Quand le Stru dominait la raquette des Bulls

En 1997, au McDonald’s Championship, Eric Struelens avait marché sur la raquette des Bulls.

Lors de l’Open MacDonald’s de 1997 à Paris, Eric Struelens, alors pivot titulaire du PSG de Bozidar Maljkovic, s’était illustré face aux Chicago Bulls. Le Belge sortait d’un match à 20 points, 14 rebonds et 7 contres contre le Barça et allait profiter de l’absence de Dennis Rodman pour gober 20 rebonds contre les champions NBA en titre. « Sur le terrain, on n’y fait pas vraiment attention car on est là pour gagner. Mais après, on se dit quand même « waouw ». C’était un bon match, ca reste un bon souvenir » nous confiait Eric sur ce duel face à Jordan et aux Bulls.

Guy Muya assistant d’Ivica Skelin

En plus d’être le manager des Giants, Guy Muya sera également assistant-coach de la phalange anversoise au côté d’Ivica Skelin qui fut l’assistant-coach de Niksa Bavcevic lorsque le meneur liégeois défendait les couleurs de Pepinster.

Les décideurs de la Métropole ont profité de la venue d’Ivica Skelin la semaine dernière pour mettre en place un organigramme qui en avait grand besoin. C’est ainsi qu’Eddy Faus (ex-adjoint de Roel Moors) devient le directeur général du club. Cette saison, il coachait l’Oxaco en TDM1. Il fallait encore dénicher un assistant à Skelin et cette fonction est désormais dévolue à Guy Muya qui demeure manager. Quant à Luc Smout, qui s’adapte à toutes les sauces, il prend en charge la seconde phalange portuaire. A noter que les Giants disputeront, début septembre, un tournoi à Bourg-en-Bresse avec quelques-unes des plus grosses cylindrées hexagonales.

M. C.

« Tout le monde me disait que ce groupe était difficilement gérable »

Benjamin Meunier, promu à la tête de la R1 de ESL United, analyse la saison réussie avec la P1 de Saint-Louis. Interview.

Benjamin, quel bilan tires-tu de cette saison avec la P1 de Saint-Louis ?

Notre saison fut réussie en terminant à une deuxième place inattendue.

Quels furent les moments forts de cette campagne 2021-2022 ?

Nos deux victoires contre le champion de la série, Alleur, me viennent directement à l’esprit. Surtout notre première victoire, là-bas, qui a lancé notre saison.

Quels souvenirs garderas-tu de cette saison ?

Sans hésitation, le liens humains que nous avons créés cette saison. Tout le monde me disait que ce groupe était difficilement gérable avec les gros caractères présents dans l’équipe. Je pense avoir construit de vraies relations avec les joueurs et cela m’a certainement permis de vivre cette saison plus paisiblement que ce que l’on m’avait annoncé. Je retiens donc l’ensemble des moments de partage que nous avons pu avoir avoir avant, pendant et après les matchs.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison qui te verra diriger la R1 d’ESL United ?

De réussir à faire avancer un groupe qui risque d’avoir une énorme fougue.

Crédit photo : PP Photography Amateur

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Le reconnaissez-vous ?

Tout ce que je peux vous dire est qu’il régala le public belge pendant des années et qu’il habite en Allemagne. Un grand nom de notre basket rejoindrait nos Lions 3 x 3, selon leur capitaine. Pour l’heure, les agents de joueurs sont au bord du burnout, voire de la crise de nerf… Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (aartselaaroise) du mardi

Pour une fois, il s’agit d’une pépite photographique. Voici une dizaine de jours, un tournoi d’anciennes gloires de notre basket du… siècle dernier s’est déroulé dans les installations d’Aartselaar. Y prenait part ce joueur d’exception posant en compagnie de cette autre légende qu’est Jef Claes ayant notamment évolué à St-Trond. D’où question : mais, qui est-ce donc ?

Nick Célis (3 x 3) : « Un grand nom du basket belge nous rejoint »

Au terme du rendez-vous de la Groenplaats, Nick Célis s’est laissé aller à quelques confidences auprès de la « Gazet van Antwerpen ». On apprend ainsi que l’équipe belge continuera de bénéficier des subsides fédéraux car elle a de nouveau atteint le top 8 mondial. Le capitaine-notaire des Lions confirme qu’il sera toujours à la tête d’un quartet qui subira, selon lui, une modification d’importance : « Je peux vous annoncer qu’un grand nom du basket belge nous rejoint et il nous apportera plus de puissance sous l’anneau. » Reste désormais à savoir qui ? A épingler encore que la retransmission du tournoi a fait un tabac sur la chaîne « L’Equipe » avec notamment un pic d’audience, dimanche soir, à 724.000 téléspectateurs.

