« Impossible de mettre la balle dans l’anneau! »

    

Dans le match au sommet entre Libramont et Mosa Angleur, les Liégeoises se sont inclinées, 59 à 40. Mich Decors revient sur cette rencontre et le début de saison de sa formation.

   

Mich, que retiens-tu de ce match au sommet?

Un match à oublier au plus vite! Nous n’étions pas  prêtes à nous jeter directement dans la bataille et nous avons subi une véritable faillite offensive collective! Le premier quart fut clairement à l’avantage de notre adversaire, 17 à 5. Ensuite, nous avons réussi à faire jeu égal en étouffant nos opposantes et en les limitant à 14 points par quart-temps

La défense adverse était-elle particulièrement performante ou étiez-vous en panne d’adresse?

Il y a des matchs comme ça! Nous pouvions shooter comme nous le voulions, il nous était impossible de mettre la balle dans l’anneau.

Comment juges-tu votre début de saison?

Nous avons eu les trois plus gros déplacements de la série en un mois, nous savions que cela serait difficile. Nous sommes désormais tournées vers le suivant, Sainte Walburge, un derby lors duquel nous devons prendre une mini-revanche par rapport à la saison dernière car, là aussi, nous avions fait un non-match.

Un Pierre Lété décisif terrasse Harimalia

    

Pour la deuxième confrontation -après celle en Coupe voici quinze jours- entre La Spéciale Aywaille et Harimalia, ce sont à nouveau les Aqualiens qui l’ont emporté, toujours aux forceps.

    

Pas d’orgie offensive entre La Spéciale Aywaille et Harimalia, c’est le moins que l’on puisse écrire, mais une partie âprement disputée et un vrai suspens quarante minutes durant.

Le début de partie était laborieux des deux côtés, les paniers se faisaient rares et après dix minutes, c’était l’égalité parfaite: 12 partout. Le deuxième quart était à l’identique et, sur un dernier lancer-franc, Braconnier (16 points au total), faisait 24 à 23.

    

Pierre Lété décisif

   

Lancé dans le cinq de départ de la deuxième période, Alexandre Koch, de retour de blessure, rentabilisait ses premières minutes avec une interception, deux rebonds offensifs et un panier. Wey (12 unités au total) et ses coéquipiers semblaient avoir trouvé la bonne carburation et se détachaient à 36-25 à la vingt-sixième. Mais Colard (16 pions) et ses partenaires grignotaient leur retard pour se rapprocher à 40-36 à l’aube du dernier quart.

Dans les dix dernières minutes, les deux équipes se rendaient coup pour coup, faisant preuve d’un sain engagement et d’une belle intensité. Peters (13 points) faisait admirer sa précision de très loin pour ramener les siens à deux unités mais Pierre Lété, magistral (19 points dont 4 triples au total), sortait quelques actions de génie et se montrait décisif pour inscrire les neuf derniers points de son équipe et porter les locaux vers la victoire, 58 à 54.

« Nous avons retrouvé le chemin des filets »

   

A domicile, Visé a remporté une victoire importante contre Ensival, 85-75. La parole est donnée aux deux entraineurs de ces formations, Dustin Hayot et Christophe Hauglustaine, pour analyser cette rencontre.

    

Après un premier quart équilibré, Visé, aidé par un quatuor Argueles-Sarlette-Voet-Lierneux (50 points au total), prenait les commandes de la partie et sept points d’avance à la pause. Au retour des vestiaires, Ensival, emmené par une paire Bonny-Louis productive (37 unités), grignotait son retard et recollait au score, 57 partout, à la trentième. Le dernier quart voyait les locaux prendre feu pour s’imposer 85 à 75.

« Nous avons été ultra-dominés à l’intérieur et au rebond et avons été bien trop maladroits avec, au moins, cinq ou six paniers faciles loupés » soupirait Christophe Hauglustaine à l’issue de la rencontre. « J’ai récupéré certains joueurs mais j’en ai perdu d’autres. Beckers était retenu au travail et Darding avait le dos bloqué.« 

Chez les résidents de la Cité de l’Oie, les sourires étaient, par contre, bien présents. « Une victoire qui fait du bien à toute l’équipe » savourait Dustin Hayot. « J’ai retrouvé un groupe qui a fait preuve d’envie, qui n’a rien lâché. Tous mes gars étaient impliqués dans les actions et, offensivement, nous avons retrouvé le chemin des filets. »

« Un début de saison presque parfait »

   

Ce samedi, à Atlas Jupille, Herve-Battice s’est imposé, 61 à 65, au terme d’une rencontre palpitante. Une quatrième victoire pour les Fromagères qui réalisent une excellent début d’exercice. Alain Denoel, l’entraineur des Herviennes, analyse ce dernier derby et l’entame de saison de sa formation.

