« Le jeu va me manquer »

Un géant quitte la scène: Axel Hervelle annonce sa retraite.

« Il est temps pour moi d’admettre que « l’histoire » de ma vie touche à sa fin ! Merci le basket pour m’avoir donné tant de bons souvenirs, d’amis et d’émotions… Le jeu va me manquer » écrivait hier sur twitter Axel Hervelle pour annoncer sa retraite sportive.

Considéré comme l’un des (si ce n’est le) meilleurs basketteurs belges de l’Histoire, Axel Hervelle avait fait ses premiers pas à Comblain avant d’être repéré par Niksa Bavcevic. Bourreau de travail, le longiligne intérieur (on ne parlait pas encore de « stretch four » à l’époque) a explosé sous la tunique pepine, écrivant quelques unes des plus belles pages du matricule 46 pour le plus grand bonheur des fans locaux qui faisaient alors du Hall du Paire, « the place to be » du basket belge.

Rapidement repéré par le Real Madrid, Axel Hervelle rejoignait la vénérable institution en 2004. Durant six saisons, il y garnira son armoire à trophées avant de rejoindre Bilbao où, là aussi, il restera de nombreuses années (8), preuve évidente d’un côté clubman que le Comblinois a aussi cultivé avec les Belgian Lions dont il fut un capitaine émérite toutes ses années.

Son retour en Belgique en 2018 au Spirou Charleroi fut moins couronné de succès – une finale de Coupe tout de même ! -, le club carolo devant faire face à une certaine instabilité mais Hervelle restait ce joueur entier, combatif, leader dans l’âme et présent dans les grands rendez-vous. Dans le Hainaut, Axel Hervelle pourrait bien continuer son œuvre en s’occupant des décisions sportives de la jeune escouade du Spirou.

En attendant, c’est avec une pointe de nostalgie que tous les amateurs de la balle orange accueillent la nouvelle de la retraite d’un de leurs chouchous. Merci pour tout Axel, et bon vent !

Crédit photo: Philippe Collin

Une opération win-win pour Liège !

Liège tient son nouveau pivot pour remplacer Justin Kohajda, parti à la conquête de l’Espagne. Amaury Gorgemans débarque dans la Cité Ardente pour apporter sa taille, sa puissance et son toucher aux Principautaires.

A peine une grosse semaine après le départ surprise – mais mérité ! – de Justin Kohajda à Valladolid, Liège Basket a déjà trouvé son nouvel intérieur: Amaury Gorgemans. Ancien grand (2,12 mètres) espoir du basket belge, ayant longtemps évolué à Mons-Hainaut mais aussi passé par le Spirou et le Brussels, l’intérieur de 29 ans, qui tourne à près de 5 points et 3 rebonds de moyenne en neuf saisons en D1, composera une belle et complémentaire raquette avec Ioann Ioarochevicth.

Pratiquement toujours utilisé dans un rôle de doublure, Gorgemans – qui arrive en provenance de Timisoara – se verra vraisemblablement confier davantage de responsabilités par Lionel Bosco – qui a joué par le passé avec son nouvel intérieur. Une vraie valeur ajoutée pour l’effectif liégeois et une opportunité pour Gorgemans de « relancer » sa carrière. « Nous sommes certains qu’Amaury apportera son expérience et son talent à notre équipe » assure Liège Basket sur sa page Facebook.

Crédit photo: Give Me Five Basketball

Exploit de Bako et l’ASVEL contre le Barça

Dans le duel des extrêmes entre Barcelone et l’ASVEL, ce sont, à la surprise générale, les Français qui ont pris le dessus sur les Catalans. Et les Lyonnais ont pu compter sur un excellent Ismaël Bako pour venir à bout du leader de l’Euroleague.

Vendredi, les Belgian Lions brillaient de mille feux contre la République Tchèque pour conserver leur brevet d’invincibilité. Retenu par son club de Lyon qui dispute l’Euroleague, Ismaël Bako n’était pas du voyage en Lituanie.