Qui va où (1) ? : de l’Ile de France à l’Espagne, via la Turquie

On est pleine période de recrutements. Voici une première ration de destinations choisies par des éléments possédant des accroches avec notre pays… Rion Brown (31 a, 1,98 m, Brussels 15/16) passe à Nanterre 92 (D1 fra) après avoir écumé quatre ligues différentes la saison dernière. Le vétéran Tyren Johnson (33 a, 2,01, Alost 10/11 et 14/15) rempile pour un 6e exercice consécutif à Blois, enfin promu en D1 française. Le Nigérian, Tonye Jekiri (27 a, 2,12 m, Ostende 17/18), quitte Kazan (Russie) pour Fenerbahce (D1 tur). Chris Jones (29 a, 1,89 m, Mons de 17 à 19) ne s’éternise pas chez le récent champion de France (ASVEL) et s’en va rejoindre Sam Rossom à Valence (D1 esp). Un Lion qui, suite à l’insistance de ses employeurs ibériques, a été obligé de renoncer à l’équipe nationale. Et une nouvelle livraison de mutations dès demain…

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Les gens normaux font tourner le monde, mais ceux qui osent être différents nous conduisent vers demain »

Finalement, Kyrie Irving resterait aux Nets.

C’est le feuilleton qui anime la NBA en ce moment, le lunaire Kyrie Ivring va-t-il quitter Brooklyn ? Selon l’insider toujours bien renseigné Shams, le meneur a décidé de finalement activer sa player option pour rester à Brooklyn moyennant un salaire de 36,5 millions de dollars.

Dans son style bien à lui, Irving a envoyé un message à Shams. « Les gens normaux font tourner le monde, mais ceux qui osent être différents nous conduisent vers demain. J’ai pris la décision d’activer ma player option. On se voit à l’automne. A11even », aurait écrit celui qui a toujours refusé la vaccination.

Attention, en activant sa dernière année de contrat, Kyrie Irving peut aussi vouloir forcer un transfert. Mais si le meneur ultra skillé décide de rester à Big Apple, les rumeurs d’envies de départ de Kevin Durant risque de s’éteindre rapidement.

Crédit photo : DR

Gros renfort en vue pour les Lions 3×3 !

Qui est le grand nom du basket belge qui viendra apporter sa puissance aux Lions 3×3 ?

Au terme du rendez-vous de la Groenplaats, Nick Célis s’est laissé aller à quelques confidences auprès de la « Gazet van Antwerpen ». On apprend ainsi que l’équipe belge continuera de bénéficier des subsides fédéraux car elle a de nouveau atteint le top 8 mondial. Le capitaine-notaire des Lions confirme qu’il sera toujours à la tête d’un quartet qui subira, selon lui, une modification d’importance : « Je peux vous annoncer qu’un grand nom du basket belge nous rejoint et il nous apportera plus de puissance sous l’anneau. » Reste désormais à savoir qui ?

M. C.

Crédit photo : FIBA

Candace Parker voit triple !

Pour fêter sa titularisation au prochain All-Star Game WNBA, Candace Parker a claqué un triple-double face à son ancienne franchise.

Candace Parker a évolué treize saisons dans la Cité des Anges et remporté un titre WNBA avec les Sparks en 2016. Partie en 2021 pour Chicago avec qui elle a glané un second titre, elle n’a pas manqué ses retrouvailles avec son ancienne franchise, guidant le Sky vers une large victoire, 59-82.

La soeur de l’ancien Raptor Anthony Parker s’est particulièrement illustrée lors de cette rencontre en noircissant la feuille de stats pour réussir un triple-double – exploit rarissime en WNBA – de belle tenue : 10 points, 14 rebonds et 10 passes. Chapeau l’artiste !

Crédit photo : Chicago Sky

Rudy Gobert nouveau trentenaire. Pourquoi les basketteurs liégeois le détestent-ils ?

Peu de joueurs NBA suscitent autant d’animosité chez les basketteurs liégeois que le Français Rudy Gobert qui vient de fêter ses 30 ans. Tentative de décryptage d’un phénomène assez cocasse.

Il ne se passe pas une semaine sans que Rudy Gobert fasse la une des médias français pour des déclarations empreintes d’une franche « self-confidence » ou pour des actions soit spectaculaires soit franchement ridicules. Et il ne se passe pas une semaine non plus sans que le pivot tricolore ne se fasse tailler sur les réseaux sociaux par des basketteurs liégeois. Mais pourquoi tant de haine envers le triple Défenseur de l’année ?

« Mais je l’adore moi ! Ce type est un ‘Shaqtin a fool’ permanent » rigole Alain Denoël. « Personnellement, je ne le déteste pas du tout bien qu’il soit Français et, de surcroît, avec un égo surdimensionné » ajoute, sarcastique, son comparse de Rafi’Kids Manu Bouchoms.

