Mike James signe un perf’ d’anthologie !

Mike James est un formidable soliste. Contre le Khimki Moscou, la star du CSKA a réussi une performance d’anthologie en compilant 36 points, 10 passes et 9 rebonds pour 51 d’évaluation !

« Nous sommes en bonne forme en ce moment?Nous jouons bien ensemble et nous avons eu une bonne séquence. Je pense donc que nous avons bien joué aujourd’hui, en défense, très bien partagé le ballon et j’ai réussi quelques tirs. Daniel Hackett était absent ce soir donc je savais que je devais être un peu plus agressif. J’ai juste essayé d’être plus agressif et les choses se sont bien passées » a déclaré Mike James après la victoire du CSKA sur le parquet de son voisin, 87-96.

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Crédit photo: David Kerger

Ajay Mitchell épate !

En l’absence de Niels Marnegrave, Ajay Mitchell a épaté tous les observateurs dans la belle rencontre des Limbourgeois à Anvers.

Une belle propagande pour le basket. Au terme d’une rencontre offensive et menée pied au plancher, Anvers s’est imposé contre Limburg, 102-88. Un écart final qui ne traduit pas véritablement le déroulement d’une rencontre qui fut diablement disputée pendant trente minutes.

A domicile, Bleijenbergh (13 points et 11 rebonds) et les Anversois prenaient le meilleur départ pour faire 27-24 après dix minutes. Les troupes de Sacha Massot profitaient du second quart pour recoller au score et faire 51 partout à la pause.

Au retour des vestiaires, Dudzinski (15 pions), Donkor (15 unités) et les locaux reprenaient une courte avance à Mukubu (11 points et 8 rebonds) et aux visiteurs pour faire 79-76 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les Limbourgeois se montraient plus maladroits que leurs hôtes et craquaient, laissant filer la victoire.

Pour son dernier match sous le maillot anversois, Speedy Smith s’est fendu de 10 points et 6 passes. Des statistiques honorables mais inférieures à celles de son opposant direct: Ajay Mitchell ! En l’absence de Niels Marnegrave, le jeune Liégeois a été titularisé par Sacha Massot à qui il a rendu toute sa confiance. Le rejeton du légendaire Barry a compilé 13 points et 4 passes (ainsi que 9 fautes provoquées!) en 29 minutes pour obtenir la troisième meilleure évaluation de son équipe. Well done !

« Pas plus grand trophée que les Jeux Olympiques »

Comme d’autres joueurs professionnels européens, Dennis Schröder est désormais propriétaire du club de ses débuts et place les Jeux Olympiques au-dessus de tout.

Comme d’autres joueurs NBA ou anciens joueurs professionnels, Dennis Schröder est désormais propriétaire du club de ses débuts, Löwen Braunschweig. « Nous voulons devenir un endroit qui forme les Allemands. Et nous voulons vraiment être le numéro un » a-t-il assuré dans le podcast MagentaSport avant d’évoquer sa préférence entre un titre NBA et une médaille d’or aux Jeux Olympiques. « Il n’y a pas de plus grand trophée ou tournoi que les Jeux Olympiques. Je prendrais les Jeux olympiques. »

Axel Hervelle et Pepinster, à jamais liés

Si Axel Hervelle a réussi une incroyable carrière, la genèse de celle-ci eut pour lieu le Hall du Paire et le nom du géant comblinois et celui Pepinster resteront associés dans l’imaginaire collectif pour l’éternité.

Tout le basket belge a versé une petite larme en apprenant la retraite d’Axel Hervelle. C’est en toute simplicité, à son image finalement, que la légende du Hall du Paire a annoncé qu’il raccrochait les sneakers pour de bon. « « Il est temps pour moi d’admettre que « l’histoire » de ma vie touche à sa fin ! Merci le basket pour m’avoir donné tant de bons souvenirs, d’amis et d’émotions… Le jeu va me manquer » écrivait-il sur twitter lundi 30 novembre.

Ayant débuté son formidable parcours « pro » à Pepinster puis passé par le Real Madrid et Bilbao avant de conclure à Charleroi, Axel Hervelle a marqué tous les clubs – seulement quatre finalement, preuve de l’engagement et de la fidélité du bonhomme – par lesquels il est passé et enthousiasmé de nombreux supporters, à commencer par ceux du chaudron pepin. Une période dorée (clip vidéo à voir ici) avant de partir pour le grand Real – qui a à tout jamais marqué le Comblinois qui a d’ailleurs gardé des attaches fortes avec, notamment, le regretté Pierre Raskin mais aussi Jean-Pierre Darding et Victor Bosquin.