Qu’a cela ne tienne, comme un hommage à ses compatriotes, Bako décidait de mettre le bleu de chauffe pour aider l’ASVEL à forger un authentique exploit. Visiblement remis (il avait contracté le Covid-19 voici plusieurs semaines), l’ancien pivot d’Anvers fut prépondérant dans l’exploit lyonnais. Avec 8 points et 4 rebonds, Bako a apporté un solide écot que ne peuvent totalement refléter les stats pour celui qui reste un joueur de devoir au sein de l’effectif de TJ Parker. Auteur d’un contre magistral et d’un gros dunk dont il le secret, l’ancien Giant a parfaitement rempli son rôle en défense et pesé sur celle du Barça en allant constamment ferrailler au rebond offensif.

Ainsi, dès le premier quart, Lyon se forgeait un viatique intéressant, 25-19. L’écart des locaux augmentait légèrement dans le deuxième quart. A la pause, le marquoir affichait 45-36. En seconde période, les Villeurbannais ne craquaient pas et s’offraient ainsi une superbe victoire, 80-68, contre l’ogre catalan.

Trio principautaire en Finlande

Il n’y avait pas que les Lions en action ce week-end sur les parquets européens : la preuve avec Geert Jacobs… en pays de connaissances. Pendant ce temps, un ex-Anversois se mue en Rockets alors que Mayombo sauve l’honneur de nos Principautaires. Sans oublier un renfort de choix à Braine. Ce sont les infos d’EMCE.

Le Tongrois, Geert Jacobs, était aussi en action ce week-end

A l’instar de Vilnius, il y avait une autre « bulle » du côté d’Espoo, en Finlande. C’est donc tout au nord de la Scandinavie que Geert Jacobs officia, sifflet en bouche, en fin de semaine dernière. Le Principautaire – puisque Tongrois – dirigea notamment l’explication opposant le pays organisateur à la Géorgie. Amusante coïncidence, il y retrouva ainsi deux anciens Pepins. A savoir Torike Shengelia (10/11) et le naturalisé Jamar Wilson (07/08 et Liège 08/09, photo). Avec, au final, un succès géorgien logique à 91-85.

L’ancien Anversois, Jae’ Sean Tate, signe chez les Houston Rockets

Capable du pire comme du meilleur, Jae’ Sean Tate (25 a, 1,93 m) n’avait pas laissé le public anversois indifférent. C’était pendant l’exercice 18/19. Ensuite, le volubile Etasunien louait ses services en Australie (Sydney Kings). Et, surprise, en milieu de semaine passée quand les Houston Rockets lui proposaient un contrat pour la saison en devenir. Autrement dit, un ex-Giant sera l’équipier des James Harden, Russell Westbrook and Co…

Principautaires aux affaires hors frontières

Pour Julie Allemand, les semaines se suivent et se ressemblent. Elle s’illustre, mais Lattes/Montpellier s’incline à nouveau : 74-78 face à Roche Vendée. Outre-Rhin, échec également pour Herner (encore privé de Chloé Bully) des œuvres d’Osnabrück sur la marque de 62 à 68. Soit, un 0 sur 2. Tout va beaucoup mieux, en revanche, pour Keltern (Mayombo 8 pts) qui a coupé les ailes (77-53) aux Angels qui étaient déjà menés 42-33, à mi-parcours.

Migna Touré quitte Braine et y est remplacée par Kayla Alexander

Alors que rien ne le laissait présager, Migna Touré (25 a, 1,83 m) a décidé de ne plus porter le maillot brainois pour « raisons personnelles ». Les dirigeants brabançons n’ont pas tardé à dénicher une remplaçante (de choix) à la Française. En fait, ils sont revenus à leur plan A qui consistait à engager Kayla Alexander (29 a, 1,93 m), mais qui avait décliné l’offre en mai passé. Cet été, elle défendait les intérêts de Minnesota en WNBA. Quelque chose me dit qu’ils n’y perdent pas au change.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

La Virtus Bologne renait de ses cendres

La Virtus Bologne retrouverait-elle son lustre d’antan ? L’arrivée de Marco Belinelli – après celles des légendes Djordjevic et Teodosic – semble le confirmer. Flash-back et analyse.

