Sam Van Rossom prolonge à Valence

 

 A Valence depuis 2013, Sam Van Rossom a prolongé son contrat avec le club espagnol pour deux saisons supplémentaires.

 

A Valence, Sam Van Rossom commence à faire partie des meubles. Et ce sera encore plus le cas puisque le meneur belge s’est vu offrir une prolongation de contrat. Le Belgian Lions va se lier pour deux saison supplémentaires avec le club espagnol.

« Après tout ce que j’ai vécu, après les blessures que j’ai connues, l’équipe a gardé confiance en moi pour et m’a prolongé cette saison. Alors, au moment où la direction m’a encore une fois proposé de rester, je n’ai pas hésité. Pour moi, c’est le club de ma vie. Valence est ma deuxième maison. Je me suis toujours senti très bien ici et je suis très reconnaissant pour la confiance et le soutien que j’ai reçu pendant toutes ces années » a-t-il déclaré à la DH.

« Comblain, c’est magique! »

 

A Comblain, en deuxième provinciale, on souhaite combiner résultats sportifs et bonne ambiance. Pour ce qui sera peut-être sa dernière saison, Christophe Lambion veut terminer sur une bonne note.

 

Christophe, que penses-tu de votre future série de P2?

Déjà, c’est super pour les derbies contre Sprimont, Esneux, Tilff et Aywaille. Ensuite, ce sera également très chouette de jouer Waremme qui sera coaché par Nico Gerads, l’enfant du village à Comblain. J’ai joué plus de dix ans avec lui et il a commencé le coaching en hommes avec notre équipe. Enfin, j’estime que l’autre série de P2 (ndlr: la A), avec Bellaire et Welkenraedt, est plus relevée.

Qui vois-tu émerger comme favoris?

Aywaille est favori. Qui peut se vanter d’avoir trois pivots de plus de deux mètres dans la Province? Selon moi, ils sont passés à côté cette année et voudront prendre leur revanche. Waremme sera aussi à surveiller. Je ne pense pas que Nico Gerads se lancerait dans un projet boiteux. C’est un winner. Il faudra aussi se méfier d’Esneux qui était solide cette saison.

A Comblain, on sait fêter un titre!

Quels sont vos objectifs pour la saison à venir?

Nous souhaitons être performants et viser le plus haut possible tout en gardant une bonne ambiance. Je pense que, secrètement, le Président voudrait que nous montions. Mais nous ne nous mettons pas la pression. Au pire, j’ai toujours un char en réserve (rires)! Conserver notre excellente atmosphère reste notre principal désir. Nous sommes tous de vrais amis et nous sommes à Comblain pour nous amuser. J’espère d’ailleurs que, contrairement à cette année, nous pourrons jouer avant la D3 pour pouvoir supporter l’équipe fanion et faire encore de belles fêtes.

Vous avez signé les frères Constant. Un joli coup…

Le retour des Constant est, en effet, très positif. Thibaut va apporter de la puissance en dessous, tout comme son frère qui amènera aussi des solutions au tir à distance.

 

 

« Terminer sur une bonne note »

 

Votre effectif est  quelque peu remanié, de quoi amener un peu plus de compétition?

C’est évident que nous aurons une équipe compétitive. Le plus dur sera sans doute pour le coach, Jean-Pierre Henry, qui devra gérer une effectif aussi fourni. Il faudra aussi que les renforts s’adaptent aux exigences de la P2. Cela va instaurer une saine concurrence et, probablement, permettre à certains de retrouver leur vrai niveau.

Vous passez d’ailleurs à deux entrainements par semaine…

Oui, cela va changer beaucoup de choses.  Les plus jeunes en ont besoin. Nous préparons la transition.

Tu réfléchis à la « retraite »?

Je suis cassé de partout. Mon opération au genou fut compliquée, j’ai des soucis au dos, aux genoux, aux chevilles et des tendinites de partout. Jouer sur du béton pendant quinze ans, c’est traumatisant. C’est ma dernière saison je pense, et j’aimerais terminer sur une bonne note. Si ce n’était pas à Comblain, j’aurais déjà arrêté depuis des années, mais Comblain c’est magique.

