« Dans le Borinage pour gagner ! »

Après être passés tout près de la victoire contre Alost, les Liégeois veulent créer la surprise à Mons.

Mercredi, lors du match retour de Coupe de Belgique contre Alost, Liège a bien failli remporter sa première victoire de la saison, bloquant malheureusement offensivement dans les deux dernières minutes. Un revers certes, mais qui confirme la progression des troupes de Lionel Bosco. « Je pense que nous avons livré une bonne prestation. C’est dommage que nous n’ayons pas converti les quelques occasions qui pouvaient nous faire passer devant dans le dernier quart-temps » analyse Tom Malempré.

Ce samedi, les Liégeois se rendront à la Mons Arena afin d’affronter des Renards à qui ils avaient tenu tête voici une semaine au Country Hall. Si l’effet de surprise avait pu jouer lors de la précédente confrontation, ce ne sera pas le cas cette fois. « Là, nous serons attendus par les Renards » nous assure Ludo Lambermont.

De quoi encore davantage motiver l’escouade principautaire. « Nous afficherons la même mentalité que chez nous. Nous irons dans le Borinage pour gagner et lancer notre saison » affirme Romain Bruwier. « Comme pour chaque match, nous devrons tout donner sur le terrain pour ne pas avoir de regrets et, bien sûr, il faudra jouer juste ! », appuie son jeune comparse Tom Malempré.

Avec un axe meneur-pivot qui monte en régime, Milos Bojovic qui retrouve ses sensations et un noyau étoffé et complémentaire, Liège doit crânement jouer sa chance chez des Montois invaincus. Vamos !

Bonus: la tv régionale montoise est allée interviewer Lionel Bosco avant son retour à la Mons Arena. A voir ici.

Crédit photo: JPh Ciraolo

« Le public est à nouveau interdit »

Beau défi pour Justin Kohajda et le Real Valladolid qui reçoivent ce dimanche l’autoritaire leader du championnat. Une rencontre que les locaux devront vivre sans leur sixième homme. Interview.

Justin, comment le groupe a-t-il réagi à votre dernier revers ?

Nous verrons ce dimanche comment il va réagir en match (rires). Mais lors des entrainements de cette semaine, je pense que nous nous sommes beaucoup remis en question, surtout collectivement d’ailleurs, afin de vraiment partager plus le ballon.

Tout gros match pour vous ce dimanche puisque vous affrontez Breogan, leader du championnat qui ne compte qu’une toute petite défaite. Comment allez-vous aborder cette rencontre et créer la surprise ?

Malheureusement, la Castille & Leon a de nouveau interdit le public à l’intérieur des salles, nous devrons donc affronter notre adversaire sans notre sixième homme. Mais ce sera à nous de nous focaliser sur nous-mêmes, de partager le ballon et de prendre un maximum de plaisir. Ce sont, pour moi, les clés de ce match.

Crédit photo: Ana Puente

Quel match pour Ajay Mitchell !

Ajay Mitchell, décisif, est passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel dans la victoire après prolongation de Limburg à Leuven, 73-75.

Avec 13 points, 3 rebonds, 3 passes et 2 steals et la troisième meilleure évaluation de son équipe, Ajay Mitchell a de nouveau brillé ce vendredi soir à Louvain. Le jeune espoir liégeois est passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel et toutes les émotions entre ses lancers-francs décisifs (4 sur 5) dans la dernière minute mais aussi quelques pertes de balle malencontreuses qui, heureusement, n’ont pas ou peu prêté à conséquence. Une rencontre pleine de suspens qui aura permis à l’ancien pensionnaire de CFWB d’enrichir son encyclopédie basket et d’acquérir une nouvelle bonne dose d’expérience.

En l’absence de Marnegrave, Mitchell a peu quitté le parquets – 36 minutes de jeu – et bien dirigé ses partenaires qui, dans le sillage de Mukubu (10 points et 9 rebonds), avaient pris un bon départ pour mener 15-20 après dix minutes et 28-36 à la pause. En seconde période, les scores des quarts-temps s’inversaient totalement. Dans la dernière minute, après qu’Ajay Mitchell ait donné deux longueurs d’avance aux visiteurs, Joshua Heat (17 points et 6 assists) inscrivait un panier crucial pour envoyer les deux phalanges flamandes en prolongation.

Dans le temps additionnel, les deux équipes étaient à couteaux tirés mais Silas Melson (15 points, 4 rebonds et 5 passes) se montrait décisif en réussissant un triple et une pénétration pour offrir la victoire à Limburg, 73-75

« Nous aurions dû gagner le titre »

Jimmy Butler n’en démord pas: le Heat aurait dû être champion.

