Le derby à Ninane et l’après-match, le début de saison des Haricots, les différences majeures entre R1 et TDM2, l’explosion de Makengo: autant de sujets que nous avons abordé avec Sébastien Peremans.
Séba, vous n’êtes vraiment pas passés loin à Ninane. Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur des Calidifontains?
Nous avons laissé filer quelques rebonds que les Ninanais ont su exploiter. De plus, ils ont joué plus intelligemment en deuxième mi-temps sur notre zone, faisant preuve de plus de patience et trouvant l’homme seul sur des coupes des ailiers ou des shooteurs isolés. Offensivement, nous avons eu du mal à trouver ces hommes seuls en fin de partie et avons, à certains moments, manquer de lucidité.
Malgré la défaite, le bilan est plus que positif?
Je pense que personne n’avait imaginé que nous allions résister ainsi. Nous sommes déçus, certes, mais nous avons encore prouvé que nous méritons notre place en TDM2.
L’après-match fut, aussi, très réussi…
Oui (rires), nous sommes restés jusqu’à quatre heures du matin. C’est très sympa de pouvoir fêter, avec l’adversaire, une joute qui vient de se terminer. Nous nous connaissons, évidemment, et, au final, c’est le basket qui sort gagnant.
Ton coéquipier Ircylle Makengo réalise un début de saison en boulet de canon. Surpris de son explosion?
Nous connaissons ses qualités avant de le reprendre avec nous. Il fait un super début de saison. Athlétiquement, il est très fort. Quand il part en dribbles en contre-attaque, personne n’est capable de l’arrêter. Il possède une vitesse de percussion rare.
Justement, est-ce au niveau athlétique que la différence est la plus marquée entre la R1 et la TDM2?
En TDM2, c’est encore plus rapide, plus physique et ça joue plus dur et plus juste. Tu es rarement seul pour prendre un tir et les aides et rotations défensives sont beaucoup plus efficaces qu’en régionale.