Les plus jeunes ne s’en souviendront peut-être pas mais il fut un temps où la Virtus Bologne régnait sur l’Italie et sur l’Europe. Avec quinze titres de champion d’Italie, huit Coupes d’Italie, deux Euroleague, une Coupe des Coupe, une Eurocoupe et une Ligue des Champions, la phalange transalpine possède un des plus beau palmarès du continent.

Ultra-dominatrice au sortir de la seconde guerre mondiale, la Virtus allait aussi être l’une des équipes phare des nineties (cinq titres de champion d’Italie et deux Euroleague entre 1993 et 2001). Durant cette période dorée, Bologne est dirigé par le célèbre Ettore Messina (passé ensuite notamment en NBA, aux Spurs) et pouvait compter dans ses rangs de prestigieux joueurs dont Antoine Rigaudeau – alors le meilleur joueur d’Europe avant de se planter à Dallas -, Manu Ginobili, Radoslav Nesterovic (tous les deux passés ensuite à San Antonio) ou encore Marko Jaric (Clippers), pour ne citer que les plus illustres.

Cette décennie glorieuse prendra brusquement fin lorsque le club, en proie à des soucis financiers et économiques, se verra rétrogradé en Série B. Rapidement de retour en Série A après deux ans de purgatoire, la Virtus renait de ses cendres – et accueillera une saison le Sérésien Dimitri Lauwers – sans toutefois retrouver sa domination sur le basket européen, les phalanges espagnoles, grecques ou Turques disposant de davantage de moyens financiers. Néanmoins, Bologne a raflé la Ligue des Champions en 2019 et possède à nouveau un effectif qui fait rêver avec, notamment, Milos Teodosic et Terrell McIntyre à la baguette, l’ancien grand espoir géorgien Viktor Sanikidze et le forward Chris Douglas-Roberts (passé par les Nets, les Bobcats, les Bucks et les Mavs). Pour diriger la manœuvre, ce n’est rien de moins que le légendaire Sacha Djordjevic qui a pris place sur le petit banc en 2019. Avec « Marco », Bologne tient un nouvelle vedette et son association avec Teodosic pourrait bien faire des étincelles !

En treize saisons NBA, Belinelli affiche des moyennes de 9,7 points à 42,4% dont 37,6% à 3-pts, 2,1 rebonds et 1,7 passe. Sa meilleure campagne restera celle livrée avec les Spurs en 2013-2014 (11 points à 43% from downtown) et conclue par un titre face aux Three Amigos de Miami. Cette année-là et lors de ces Finals, San Antonio touchait au sublime avec un jeu collectif fait de passes et de mouvements qui avait séduit tous les amateurs de basketball. En mission, les Spurs avaient pris leur revanche sur le Heat qui les avait battus 4-3 lors des précédentes finals.

L’arrivée de Belinelli est un sacré coup de boost pour Bologne qui occupe la quatrième place en championnat (5 victoires et 3 revers) et la tête du groupe C eu Eurocup grâce à un bilan immaculé (7 succès et 0 défaites). Une compétition dont les troupes de Sasha Djordjevic deviennent de facto les grands favoris. Et chassent ainsi la nostalgie des nineties au profit d’un réel enthousiasme pour l’avenir…

Crédit photo: Virtus Bologna

« La dépression, c’est épuisant »

Le sujet de la dépression chez les basketteurs reste un peu « touchy » mais moins tabou qu’auparavant, et c’est une bonne chose.

