« L’occasion ou jamais même si cela reste Anvers »

Avant de recevoir le Spirou vendredi, Liège Basket se rend dans la métropole anversoise pour défier les Giants. Ioann Iarochevitch, incertain pour cette rencontre, préface ce déplacement chez une équipe d’Anvers qui vient de perdre l’un de ses fers de lance.

Après la trêve internationale, la compétition domestique reprend ses droits avec trois matchs ce mardi. Pour Liège, c’est un déplacement à Anvers qui est au menu. Rassurés par leur première victoire en championnat, les Principautaires ont-ils un coup à jouer chez des Anversois qui viennent de perdre Ibrahima Fall-Faye (après déjà s’être séparés de Jenkins), parti pour Monaco ? « Avec leur effectif réduit, c’est l’occasion ou jamais d’affronter les Anversois même si cela reste Anvers, donc très costaud, et que le basket, c’est toujours du cinq contre cinq » nous répond Ioann Iarochevitch. « Quoi qu’il arrive, cela ne sera pas facile. »

Et la tâche pourrait bien s’annoncer encore plus ardue si l’intérieur liégeois, exceptionnel depuis le début de saison, venait à déclarer forfait – même si c’est davantage vendredi à domicile contre le Spirou que Liège doit prendre des points – pour ce déplacement chez les derniers finalistes. « Je ne sais pas encore si je pourrais jouer, ma nuque est toujours très raide » nous précise-t-il.

Crédit photo: Philippe Collin

« Ca me coûte un oeuf de marquer »

Facundo Campazzo fait un premier bilan de son aventure outre-Atlantique.

« Luka (Doncic) dit que marquer en NBA est plus facile qu’en Europe, parce qu’il a un talent incroyable, mais moi, ça me coûte un œuf de marquer. Je fais des prières parfois » rigole Campazzo lors d’une auvio conférence avec Team Facu. « Pour rester en NBA, je dois maintenir le niveau de mon tir à trois-points. »

Après avoir tout gagné en Europe, le départ pour la NBA était presque obligatoire pour le génial meneur argentin qui reconnait toutefois qu’il s’agit d’un processus complexe. « Je savais que je venais d’un endroit différent et que le processus d’adaptation allait prendre du temps. Je continue d’essayer de m’adapter le plus rapidement possible. C’est une ligue totalement différente. Il y a quatre mois, je jouais avec le Real Madrid, dans une autre ligue, dans une autre compétition, et du jour au lendemain, c’était un changement à 360°. Je savais ce qui allait arriver, je savais plus ou moins quel serait mon rôle et que j’allais mener à bien ce processus » explique-t-il lors de cette auvio conférence.

Crédit photo: FIBA

« Nous sommes toujours une toute nouvelle équipe »

Pour Liège & Basketball, Jérôme Niedziolka analyse la situation de la P1 de l’Etoile Jupille. Interview.

Jérôme, tu as décidé, comme tous tes coéquipiers, de prolonger à l’Etoile Jupille.

Pour être tout à fait franc, prolonger était un choix naturel. A l’Etoile, tout est mis en oeuvre afin que nous puissions nous épanouir sur et en dehors du terrain. Je ne me suis donc même pas posé la question d’aller voir ailleurs. De plus, le club, le coach, le staff et l’équipe demeurent inchangés, ce qui me convient très bien.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

Nous n’avons encore rien défini mais je pense que l’ambition générale sera déjà de pouvoir retoucher le cuir, pour le plaisir, sans nous soucier de la crise sanitaire. Il est trop tôt pour ambitionner quoi que ce soit au niveau des résultats.

L’Etoile mise sur la stabilité et la continuité. Un gage de réussite ?

La stabilité sera un avantage, c’est certain. Toutefois, selon moi, nous sommes toujours une toute nouvelle équipe. Nous n’avions joué que quelques matchs ensemble avant l’arrêt de la saison. Les résultats étaient certes encourageants, mais cela ne veut encore rien dire.

« Cette période digne d’un film de science-fiction »

Pour Liège & Basketball, Haytam Baeri revient sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager à Ans et sur ses envies pour ce nouveau défi. Interview.

Haytam, pourquoi avoir décidé de rejoindre Ans ?

La première raison est la proximité avec la salle. Habitant Rocourt et étant père de deux jumeaux d’un an, j’avais besoin de restreindre les déplacements pour passer un maximum de temps avec ma petite famille. Ensuite, l’intérêt de Marc Jérôme et sa vision du basket me plaisaient, ainsi que de découvrir un nouveau groupe et surtout relever le défi de surprendre les belles équipes de la première régionale en ayant le statut d’outsider. Enfin, les derbies liégeois me manquent, tout comme les ambiances tendues entre joueurs qui se connaissent de loin ou de près qui m’ont toujours fait vibrer.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Je veux partager ma rage, mon désir de vaincre à tout prix et ma relative expérience à ce niveau ainsi qu’intégrer une équipe qui sera peut-être là où on l’imaginait pas.

Cette longue trêve renforcée a-t-elle renforcé ta passion pour ce sport ?

Non, cela serait mentir que d’affirmer cela mais le désir de jouer et d’être dans le bain de la compétition sont bien présents en cette période digne d’un film de science-fiction.

« Un athlète talentueux qui n’a cessé de progresser »

Ancien coéquipier de Romain Boxus à Antibes, Killian Tillie a marqué ses premiers points en NBA lors de l’historique victoire de Memphis à Houston.

A Houston, Memphis s’est outrageusement baladé, enregistrant une victoire historique, 84-133. Lors de cette rencontre, le Français Killian Tillie a marqué ses premiers points en NBA sur un triple bien balancé.

Le stretch four tricolore fut le coéquipier de Romain Boxus à Antibes où évoluaient aussi d’autres sacrés joueurs comme, par exemple, le joueur des Nets Thimothé Luwawu-Cabarrot. « Il a pu récemment décrocher un contrat aussi. C’est super pour lui car il est un athlète talentueux qui n’a pas arrêté de progresser au fil des années » nous confiait Romain au sujet de son pote Tillie avant de souligner que TLC était déjà impressionnant lors de sa période antiboise.

Les liens entre Antibes et la Belgique restent très solides puisque les Sharks ont récemment engagé Daniel Goethals pour driver l’équipe.

Des cartons, des remontadas et du suspens !

Ca score à tout va en NBA ! 43 points pour Devin Booker, 42 pour PJ Washington dans le come-back de l’année et 46 pour Bradley Beal qui n’a toutefois pu empêcher la remontada des Celtics. Quant à Giannis, il devient le premier jouer des Bucks depuis Abdul-Jabbar à enchainer quatre matchs consécutifs à 35 points ou plus.

Il est loin le temps où les matchs NBA se terminaient sous la barre des 100 points pour le vainqueur. Désormais, ça score à foison et, forcément, les cartons sont plus nombreux. Ainsi, Devin Booker a planté 43 points (à 15 sur 26 aux tirs) pour permettre aux Suns de l’imposer chez les Wolves, 99-118.

PJ Washington s’est lui contenté de 42 points (à 15 sur 23) contre les Kings. Cette rencontre restera dans les annales grâce à l’incroyable come-back des Hornets. Menés encore de huit unités à à peine plus d’une minute de la fin du temps réglementaire, Monk (21 pions) et ses partenaires allaient totalement renverser la situation pour s’imposer 126-127.

Retournement de situation et gros carton aussi dans le match opposant Boston et Washington. Bradley Beal (46 unités) pensait avoir fait le maximum en plaçant les Wizards devant de cinq longueurs à moins d’une minute de la fin. C’était sans compter sur Tatum (31 points) et l’abnégation des locaux qui émergeaient finalement sur le fil, 112-111.

Enfin, Giannis, en compilant 36 points, 14 rebonds et 5 passes, fut déterminant pour offrir la victoire aux Bucks contre les Clippers, 105-100. Le Greek Freak devient le premier joueur depuis KAJ a réussir quatre matchs de suite à 35 points ou plus.

Justin en Afrique

Alors que l’absence de notre Julie nationale se fait méchamment sentir à Montpellier, Bourlioux ne loupe pas sa rentrée en scène à Lummen. Quant à Henket, elle devrait faire le bonheur d’une D1 luxo… comme Contern, par exemple ? Den Bosch branché sur d’ex-Américains de notre Ligue. Ce sont les infos d’EMCE.

Principautaires hors frontières font l’affaire

Le manque de rythme a visiblement fait défaut au Herner TC (Bully 0 p, 3 r, 0/8 à distance) face à Göttingen qui menait 26-38, à mi-parcours, et qui concluait à 59-68. Pas de périple pour Keltern (Mayombo) aux « Angels », because la Covid-19. C’est encore privées d’Allemand que les Héraultaises (Dabovic 17 p) de Petit ont mordu la poussière (68-76) face à Bourges. Coup d’arrêt, au Grand-Duché, pour Contern et Fuger subissant la loi (77-41) de Dudelange. Au rayon masculin, Kohadja (2 p, 5 r) et Valladolid évoluaient, dimanche, en… Afrique et plus précisément à Mellila. Ils n’ont pas fait le voyage pour rien : 77-80, au final. En Autriche, Torreborre (22 p, 11 r) continue de carburer à la super (lire reportage complet ici), mais Dornbirn se cassait néanmoins les dents (84-75) sur le collectif des « Alligators » de Wagram. On terminera en beauté avec l’imposant succès (94-69) de Bordeaux (Van Ounsem 8 p, 9 r) aux dépens des Sables d’Olonne, en N1 hexagonale.

D1 dames : quand Bourlioux et Henket illuminent les marquoirs

Absente des terrains depuis un bon bout de temps, Bourlioux s’est d’emblée resignalée à l’attention générale en prenant une large part (16 p, 8 r) dans la victoire (69-80) de Lummen à Waregem. C’est sans Gaspar que Courtrai (De Vliegher 17 p) a encaissé une véritable tripotée (59-111) des œuvres de Braine (Brcaninovic 23 p, Hambursin 6 p). Pendant ce temps, le SKW (De Meyer 23 p) s’est promené (52-75) du côté de Laarne. Véritable propagande pour le basket féminin, samedi soir, au Winketkaai. Après une prolongation à 89, les Panthers coiffaient sur fil (102-106) les Malinoises (Lindstrom 27 p). Avec, en prime, les 50 « roses » d’une Laura Henket (lire reportage complet ici) qui laisse entrevoir qu’elle pourrait se laisser tenter par une formation luxembourgeoise. Voilà qui devrait donner des idées à « Fuch »…

Etranger : comme une « histoire belge » à Den Bosch (D1 holl)

Depuis qu’il a quitté Louvain (16-17), mieux vaut être doté d’un GPS pour suivre Codi Miller-McIntrye (26 a, 1,91 m). Nouvelle destination donc pour le meneur US qui débarque désormais à Bourg-en-Bresse (Jeep Elite) après avoir quitté le Partizan Belgrade. C’est en quelque sorte une histoire belge : Jonathan Williams (26 a, 1,90 m) a transité par Alost (18/19) et rejoint dorénavant Den Bosch (coaché par Jean-Marc Jaumin) où il remplace Scott Thomas (32 a, 2,00 m, blessé) passé par Anvers, Limburg et Charleroi. Précision importante : ce dernier retrouvera sa place aux Pays-Bas dès la prochaine reprise.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Real Valladolid

« Marek reste pour jouer des coudes et gagner à la cafèt »

Il ne manque d’un meneur à Bilzen pour compléter un noyau avec un fort accent liégeois. En compagnie de Nathan Servais, passage en revue de l’effectif des Limbourgeois.

Si Bilzen, la plus liégeoise des phalanges limbourgeoise, a réussi à attirer Sébastien Moray, elle cherche encore un meneur. « Dimitri Massot et Nico Gerads cherchent activement un distributeur avec pas mal de leadership, scoreur si possible » nous confirme Nathan Servais qui tenté de faire marcher ses contacts, sans succès.

Après une année blanche durant laquelle l’ancien longiligne intérieur de l’Etoile n’a guère eu le loisir d’étrenner sa nouvelle chasuble, l’envie de retrouver les parquets est considérable. « J’espère que nous pourrons reprendre. Notre objectif sera d’abord de nous maintenir, ensuite nous verrons » nous précise Nathan avant de présenter l’effectif limbourgeois. « Nous avons Matt, un jeune avec beaucoup d’envie qui vient d’Atlas pour occuper le poste 1. Sur les ailes, il y a notre Sebo national ainsi que le très athlétique Joren et deux jumeaux flamands. En dessous, c’est solide avec l’arrivée de Sébastien Moray. Marek Krala reste pour jouer des coudes et gagner à la cafèt, tout comme notre tour de Visé, Antoine. » Ne reste plus qu’à dénicher le meneur idéal qui pourrait faire de Bilzen la bonne surprise de la saison…