     

A LAAJ, Herve-Battice l’a emporté mais s’est fait peur. « Nous avons été surpris par le basket hyper agressif développé par notre adversaire et avons eu du mal à rentrer dans la partie » reconnait d’emblée Alain Denoel. « Nous avons été maladroits, ratant une multitude de paniers faciles, et beaucoup trop permissifs en défense, concédant plus de triples que lors de nos trois derniers matchs réunis, lors desquels nous avons pourtant rencontré Fleurus et Pepinster, deux équipes reconnues pour leur adresse aux 6,75 mètres.« 

A la pause, les visiteuses menaient néanmoins de quatre unités. « Grâce à quelques transitions et à notre jeu intérieur, nous avons alors augmenté notre avance jusqu’à quinze unité à l’entame du dernier quart » continue le coach de Herve-battice. « Dans celui-ci, nous avons perdu trop de ballons, permettant de facto à cette courageuse équipe de LAAJ d’y croire jusqu’au bout. Au final, nous remportons une excellente victoire en déplacement. Pour ce qui est de la manière, toutefois, on repassera!« 

     

Un soutien populaire et une marge de progression

   

Un résultat positif à l’image de la campagne actuelle des Fromagères. « Notre début de saison est presque parfait puisque, sans cette défaite in extremis contre Fleurus la semaine dernière, nous serions toujours invaincus, préparation comprise » soutien « Deno ». « Les filles font preuve d’une excellente mentalité, l’ambiance en-dehors du terrain est très saine et nous sommes toujours dix à l’entrainement. Du coup, mes joueuses récoltent le fruit de leur travail puisque ce samedi encore, une petite cinquantaine de supporters avaient fait le déplacement pour nous encourager, ce qui est plutôt rare de nos jours.« 

Néanmoins, en perfectionniste qu’il est, Alain refuse de laisser son groupe se reposer sur ses lauriers. « Nous avons encore une grosse marge de progression. Nous devons veiller à conserver notre fighting spirit. A Atlas, nos manques d’efforts en défense et d’agressivité des deux côtés ont donné l’impression que nous étions trop laxistes, comme si tout était acquis » analyse le technicien. « Nous devons comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là et renverser rapidement la vapeur. » Et de prévenir: « J’attend de mes filles une grosse prestation contre Rulles samedi prochain. »

« Merci à Gerarts pour ce hold-up »

    

Longtemps mené par Loyers, SFX est parvenu à inverser le cours des choses pour s’imposer 80 à 83 et infliger sa première défaite de la saison à son adversaire du soir. Alexandre Bousmanne revient sur cette soirée.

   

Alexandre, qu’est ce qui vous a permis de l’emporter, 83 à 80, contre Loyers?

L’état d’esprit! Même menés de neuf points, nous sommes restés soudés et avons affiché notre envie. Nous devons aussi remercier Adrien Gerarts qui nous a sorti son meilleur match et permis de réaliser ce petit hold-up.

C’est d’ailleurs la première fois cette saison que Loyers goûte aux affres de la défaite…

C’est une belle équipe. Loyers jouera le titre, nous sommes donc très content de revenir sur cette team au classement.

« Une victoire sans réussite offensive »

    

Ce samedi, Neuville a remporté son derby contre Haneffe, 71 à 59, et s’empare de la tête du championnat de R2B.

    

A l’issue d’une partie remportée 71 à 59 par ses ouailles, Kevin Reyserhove était heureux mais lucide. « Je suis très content de cette victoire. De nous nouveau, nous gagnons sans avoir une grande réussite en attaque. Mais il y a encore du travail et beaucoup de choses à améliorer » analysait le mentor du Rebond.

Avec un scoring bien réparti, les Neuvillois ont fait le break dans le deuxième quart-temps (18-10) avant d’en remettre une couche dans les dix dernières minutes (20-14). Un quatrième succès qui propulse les récents champions de P1 en tête de leur série de deuxième régionale.

Bilan inverse pour Hanefffe qui reste dans les bas-fonds du classement. Trop dépendants offensivement de Mika Berger (23 points et seul joueur en double chiffre) samedi, les Templiers déçoivent après leur excellente préparation.

« Pas un grand samedi soir »

   

A Mariembourg, Ans s ‘est incliné, 88-82 après une prolongation, perdant en plus deux joueurs pour blessure.

    

« Il n’a y a pas grand chose à retenir de cette rencontre » soupire Louis Dedave. « Nous sommes tombés dans le piège de Mariembourg en jouant lentement et sans motivation. De plus, nous avons dû évoluer à sept suite à la blessure d’Errol Koçur et à la mienne. Ce ne fut pas un grand samedi soir pour nous.« 

Malgré un excellente troisième quart-temps (6-23) et un duo Mossay-Archambeau efficace au scoring (41 points), les Ansois se laissent rattraper dans le dernier quart et sombrait dans la prolongation offrant ainsi à Mariembourg sa première victoire de la saison.

« Pas déçus du défi physique proposé »

   

A LAAJ, Pepinster a livré une prestation convaincante pour l’emporter, 58-93, face à de jeunes locaux qui n’ont jamais baissé les bras.

   

Pour tenter de contrer la furia locale, Pascal Mossay avait opté pour un cinq « small ball » avec Halkin, Maucourant, Agapit, Nyssen, Julémont. Dès le début, les Pépins allaient dominer les débats et accroitre leur avance au fil du match (13-26,  26-51, 43-70). « Nous nous attendions à une partie assez dure physique et nous n’avons pas été déçus. Que le match soit serré ou non, les gars d’Atlas ne lâchent jamais rien et jouent avec intensité » nous précise Thibaut Julémont, 18 points inscrits samedi. « Nous ne nous sommes pas laissés surprendre et avons développé notre basket. Nous avons joué intelligemment devant en variant jeu de transition et attaques posées. Nous avons également su nous adapter à chacun de leurs changements défensif et à leur saine agressivité. « 

Un résultat positif pour des Pépins qui confirment leur regain de forme. « C’était un match piège. LAAJ est une équipe jeune mais très talentueuse et capable d’enflammer une rencontre, l’emporter ainsi est donc satisfaisant » continue l’ancien Spadois. « De plus, collectivement chacun a apporté sa pierre à l’édifice et nous sommes restés constants au fil des rotations. Les automatismes commencent à arriver. » Et de conclure: « C’est de bon augure pour la suite car, dans cette série, chaque match va être compliqué.« 

« J’espère que cette victoire va libérer les esprits »

    

Amay tient sa première victoire, acquise 57 à 62, sur le terrain de Wanze. Philippe Maurissen revient sur ce premier succès qui pourrait débloquer la situations des pensionnaires de deuxième provinciale.

 

Philippe, première victoire, à Wanze, ce jeudi. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Je pense que l’envie de mes dix gars à fait la différence. A cela s’ajoutent de multiples changements de défense qui ont perturbé le jeu de Wanze.

Ce premier résultat positif va-t-il lancer votre saison?

Je l’espère car le le groupe le mérite. Mes gars ont toujours continué à travailler dur à l’entrainement. La confiance est toujours restée et j’espère que cette victoire va libérer les esprits.

« C’est le basket qui sort gagnant »

    

Le derby à Ninane et l’après-match, le début de saison des Haricots, les différences majeures entre R1 et TDM2, l’explosion de Makengo: autant de sujets que nous avons abordé avec Sébastien Peremans.

   

Séba, vous n’êtes vraiment pas passés loin à Ninane. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur des Calidifontains?

Nous avons laissé filer quelques rebonds que les Ninanais ont su exploiter. De plus, ils ont joué plus intelligemment en deuxième mi-temps sur notre zone, faisant preuve de plus de patience et trouvant l’homme seul sur des coupes des ailiers ou des shooteurs isolés. Offensivement, nous avons eu du mal à trouver ces hommes seuls en fin de partie et avons, à certains moments, manquer de lucidité.

Malgré la défaite, le bilan est plus que positif?

Je pense que personne n’avait imaginé que nous allions résister ainsi. Nous sommes déçus, certes, mais nous avons encore prouvé que nous méritons notre place en TDM2.

L’après-match fut, aussi, très réussi…

Oui (rires), nous sommes restés jusqu’à quatre heures du matin. C’est très sympa de pouvoir fêter, avec l’adversaire, une joute qui vient de se terminer. Nous nous connaissons, évidemment, et, au final, c’est le basket qui sort gagnant.

Ton coéquipier Ircylle Makengo réalise un début de saison en boulet de canon. Surpris de son explosion?

Nous connaissons ses qualités avant de le reprendre avec nous. Il fait un super début de saison. Athlétiquement, il est très fort. Quand il part en dribbles en contre-attaque, personne n’est capable de l’arrêter. Il possède une vitesse de percussion rare.

Justement, est-ce au niveau athlétique que la différence est la plus marquée entre la R1 et la TDM2?

En TDM2, c’est encore plus rapide, plus physique et ça joue plus dur et plus juste. Tu es rarement seul pour prendre un tir et les aides et rotations défensives sont beaucoup plus efficaces qu’en régionale.