« Je me suis radouci le concernant » nous confie Robin Malpas. « Je crois que mon animosité est davantage liée aux commentaires des sites français qui n’arrêtent pas de le mettre en avant. Car Gobert est un bon défenseur mais quand on regarde un match en entier, on se rend compte qu’il a beaucoup de lacunes. C’est donc plus la hype des Français qui me fait detester le pivot du Jazz. »

Un jeu unidimensionnel et franchement pas esthétique, une perpétuelle crise de melonite aïgue et la tendance des Français à tomber dans la surenchère semblent ainsi expliquer le désamour de nos compatriotes pour celui qui avait fondu en larmes en apprenant sa non-sélection au All Star Game. « En tant que joueur, personne ne peut nier l’efficacité de Gobert mais les grands pivots pas très mobiles, c’est un peu passé de mode. Et c’est moche » constate Chris Francot. « Mais le pire le concernant, c’est sa personnalité. En tout cas sur les réseaux sociaux et face aux médias. Il a pleuré et fait un scandalre quand il n’a pas été repris au All Star Game, il a fait des blagues douteuses concernant le Covid et contaminé ses coéquipiers et, dernièrement, il a fait la leçon « aux gens » en affirmant qu’il est le meilleur du monde dans un domaine et blablabla. » Et de conclure: « S’il se contentait de jouer en arrêtant ses interventions mal placées dans les médias, je me contenterais de dire qu’il est moche. » Amen !

Crédit photo : Rudy Gobert officiel

Sam Van Rossom met un terme à sa carrière internationale

Le meneur de Valence ne portera plus le maillot des Belgian Lions.

Les Belgian Lions perdent l’un de leurs leaders et l’un des meilleurs meneurs belges de l’histoire. Celui qui joue à Valence a annoncé mettre un terme à sa carrière internationale lors d’une conférence de presse à l’occasion du Media Day des Belgian Lions, comme le relaie Basket in Belgium. A 36 ans, Sam Van Rossom doit privilégier sa carrière en club, comme demandé par son employeur, Valence. Le Belge est apparu très ému au moment d’annoncer sa décision.

Bouteille à moitié vide ou pleine ?

Sur le coup, le rendez-vous anversois laisse comme un goût de trop peu. Mais, avec le recul, on est persuadé que le basket belge sera fier d’avoir relevé le challenge d’une compétition d’une telle ampleur planétaire. A condition d’en tirer les conclusions sportives qui s’imposent. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe du Monde « 3 x 3 » : et, à la fin, les Lions terminent 4e…

La coupe du monde s’est donc terminée par le succès surprise des Françaises et le triomphe attendu des Serbes. Au moment de tirer le bilan, on se pose une question : la bouteille est-elle à moitié vide ou à moitié pleine ? Sans doute les deux. Au niveau sportif, il n’y a vraiment pas grand-chose à reprocher à nos Cats qui firent preuve d’une ténacité exemplaire. Surtout après la blessure malheureuse de Laure Résimont. Quant à Julie Vanloo, elle s’en veut encore d’avoir loupé le rendez-vous. Nos Lions, pour leur part, se retirent plus frustrés que déçus. Si Maxime Depuydt – pourtant dans l’œil du viseur – répondit plus qu’à l’attente, Thibaut Vervoort pouvait mieux lors de la phase finale de la compétition. Sans parler d’une efficacité toute relative à longue distance. Et, à la fin, les Lions terminent quatrièmes. Grande distinction, en revanche, sur le plan organisationnel et de l’engouement populaire. Une fois de plus, Basket Vlaanderen et la Ville d’Anvers ont démontré tout leur savoir-faire en la matière. On devrait revoir bientôt d’importantes compétitions continentales dans la Métropole. Reste un arbitrage à géométrie variable. Mention spéciale en ce domaine au ref suisse aussi souriant que pédagogue. A l’inverse, sa consœur fit l’unanimité contre elle. D’où ce commentaire entendu sur la VRT : « La Serbe a l’air de se plaire à Anvers, mais les Anversois ne se plaisent pas avec elle. » Tout est dit et typiquement « métropolitain »…

André Dombard a décidé de nous quitter, il fut trésorier à Prayon

C’est via les réseaux sociaux qu’André Dombard (75 ans) a annoncé qu’il n’était plus de ce monde. Un vrai caractère avec le cœur sur la main qui fut, entre autres, un des derniers échevins communistes du bassin liégeois avant de se rapprocher des écolos. Mais, pas que car il fut aussi le trésorier d’un BC Prayon dont il était un des principaux supporters n’ayant pas sa langue en poche. Certains arbitres s’en souviennent encore. Ce véritable amoureux de son village des bords de Vesdre résidait depuis des années quasiment en face de l’ancien terrain extérieur des « Rouges ». Evidemment. D’aucuns y verront un signe qui ne trompe pas… Merci André.

Ligue des Champions : Ostende directement versé en phase classique

Les huiles de la Ligue des Champions ont tracé les grandes lignes de leur future épreuve. Au total, ce ne seront pas moins de 52 formations qui y prendront part. Il y avait une septantaine d’équipes candidates. 28 phalanges seront directement qualifiées pour la phase classique. Parmi elles, on retrouve les Ostendais qui deviennent de vieux habitués de la seconde compétition européenne par clubs. Bref, encore de bien belle soirées en perspective cet hiver le long de notre littoral. Peut-on espérer qu’une chaîne télé captable en Belgique ait l’excellente idée de retransmettre les matches des Côtiers ?

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA