportives. On ne tire pas un trait là-dessus mais j’ai besoin de changement.

As-tu déjà réfléchi à comment allait se matérialiser ce changement?

Non, pas vraiment. Opter pour d’autres loisirs, passer plus de temps avec ma famille, coacher ailleurs. Les possibilités sont diverses mais je n’ai pas encore pris le temps de me poser pour y réfléchir et envisager la suite.

Il existe tout de même une éventualité de te voir coacher ailleurs la saison prochaine?

Sincèrement, je n’ai pas envisagé d’autres clubs. Je serais d’ailleurs bien embêté si d’autres formations venaient à se manifester car je n’y ai pas du tout réfléchi. Dans l’immédiat, je veux simplement que la transition se passe au mieux et que le club puisse bénéficier d’un nouvel élan, d’un nouveau souffle.

 

« Cela ne change rien à cette saison »

 

Cela change-t-il quelque chose à l’aventure de Sprimont en TDM2?

Non, il n’y a aucune volonté de changer quoi que ce soit avec l’équipe première. Si les résultats suivent, je pense que l’équipe sera toujours à ce niveau-là l’année prochaine. Il n’y a pas péril en la demeure.

Un enfant du club.

Des pistes ont-elles déjà été activées quant à ton remplacement pour la saison prochaine?

Non. Mon retrait ne sera officiel que jeudi. Ensuite, le comité et les nouvelles personnes qui le rejoindront définiront un profil qu’ils jugeront bon pour reprendre les manettes de notre équipe fanion.

Et pour cette saison, cela modifie-t-il les objectifs?

Non, du tout, ils restent les mêmes. Nous jouons tous les matchs pour les gagner, c’est une certitude. Je pense que notre place actuelle au classement, avec six victoires en douze matchs, reflète notre niveau. Certains nous voyaient peut-être un peu plus haut mais au vu des équipes que j’ai pu voir, j’estime que nos résultats sont conformes à notre niveau.

J’imagine qu’au moment de prendre cette décision, beaucoup de souvenirs ont dû te revenir en mémoire. Quels sont tes meilleurs souvenirs d’entraineur chez les Carriers?

Ils sont, bien évidemment, nombreux et multiples. La montée de R1 en D3 pour ma première année de coaching reste un grand moment. Nous avions battu un super Avenir Jupille qui comptait des joueurs comme Jacques Stas dans ses rangs alors même que mon meneur n’était pas là. Et l’aventure en deuxième division, avec en point d’orgue la dernière saison où nous finissons cinquièmes, demeure un formidable souvenir.

Et bien, bonne chance pour la suite Pascal.

Merci beaucoup.

 

 

 

 

Aubel invaincu: tentative de décryptage

 

Le début de saison d’Aubel est parfait! Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier l’entame du championnat des Aubelois qui sont invaincus après dix matchs et largement en tête de notre Première Provinciale. Liège&Basketball a interrogé Jonathan Hertay pour tenter de décrypter les raisons de ce succès.

 

Jonathan, c’est ta première saison à Aubel. Comment es-tu arrivé là-bas?

J’avais arrêté il y a deux ans et demi car je venais d’avoir mon deuxième enfant et que l’ambiance à Neuville était détestable. D’ailleurs, beaucoup de joueurs ont quitté Neuville après cette saison là qui fut particulièrement difficile. Les joueurs n’avaient pas tous les mêmes objectifs, il aurait fallu cinq ballons sur le terrain et je pense que parfois, dans le sport amateur, les défraiements  polluent un peu le climat. Même si je suis parti en bon terme, cela a été une rupture assez nette avec le basket.

J’imagine donc que tu savoures encore plus ton retour dans le monde du basket à Aubel?

Tout à fait. Je renoue avec le basket tel que je l’apprécie, collectif et engagé, au sein d’un club particulièrement attachant.

 

 

« Un album panini pour les 50 ans du club »

 

Justement, qu’est ce qui te plait tant dans le matricule 1388?

J’y ai retrouvé l’esprit club que j’avais pu connaitre plus jeune à la Vaillante Jupille. Il y règne une ambiance familiale et en même tant des ambitions sportives. Cela a trop souvent tendance à être l’un ou l’autre. A Aubel, les équipes se côtoient et se supportent les unes les autres. Nous buvons un verre tous ensemble et la P1 n’est pas sur un piédestal et ne méprise pas la P4 par exemple. Et puis, le club est hyper dynamique. Le président, Léon Leduc et les frères Collin ont plein de bonnes idées et sont très actifs. Il y a une newsletter qui circule chaque semaine. Chaque saison débute avec la journée Jean-Marc Collin où toutes les équipes jouent dans les deux salles. Les seniors doivent servir au bar et cela permet de nouer des contacts, d’échanger et de créer des affinités. Aubel aura cinquante ans cette année, pour l’occasion, le club lance un album panini où tous les joueurs et joueuses, de chaque catégorie d’âge, auront leur vignette.

Tu parlais d’argent tout à l’heure, cela a-t-il une influence sur la vie de groupe?

Aubel est devenu royal.

Bien sûr. La preuve c’est que chaque saison de grosses équipes sont annoncées mais la mayonnaise ne prend pas car les objectifs de chacun sont parfois trop différents. De plus, cela peut créer des tensions dans le vestiaire car généralement, tout se sait et cela engendre une certaine jalousie. Enfin, cela peut aussi mettre de la pression sur le coach qui est obligé de faire jouer certains cadres en dépit de leurs performances, ce qui peut conduire à de la frustration pour une partie du noyau.

Et à Aubel, ce n’est pas le cas?

