« Les gsm vont chauffer avant le match »

 

Ce samedi, à 19 heures, Neuville jouera son titre à Waremme. A 21 heures, c’est Haut-Pré qui livrera bataille contre la Vaillante Jupille. En cas de revers du Rebond chez les Wawas, les gars d’Yves Dehousse peuvent être sacrés champions. Une situation exceptionnelle pour cette fin de saison palpitante en première provinciale.

 

« Evidemment, les gsm vont chauffer avant le match » reconnait Stéphane Grandry. « Mais nous allons, quoi qu’il arrive, jouer à fond pour gagner ce soir et préparer les Playoffs. Nous n’avons perdu que deux fois à domicile sur toute la saison, et à chaque fois d’un point au buzzer, ce qui démontre qu’il est plus facile pour nous de nous imposer lorsque nous évoluons à la maison. »

Ce soir, c’est Jupille qui se présentera face à Herman et compagnie. Le match aller au Argilières avait été complètement dingue. « Notre salle est beaucoup plus grande que celle de la Vaillante où il est toujours difficile d’y évoluer lorsque l’on n’en a pas l’habitude » continue le meilleur marqueur du championnat. « Nous devrons jouer comme nous l’avons fait à Ensival et le reste suivra. Croisons les doigts. »

 

Saint Louis corrige La Rulles

 

Pour la dernière rencontre de saison régulière, Saint Louis a explosé une équipe de La Rulles déforcée, 109 à 57. De bon augure avant d’aborder les Playoffs avec le statut de favori.

 

« Rulles était décimé et est venu à huit dont quatre joueurs de P2 » nous précise Tom Ventat. « Nous avons donc travaillé notre attaque de zone tout au long de la partie. » Cela s’est soldé par une très large victoire du champion, 109 à 57.

De bon augure avant d’aborder les Playoffs en pleine confiance. « Nous attendons ce soir pour connaitre notre adversaire –Maffle qu’affrontera Haneffe, Erpent ou Vieux Campinaire- du premier tour mais peu importe sur qui nous tomberons, nous sommes tous prêts à en découdre » prévient Tom.

 

« Nous n’avons pas su gérer la zone adverse »

 

Le dernier derby de la saison entre Ninane et Visé s’est soldé par une large défaite, 65 à 87, des locaux qui ont éprouvé de grosses difficultés face à la zone visiteuse.

 

« Il faudra faire des stops défensifs et courir pour tuer leur zone qui nous avait sacrement bien embêté à l’aller. Un type de défense contre laquelle nous éprouvons des difficultés et qui nous a tué tout notre deuxième tour » analysait Romain Nicaise avant la rencontre.

Le talentueux couteau suisse, dont c’était le dernier match sous les couleurs calidifontaines, avait vu juste. « Comme a l’accoutumée, nous n’avons pas su gérer la zone adverse » regrette Romain. « De plus, Pierrick (ndlr: van den Brule) a été impossible à stopper. C’est un vrai poste cinq, ce dont nous manquons dans notre équipe. »

Une petite déception de clore la saison ainsi, vite dissipée par la bonne humeur régnante entre deux clubs et un panel de joueurs qui s’apprécient. « L’ambiance d’après-match était quand même là et nous avons terminé l’année correctement. Ce fut une bonne saison même si nous aurions pu faire beaucoup mieux » conclut le futur spadois.

 

Le Zalgiris Kaunas retrouve le final four dix-neuf ans après

 

La Lituanie est une terre de basket et l’a encore démontré en se qualifiant pour le Final Four, dix-neuf ans après la dernière apparition du club dans le dernier carré européen.

 

La Lituanie est une terre de basket, LA terre du basket avancent même certains. Ce pays balte d’à peine 65 000 kilomètres carrés et peuplé de moins de trois millions d’âmes écrit, chaque année, quelques unes des plus belles pages du basket mondial.

Ce terreau fertile a vu sortir quantité de basketteurs d’exception, d’Arvydas Sabonis à Sarunas Jasikevicius. Le génial meneur, vainqueur à quatre reprises  -et avec trois clubs différents, un record- de l’Euroleague, est désormais à la tête du Zalgiris Kaunas. En compétiteur ultime, l’ancien des Pacers, a mené ses troupes vers le Final Four en dominant l’Olympiakos, dernier finaliste, 3 à 1. De quoi arracher quelques larmes au jeune entraineur.