Il y a deux ans, DeMar DeRozan avait osé brisé un tabou: évoquer les épisodes dépressifs qu’il avait connu. « Je sais que beaucoup de gens ont honte d’en parler. Et c’était mon cas pendant longtemps. Les gens se demandaient pourquoi j’étais un gars si peu bavard. Et c’était en partie pour ça, parce que je ne voulais pas en parler, je ne voulais pas que les autres le sachent exactement ce que je traversais. Et puis arrivé à un certain âge, vous avez envie d’aider les autres. Il ne s’agit pas simplement de parler de ce que vous vous vivez, car vous n’êtes pas le seul. En en parlant publiquement, ça peut aider quelqu’un. Que ce soit une personne, ou des centaines, des milliers de personnes. J’en suis simplement arrivé au point où il était temps que je dise quelque chose » avait ainsi confié à The Star.

Kevin Love avait fait de même et ouvert son coeur pour évoquer les problèmes de dépression qu’il avait traversé. « Le basket m’a en partie sauvé, mais j’ai eu l’immense chance d’avoir un groupe d’amis qui ne veulent vraiment rien d’autre que d’être là pour moi et d’avoir cette relation […] (Graham Bensinger lui demande s’il lui arrivait toujours d’avoir des pensées suicidaires) Si tu es passé par là, si tu as eu ces pensées-là, ça te traverse l’esprit. J’ai appris à dire la vérité sur ce que je ressentais, car rien ne va plus te hanter que les choses que tu ne dis pas. Il ne faut pas garder ça pour soi. Je sais que ça va peut-être me rendre vulnérable, mais je sais que beaucoup de gens vivent ça aussi et que plus on sera à en parler mieux ce sera.[…] Tu ne choisis pas les moments où ça va te tomber dessus. J’ai tendance à m’inquiéter pour les autres sans prendre soin de moi. Il y a des jours plus difficiles que d’autres, et j’ai tendance à souffrir du syndrome de l’imposteur aussi. Parfois je n’ai pas l’impression de mériter le succès que j’ai eu et très souvent je me sens comme un escroc parce que je n’ai pas le sentiment d’avoir accompli assez. Les cicatrices sont là et ne guérissent pas toujours à 100%. Ça te rend plus empathique. Il faut travailler sur toi, avoir une forme d’échappatoire qui te soit bénéfique » avait-il écrit dans The Player’s Tribune.

Dans un entretien avec Graham Besinger, Love est revenu sur cette sombre période traversée. « La dépression, c’est épuisant. J’ai juste envie de m’enfermer dans une pièce sombre sans jamais en sortir. Et il y a eu des moments où je n’en sortais que pour manger ou jouer au basket. Aller au travail, c’était mon exutoire, là où je me sentais en sécurité. Et quand on t’enlève ça, ça devient encore plus épuisant. C’est une accumulation de choses qui s’empilent. Tu joues devant 25 000 fans, plus tous ceux qui regardent à la télé, ils ne savent pas que tu vis ça et c’est complètement épuisant quand tu as un déséquilibre chimique et que tu n’as pas réussi à faire en sorte que ça aille mieux.[…] Le basket c’était tout pour moi, c’était mon refuge. J’aime le basket, c’est ce que je fais, pas ce que je suis, c’est quelque chose que j’ai dû apprendre. Je n’avais pas d’autre échappatoire que le basket. Je ne voyais pas mes coéquipiers, je vivais seul. Je ne voulais même plus sortir tellement j’étais anxieux. Ça a été un moment très sombre de ma vie, c’est difficile d’y repenser, mais ça a duré des mois. Je n’avais pas de manière saine de m’exprimer ou de me sortir de là. Tu prends des médicaments, tu bois, tu traites mal ton corps, tu manges mal, en gros tu fais tout pour te faire du mal. Quand tu en arrives là et que c’est la même chose tous les jours, les pensées suicidaires arrivent. Tu commences à planifier le truc, à te demander de quelle manière tu le ferais et c’est… oui ce sont des moments terrifiants de ma vie. J’avais un certain nombres d’idées en tête… ce qu’il y a de bien c’est que quand tu fais ces recherches, tu tombes tout de suite sur le numéro de la National Suicide Prevention Lifeline. Donc oui j’ai pensé à plusieurs manières de faire mais ça faisait peur de prendre ce chemin et de penser à l’idée de m’ôter ma propre vie. C’est quelque chose qui m’a souvent traversé l’esprit. Je n’ai jamais fait de tentative, non. Heureusement » explique-t-il avec une désarmante sincérité.