Non. Nous ne payons pas notre cotisation mais cela s’arrête là. Personne ne reçoit d’enveloppe et cela simplifie considérablement les choses. Les gars sont là pour de bonnes raisons et on peut le constater au quotidien.

 

 

« Un groupe homogène »

 

Justement, pourquoi avoir rejoint le club aubelois?

Pour le plaisir et le projet proposé. En fin de mercato, Maxime Fontaine, Xavier Hubert et moi-même avons signé chez les Verts. Compte tenu de nos vies professionnelles et familiales, la notion de plaisir primait sur tout le reste. Nous voulions pratiquer notre sport favori dans un climat sain, à un niveau satisfaisant et sans trop de contraintes.

Christophe Hougardy, une première saison couronnée de succès.

C’est le cas à Aubel?

Totalement! Nous sommes arrivés au sein d’un groupe très festif, avec des joueurs comme Demarteau ou Beckers qui y ont fait toute leurs classes, que du positif. Chacun est sur un pied d’égalité, tout le monde vient aux entrainements avec plaisir et Christophe Hougardy reste compréhensif quant aux absences même si, dès le départ, il  a été convenu que celui qui manque l’entrainement ne commence pas dans le cinq de départ.

C’est cela la recette de votre succès?

Notre avantage, c’est d’avoir dix joueurs interchangeables. Nos remplaçants peuvent être dans le cinq de base de n’importe quelle équipe de P1. Cela saute aux yeux en match d’ailleurs où, bien souvent, nous faisons jeu égal au départ et ce sont nos rotations qui nous permettent de faire la différence.

 

 

« Un début de saison à prendre avec des pincettes »

 

Des matchs que vous ne perdez pas depuis le début de saison…

Oui, mais je dois reconnaître que nous prenons cela avec des pincettes.

Pourquoi?

Un groupe qui vit bien.

Tout d’abord parce que l’année dernière aussi, Aubel avait très bien commencé avant de connaitre quelques difficultés. Ensuite, parce que chaque match est piègeux. Hormis contre Ensival et Neuville, nous avons été accrochés lors de chacune de nos rencontres. C’est peut-être d’ailleurs ce qui nous manque, un état d’esprit de rouleau compresseur mais cela rend les matchs plus engagés et les victoires encore plus belles.

Vous attendiez-vous à pareille fête en début de saison?

L’objectif était de jouer les Playoffs. Nous n’arrivions pas spécialement à nous situer dans cette série qui se révèle assez particulière. Mais nous sommes tous des compétiteurs donc nous voulions essayer de gagner un maximum.

 

 

« Battre Waremme pour rester invaincus »

 

Maintenant que vous en êtes à dix victoires en dix matchs, les objectifs ont-ils changé?

Déjà, nous voulons prendre tout ce qui est à prendre. Notre capitaine, Demarteau, part en janvier pour deux ans en Espagne. Nous allons donc perdre un cadre de l’équipe. De plus, désormais, chaque équipe veut se payer notre scalp. Nous devons faire preuve d’auto-discipline car autant nous répondons présents pour les grosses affiches, autant nous sommes régulièrement malmenés lors de confrontations face à des équipes du ventre mou du classement.

Mais vous parlez quand même de rester invaincus jusqu’à la trêve?

Dix joueurs interchangeables.

Oui, nous en parlons bien sûr. Nous bénéficions d’ailleurs d’un tirage favorable jusqu’à Noel. Nous nous disons que si nous gagnons contre Waremme, nous sommes bien partis pour ne pas connaître la défaite en 2O17. Il faut savoir que nous sommes un groupe assez festif. Nous avons une farde avec pas mal de petits challenges sur des capots, etc. Il était stipulé qu’arrivés à cinq victoires, nous étions invités pour un diner chez le coach. A dix victoires, c’était une bouteille en ville. Ce fut le cas ce vendredi et c’était très sympa. Mais nous n’avions pas pensé aux quinze victoires. Nous allons sérieusement nous pencher là-dessus (rires).

L’équipe semble particulièrement homogène…

Oui, absolument. A l’intérieur, c’est très solide, notamment Leenaerts qui, même s’il a parfois besoin d’être un peu chamboulé, est un super back-up. Les ailiers ont des profils différents mais complémentaires et à la distribution il n’y a pas vraiment de hiérarchie. Il y a un bon équilibre car pas de petits jeunes ou de trop vieux et Christophe Hougardy, pour sa première saison, fait de l’excellent travail.

 

 

« Si nous montons, c’est tous ensemble »

 

La question de la montée se pose donc déjà?

A vrai dire, nous prenons match après match, échaudés par la dernière saison qu’a vécu Aubel. Il est donc un peu tôt pour tirer des plans sur la comète, nous freinons un peu sur le sujet. Nous avons décidé d’aborder la question plus tard, sans doute avant les Playoffs.

Mais vous seriez partants pour rejoindre la R2?

Je pense que le club est sain, et qu’il ne serait pas contre y accéder car il n’a jamais eu d’équipe à ce niveau. Concernant les joueurs, c’est un peu plus ambigu. Plusieurs d’entre nous voulaient rejouer en Provinciale afin de ne plus perdre une journée complète pour faire un déplacement à l’autre bout de la Wallonie. C’est notamment le cas de Xavier Hubert et moi-même. A contrario, certains ne connaissent pas ce niveau et auront peut-être envie de le découvrir.

Alors, Aubel en deuxième régionale l’année prochaine?

Impossible à dire, c’est trop tôt pour se prononcer. D’abord il faut continuer à gagner, rester concentrés et afficher la même mentalité. Ensuite, je pense que l’attribution des séries aura son importance. Mais ce qui est certain, c’est que si on tente l’aventure à l’échelon supérieur, nous voulons le faire tous ensemble.