Dans les Mauges, Maxime De Zeeuw a cartonné, conduisant Hapoël Holon à une belle victoire sur le parquet de Cholet.
Avec 21 points, 5 rebonds et 3 passes, Maxime De Zeeuw a crevé l’écran mardi soir sur le parquet de Cholet. MVP de sa formation pour cette rencontre de Champions League, le taulier des Belgian Lions a permis à Holon de l’emporter 71-89.
Les Israéliens ont parfaitement géré ce déplacement, comptant trois longueurs d’avance après dix minutes et huit à la pause. La seconde période permettait à l’intérieur belge et à ses coéquipiers de gérer les débats tout en alourdissant la note. Cette belle victoire outre-Quiévrain permet à Holon de conforter sa première place du groupe C de la deuxième compétition européenne.
Plusieurs basketteurs liégeois furent touchés par le Covid-19, comme ce fut aussi le cas de joueurs NBA.
En Belgique, le Covid-19 continue d’infecter bon nombre de personnes. William Robeyns, notamment, a contracté le virus en décembre dernier. Heureusement, le sniper du Brussels ne fut guère trop perturbé par ce satané virus. « J’ai eu trois jours de symptômes et puis plus rien ! », nous confiait-il alors.
A Waremme, Denis Lambion eut également maille à partir avec le Covid-19. « Le Covid n’est plus qu’un mauvais souvenir et la forme revient »nous assurait-il, soulagé, en octobre dernier. Un soulagement tant d’autres personnes ont malheureusement souffert de formes plus virulentes de ce SRAS.
En NBA aussi, le Covid fait des ravages malgré des protocoles sanitaires très stricts. Robert Williams, le jeune pivot des Celtics, a vu ses proches contracter le virus avant de se retrouver lui-même infecté.
« Je ne vais pas mentir : rester à l’écart de l’équipe, ce fut difficile pour moi Ça m’a fait mal donc je suis heureux d’être de retour. Je me suis réveillé en sueur une nuit. Je n’ai pas réussi à me rendormir et toutes les cinq secondes, j’avais très froid, puis très chaud. C’était éprouvant » a ainsi raconté Robert Williams à un média américain.
La modestie n’est sans doute pas la qualité première de James Harden mais l’ancien MVP veut faire ce qu’il faut pour se définir.
Sur le site des Nets, James Harden a dû définir ce qu’il allait apporter à sa nouvelle franchise et quel genre de joueur il est. « Un joueur élite, un coéquipier élite et un leader élite, simplement un gars qui est prêt à faire tout ce qu’il faut pour empiler autant de victoires que possible, prêt à se sacrifier » a-t-il assuré, modestement.
Sur le terrain, James Harden a en tout cas déjà fait des étincelles et des grosses stats et aidé les Nets à choper deux belles victoires.
Pour Liège & Basketball, Louis Dedave de Huy jette un oeil dans le rétro et un vers l’horizon. Interview.
Louis, quel bilan fais-tu de l’année écoulée ?
Je pense que l’année 2020 fut contrastée pour tout le monde étant donné que nous n’avons joué que trois mois. La bonne nouvelle fut que nous avions réussi à nous sauver et que tous les gars étaient motivés pour reprendre. Mais quand les choses commençaient à redevenir sérieuses avec le début du championnat, le Covid a décide de nous mettre à nouveau des bâtons dans les roues. C’est évidemment frustrant.
Quels sont tes espoirs pour 2021 ?
Ils sont assez simples: j’espère pouvoir retoucher le ballon de temps en temps et, surtout, retrouver la compétition.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que tu es privé de basket ?
Je dois bien avouer que je ne suis pas un « malade » de basket. L’arrêt des sports ne m’a pas affecté plus que ça. Ce qui me manque peut-être le plus, c’est la compétition et ne plus voir mes coéquipiers.
Contre l’Etoile Rouge de Belgrade, Sam Van Rossom et Valence ne furent guère inquiétés.
Après dix minutes, le meneur belge (6 points et autant de passes ainsi que 4 rebonds) et ses « compadres » avaient fait le plus dur en se forgeant un sympathique viatique, 27-15. Les Serbes profitaient des dix minutes suivantes pour réduire l’écart à sept unités à la pause. A la reprise, les débats étaient équilibrés mais les Ibères reprenaient doucement le large pour finir par aisément s’imposer, 91-71.
Cette saison, la Coupe devrait permettre à un outsider de s’illustrer et de faire vibrer les passionnés amateurs du Petit Poucet et des combats homériques entre David et Goliath.
Initialement, la Coupe de Belgique devait faire peau neuve cette saison, des clubs amateurs de TDM1 et TDM2 recevant le droit, en cas de résultats probants, de défier des phalanges professionnelles. Hélas, les perturbations liées au Covid-19 poussèrent les instances dirigeantes à revoir leur copie. « En consultation avec Basketball Belgium, il a été décidé que le nouveau format de la Coupe de Belgique, se jouant en 4 groupes de 4 clubs (10 clubs de l’EuroMillions Basketball League et 6 clubs qualifiés de Top Division Men 1, ne sera pas introduite cette saison »pouvait-on lire dans le communiqué officiel publié mi-octobre.