 

L’effectif comblinois pour la saison à venir: Simon Cara, Tom Durante, Steve Fontaine, Sébastien Mailleux, Renaud Vandeghen, Thibault Cara, Martin Henri, Julien Petit, Quentin Constant, Thibaut Constant, Edwin Hardenne, Kevin Paul, Jonathan Defrêne, Laurent Heusden, Christophe Lambion.

 

« La montée est notre objectif »

 

De retour sur les parquets après un an d’absence, Thomas Bassini dresse le bilan de la saison écoulée et affiche les ambitions d’Esneux pour celle à venir.

 

Tom, quel bilan dresses-tu de votre saison?

Personnellement, c’était une saison pour me relancer car j’avais arrêté pendant un an, le temps de lancer ma société de vêtements de fitness. J’ai donc débuté avec la P2 pour y aller doucement, et j’ai terminé la saison avec la P2 et la D3. Avec l’équipe de deuxième provinciale, notre objectif était de jouer le test-match pour la montée mais, malheureusement, nous avons perdu de « bêtes » matchs. Nous avons été confrontés à beaucoup d’absences résultantes de blessures, moi y compris avec une rupture du ligament interne du coude, ce qui explique que nous ayons terminé milieu de classement. En TDM2, l’objectif du deuxième tour était le maintien. C’est chose faite.

Tu continueras à doubler P2 et TDM2 la saison prochaine?

Oui, c’est ce que Didier Longueville m’a dit en fin de saison.

Qui vois-tu comme favoris de votre série de deuxième provinciale la saison prochaine?

Je dois bien avouer que je n’ai pas encore regardé notre future série mais je peux déjà affirmer qu’Esneux se pose en favori. Notre objectif est la montée en P1 et j’ai confiance en mon équipe et en mon coach pour tenter d’y parvenir.

 

« Cette série de P2A est très relevée »

 

Après une saison mi-figue mi-raisin, Union Liège repart avec un groupe presque identique mais avec des objectifs revus à la hausse. Et ce malgré le haut degré de compétitivité de la série A de deuxième provinciale.

 

« Cette série P2A est très relevée. Nous y retrouvons Bellaire, Welkenraedt, Athénée Jupille B. Soit 3 équipes ayant joués les premiers rôles lors du dernier exercice. Elles semblent être de nouveau favorites pour la prochaine saison » nous précise d’emblée Thimothée Lekeu.  « Les deux descendants de P1 étant également dans cette série, ils auront peut-être à cœur de remonter immédiatement. »

Un champion est aussi présent, de quoi augmenter encore un peu plus la qualité du championnat. « Grivegnée est également versé dans notre série. Les Sang et Or avaient réalisé un très beau parcours la saison passée avec une montée à la clé. Si l’équipe reste identique, elle fera certainement un excellent championnat en P2 cette année » continue Thimothée qui affiche tout de même ses ambitions. « De notre côté, nous viserons le plus haut classement possible. Nous nous fixerons un objectif plus précis à la mi-octobre. »

C’est avec un noyau identique, ou presque, que les Unionistes repartiront au combat. « Débuter une préparation avec un groupe se connaissant parfaitement est un avantage certain mais nous devrons néanmoins faire une préparation très sérieuse pour continuer à progresser individuellement et collectivement » conclut cet ancien de Liège Atlas.