Un réel exploit tant le budget de l’entité balte parait dérisoire face aux monstres grecs, turcs, espagnols ou russes. « On a du mal à réaliser mais c’est vraiment incroyable. C’est incroyable pour le club, pour la ville et pour les fans. Hier j’ai pu m’apercevoir à quel point les gens étaient émus de voir qu’on a réussi à aller si loin, jusqu’au Final Four. C’est merveilleux de voir que tu peux procurer autant de plaisir à autant de personnes. C’est vraiment génial » explique Axel Toupane, joueur français du Zalgiris, à Basketeurope.

« Un gros challenge »

 

A la tête de la P3 championne de Pepinster et de celle, qualifiée pour le tour final, de Ninane, Terence Gabriel a accepté de prendre les rênes de la R2 de Bellaire. Il s’en explique à Liège & Basketball. Entretien avec un coach qui trace son chemin.

 

Tu peux me dire ce qui t’a convaincu de reprendre la R2 de Bellaire?

Je ne m’attendais pas du tout à recevoir une proposition de Bellaire pour reprendre le coaching de la R2. Ce fut une sacrée surprise mais, bien entendu, cela m’a fait vraiment plaisir. C’est avant tout un gros challenge pour moi et j’espère le réussir avec succès. Pour cela, il va falloir continuer à bosser mais c’est pour ce défi exaltant que j’ai accepté la proposition des Blue Rabbits. Comme le dit si bien Olivier MacFly: le train ne passe qu’une fois et il ne faut pas le rater.

Tu ne coacheras plus la P3 Dames de Ninane alors?

En effet, j’ai annoncé au comité calidifontain que je ne serai plus l’entraineur de l’équipe P3 – qui sera, je l’espère, une P2 à l’issue du tour final- il y a quelques semaines déjà. J’y ai passé deux belles années, l’une comme joueur et l’autre comme coach. J’y ai rencontré des personnes formidables! C’est un club familial où j’ai rapidement trouvé ma place. J’en garderai de très bons souvenirs et je compte bien y revenir quelques fois…surtout lors de la fête à Ninane (rires)! Bien entendu, je reste à la tête de ma P2 Dames à Pepinster.

 

 

« Impatient de travailler avec ce groupe »

 

Quels sont tes objectifs avec cette équipe de Bellaire?

Le Président de Bellaire m’a annoncé une saison de transition mais j’espère faire aussi bien que ce que l’équipe est en train de réaliser cette année. Avec l’arrivée de Cécile Van Bladel, et peut-être d’autres si tout va bien, il est possible d’atteindre l’objectif de faire aussi bien qu’actuellement. Je suis impatient de travailler avec ce groupe et je serai de la partie lors du dernier match de championnat contre Alleur pour prendre la température.

Comment juges-tu le niveau de la R2 dames?

J’ai déjà pu me confronter à ce niveau en étant l’assistant-coach de Laurent Herten à Pepinster. Nous y avons rencontré de très belles équipes et j’estime que le niveau est bon.

Quels sont les éléments essentiels pour être compétitif à ce niveau?

En deuxième régionale, les qualités individuelles peuvent faire la différence. Le rythme, le côté tactique mais aussi, comme dans toutes les divisions, l’esprit de groupe et le collectif restent prépondérants. J’ai observé plusieurs fois cette saison que cela pouvait faire la différence, même au sein de notre propre équipe.

 

Ans échoue à une possession de l’exploit

 

Un dernier derby alléchant en première régionale où Ans, « en vert » et contre tout, à bien failli créer l’exploit au terme d’une remontée fantastique mais échoue sur une ultime possession.

 

« A deux points près, c’était la victoire » soupire Stéphane Mossay. « Notre première mi-temps fut catastrophique. Nous étions inexistants en défense et Bellefllame affichait une belle réussite à distance. »

Un départ calamiteux pour les visiteurs de la salle de la rue Nicolas Spiroux. « Nous étions menés de vingt unités dans le deuxième quart-temps mais nous sommes parvenus à revenir à dix points avant de regagner les vestiaires » poursuit le scoreur ansois. « Nous avons ensuite continué sur le même rythme jusqu’à revenir à deux petites longueurs de notre adversaire. »

Tout se jouait alors sur une ultime possession. « Nous avions la balle et sept secondes restaient au chrono » nous explique Stéphane. « Nicolas Beauduin va à l’anneau et se fait arrêter fautivement, selon moi, mais l’arbitre, qui ne nous a pas épargné de toute la partie, ne bronche pas et nous nous inclinons 79 à 77. »

Comme la semaine dernière à Fleurus, Ans aura frôlé l’exploit pour la dernière de Nicolas André à la tête de ce groupe. « Nous avons arrosé notre entraineur et avons bien fêté ensuite » sourit le leader des Verts.

« Un groupe soudé et une belle saison »

 

Dernier déplacement de la saison pour Tilff qui se rend dans le BW sans pression mais avec l’envie de clore en beauté une belle première saison en deuxième régionale. Quentin Pincemail fait le point pour Liège & Basketball.

 

Quentin, dans quel état d’esprit êtes-vous pour ce dernier déplacement?

Nous allons affronter Brainois sans aucune pression mais avec une profonde envie de clore positivement cette saison. Nous nous déplaçons d’ailleurs avec deux camionnettes pour pouvoir profiter pleinement de notre « der » ensemble.

Un mot sur cette saison?

Celle-ci s’est très bien passée avec, jusqu’à présent, treize victoires dont un quatre sur cinq final. Cette saison fut marquée par une avalanche de blessures mais aussi, et surtout, de superbes victoires.

Un mot sur ton groupe?

Je félicite mes gars pour cette belle saison, à tout point de vue. Surtout, je me félicite d’avoir pu compter sur un groupe hyper soudé et où tous mes joueurs ont mouillé le maillot en démontrant à maintes reprises que Tilff est bien plus qu’un club de passage pour eux.

 

Hannut termine par une victoire

 

Hannut termine sa saison par une victoire, à domicile, 82-77, contre Belleflamme.

 

Dans ce duel des Verts, ce sont les locaux qui ont triomphé, 82 à 77, contre les Haricots, venus sans leurs renforts de R1. En effet, ceux-ci livraient, à domicile, leur dernier match de la saison contre Ans (courte victoire de Belleflamme 79 à 77).

Une ultime victoire pour les gars de David Beck qui échouent aux portes de Playoffs mais n’ont pas à rougir de leur bilan plus que positif: 14 matchs remportés sur vingt-six disputés.

Evénement multi-sports à Liège

 

Excellente initiative organisée, à l’esplanade Saint Léonard ce samedi, par Nicolas Franck et ses amis estudiantins du premier master en Sciences de la Motricité à l’ULiège.

 

Avec mes collègues de 1er master en Sciences de la Motricité à l’ULiège, nous organisons un évènement. Cet événement gratuit se tiendra le 28 avril de 13 à 18h sur l’Esplanade Saint-Léonard, à Liège. Il s’adresse à tout qui veut s’essayer à des activités physiques ou sportives originales, ludiques et conviviales: speedminton, handbike, mur des champions et soccer darts.

Par ailleurs, parce que l’activité physique est un élément important d’un style de vie sain, des stands seront organisés afin de tester ses
connaissances sur les recommandations de l’OMS, de prendre part à des quiz, à des dégustations et de recevoir des informations de la part de différents partenaires (Organisation Nationale Anti-Dopage, RCAE, CAP2Sports).

Enfin, tout au long de l’après-midi, plusieurs experts viendront faire
découvrir leur discipline de prédilection et inviteront les participants à
se joindre à eux : cyclo-danse, vélo trial, Zumba et danse de type hip-hop.

En résumé, Sport4Liège, c’est …
– Quand ? Samedi 28 avril 2018 de 13h à 18h
– Où ? Esplanade Saint-Léonard
– Qui ? Tout le monde : jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, sportifs et moins sportifs …
– Quoi ? Événement sportif totalement gratuit

L’Etoile s’offre le doublé!

 

Ce vendredi, l’Etoile Jupille, devant une assistance des grands soirs, a mis un point final à sa saison de manière idyllique en venant à bout d’une courageuse équipe poraise. Une dernière victoire synonyme de titre pour Jupille, pour la plus grande joie de toute une équipe, de tout un club. Reportage.