Dans un superbe sujet réalisé par Védia, Axel Hervelle évoque « Pierrot » Raskin. « Une référence pour beaucoup de personne, à Verviers mais surtout pour tout le basket belge » souligne l’ancien fer de lance des Lions au micro de Védia. En effet, Pierre Raskin a marqué l’histoire de Pepinster et du basket belge. Mêlant une clairvoyance jamais prise en défaut à une ambition toujours mesurée, le clerc de notaire heusytois allait mener le BC Glaïeuls des débuts à la montée des Hoëgnards en D1, en mai 1985. « On croyait y rester une saison, mais un quart de siècle plus tard, on y était toujours », s’amusait-il à répéter, comme l’écrivait Michel Christiane. Le cercle pepin forme une grande famille et « Pierrot » en était son âme. Il en fut le secrétaire général pendant 54 ans (de 1946 à 2000), mais son avis fit encore autorité durant de nombreuses autres saisons.

La disparition de Pepinster de l’élite du basket belge masculin (les Pepins conservent toutefois notamment une équipe en TDW1 et une en TDM2 et demeure une référence en région verviétoise) fut d’ailleurs une profonde déception pour son ancien capitaine. « Pour moi, c’est déjà une grande tristesse que Pepinster ne soit plus en D1. Que ce club, dans lequel je suis devenu professionnel, avec qui j’ai vécu tant de bons moments et qui a la chance d’avoir des supporters incroyables, ne soit plus représenté dans l’élite du basket belge masculin me fait vraiment de la peine » nous confiait Axel Hervelle en 2017.

Car les noms d’Hervelle et de Pepinster resteront associés pour l’éternité, lui qui fut l’enfant chéri du Paire à une époque où toutes les formations tremblaient à l’idée de s’y déplacer. « Nous avons obtenu d’excellents résultats, notamment ce titre de vice-champion face à Charleroi. Nous avions un super groupe et de bons jeunes avec Muya et les frères Massot notamment. C’était aussi une belle expérience avec Niksa Bavcevic, qui m’a vraiment appris le basket et à être pro. Et puis, comment oublier l’osmose entre supporters, joueurs et staff. Une véritable union, c’était assez magique ! » se souvenait d’ailleurs celui qui évoluaient alors à Bilbao.

Pour regarder le superbe sujet de Védia dans lequel Hervelle évoque son formidable parcours et son avenir, cliquez ici.

Crédit photo: S. EH

Wall et DMC assurent, Melo déjà chaud, Batum dans le 5

Les cinq premières rencontres de pré-saison se sont disputées cette nuit en NBA. Résumés et vidéos.

Pour son premier match sous le maillot des Clippers, Nicolas Batum s’est fendu de deux points et trois fautes en treize minutes. Les Lakers, sans LBJ, AD ni Gasol se sont imposés 87-81 dans une vraie rencontre de pré-saison.

https://www.youtube.com/watch?v=47NAD4gp4Hk&feature=emb_logo

Bien que déforcés, les Rockets n’ont fait qu’une bouchée des Bulls: 125-104. Cette rencontre était l’occasion de (re)voir à l’oeuvre l’ancien duo de Kentucky: Wall/Cousins.  » C’est cool… J’ai eu quelques flashbacks de notre saison universitaire lorsque je regardais le show de John. Il y a eu quelques moments ce soir où j’ai essayé de voir ce qu’il avait dans sa manche. C’est vraiment une sensation sympa. Je suis très heureux de partager le terrain avec un gars que je considère comme un frère » a déclaré DMC après la rencontre.

Pour son premier match après deux ans éloignés des parquets, « Jean Mur » a réussi une prestation convaincante avec 13 points à 60% et 9 passes. DeMarcus Cousins a lui compilé 14 points et 5 rebonds avec une belle adresse, notamment de loin. Les deux comparses semblent d’ailleurs déjà sur la même longueur d’ondes, tous leurs triples ayant été inscrits sur une passe décisive de la « Kentucky Connection ».

Court revers pour Atlanta à Orlando, 116-112. Un match qui ressemblait à une opération portes ouvertes, dans lequel Vucevic fut le plus régulier: 18 points et 11 rebonds.

Reprise réussie pour Carmelo Anthony. En sortie de banc, le swingman des Blazers a compilé 21 points, 4 rebonds et 3 passes pour une victoire de Portland contre Sacramento.

Enfin, les Knicks ont remporté leur duel contre les Pistons, 90-84.

Le torchon brûle-t-il entre Jordan et Pippen ?

Le docu « The Last Dance » a-t-il provoqué un schisme entre Michael Jordan et Scottie Pippen ?

« The Last Dance » a remporté un énorme succès d’audience et récolté de nombreuses critiques positives. Toutefois, certains protagonistes n’ont guère apprécié le story telling du documentaire. « Je ne crois pas que The Last Dance soit aussi fidèle que ça à ce qui a été accompli à l’une des plus grandes époques du basket, par deux des meilleurs joueurs de tous les temps et ce que certains qualifient de meilleure équipe de tous les temps » assure Scottie Pippen dans une interview accordée The Guardian. « Ces choses-là ne sont pas vraiment ressorties du documentaire. Je trouve que l’on a surtout vu Michael essayer de se mettre lui-même en avant pour être glorifié. Quelque part, ça s’est un peu retourné contre lui, parce que les gens ont eu l’occasion de voir quelle était sa personnalité. Je lui ai dit que je n’étais pas vraiment content du documentaire. Il l’a accepté. Il m’a dit : ‘Tu as raison’. Pas grand chose de plus ». »

Les relations entre les deux superstars des années 90 semblent bien refroidies…

Paul George et Doc Rivers ne passeront pas Noël ensemble

Paul George et Doc Rivers ne se sont pas franchement quittés en très bons termes.

Après la foirade des derniers Playoffs, Paul George avait égratigné Doc Rivers. « C’était le premier été où je n’ai pas pu m’entraîner parce que j’avais été opéré des deux épaules. Donc j’ai raté tout l’été d’entraînement et quand je suis revenu, l’équipe était déjà lancée, en plein dans la saison. Nous avons bien démarré même si nous n’avons pas démarré aussi bien que nous le voulions. Puis j’avais le sentiment qu’ils avaient déjà une certaine alchimie. Puis quand je suis revenu, je n’étais pas en rythme, j’avais l’impression d’être à l’écart, de ne pas faire partie de l’équipe. Et la façon dont j’étais utilisé…j’avais le sentiment que Doc essayait de me faire jouer comme un Ray Allen ou un JJ Redick, que des pin-downs. Je peux le faire, mais ce n’est pas mon jeu. J’ai besoin de flow, j’ai besoin d’alternance, quelques pick & roll, des post-ups, simplement d’être dans des situations différentes. Cette saison a été difficile dans l’ensemble » avait ainsi déclaré celui qui s’était troué en post-season.

Devant les médias, PG13 avait atténué ses propos. « Je veux clarifier cela, car il se dit que je ne respecte pas Doc et que je le tiens pour responsable. Je respecte Doc. C’est pour moi un super coach, qui vous pousse beaucoup. Ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec tout ce qui a été fait. Ils (les Nuggets) ont joué plus dur que nous et c’est ça qui les a fait passer au bout du compte » a-t-il nuancé.

Parti avec le sourire à Philadelphie, Doc Rivers a réagi aux propos de son désormais ex-gendre – il avait trompé la fille de l’ancien coach des Celtics en mettant enceinte une stripteaseuse – et ex-joueur. « Ecoutez, j’ai pris du plaisir à le coacher. Donc je n’ai pas grand-chose à dire. Ty Lue était assis juste à côté de moi. J’espère pour lui qu’il ne pense pas que c’est une question d’ajustements. Cela ne va pas être bien différent. Ecoutez, nous avons perdu le match et je pense que tout le monde doit en endosser la responsabilité. Évidemment nous pouvons toujours faire mieux. Les joueurs peuvent mieux jouer. En ce qui me concerne, je ne vais pas en dire plus » a calmé Doc Rivers, mettant ainsi fin à la polémique.

Quant à PG13, il s’est empressé de signer en massive extension de contrat et de déclarer: « Je dois un titre aux Clippers ».

The last game of Speedy Smith

Speedy Smith disputera son dernier match ce soir contre Limburg et sa doublette de meneurs liégeois avant de rejoindre Beaublanc.

Le meneur d’Anvers était courtisé par le mythique CSP Limoges qui se cherchait un renfort médical pour remplacer DeMarcus Nelson. Les Giants l’ont annoncé aujourd’hui: ils ont trouvé un accord avec le club français et Speedy Smith disputera ce samedi son dernier match comme Anversois avant de franchir la frontière pour évoluer en Jeep Elite.

Pour sa dernière rencontre sous les couleurs anversoises, Smith affrontera une équipe de Limburg à la recherche d’une première victoire en championnat et sera opposé à la doublette liégeoise de meneurs des Limbourgeois: Niels Marnegrave et Ajay Mitchell. Un « match dans le match » qui devrait être excitant à suivre.

« Je ne suis pas cramé »

Déprimé à Charlotte, Nicolas Batum en a fini avec sa « mini-déprime » et veut retrouver le plaisir de jouer et de gagner avec les Clippers et « fermer des bouches » pour prouver qu’il n’est pas cramé. Un beau challenge pour cet expert du « triple-simple ».

Dans une interview au Parisien, Nicolas Batum revient sur les derniers mois vécus à Charlotte. « Je n’étais pas au top depuis plus d’un an. Oui, j’ai fait une mini-déprime. Et forcément tu commences à réfléchir. Même si tu sais qui tu es, tu te poses des questions et tu te demandes si les gens de l’extérieur n’ont pas raison finalement. Tu lis les détracteurs, les commentaires négatifs… Et tu commences à croire à cette réalité-là » reconnait-il dans le quotidien français.

Beaucoup d’observateurs ont critiqué le contrat pharaonique de « Batman » et son rendement devenu anecdotique sur la fin. « J’ai essayé de parler de ma situation avec la franchise. En 2016, j’ai peut-être été trop payé par rapport à ce que je suis, mais je n’y suis pour rien ! Quand on m’a proposé ce contrat, ce n’est pas vraiment le prix que j’avais en tête. Après, il y a eu des changements de stratégie… » assure Batum. « Quand on me dit : ‘Nicolas, focus trois points, défense et encourage les jeunes’, ça me fait chier de le faire, mais je vais quand même le faire. Et ils me payent 27 millions pour faire ça ? (rires) J’aurais pu faire plus, mais je ne vois pas comment car je suis un joueur qui respecte la hiérarchie, même si je ne suis pas d’accord. En quinze ans de carrière, il n’y a que 18 mois où ça s’est mal passé… Il faut avoir le recul nécessaire au moment de juger ma carrière. Bien sûr que je sais encore jouer ! Je ne suis pas cramé comme j’ai pu l’entendre. »

Et si l’ailier tricolore a été critiqué, il a apprécié constater que plusieurs franchises de premier ordre étaient intéressées par son profil. « On a pu croire, surtout en France, que j’étais fini. Mais quand l’info de la fin de mon aventure aux Hornets est tombée, je me suis rendu compte que ma cote était encore très, très élevée. On a décidé de parler avec six équipes, alors que la liste était bien plus longue » explique-t-il, toujours dans Le Parisien avant de reconnaitre en partie ses torts mais, surtout, de savourer ce qu’il considère être un nouveau départ. « Il fallait repartir et mettre de côté ce qu’il s’était passé. J’ai commis des erreurs, je me suis laissé aller, j’aurais pu faire plus. J’ai l’impression de recommencer quelque chose, recommencer une carrière NBA. C’est comme un premier jour d’école ! Et il y a longtemps que je n’avais pas ressenti ça. Il y a un état d’esprit différent ici et je veux m’en nourrir. »

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Batum aborde ce nouveau défi. « On me dit : ‘Tu vas faire fermer des bouches’. Mais moi je m’en fous de fermer des bouches, je n’ai plus rien à prouver au moment où j’entame ma 13e année NBA. Je n’ai pas une carrière Hall of Fame, mais je n’ai pas non plus aligné 3 points de moyenne en carrière. Ici, j’entame un nouveau départ, on ne va plus me parler de mon contrat (…) L’objectif sera d’aller le plus loin possible et moi, je veux y contribuer à ma manière. Je veux surtout reprendre du plaisir sur un terrain. Je sais très bien que je ne jouerai pas trente minutes par match. Et je l’ai dit au propriétaire des Clippers, je sais qui je suis aujourd’hui et je sais ce que je peux faire » confie le Français.

Son profil pourrait rendre de précieux services aux Clippers, même si Greg Kesikidis l’imaginait un peu plus au Nord de la Californie.  « J’aimerais bien qu’il signe aux Warriors. Dans les systèmes de Steve Kerr, avec son QI basket, il sera à l’aise. Enfin je l’espère. Batum peut mettre un shoot de temps en temps en plus. C’est quand même le gars qui est un expert du triple-simple (rires) » nous confiait Greg Kesikidis avant que Batum n’opte pour la seconde franchise de Los Angeles. Un choix pas forcément judicieux selon l’artilleur emblématique de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. « Sur l’extra-sportif on est 100% d’accord sur le choix de Nico. Mais bon, évidemment, si le type n’a pas envie de jouer, se dorer a L.A. c’est à coup sûr mieux qu’en Caroline du Nord » rigolait Greg à l’annonce de la signature du « Batman »

« Vous devez tuer ce que vous étiez comme joueur »

La retraite est parfois une étape difficile à négocier pour les athlètes professionnels. C’est ce qu’a vécu Théodoros Papaloukas.

Récemment, nous évoquions les joueurs NBA qui s’étaient confiés quant aux épisodes dépressifs qu’ils avaient traversés. A la télévision grecque, Papaloukas a reconnu lui auss avoir souffert de dépression, mais c’était lorsqu’il venait de raccrocher ses sneakers. « J’ai traversé une dépression. C’est normal. Vous devez tuer ce que vous étiez comme joueur. Ca a duré un ou deux ans… Soudain, vous n’avez aucun plan. Par exemple, lors de mes rendez-vous, si quelqu’un était en retard, je devenais fou. Un matin, vous vous dites que cette vie est finie et que vous devez passer à autre chose. Je ne pouvais pas continuer mentalement, pas physiquement… » a-t-il expliqué.