Istanbul : première destination pepine

Les Carnets du basketteur

 

En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Régulièrement, pour Liège & Basketball, il vous proposera un billet dont le seul but sera de vous faire sourire et de permettre aux plus jeunes de découvrir « le basket du siècle dernier »…

 

J’ai eu la chance, voire le bonheur, de participer à presque tous les déplacements européens de Pepinster. Il n’en reste pas moins que le tout premier d’entre eux demeure le plus mémorable. Ne serait-ce que par sa longueur, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte…

Au terme d’une splendide saison, le matricule 46 décroche le droit de faire son entrée sur la scène continentale. La Coupe Korac, en l’occurrence, dont le tirage au sort a lieu le 10 juillet 1990, à Munich. Et la « main innocente » de la FIBA désigne le Fenerbahce Istanbul comme adversaire des Hoëgnards. D’un naturel aussi prudent que réservé, le secrétaire « bleu et blanc » étonne tout son monde en décrétant : « Comme nous n’effectuerons probablement pas ou plus de déplacement aussi prestigieux, autant le transformer en voyage d’agrément mêlant tourisme et sport. ». Raison pour laquelle, nous sommes partis du lundi au… vendredi.

C’est donc une délégation de 34 personnes (équipe comprise) qui monte dans le car attendant sur le parvis de la « salle du bas » : direction Amsterdam car nous décollerons de Schipol, via la KLM. Tant qu’à faire ! Après un vol sans turbulence majeure, nous atterrissons donc à Istanbul. A peine sur le tarmac, un collègue se souvient de la récente visite du pape et s’empresse d’embrasser le sol turc. Dans sa précipitation, il ne s’aperçoit pas qu’il perd ses papiers. Arrivé au contrôle de douane, il ne les retrouve évidemment pas et est emmené sans ménagement par la police de l’aéroport. C’est ainsi que La Wallonie a failli perdre un de ses correspondants…

Comme on bénéficie de quelques loisirs avant le match du mercredi, une visite du Grand Bazar s’impose. Les femmes du groupe ne sont pas prêtes de l’oublier. On me propose je ne sais plus combien de chameaux en échange de mon épouse alors que la compagne de Sam Staggers s’extirpe de la mêlée locale avec sa robe quasiment déboutonnée… Impossible, non plus, de rater le château de Topkapi où ce colosse de James Gulley prend un malin plaisir à amuser la galerie. Il rira cependant moins à l’échauffement quand le commissaire FIBA prétend que sa licence n’est pas valable. Il accepte néanmoins de donner son feu vert : à condition de lui verser 1000 deutschemarks (+/- 500 €)… bien évidemment sans reçu en retour. Pierrot Raskin passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel puis décide de se priver des services du pivot US. Pepin s’incline 83-77, mais inversera la tendance huit jours plus tard. Il y a une justice ! En attendant, notre car est caillassé par les supporters istanbuliotes quand nous quittons les lieux.

Pour se remettre de nos émotions, rien ne vaudra une petite croisière sur le Bosphore dès le lendemain. Sauf pour Jean-Pierre Crosset qui sera malade du début à la fin. Amusant : pour ce premier périple européen, on aura même mis les pieds en Asie…

Force est cependant de constater que la fatalité a frappé les deux « Ricains de service ». C’est ainsi que Tony Worrell (photo) est décédé le 10 novembre 2015 d’une attaque cardiaque à l’âge de 49 ans alors que James Gulley lutte depuis des années maintenant contre un cancer tenace. On lui souhaite beaucoup de courage et un rétablissement définitif.

 

Michel CHRISTIANE

Hannut peut devenir le poil à gratter de P2

 

A la suite d’un tour final rondement mené, malgré une frayeur contre Harimalia, Hannut a décroché son ticket pour la deuxième provinciale. Si le maintien est l’objectif affiché, les Hesbignons n’en oublient pas pour autant d’être ambitieux.

 

Lors du tour final des deuxièmes de P3, Hannut avait raté son entame et s’était incliné contre Harimalia. Plomteux et compagnie avaient ensuite assuré contre Saint Vith et décroché le sésame pour l’échelon supérieur. Les séries provinciales étant désormais connues, les Hesbignons peuvent se positionner quant au prochain exercice. « Il n’y a pas vraiment de surprise concernant notre future série, je m’attendais à une telle composition et cela devrait nous offrir de beaux duels » lance Arnaud Duvivier, l’entraineur des Verts. « Toutefois, je ne connais pas suffisamment les équipes que nous allons rencontrer pour pouvoir dégager un favori. »

Cela étant, le coach hannutois veut se concentrer sur sa propre formation. « Notre objectif prioritaire sera le maintien. Il faudra rapidement s’adapter au rythme de la P2 pour ne pas rester dans le fond du classement » continue Arnaud. « Ensuite, en fonction de l’évolution de la saison, nous devrons peut-être réadapter notre objectif. » Et de prévenir: « mais il est clair que nous jouerons chaque match pour le gagner. »

Avec un groupe qui se connait sur le bout des doigts, une palanquée de shooteurs et une taille intéressante, Hannut a toutes les cartes en main pour devenir le poil à gratter de la division.

« Nous avons la même vision du basket »

 

Auréolé d’un titre de champion, Grivegnée rejoint la deuxième provinciale. Une montée synonyme de nouveau cycle pour un groupe profondément remanié et qui sera drivé par Jean-Jacques Stevens, le papa de Nathan, ailier de la RJS.

 

Qu’est-ce que tu penses de votre série de P2 A pour la saison prochaine?

Je trouve qu’elle est assez relevée au vu des résultats des différentes équipes la saison dernière. Il y a en effet la Vaillante qui descend de P1 mais aussi des formations qui ont terminé aux quatre ou cinq premières places lors du défunt exercice.  Ce sera, selon moi, une série très ouverte dans laquelle il faudra rapidement engranger des victoires pour se rassurer et se mettre à l’abri.

Qui vois-tu comme favoris?

Difficile de dégager un favori mais je pense qu’une équipe comme Bellaire sera, à nouveau, bien placée. D’autres teams, comme Theux par exemple, se sont bien renforcées.

Quels seront vos objectifs?

Notre objectif premier est le maintien. Nous venons de monter et nous démarrons avec beaucoup de nouveaux joueurs (ndlr: Didier Henault, Christophe Germay, Rémy Milewski et Quentin Thirionet, qui monte de la P4)

Ton papa, Jean-Jacques, reprend les rênes de l’équipe. Ce sera une première pour toi, en senior, d’être entrainé par lui?

Il m’a déjà coaché à plusieurs reprises. La dernière fois, c’était à Haut-Pré en P1. C’était une expérience agréable car nous avons la même vision du basket.

 

« Travailler dur et construire dans la durée »

 

A Modave, en deuxième provinciale, plusieurs changements ont eu lieu et les Castors veulent construire dans la durée.

 

Cette saison fut assez particulière pour Modave. Après un changement d’entraineur, les Castors ont bien redressé la barre mais ont souffert d’une certaine inconstance. L’effectif fait pratiquement peau neuve -six arrivées- et François Bens remplace Gaetan Di Bartoloméo au coaching. « Notre objectif est de travailler dur et de construire dans la durée » nous confirme ce dernier, qui reste particulièrement impliqué au sein du club. « Il nous manque deux profils pour l’équilibre du groupe mais nous nous adapterons. En espérant que la sauce prenne. »

Les séries provinciales sont désormais connues. De quoi tirer des plans sur la comète? « Je ne connais pas toutes les équipes » tempère Gaetan. « Je pense que la série (ndlr: la P2 B) est, à nouveau, assez ouverte. »

Une belle saison en perspective en deuxième provinciale et que nous espérons aussi palpitante que la précédente.

« Les Papys font de la résistance »

 

Suite d’une série d’interviews décalées, intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Cette fois, c’est Jean-Michel Goémé, champion P4 avec Belleflamme qui joue le jeu, en toute décontraction et avec une bonne dose d’auto-dérision.

 

Jean-Michel, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Par élimination et parce que c’est le film le plus ancien proposé : « La dernière chance ». Il ne faut pas se leurrer, l’âge étant là, ce serait un exploit de réitérer un titre de champion en P3, mais qui sait …

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

Pas besoin de trop réfléchir : « Les papys », assurément. N’aurais-tu d’ailleurs pas mis ce titre rien que pour nous?  Cependant, sur le terrain nous avons tous l’impression d’avoir 25 ans. C’est le lendemain de match que nos articulations nous rappellent que nous en avons le double.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Pour l’amour du jeu » et nous essayons encore d’y inclure le terme « beau ». C’est encore parfois le cas !