 

C’était un vraie petite marée noire et jaune qui s’est déversée hier sur les hauteurs de Tilff. Pour cette rencontre capitale, l’Etoile avait emmené tous ses sympathisants dans ses bagages. Sainte Walburge, directement concerné par le résultat de cette rencontre était également venu en nombre et les Sang et Marine n’ont pas hésité à donner de la voix pour encourager les locaux. De nombreux passionnés de la balle orange s’étaient également donnés rendez-vous dans la salle poraise pour ce match sous haute tension et la jolie fête qui pouvait suivre.

Face à l’armada jupilloise, les locaux, à sept dont Benjamin Meunier diminué par une blessure au genou, font pâle figure mais nous sentons dans leurs rangs une certaine détermination. Kenny Boers nous confirme en laçant ses chaussures qu’il est « chaud bouillant. Ca va être un tout gros match. » Du côté de François Lhote, on se veut prudent. « Ils n’étaient que huit lorsqu’ils sont venus gagner chez nous. »

 

 

Tilff plie mais ne rompt pas

 

Un début de rencontre âpre et disputé. Crédit photo Malawi.

La partie débute sur les chapeaux de roue, chaque équipe se rend coup pour coup et l’intensité et l’engagement son visibles sur chaque action. Julien Van Roy, impeccable du début à la fin de la rencontre et grand bonhomme du match, et François Lhote, précieux grâce à sa précision et son sang-froid ainsi que sa capacité à tenir la baraque quand le navire étoilé tangue, montrent la voie à leurs partenaires. L’intensité grimpe à son paroxysme lorsque Kate Drew écope d’une technique pour une bisbrouille avec Peter Tandler, encore auteur d’un fameux chantier dans la raquette locale. C’est la troisième faute du pivot camerounais qui doit retourner s’asseoir.

Pourtant, Tilff, grâce à une belle adresse à distance, vire en tête à la fin des dix premières minutes. Le deuxième quart-temps débute dans une énorme ambiance. Les spectateurs donnent de la voix et contestent chaque décision arbitrale. Aucune des deux équipes ne semblent prendre l’ascendant. A deux minutes de la pause, le pivot local, remarquable de combativité, se fait siffler sa quatrième et doit quitter le jeu. L’Etoile profite du temps qu’il lui reste et de quelques choix hasardeux des Porais, pour, enfin, prendre un peu d’avance et rentrer au vestiaire avec un léger viatique.

 

 

Une déferlante noire et jaune

 

Durant l’interlude, les discussions vont bon train. « Cela va être difficile pour Tilff qui manque de rotations » avance Pierre, venu en ami. « Les Porais se reposent trop sur leur adresse et personne n’arrive à contenir Tandler dans la raquette. » Eric Van Roy ne manque pas de nous rappeler que son fils livre une excellente prestation et nous croisons des têtes bien connues en provenance d’Aubel, Comblain, Grivegnée, Sprimont, Aywaille, Ninane, notamment.  C’est bien à Tilff que cela se passe ce vendredi!

Tilff, épicentre du basket liégeois ce vendredi. Crédit photo Malawi.

Le troisième quart-temps débute dans une atmosphère toujours aussi chaude mais les visiteurs ont visiblement décidé de resserrer les boulons derrière. La défense jupilloise est étouffante et les valeureux gaillards de Patrick Maquinay peinent à inscrire quelques malheureux paniers. Comme rassérénés par leur solidité défensive, l’Etoile retrouve de la fluidité en attaque. Van Roy, à la création et à la conclusion, est magistral mais tout le groupe contribue à la fête et l’écart ne cesse de grandir. En panne d’adresse, mais ne baissant jamais les bras, Tilff subit la déferlante noire et jaune. Alors que les minutes s’égrènenent et que le coach visiteur ouvre son banc, l’écart croît inexorablement dans une ambiance fantastique. Un dernier panier étoilé scelle le score à 60-92 et tout Jupille exhulte et se tombe dans les bras.

Michel Nihon résume parfaitement la soirée. « Une victoire méritée sur l’ensemble du match et un titre mérité sur l’ensemble de la saison« nous dit-il. La fête peut véritablement commencer pour les champions et va durer jusqu’aux petites lueurs de l’aube.