« Un défi fou »

Avant de rejoindre Ninane, Thomas Beaujean revient sur la belle saison de Pepinster en P2A.

« Nous avons réalisé une saison correcte dans son ensemble même si nous espérions faire mieux. Finir à cette deuxième place est frustrant car nous savions que le titre était plus que jouable. Ce n’est pas cette place que nous visions, nous avions la montée pour objectif et ne nous en sommes jamais cachés mais nous avons perdu les rencontres qu’il ne fallait pas perdre » nous résume Thomas Beaujean. « Il y avait beaucoup de très bonnes équipes et de bons joueurs en P2A, aucun match n’était gagné d’avance. Les « vieux » m’ont beaucoup appris cette saison. A tous les matchs, j’ai essayé de faire de mon mieux pour aider l’équipe. Si ma formation est plus forte si je suis sur le terrain, alors je suis content de moi. »

Avant de rejoindre Ninane, Thomas jette un dernier coup d’œil dans le rétroviseur. « Notre défaite en demi-finale de la Coupe nous a marqué. Nous voulions jouer et décrocher le trophée chez nous au Hall du Paire » regrette-t-il. « L’ambiance dans l’équipe était toutefois super. C’était un défi fou que le club s’était lancé en début de saison avec cette équipe composée de jeunes encadrés par des joueurs plus expérimentés. L’ambiance ne pouvait être que bonne: mes coéquipiers sont de belles personnes.« 

« Prouver que j’ai ma place dans la division »

Avant de rejoindre Sainte Walburge, Alexandre Aerts fait le bilan de sa dernière saison avec LAAJ. Interview.

Alex, que retenir de cette saison?

Pour moi, c’était plutôt une année de découverte puisque c’était la première fois que j’avais la chance dévoluer en R1. Nous n’avons pas eu de bons résultats, même s’il nous restait six matchs à disputer avant le que le confinement arrive et ne stoppe la saison, nous envoyant à l’échelon inférieur.

Cette descente n’était pas prévue?

Personne ne vise la dernière place d’un championnat en l’entamant et je pense que nous ne méritions peut-être pas d’être aussi bas dans le classement vu nos prestations.

Qu’as-tu pensé de cette division que tu découvrais?

La première régionale est d’un niveau très élevé puisque c’est l’élite wallonne. Gembloux a dominé le championnat de la tête aux pieds! Par contre, dans le milieu et le bas de classement, tout le monde pouvait battre tout le monde et je crois que c’est ce qui nous laisse un goût amer concernant notre descente. Il nous restait six matchs à jouer, pas les plus simples mais certains étaient prenables!

Comment juges-tu tes prestations?

En première partie de saison, je n’ai pas eu l’occasion de montrer grand chose car je n’avais guère de temps de jeu. A son arrivée, Maël Widart m’a très vite fait confiance et j’ai pu montrer ce que je savais faire. Mais il me reste un sentiment de trop peu.

Quels furent les moments forts de cette saison?

Les deux moments qui me traversent l’esprit sont la victoire contre Cointe grâce à un buzzer de Martin Malengré et la victoire d’un point contre Neuville pour l’entrée en scène de Maël Widart.

As-tu certains regrets?

Collectivement, je regrette que nous n’ayons pas su décrocher un peu plus de victoires qui étaient à portée de nos mains. A titre personnel, je regrette de n’avoir pu m’exprimer davantage en R1. J’espère que l’on me fera davantage confiance à Sainte Walburge et que j’aurais l’occasion de prouver que j’ai ma place dans la division.

Crédit photo: Alexandra Milanovic Photographe

« Nos adversaires sont surpris de la manière dont Tilff fonctionne »

Audric Forthomme fait le bilan de sa seconde saison disputée sous la bannière de Tilff.

La saison:

« De manière générale, ce fut vraiment une bonne saison. Du début à la « fin », tout s’est bien passé.« 

La seconde place des Porais:

« Nous méritons cette place avec un premier tour presque parfait. Nous avons moins bien débuté notre second tour avant de nous reprendre au bon moment.« 

La montée en première régionale:

« Cette montée nous comble tous de joie. Nous avons réussi à nous faire notre place au milieu de club aux budgets plus conséquents. Quand nous discutons avec les autres équipes, elles sont étonnées de la manière de fonctionner à Tilff et sont surprises, au même titre que Mathieu Balbourg, de nous voir ranger la salle après les matchs. Toute l’équipe est fort investie dans le projet du club et c’est donc une belle récompense d’accéder à la R1. Avec les montées de la P2 Hommes et de la P3 Dames, nous pouvons dire que cette année est un grand cru pour Tilff.« 

La deuxième régionale:

« Le niveau était bon. Si nous reprenons le classement à l’arrêt de la saison, nous pouvons constater que la lutte pour les Playoffs allait être rude. Par contre, au niveau de la troisième mi-temps, nous avons survolé le championnat.« 

Ses prestations:

« Je suis satisfait. Pour ma deuxième année au sein de cette équipe, je suis content de la place que j’ai occupée en espérant toujours m’améliorer lors de la prochaine saison. »

Les moments marquants:

« Nous en avons connu beaucoup. Parmi les bons, je retiens particulièrement notre premier tour. Parmi les moins bons, nous avons dû faire face à la disparition de notre Rodman et à l’arrêt impromptu du championnat. Mais nous retenons davantage les bons moments, évidemment.« 

Ses coups de cœurs:

« L’ambiance au sein du groupe et d’avoir pu rejouer avec ce bon vieux Panzer.« 

Ses regrets:

« Le regret majeur est de n’avoir pu terminer la saison et fêter notre montée tous ensemble. »

« Sans Oli Henry, nous descendions »

Son passage au coaching, l’arrivée salvatrice d’Olivier Henry, le spectre de la descente, Stavelot et La Spéciale Aywaille, les blessures: autant de sujets abordés par Dylan Iser pour Liège & Basketball.

La saison et les résultats des Miniers:

« Notre saison fut difficile et compliquée: plus de coach, des blessures et des défaites qui ont fait que le moral de l’équipe était au plus bas. L’objectif de l’équipe était de refaire une Top 5 comme la saison précédente. Ce ne fut pas le cas et nous méritons notre mauvais classement car nous n’avons jamais été au complet et ne nous sommes pas donnés à fond à chaque match. »

La P3A:

« La série était compliquée. Avec Stavelot et La Spéciale, nous savions que jouer le titre était aux oubliettes. Il y a eu pas mal de surprises. Avec une ou deux victoires supplémentaires, chaque équipe pouvait rapidement grimper au classement. »

Ses prestations:

« Ce fut une saison frustrante car j’ai commencé la saison en janvier à cause d’une déchirure à la voûte plantaire. J’ai disputé trois matchs avant de me reblesser à la cuisse et d’être tenu éloigné des terrains pendant trois semaines. Mais à chaque match que j’ai joué, je me suis donné à fond et je me sentais bien lorsque j’étais au jeu. »

Les moments marquants:

« Le match à Spa car en arrivant là-bas, nous n’étions que sept dont moi qui recommençais, mon frère malade et un autre joueur qui avait des douleurs au genou. Jamais je n’aurais parié sur nous pour cette rencontre mais nous avons fait le match de l’année et gagné avec nos tripes et sans relâchement, même lorsque les Bobelins sont repassés devant nous à deux minutes de la fin.« 

Ses coups de cœur:

« L’arrivée d’Olivier Henry. Après plusieurs messages des joueurs à Oli, il a accepté de nous aider. Quand il est arrivé, nous étions au plus bas, nous étions descendants. Mais il a su nous redonner envie de jouer au basket et nous remettre en place quand il le fallait – cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus fait enguirlander de la sorte (rires). S’il n’avait pas été là, nous ne nous serions pas sauvés. Je le remercie d’ailleurs pour cela et vivement la prochaine saison avec lui.« 

Ses regrets:

« J’en ai plusieurs. Tout d’abord mes blessures et la frustration de voir mes équipiers sur le terrain et ne pas pouvoir les aider. Ensuite le coaching car c’est compliqué de coacher des amis et coéquipiers de longue date et d’avoir le dessus. Enfin, notre place au classement car je sais que notre équipe est plus compétitive que ce qu’elle a montré cette saison. A nous de montrer autre chose lors du prochain championnat. »

« Le monde du basket pro n’est pas pour moi »

Louis Titeca revient sur sa dernière année à Liège Basket et sur son expérience avec le basket professionnel.

Louis, es-tu satisfait de la saison vécue avec la R1 de Liège?

Sans mentir, je suis déçu de la manière dont s’est déroulée cette saison. Nos résultats ne furent pas aussi bons que ceux que j’attendais. Notre place dans le milieu de classement est celle que nous méritons mais pas celle que nous espérions et que nous aurions dû avoir. Nous avons rivalisé avec toutes les équipes du top mais sans avoir su être tranchants au bon moment ensemble.

Comment juges-tu la première régionale?

Le championnat fut très particulier cette année: écourté, beaucoup de matchs reportés mais, surtout, des équipes – Loyers, Cointe et même nous – avec plusieurs visages. Le niveau fut assez changeant en cours de saison et, indéniablement, les montants furent les plus réguliers. D’un point de vue général, le niveau de la R1 était très correct et même très bon lors de certaines rencontres.

Comment analyses-tu tes prestations?

Je pense avoir réussi un bon début de saison. Jusqu’à l’arrivée de la trêve, j’ai réussi à maintenir un niveau correct en étant relativement constant mais je pense que la saison à venir sera meilleure d’un point de vue personnel.

Quels furent les moments marquants de cette saison?

La saison toute entière fut marquante à Liège Basket, je ne pense pas revivre cela un jour. Je retiendrai aussi les onze points que j’ai mis en Coupe contre Louvain et la victoire contre Limburg, ce furent de bons moments!

Nourris-tu certains regrets?

Oui, quelques uns comme les défaites contre Loyers et Ciney, la situation à Liège en fin de saison et, bien sûr, que la finale inter-unifs ait été annulée. Quel drame (rires)

Qu’as-tu retiré de ton expérience avec la D1? En quoi le basket y est-il différent?

C’est un tout autre basket, il faut s’adapter à d’autres gabarits, jouer plus rapidement et lire beaucoup plus vite le jeu car les erreurs se paient cash et c’est là-dessus que se perdent les matchs. J’ai apprécié jouer en D1, le jeu y est plus fluide. C’était un objectif de pouvoir y jouer une fois et je suis content de l’avoir fait et d’avoir pu montrer ce qu’un jeune toujours à l’unif est capable de faire – même si c’était grâce à des conditions particulières, il ne faut pas se voiler la face. Les leçons que j’en tire est que seul, tu ne gagneras jamais un match à ce niveau là – à moins d’être exceptionnel – et que le monde professionnel n’est pas pour moi.

Pourquoi estimes-tu que le monde du basket pro n’est pas pour toi?

Je n’ai pas assez d’expérience et je me trompe peut-être mais, à mes yeux, le basket pro est un monde compliqué. C’est un monde où on ne rigole que quand tout va bien, il n’y a pas de place pour sourire et mal jouer. C’est ton travail qui est en jeu… En tant qu’étudiant et sportif, ce n’est pas ce que je recherche pour l’instant. Je veux jouer à un bon niveau, compétitif, avec de l’enjeu car sinon le sport n’a plus raison d’être, mais sans avoir le stress de jouer ma carrière.

Crédit photo: Philippe Collin

Pas d’Europe pour Petit-Allemand !

Très mauvaise nouvelle pour l’Alleuroise et le Waremmien qui devrons se contenter de l’Hexagone comme unique terrain de jeu en 2020/2021. En Espagne, le grand Real est dans les cordes tandis que l’on connaitra le champion d’Allemagne dès dimanche. A la découverte de l’Emul, l’ancien club de Sclessin. Ce sont les infos d’EMCE.

