« Quelques mois sac au dos en Asie »

Avant de partir découvrir l’Asie sac au dos, Alan Dibenedetto fait le bilan de la saison d’Hannut au sein de l’élite provinciale.

Alan, comment analyses-tu cette dernière saison ?

Elle fut longue et compliquée avec le changement de coach, les résultats qui ne suivaient pas et un peu cette peur de la descente.

Finalement, vous vous êtes sauvés. Quels furent les moments forts de cett saison ?

Il y a eu quelques matchs très serrés et qui étaient vraiment agréables à jouer : je pense à notre victoire à Dison ou même la défaite à Tilff en prolongation.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Je vais mettre un peu le basket de côté car j’ai prévu un voyage de quelques mois, sac au dos, en Asie. Je n’ai pas encore une date précise pour mon départ mais ce sera pendant la saison. Néanmoins, je me donnerai à fond les mois où je serai là pour avoir le plus de victoires possible avant le départ.

« Nous adapter à un nouveau style de jeu »

Yoann Hertay revient sur la dernière saison de Tongres en TDM2B. Entretien.

Yoann, comment analyses-tu cette dernière saison de Tongres sous la houlette d’Olivier Macfly ?

Notre saison est super positive. Nous l’avons mal démarrée mais le deuxième tour a vraiment été top.

Quels furent les moments forts que vous avez vécus ?

Il y en a eu plusieurs mais celui que je retiens forcément, c’est le dernier match à domicile de notre capitaine Joeri Moonen. C’est vraiment un gars au top et il va beaucoup manquer à l’équipe l’année prochaine, que cela soit sur le terrain comme en dehors.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous avons quelques changements dont celui du coach et nous devrons nous adapter à nouveau style de jeu. Nous espérons faire aussi bien que cette année.

« Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense »

Karim Souchu repart d’Anvers avec une médaille d’or et une de bronze.

« Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique », nous confiait Karim Souchu en novembre 2020 au sujet du 3×3.

L’ancien chouchou du Country Hall avait vu juste tant le 3×3 – à l’instar du padel – explose littéralement. Les tournois se multiplient, la discipline est olympique, les médias s’y intéressent et le public répond présent, comme ce Mondial anversois l’a prouvé.

Coach des équipes françaises dames et hommes de 3×3, Karim Souchu peut se montrer satisfait des performances des équipes tricolores dans la métropole chère à Bart De Wever – aperçu dans les gradins. “On y va avec l’objectif de performer, on fait du sport de haut niveau pour ça, on va essayer d’aller le plus haut possible, avec les garçons et les filles », déclarait l’ancien scoreur de Liège Basket à sportbusinessmag.com. « Sur une Coupe du monde, tout peut arriver. C’est une question de dynamique. Ensuite, quoi qu’il arrive, c’est une expérience qui va nous servir, car nous sommes dans un nouveau cycle, un renouveau avec des nouveaux joueurs, de nouvelles joueuses. Cela sera aussi une façon de s’évaluer, de voir où on en est. »

L’évaluation est plus que positive pour les Françaises qui ont raflé le titre mondial au nez et à la barbe – enfin, façon de parler – du Canada, 16-13. Les hommes, bien que réduits à trois, ont remporté la médaille de bronze en venant à bout des Lions en prolongation. Un carton plein pour Karim Souchu et l’EdF !

Crédit photo : FIBA

Julie Allemand, miss 100%

En scorant 11 points à 100% tout en distribuant 4 passes, Julie Allemand ne fut pas pour rien dans la victoire de Chicago contre Minnesota, 88-85.

Face aux Lynx, la meneuse liégeoise avait réglé la mire : 11 points à 100% à deux points, trois points et aux lancers-francs. Elle y ajouta 4 assists et 2 rebonds. Alors que le Sky menait 72-62 avant d’entamer la dernière ligne droite, Parker (13 point et 8 rebonds) et ses coéquipières faillirent devoir en passer par une prolongation. Heureusement, sur la dernière possession, Emma Meesseman (15 points, 3 rebonds et 4 passes) servait idéalement Courtney Vandersloot (18 points, 5 rebonds et 6 assist) qui faisait mouche derrière l’arc pour offrir la victoire à Chicago, 88-85.