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La totale » sans hésitation. 24 matchs et 24 victoires, pas de blessure grave, des rires, des victuailles quasi après chaque match ou entrainement. Que demander de plus ?

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969)

Là, par contre, j’ai un peu de mal… Je vais les prendre tous et les justifier. « The Greatest » parce que je n’ai jamais cumulé autant de titres avec un entraineur. « Le Grand blond avec une chaussure noire » car la robe de Mireille Darc (ndlr: avec son célèbre dos nu) lui irait très bien. « On aura tout vu » car c’est l’un des rares coachs qui explique une phase sans la fameuse « plaque ». « Un incroyable talent » car, outre sa carrière, il parvient à faire cohabiter des caractères bien trempés et expérimentés. « Le gourou« , simplement pour avoir su conserver notre jeunesse… d’esprit.

Je profite de l’occasion pour embrasser nos trois retraités de cette année: Marc Demoulin, Alain Gester et PH Marien. D’autres suivront l’année prochaine.

 

« Je coache pour gagner »

 

Les séries provinciales sont désormais connues et cela permet aux différentes équipes de, déjà, se projeter vers la prochaine saison. C’est le cas de Nicolas Gerads qui revient dans la Province de Liège pour y reprendre la P2 de Waremme.

 

En deuxième provinciale, Waremme a été versé dans la série B, qui compte quelques solides formations. « Par rapport à la saison dernière, les séries sont un peu mélangées, nous allons donc rencontrer des équipes auxquelles il faudra s’adapter » prévient Nicolas Gerads, le nouvel entraineur des Wawas. « Il y a certaines formations que je ne connais pas du tout mais nous savons qu’Aywaille et Esneux jouent assez souvent les premiers rôles. Comblain s’est très bien renforcé et aura un très gros effectif lorsque tous les joueurs seront présents. Sprimont et Hannut surfent sur une montée et possèdent, dès lors, des bases positives. Quoi qu’il en soit, il ne semble pas y avoir d’armada imprenable mais nous savons que tout le monde pourra battre tout le monde. »

A la tête de Bilzen, en P1 limbourgeoise, Nicolas a été séduit par le projet de Waremme et revient dans notre belle Province au sein d’un club dynamique. « Les objectifs du matricule 709 sont assez clairs: l’équipe A veut monter et l’équipe B rejoindre la P1 dans les deux-trois ans » nous précise-t-il. « J’ai un très bon groupe d’une quinzaine de gars. C’est énorme, il va falloir gérer ce paramètre. Quelques joueurs sont partis, d’autres sont arrivés mais le gros du groupe est resté et je vais essayer de ne pas tout changer par rapport au deuxième tour de la saison dernière, qui fut très bon, et repartir là-dessus en y ajoutant ma petite touche personnelle. »

 

 

« Une série de rêve »

 

Reste que l’ancien pensionnaire de l’Ajax Team d’Ostende garde la victoire chevillée au corps. « Je ne sais coacher que pour gagner, donc si je sais être premier direct, ça me convient » rigole Nico. « Mais de toute façon, la P2 est, selon moi, le seul niveau où tout le monde joue pour gagner. Personne ne souhaite redescendre en P3 et la plupart des formations, si elles ont les moyens de monter, le font. Cela diffère de ce que l’on peut parfois observer en régionale ou nationale. »

Difficile toutefois de dégager un favori.  » Nous avons bien vu la saison dernière que tous les matchs étaient disputés et que les décisions se sont faites en toute fin de championnat » rappelle le nouvel entraineur des Wawas. « Maintenant, à titre personnel, c’est une série presque rêvée pour moi puisqu’on rencontrera Comblain, Esneux, Aywaille, Awans et Sprimont, qui sont mes anciens clubs, et Tilff que je connais bien. Les troisième mi-temps risquent d’être costaudes!«