Baptisée « mal du siècle » (à l’instar des maux de dos plusieurs années auparavant), la dépression (ou burn-out quand cela s’applique au milieu professionnel) touche toutes les couches de la population. Le dialogue reste le meilleur moyen de lutter contre les pensées noires.

« Nous gardons les choses sous contrôle »

Moins en réussite que vendredi, les Belgian Lions se sont inclinés contre la Lituanie mais conservent l’average positif sur les Baltes en cas d’égalité. La qualification pour l’Euro se jouera en février prochain, probablement au Danemark.

«Je suis très content de notre bilan. Quand vous voyez que la Lituanie compte entre 65 et 70 joueurs à l’étranger alors que nous, plus petit pays, sommes privés de plusieurs joueurs, je suis content. L’attitude et la mentalité est top. Nous gardons les choses sous contrôle, on devra être prêts et intelligents lors de la prochaine fenêtre » a déclaré Dario Gjergja en conférence de presse après son premier revers à la tête des Belgian Lions.

Malmenés pendant trente minutes par les Baltes, les Lions ont eu le bon goût de ne pas baisser les bras dans les dix dernières minutes afin d’atténuer la sévérité du score et de conserver un average positif contre leur adversaire du jour.

Et cela pourrait bien avoir toute son importance, aussi bien dans l’optique de la qualification que pour éviter un gros morceau dans la poule des Belges au prochain Euro.

« Nous sommes ravis que les hommes aient montré un visage complètement différent», a commenté le coach Darius Maskoliunas lors de la conférence de presse. “Je ne sais pas pourquoi nous devons nous accrocher au bord de l’abîme pour démontrer un tel basket, mais c’est arrivé comme ça. Je suis très heureux qu’ils aient montré du caractère et la capacité de jouer un basket agressif, avec une grande énergie. Personne ne veut voir ce que nous avons vu vendredi, surtout en Lituanie. Quand on voit aujourd’hui comment ils jouent, comment ils se mettent, quelle était l’énergie… Les Belges jouent un basket très physique, au printemps ils nous ont mis tellement minables que ça fait mal encore maintenant. Je ne sais pas pourquoi cela nous arrive, mais nous avons fait front et nous sommes revenus avec une double colère » réagissait le coach lituanien après la victoire de sa formation.

Le Danemark fut le grand vainqueur de la poule C durant cette fenêtre internationale avec une victoire surprise contre la Lituanie et une seconde ensuite contre la République Tchèque. Avec trois victoires, la Belgique reste en tête de son groupe devant les Lituaniens et les Danois. Les Tchèques ferment la marche. Il faudra encore que Retin Obasohan – véritable patron sur le terrain de la sélection dans la « bulle » de Vilnius- et les Lions décrochent une victoire supplémentaire en février prochain pour composter leur billet pour l’EuroBasket.

« Se dorer à L.A. à coup sûr mieux qu’en Caroline »

Ca y est, Nicolas Batum a choisi sa prochaine destination et sa nouvelle franchise. Direction Los Angeles et ses Clippers pour le Français.

Le suspens est désormais éventré. Après plusieurs jours de rumeurs, Nicolas Batum a bel et bien été coupé par les Hornets – qui récupèrent Gordon Hayward via un sign-and-trade en envoyant une trade exception record (près de 30 millions de dollars).