Julie Allemand et ses partenaires affichent un excellent bilan de 13 victoires et 5 défaites, à un succès du leader La Vegas – battu par Chicago récemment dans une rencontre historique.

Crédit photo : Chicago Sky

Une fête en larmes

Malgré une belle combativité, les Lions échouent au pied du podium du Mondial anversois.

L’histoire repasse les plats. Après avoir enthousiasmé toute la Belgique aux Jeux Olympiques de Tokyo, les Lions 3×3 étaient revenus bredouilles de la capitale nipponne, ne ramenant dan notre plat pays que la médaille en chocolat.

Ce dimanche à Anvers pour le Mondial, bis repetita. Jusque-là invaincus, les Lions ne parvinrent pas à vaincre les Serbes – futurs vainqueurs du tournoi en dominant la Lituanie 21-16 – et s’inclinèrent 12-17. Une rencontre dans laquelle Thibaut Vervoort fut moins à son avantage que de coutume, bien ciblé par la défense serbe.

Les Lions avaient ensuite la possibilité de se racheter contre la France et de valider leur superbe parcours en décrochant la médaille de bronze, véritable consolation pour un public incroyable qui n’eut de cesse d’encourager ses chouchous. Cependant, dès le début des hostilités, les Français faisaient mouche de loin et prenaient un petite avance, 2-7 après seulement deux minutes. Au courage et avec un Depuydt efficace, les Belges parvenaient à recoller au score et à arracher la prolongation. Celle-ci parut durer des heures, plusieurs balles de match étant galvaudées de part et d’autre. Mais, au grand désarroi des nombreux spectateurs présents dans la métropole flamande, ce furent bien les Frenchies, pourtant réduits à trois suite à la blessure d’Antoine Eïto en demi-finale, qui inscrirent le panier de la victoire – sur un backdoor ! – pour ravir la breloque bronzée. La France fit d’ailleurs coup double en remportant la médaille d’or chez les Dames, 16-13 contre le Canada.

Vervoort et ses coéquipiers s’écroulaient, terrassés par l’émotion et la déception, à l’instar de tous les supporters belges qui rêvaient d’une fin de tournoi sous forme d’apothéose. Les Lions ont brillé, ont enthousiasmé la foule mais finissent à nouveau à la plus mauvaise place. «  »C’est vraiment dommage, c’était une chance unique d’arracher une médaille mondiale. On a trop essayé de tirer de loin, sans que ça rentre », déclarait Nick Celis au micro de Sporza après la partie. Le notaire, véritable architecte de cette équipe 3×3, ne sait que trop bien que le temps lui est compté. Si le Mondial des Lions a commencé à l’eau-de-rose, il se termine en eau-de-boudin tant cette équipe méritait d’inscrire son nom au palmarès. Une fête en larmes, comme aurait pu l’écrire Jean d’Ormesson, et que nos valeureux compatriotes vont devoir digérer.

Crédit photos : FIBA

Le « National » des Philippe

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Qui dit dernier dimanche de juin, dit championnats nationaux de cyclisme. Qui se souvient encore de celui qui se disputa, le dimanche 28 juin 2009, à Aywaille et ses environs immédiats ? Voici deux souvenirs qui situeront mieux l’ampleur et l’ambiance bonne enfant de l’évènement…

Il eut pour cadre la cité des bords d’Amblève grâce à Philippe Dodrimont (photo) qui avait, surtout, une petite idée dernière la tête. Il faut d’abord savoir que notre homme est un inconditionnel de la Petite Reine et du même coup de l’autre Philippe de sa coquette commune : Gilbert. « Si tu savais le nombre de fois que j’ai pleuré devant ma télé en le voyant attaquer ou, mieux encore, gagner », me confiera-t-il un jour. Il faut encore savoir que le citoyen de Stockeu a décroché, voici quelques temps maintenant, le titre de « champion de Belgique cycliste des parlementaires ». C’est dire s’il en connait un rayon. En vue de la course tricolore, notre bourgmestre-pédalant propose donc à la presse de découvrir le circuit en compagnie d’un invité d’honneur : un certain Eddy Merckx. Et tout ce petit monde embarque, tels de joyeux collégiens, dans un car afin de prendre conscience du relief accidenté d’une boucle de 13,8 km escaladant, entre autres, la côte des Crétalles. A la descente du car, le « Cannibale » tire cette conclusion : « C’est un tracé taillé sur mesure pour Gilbert. » Le mayeur aqualien n’en demandait pas tant…

Le jour du « National », la DH me demande deux papiers d’ambiance locale. Comme on annonce une foule record et de gros problèmes de mobilité, je décide de privilégier le train. Je le prends à Trois-Ponts et me retrouve sur place un gros quart d’heure plus tard. Autre avantage, la gare se trouve à proximité immédiate de la ligne d’arrivée. Je déambule dans le public effectivement fort nombreux tout en recueillant diverses impressions. Dans la foulée, je n’oublie pas de prévenir mon ami, le regretté René Caillet, que je lui téléphonerai peu après l’arrivée pour obtenir sa réaction… souvent haute en couleur. A titre indicatif, les murs de son bureau aux contributions de Verviers étaient exclusivement tapissés de posters et d’articles de presse relatifs à son idole remoucastrienne.

Tout étant arrangé et organisé, je peux reprendre tranquillement l’omnibus pour Trois-Ponts, redescendre sur Spa et et assister ainsi à l’emballage final devant mon petit écran. Les orteils en éventail… L’histoire se termine cependant mal pour la majorité des spectateurs car, au terme d’un sprint homérique, Tom Boonen prend un malin plaisir à coiffer sur le fil l’enfant du pays. Une chape de plomb s’abat sur le pays des carrières. En ce qui me concerne, le plus dur reste à faire : parvenir à contacter un René-le-Malmédien… bien évidemment de fort mauvaise humeur, mais qui finit par décrocher. Ouf !

Michel Christiane

Crédit photo : P.D.

Les Lions battent les Pays-Bas mais ne se rassurent pas totalement

Privés de plusieurs cadres, les Lions se sont imposés de justesse en amical contre les Pays-Bas.

Pour ce match amical contre nos voisins bataves, nos Lions étaient privés de plusieurs tauliers. Ainsi, De Zeeuw, Obasohan, Mwema, Gillet ou encore Van Rossom manquaient à l’appel. Tout le cinq de base, en somme !

Des conditions loin d’être idéales pour préparer les deux importantes rencontre de qualif’ pour la prochaine Coupe de Monde (2023) contre la Serbie – que les Lions 3×3 affrontent ce dimanche en demi-finale du Mondial anversois – et la Slovaquie.

Si les Belges sont parvenus à s’imposer 73-71, ils n’ont remporté qu’un seul quart-temps, le troisième (17-10) face à une équipe qui n’est pourtant pas considérée comme un ténor du européen.

En l’absence des cadres, Salumu (12 points), Lecomte (13 unités), Bako (12 pions) et Libert (11 points) se sont chargés du scoring pour permettre à la Belgique d’éviter le camouflet face aux Bataves. Si la défense a semblé bien en place – notamment en provoquant de nombreuses balles perdues hollandaises -, la fluidité offensive reste à revoir.

L’apothéose pour les Lions ?

Sans Laure Résimont, la marche s’est avérée trop haute pour les Cats, éliminées 13-21 par l’Empire du milieu. Les Lions, eux, ne sont plus qu’à deux victoires de devenir champions du monde de basket 3×3 ! Pour cela, il faudra d’abord vraincre la Serbie ce dimanche à 18h10.