Au sein du basket liégeois, un club se retrouvait lésé: Comblain. En effet, les Comblinois avaient brillé lors de la première phase de cette compétition et semblaient bien parti pour obtenir l’opportunité de défier une équipe de D1. . « Je suis vraiment dégoûté pour mes joueurs et les bénévoles du club qui ne méritent pas ça. Où se trouve l’équité sportive là-dedans ? Où se trouvent les vraies valeurs su sport que nous essayons d’inculquer à nos joueurs ? », s’interrogeait Ludo Humblet après « l’élimination » de sa formation.
Néanmoins, même s’il est hautement regrettable que le format de la Coupe fut modifié en cours de route (ce qui finalement, au vu des restrictions pour le sport amateur, a dissipé les regrets), la nouvelle répartition des équipes dans les deux tableaux offrent tout de même un vent de fraîcheur à cette compétition qui réserve parfois son lot de surprises et dans laquelle Ostende ne triomphe pas systématiquement. Ainsi, pour cette édition, les quatre « gros » du championnat – Ostende, Anvers, Alost et Mons – figurent dans la même partie de tableau et s’affronteront dès les quarts de finale ! Malines, Limburg, Charleroi et Louvain ont donc une formidable opportunité d’embellir cette drôle de saison en rejoignant une finale qui pourrait se disputer, nous l’espérons, devant un public fervent. Au vu des possibilités nouvelles qu’offre cette répartition inédite et des trois bonnes dernières prestations des Liégeois, leur élimination n’en est que plus regrettable.
Victorieuses de Lummen, les Panthers voudront prendre leur revanche sur SKW dans une dizaine de jours. En attendant, revivez en images le dernier succès des troupes de Pierre Cornia.
Quel basketteur n’est jamais arrivé dans les vestiaires, un jour de match, pour découvrir qu’il avait oublié son équipement à la maison ?
C’est le genre de péripéties qui peut arriver à n’importe qui et peut parfois avoir de fâcheuses conséquences. Ainsi, il y a quelques temps, un joueur de La Spéciale Aywaille s’était rendu compte que son short était resté à son domicile. Heureusement, sa compagne avait pu le lui ramener et l’ailier aqualien en avait profité pour coller un double-double à la Vaillante Jupille.
Toujours aux Argilières, l’Etoile Jupille n’avait, une fois, pas prévu de tenues de rechange pour recevoir le 4A Aywaille. Les deux formations habillées de noir allaient pourtant recevoir l’autorisation des arbitres de s’affronter, les hommes en… gris redoublant d’attention pour siffler une rencontre dans laquelle François Lhote avait fait parler la poudre.
En NBA aussi, ce genre d’oubli peut arriver. Ainsi, chaque saison, il arrive que des joueurs pénètrent sur le terrain en ayant oublié d’enfiler leur maillot. Mais le plus célèbre de ces épisodes rocambolesques eut sans doute lieu le 14 février 1990. Sans doute davantage préoccupé par la Saint Valentin que par le déplacement à Orlando, le responsable des équipements des Bulls ne parvint pas à mettre la main sur le maillot de Michael Jordan. De quoi passablement énerver His Hairness. « Ce n’est jamais arrivé auparavant C’est assez énervant quand vous êtes habitués à certaines choses et que tout est chamboulé, au dernier moment » avait pesté MJ à l’époque.
Bien des années plus tard, Rodney Powell, l’intendant de la franchise, faisait toute la lumière sur l’affaire. « Ce matin-là, après leur shootaround, leur vestiaire a été préparé avec les maillots, les shorts, les survêtements de chaque joueur, tout est disposé. La porte du vestiaire était verrouillée, puis nous avions ajouté un cadenas sur une serrure supplémentaire. Une seule personne avait la clé. Quelques jours plus tard, le Magic a découvert par la sécurité qu’un de ses employés avait mis en place un stratagème pour obtenir le maillot. Il était entré par un autre vestiaire, puis avait grimpé dans les faux plafonds. Il avait ensuite déplacé une dalle du plafond, saisi le maillot, et l’avait remonté dans le plafond. J’imagine qu’il avait prévu de revenir le chercher » raconte-t-il.
Les Lions seront privés de Kevin Tumba pour quelques temps.
Le pivot belge évoluant en Grèce s’est blessé rapporte Het Nieuwsblad et sera absent pour trois mois, ratant ainsi la prochaine fenêtre internationale avec les Lions.
Après Julie Allemand chez les Cats, voilà un autre absent de marque pour notre équipe nationale. Peut-être que l’ASVEL autorisera Bako à rejoindre les Lions ? Sinon, Van Vliet devra continuer sa progression dans une raquette dépeuplée.
Bako (10 points et 4 rebonds en 18 minutes) fut bon contre les Grecs mais les Lyonnais loupèrent leur entame de match pour se retrouver menés 15-23 après dix minutes. Par la suite, la bande à T.J. Parker allaient parvenir à réduire son retard et à égaliser en toute fin de partie pour décrocher la prolongation. Malheureusement, lors des cinq minutes additionnelles, l’Olympiakos se révélait supérieur et s’imposait finalement 93-101.