Les Lakers ont gagné le titre dans la « bulle » contre le Heat qui avait créé la surprise. Dans ces Finals, Miami fut déforcé (Adebayo et Dragic ont manqué des matchs et disputé d’autres sur une jambe) mais LeBron James assurait qu’il s’agissait d’un des titres les plus difficiles de l’histoire à conquérir. Inutile de revenir sur le story telling auquel se prête constamment celui qui a toujours eu besoin de superstars à ses côtés pour gagner une bague.

De son côté, Jimmy Butler digère difficilement ce revers. « Nous pensons encore que nous aurions dû gagner le titre. Il nous manquait des gars » a-t-il assuré.

Les historiens le savent: ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire.

« L’esprit ouvert »

L’ouverture d’esprit, une qualité qui peut permettre au Brussels de voyager loin. Mais ce samedi, ce n’est « qu’à » Alost que se rendront les métropolitains.

« Jouer au Palais 12, c’est quelque chose » assure William Robeyns à Phoenix TV. Pourtant, dans leur écrin privé de ses spectateurs mais bénéficiant d’une super animation sonore, le shooteur liégeois (13 points) et ses coéquipiers ont vu les Okapis d’Alost leur dicter leur loi, 78-87.

Rien de dramatique toutefois pour le Brussels qui doit encore peaufiner ses automatismes et développer son collectif même si une seconde victoire serait la bienvenue. « L’esprit ouvert, tout le monde est prêt à recevoir les critiques et cela pourra donner quelque chose sur le long terme » assure ainsi Robeyns. Ce samedi, les troupes de Ian Hanavan se rendront au Forum avec la ferme intention de prendre leur revanche chez des Okapis qui se sont imposés de peu au Country Hall mercredi. Sans nul doute, pour avoir une chance de s’imposer, les métropolitains devront limiter le duo de l’Est Mihailovic et Vujosevic, capables de prendre feu et jouant juste, ainsi que contenir la paire d’intérieurs Maras/Badji qui fait traditionnellement un chantier dans la raquette, notamment au rebond.

Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.

Teodosic remporte tous les suffrages

Dans un sondage réalisé à mi-saison par l’EuroCup, Milos Teodosic – élu MVP de la phase régulière – a remporté les faveurs des observateurs, tout comme son équipe de la Virtus Bologne, son coach viré puis réintégré mais aussi la JL Bourg où bosse le Liégeois Zlatan Hadzismajlovic.

Forcément, MVP de la phase classique de la compétition et leader moral et statistique de la meilleure équipe, Milos Teodosic a remporté tous les suffrages. Le génial meneur serbe est considéré comme le joueur le plus spectaculaire, le meilleur joueur ainsi que celui que les GMs voudraient signer dans leur équipe. Son équipe de Bologne est vue comme la favorite de la compétition, l’équipe la plus fun à regarder et celle qui pose le plus de problèmes à ses adversaires. Et Sacha Djordjevic est considéré comme le meilleur coach de la compétition. De quoi confirmer ce que nous affirmions voici quelques semaines: la Virtus Bologne renait de ses cendres.

Le jeune prodige français Victor Wembanyama – dont nous vous avons plusieurs fois parlé – est considéré comme la Rising Star et la JL BourgZlatan Hadzismajlovic officie comme kiné est vue comme l’équipe la plus surprenante de l’EuroCup.

« Finir par rendre l’équation définitivement compliquée »

A la JL Bourg, club où officie le Liégeois Zlatan Hadzismajlovic, on ne peut qu’être satisfait de l’année écoulée et l’avenir sportif s’annonce tout aussi radieux même si le Covid complique forcément la donne.

La JL Bourg est assurément le club qui monte en France, même si la série en cours (4 revers) vient un ternir l’excellent bilan. Un succès qui s’explique par diverses raisons, comme nous le confirmait Zlatan Hadzismajlovic. « A mon sens, cela s’explique par différents facteurs. Le Président et les commerciaux gèrent assez bien le budget. Nous sommes un des rares club en France qui a vu son budget augmenter par rapport à la saison précédente. Ils regardent le présent mais se projettent aussi dans l’avenir avec, notamment, la construction du 1055, un espace de loisirs et restauration à côté de la salle. Il y a aussi le Directeur Sportif, Frédéric Sarre (ndlr: ex-coach emblématique de la JL Bourg), qui est un bosseur comme je n’en avais jamais vu. Il m’impressionne à ce niveau-là ! Et puis, le plus important, le coach Savo Vucevic (ndlr: ex-coach du Spirou Charleroi). Il a réussi, avec Fred Sarre, à créer une vraie équipe et, surtout, à transmettre son savoir et sa philosophie aux joueurs. Les joueurs ont évidemment un rôle majeur dans le succès de l’équipe. Zach Peacock, MVP de ProB puis de ProA. C’est un gars qui, selon moi, pourrait facilement évoluer en Euroleague. Danilo Andjusic est juste incroyable – allez voir la vidéo de son dernier tir contre Levallois cette saison, vous comprendrez ! – et Zach Wright qui est important sur le terrain en en dehors. Nous pouvons aussi compter sur Kadeem Allen, un ancien joueur NBA qui monte en puissance et des Français – Maxime Courby et Pierre Pelos – qui seraient des leaders dans d’autres clubs. Enfin, il y a le jeune Hugo Benitez qui finira en Euroleague, c’est certain. Et puis, il y a aussi le reste du staff qui accomplit parfaitement ses missions. On va dire que, pour nous, toutes les étoiles sont alignées ! » détaillait le kiné liégeois.

Dans un entretien accordé à Radio Scoop, Julien Desbottes, président de la JL Bourg, fait le bilan de l’année 2020. « Je pense qu’on a vécu une belle fin de saison 2019-20 et un bon début de saison 2020-21. C’est vrai qu’on a eu une grosse parenthèse du 15 mars à fin septembre, malheureusement sans match et sans compétition officielle. C’est aussi beaucoup de satisfaction puisqu’on a su recommencer le premier trimestre 2020 comme on avait terminé. Cette parenthèse elle est évidemment douloureuse puisqu’elle nous écarte de notre public, mais effectivement sportivement je pense qu’on est dans une bonne dynamique qu’on a su maintenir et qui nous mène, on peut le dire, au plus haut du basket français, de manière relativement stable. Donc de ce côté-là, c’est vrai que c’est une très belle année 2020 » analyse-t-il avant de s’épancher plus précisément sur l’aspect économique. « On a une chance aujourd’hui, c’est que nos partenaires, les collectivités, nos abonnés jouent tous le jeu à 200% pour nous aider, ils savent que nous ne sommes pas responsables de cette situation. La saison dernière on avait pu mettre en place des systèmes d’avoirs pour compenser. (…) Cette année, les dispositions sont un peu différentes, on ne sait pas encore comment on pourra modéliser tout ça. Surement pas avec le même rapport puisque si on joue uniquement quelques matchs à domicile, on ne pourra pas aller aussi loin que là où on est allé l’an passé mais on trouvera un point d’équilibre, sans aucun doute. On sent que ce climat de confiance entre tous nos partenaires au sens large, notre public, nous permet d’évoluer relativement sereinement. Après il est clair, si on ne peut pas recevoir du public, au moins nos abonnés et partenaires, d’ici fin janvier début février, ça va finir par rendre l’équation définitivement compliquée… »

La crise sanitaire a un impact conséquent sur tous les clubs professionnels, leurs dirigeants, staffs et joueurs. Pourtant, Zlatan Hadzismajlovic fait contre mauvaise fortune bon cœur et remet les choses en perspective en relativisant. « Cela peut paraitre surprenant mais je ne ressens pas trop l’impact du virus. Nous avons la chance de jouer (ndlr: et de briller) en Coupe d’Europe, nous enchainons donc les entrainements et les matchs. C’est vrai qu’il y a bien les tests PCR… Depuis le mois d’août, je dois bien en avoir passés une cinquantaine ! Il nous est arrivé de devoir en subir trois par semaine car nous avons eu des cas – onze, joueurs et staff compris – positifs. A ce moment-là, pendant deux semaines, ce fut compliqué car nous étions à l’arrêt mais, en même temps, nous devions nous occuper des joueurs contaminés. Mais loin de moi l’idée de me plaindre ! » nous confiait-il. « J’ai la chance de faire ce que j’aime et je pense à ceux qui sont à l’arrêt ou qui ont perdu leur boulot. Même pendant le premier confinement je suis resté assez positif. J’ai directement pensé à mes parents qui sont restés presque trois ans enfermés le plus possible dans notre appartement de Sarajevo, pas à cause du Covid mais pour éviter de se prendre une balle. Je me disais donc que j’avais de la chance ! »

« Il y aura des soirs où il faudra se sacrifier pour les autres »

L’association entre Kyrie Irving, James Harden et Kevin Durant peut-elle fonctionner ?

Sur le papier, l’association de trois telles superstars est monstrueuse et pratiquement injouable. Toutefois, avec un seul ballon pour trois joueurs habitués à être des premières options, la cohabitation pourrait s’avérer délicate. Et risquer de plomber les espoirs de l’autre franchise de Big Apple.

Cependant, Sean Marks l’assure, il a reçu des garanties des trois loustics. « Je voulais avoir leur avis et écouter ce qu’ils avaient à dire au niveau de leur engagement, de leurs convictions. J’ai apprécié ce que j’ai entendu. On a un peu de temps avant de voir ça en action sur le terrain » explique le GM des Nets lors d’une auvio-conférence. « C’est ce qu’on avait besoin d’entendre, ça montre leur niveau de sacrifice, ces gars le savent. Chacun d’entre eux est capable de mener une équipe, d’en être la star. Ils ont dit ‘Hey, on veut jouer ensemble’. Je les ai laissés parler. Mais je pense qu’ils comprennent qu’il y aura des soirs où il faudra se sacrifier pour les autres. Je pense qu’ils ont le même objectif. On a tous le même objectif. »

Namur battu avant l’Europe

A quelques jours de leur entrée en action sur la scène continentale, les Mosanes ont souffert physiquement face aux Anversoises du SKW. Et, demain en début de soirée, les Panthers espèrent venir à bout des Limbourgeoises de Lummen. La télé sera aussi fort présente pendant ce week-end. Ce sont les infos d’EMCE.

D1 : les Massey font encore la loi avant la visite de Lummen à Liège

En match avancé en raison de l’EuroCup de la semaine prochaine, les Namuroises (Ogun et Matos 16 p) recevaient, jeudi soir, le SKW. On avait droit à un splendide bras de fer (30-29, 20e) et c’était encore 62 partout avant que Becky Massey ne conclue in extremis les échanges à 62-64. Contraste entre Range 2 unités et les jumelles d’en face : 34 points pour 29 rebonds au total du duo. Dès samedi (18 h 30), on embrayera avec la visite de Lummen (avec ou sans Bourlioux ?) sur les hauteurs de la Cité ardente. Un rendez-vous qui sort sans conteste de l’ordinaire pour Jaleesa Maes (photo), la Lummenoise de… Liège.

Etranger : l’inénarrable Cleananthony Early rebondit dans le Golfe

Viré de (presque) partout où il est passé, Cleananthony Early ne sera pas resté longtemps sur le carreau après son récent licenciement d’Antibes. La nouvelle destination du gaillard sera désormais Al Ahaly, formation évoluant au sein du championnat d’Arabie Saoudite. Quant à Kyle Fogg (30 a, 1,90 m), il reste en Chine, mais passe de Pékin aux Liaoning Leopards. Le garçon avait effectué un crochet (assez discret) par Anvers durant l’exercice 2014/2015.

La télé crève l’écran

Dès 18 heures, le choc d’Euroligue entre le CSKA Moscou et Barcelone sera diffusé par VOOsport World 1 alors que VOOsport World 4 prendra le relais (20 h 30) pour Louvain – Limburg. Demain, dès 1 h 30, Mavericks – Bucks sur Eleven Sports 2 et, toujours sur cette même chaîne, Rockets – Spurs, à 23 h. Sans oublier entretemps, Pau – Bourg-en-Bresse sur Sports en France, à 20 h 30. Dimanche, Bulls – Mavericks (21 h, Eleven Sports 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je suis béni »

Ben Simmons semble être remis des rumeurs de transfert dont il a fait l’objet ces derniers jours et a claqué un 30e triple-double en carrière pour guider les Sixers vers la victoire contre le Heat, 125-108.

Un petit triple-double (10 points, autant de rebonds et 12 passes), certes, mais un triple-double quand même pour Ben Simmons qui fut déjà pour la trentième fois en carrière en 3D.

« C’est un business, ce sont des choses qui arrivent. La seule chose que je peux contrôler, vous savez, c’est ma façon d’aborder les entraînements, les matchs, ma routine au jour le jour. J’essaie juste d’être professionnel et faire le maximum pour aider mon équipe à décrocher des victoires » a déclaré l’Australien à la presse US.  » Je viens ici et je travaille tous les jours. Donc mon job est de progresser pour aider mon équipe à gagner. Tout le reste, je ne peux pas le contrôler. Je peux contrôler mon état d’esprit à l’entraînement, sur le parquet et ça s’est super bien passé ce soir. Je suis béni, je peux jouer au jeu que j’aime au plus haut niveau mondial. Il y a des choses bien pires qui se passent dans le monde, donc je suis plutôt reconnaissant. Si vous m’aviez dit que je n’allais plus jamais rejouer, là ça aurait été une autre histoire. »