Alors que le Jazz venait de faire de la place dans son roster, c’est finalement pour les Clippers qu’a décidé de s’engager Nicolas Batum, rejoignant ainsi la Cité des Anges où il possède une villa. Le Français s’est engagé pour une saison au minimum vétéran et sera une rotation supplémentaire à l’aile où les minutes risquent toutefois d’être rares derrière le quatuor Leonard, George, Williams et Morris. « Sur l’extra-sportif on est 100% d’accord sur le choix de Nico » réagit Greg Kesikidis après la signature de son poulain. « Mais bon, évidemment, si le type n’a pas envie de jouer, se dorer a L.A. c’est à coup sûr mieux qu’en Caroline du Nord. »

Finalement, en optant pour la Californie, Batum a presque suivi les conseils du shooteur longue distance de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur qui lui conseillait de rejoindre Golden State. « J’aimerais bien qu’il signe aux Warriors. Dans les systèmes de Steve Kerr, avec son QI basket, il sera à l’aise. Enfin je l’espère » nous avouait mercredi dernier celui à qui Steph Curry doit sa propension à dégainer d’aussi loin. « Batum peut mettre un shoot de temps en temps en plus. C’est quand même le gars qui est un expert du triple-simple (rires). »

A noter que la signature de Batum au Clippers risque de provoquer le licenciement de Noah, surnuméraire dans l’effectif des Angelinos. La « French Connection des cramés » risque donc fort bien de ne pas voir le jour…

Premier revers pour les Lions

Les Lions n’ont pas réussi l’exploit de vaincre la Lituanie sur son terrain et enregistrent leur premier revers dans cette campagne de qualifications pour le prochain Euro.

Le début de match des Lions est plus que poussif. Hormis Obasohan par deux fois tête de raquette (à droite puis à gauche), les Belges restent muets. Après quatre minutes, Dario Gjerga craque un premier temps-mort alors que le marquoir affiche 14-4. Les Lions paraissent transfigurés lors de leur retour sur le parquets. Ils provoquent deux pertes de balle et Lecomte puis Tumba – sur assist d’Obasohan – scorent pour faire 14-8. Obasohan se retrouve ensuite sur la ligne de réparation après une faute anti-sportive des locaux. L’explosif combo-guard convertit les deux: 14-10.

Les échecs de Van Vliet – qui a remplacé Tumba – et de Lecomte (sur des passes ou des shoots) font les affaires des Lituaniens: 16-10 après sept minutes alors que que Van Wijn et Libert sont aussi montés au jeu. Après un contre du plus Lituanien des Belges, Mwema se signale par une faute inutile au périmètres. Les locaux ne sont font pas prier pour enquiller deux lancers: 18-10. Depuis la ligne de réparation, Obasohan – encore lui – ramène la Belgique à 18-12. Et c’est encore Obasohan, en pénétration main gauche, qui garde la Belgique au contact, 20-14. Le score ne changera guère: 20-15 après dix minutes.

Bis repetita

Libert, en pénétration, marque le premier panier belge du second quart-temps, 20-17. Les deux équipes se rendent coup pour coup. D’un joli lay-back, Van Vliet fait 36-30 à la quinzième et se signale encore en faisant 38-32. Kesteloot – qui a toujours la confiance de son ancien coach malgré son début de saison en demi-teinte avec Anvers – remonte sur le terrain pour Van Wijn, moins tranchant que vendredi. Déjà dans la pénalité, les Lions ne cessent d’envoyer leurs opposants sur la ligne de réparation. C’est 42-32 et les deux équipes peuvent souffler lors d’un temps-mort.

Au sortir du temps-mort, Obasohan reprend ses bonnes habitudes, 42-34. Les coups de sifflet continuent de pleuvoir contre Van Vliet et ses partenaires mais les Baltes n’en profitent pas totalement: 46-32 à la dix-huitième. Michael Gilmore claque un énorme alley-oop pour justifier son entrée au jeu, les Belges recommencent à sourire mais encaissent un triple dans la foulée, 47-36. Une mésentente belge sur un rebond offensif offre la balle aux Lituaniens qui filent vers leur sélectionneur pour un dernier temps-mort – il reste 11 secondes à jouer – qu’ils utilisent positivement pour faire 49-36 à la pause.