Privées de Laure Résimont, blessée à la cheville plus tôt dans la journée lors du huitième de finale contre le Brésil, les Cats ont tout donné contre la Chine mais cela ne fut malheureusement pas suffisant, la défaite étant au bout, 13-21. Un revers qui signifie la fin du parcours pour nos courageuses compatriotes, éliminées de ce Mondial anversois.

Avec un collectif performant et une bonne gestion, des moments clés, les Belgions Lions ont, eux, vaincu la Pologne et rejoignent les demi-finales où ils affronteront la grande Serbie (18h10).« Je suis particulièrement heureux de vivre cet instant », confiait Maxime Depuydt au micro de la RTBF, après la victoire des Lions contre la Pologne.

Une victoire conquise grâce à un collectif aiguisé – belle répartition des points, jolis mouvements offensifs -, une défense efficace et une bonne gestion des séquences clés. Pourtant, les Polonais, physiques et adroits de loin, ont donné du fil à retordre aux Belges qui ratèrent aussi quelques paniers faciles. Mais poussés par un public chaud comme une baraque à frites – on est quand même en Belgique, hein ! – et avec les fondations solides posées depuis les Jeux Olympiques (et même avant), Célis – clutch en fin de partie – et sa bande n’ont pas failli à leur mission.

Les Lions sont, ce dimanche, à deux succès de devenir champions du monde ! En demi-finale, Vervoort et ses potes devront se farcir la Serbie, favorite du tournoi. Une finale avant l’heure entre deux équipes ayant montré un sang-froid à toute épreuve. Les Belges sont donc à deux fois dix minutes du sacre ultime et peuvent compter sur le soutien de tout un peuple, de tout un pays. Come on Belgium !

Crédit photo : FIBA

Les Cats s’inclinent avec les honneurs

Sans Laure Résimont, la tâche des Cats s’est avérée trop ardue. Les Belges se sont bien battues mais on dû baisser pavillon, 13-21.

Privées de Laure Résimont, blessée à la cheville plus tôt dans la journée lors du huitième de finale contre le Brésil, les Cats ont tout donné contre la Chine mais cela ne fut malheureusement pas suffisant, la défaite étant au bout, 13-21. Un revers qui signifie la fin du parcours pour nos courageuses compatriotes, éliminées de ce Mondial anversois.

Au fil des matchs, les Cats ont démontré une vraie solidité, du collectif et de belles capacités offensives. Cependant, comment ne pas s’interroger sur ce que donnerait une équipe alignant Julie Allemand, Emma Meesseman et Kim Mestdagh ?

Crédit photo : FIBA

Les Lions à deux victoires du titre suprême !

Avec un collectif performant et une bonne gestion, des moments clés, les Belgions Lions ont vaincu la Pologne et rejoignent les demi-finales où ils affronteront la grande Serbie.

« Je suis particulièrement heureux de vivre cet instant », confiait Maxime Depuydt au micro de la RTBF, après la victoire des Lions contre la Pologne. Une victoire conquise grâce à un collectif aiguisé – belle répartition des points, jolis mouvements offensifs -, une défense efficace et une bonne gestion des séquences clés. Pourtant, les Polonais, physiques et adroits de loin, ont donné du fil à retordre aux Belges qui ratèrent aussi quelques paniers faciles. Mais poussés par un public chaud comme une baraque à frites – on est quand même en Belgique, hein ! – et avec les fondations solides posées depuis les Jeux Olympiques (et même avant), Celis – clutch en fin de partie – et sa bande n’ont pas failli à leur mission.

Les Lions seront, ce dimanche, à deux victoires de devenir champions du monde ! En demi-finale, Vervoort et ses potes devront se farcir la Serbie, favorite du tournoi. Une finale avant l’heure entre deux équipes ayant montré un sang-froid à toute épreuve. Les Belges sont donc à deux fois dix minutes du sacre ultime et peuvent compter sur le soutien de tout un peuple, de tout un pays. Come on Belgium !