La Belgique n’y est pas

Malgré le press, belge au retour des vestiaires, la Lituanie contine d’alimenter le marquoir. Pour la Belgique, hormis Obasohan et Lecomte, c’est (presque) le calme plat en attaque. Malgré de la bonne volonté, les Lions ne parviennent pas à recoller aux basques de leurs hôtes. Sur une superbe baseball-pass, la Lituanie fixe le score à 67-51 à la demi-heure.

Le calice jusqu’à la lie

Qu’est-il arrivé à nos Lions ? En proie à des sévères problèmes offensifs, les troupes de Dario Gjergja ne se montrent guère plus convaincantes dans leur propre partie de terrain. La Lituanie en profite – sans forcément toucher au sublime – pour encore creuser l’écart. A la trente-troisième, c’est 75-57. Les choses n’évoluent guère au cours des dernières minutes et la Belgique finit par s’incliner 84-71 et concède ainsi son premier revers sous « l’ère Gjerga ».

Ca sent le roussi pour les Belges !

Trente premières minutes délicates pour nos Belgian Lions.

Le début de match des Lions est plus que poussif. Hormis Obasohan par deux fois tête de raquette (à droite puis à gauche), les Belges restent muets. Après quatre minutes, Dario Gjerga craque un premier temps-mort alors que le marquoir affiche 14-4. Les Lions paraissent transfigurés lors de leur retour sur le parquets. Ils provoquent deux pertes de balle et Lecomte puis Tumba – sur assist d’Obasohan – scorent pour faire 14-8. Obasohan se retrouve ensuite sur la ligne de réparation après une faute anti-sportive des locaux. L’explosif combo-guard convertit les deux: 14-10.

Les échecs de Van Vliet – qui a remplacé Tumba – et de Lecomte (sur des passes ou des shoots) font les affaires des Lituaniens: 16-10 après sept minutes alors que que Van Wijn et Libert sont aussi montés au jeu. Après un contre du plus Lituanien des Belges, Mwema se signale par une faute inutile au périmètres. Les locaux ne sont font pas prier pour enquiller deux lancers: 18-10. Depuis la ligne de réparation, Obasohan – encore lui – ramène la Belgique à 18-12. Et c’est encore Obasohan, en pénétration main gauche, qui garde la Belgique au contact, 20-14. Le score ne changera guère: 20-15 après dix minutes.

Bis repetita

Libert, en pénétration, marque le premier panier belge du second quart-temps, 20-17. Les deux équipes se rendent coup pour coup. D’un joli lay-back, Van Vliet fait 36-30 à la quinzième et se signale encore en faisant 38-32. Kesteloot – qui a toujours la confiance de son ancien coach malgré son début de saison en demi-teinte avec Anvers – remonte sur le terrain pour Van Wijn, moins tranchant que vendredi. Déjà dans la pénalité, les Lions ne cessent d’envoyer leurs opposants sur la ligne de réparation. C’est 42-32 et les deux équipes peuvent souffler lors d’un temps-mort.

Au sortir du temps-mort, Obasohan reprend ses bonnes habitudes, 42-34. Les coups de sifflet continuent de pleuvoir contre Van Vliet et ses partenaires mais les Baltes n’en profitent pas totalement: 46-32 à la dix-huitième. Michael Gilmore claque un énorme alley-oop pour justifier son entrée au jeu, les Belges recommencent à sourire mais encaissent un triple dans la foulée, 47-36. Une mésentente belge sur un rebond offensif offre la balle aux Lituaniens qui filent vers leur sélectionneur pour un dernier temps-mort – il reste 11 secondes à jouer – qu’ils utilisent positivement pour faire 49-36 à la pause.

La Belgique n’y est pas

Malgré le press, belge au retour des vestiaires, la Lituanie contine d’alimenter le marquoir. Pour la Belgique, hormis Obasohan et Lecomte, c’est (presque) le calme plat en attaque. Malgré de la bonne volonté, les Lions ne parviennent pas à recoller aux basques de leurs hôtes. Sur une superbe baseball-pass, la Lituanie fixe le score à 67-51 à la demi-heure.