Lattes/Montpellier renonce à l’Euroligue

L’annonce a fait l’effet d’une bombe : le BLMA ne participera pas, la saison prochaine, à l’Euroligue. Ni à tout autre compétition continentale. Le président Manna explique cette décision par des raisons financières dues à la récente pandémie. Et à ses conséquences budgétaires. Selon lui, la mesure ne serait que momentanée. D’où question : Julie Allemand aurait-elle rejoint Thibaut Petit dans l’Hérault si elle avait été au courant d’un pareil renoncement de dernière minute ?

Final 10 (All) : Ludwigsburg et l’Alba Berlin pour le sacre

Si on s’en réfère au palmarès, l’Alba possèdera l’avantage de l’expérience. En effet, les Berlinois chasseront après leur 9e titre et leurs rivaux pour leur… premier. Les chiffres de l’actuelle saison ne vont cependant pas dans le même sens. C’est ainsi que Ludwigsburg a terminé le dernier championnat en date à la 2e place tandis que l’Alba devait se contenter d’un modeste top 4. Sans oublier que la révélation de l’exercice en cours vient de se payer le scalp du Bayer Munich et a une sacrée réputation de « giant killer » à défendre. A épingler encore que les protagonistes se sont affrontés au cours de ce « Turnier » avec un succès (97-89) de Berlin à la clé. Tout est en place pour une finale en deux actes : aujourd’hui à 20 h 30 et dimanche à 15 heures.

Fase Final (Esp) : stressant « quitte ou double » pour le Real

Les demi-finalistes du groupe A sont désormais connus. Les heureux élus seront le Barça et Vitoria. Des Basques qui ont d’ailleurs préservés Shengelia en vue des tâches à venir. Nouvel échec pour Bilbao (Serron 6) face à Malaga : 65-78. Dans l’autre poule, le suspense atteint son paroxysme en ce qui concerne le Real. S’ils désirent se qualifier pour le prochain tour de la compétition espagnole, les Madrilènes doivent d’abord tabler un faux-pas de Valence face à Gran Canaria (ou Van Rossom contre le duo Cook-Lecomte) puis s’imposer obligatoirement au détriment de Saragosse. Fort simple et très compliqué à la fois !

Terrains extérieurs : à Sclessin, mais pas au Standard

Difficile d’imaginer qu’il y eut un club dans les environs (presque) immédiats du Standard de Liège. Il exista effectivement, dans les années ’70 et ’80, une formation de basket sur le territoire de Sclessin. C’est ainsi que l’Emul évoluait dans les plus modestes séries de provinciales et sur un terrain tracé sur une place Ferrer se transformant vite en « savonnette » en cas de pluie. Reste à savoir si elle, aussi, jouait en « rouge et blanc » ?

La télé crève l’écran

VOOsport World 3 vous fixe quatre rendez-vous pendant ce week-end. Vendredi : Valence – Gran Canaria (18 h 30, Stéphane Druart) et Real Madrid – Saragosse (21 h 30, Pierre Vandersmissen). Dimanche, les demi-finales par élimination directe à 17 et 20 heures.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

« Il y en a beaucoup qui méritent des postes plus élevés »

Pour Masai Ujiri, il faut davantage de diversité aux postes clés des franchises sportives.

Pour lutter contre les inégalités, il faudrait déjà davantage de diversité aux postes clés selon Masai Ujiri. « Je m’interroge vraiment et je pense que, dans le sport en général, nous devons vraiment nous pencher là-dessus, et à différentes échelles. Il ne s’agit pas seulement d’engager quelqu’un pour veiller à la diversité et à l’intégration, nous avons aussi besoin de plus de personnes issues des minorités et de plus de personnes noires à des postes plus élevés. Et il y en a beaucoup qui méritent des postes plus élevés, si nous regardons bien » a développé le GM des Raptors avant d’expliquer pourquoi il n’y a pas plus d’Afro-Américains à des postes à responsabilités. « J’ai l’impression qu’ils pensent que les personnes issues des minorités ne peuvent pas [occuper des fonctions stratégiques]. Avons-nous des personnes noires dans le secteur des données analytiques ? Combien d’assistants GM [noirs] avons-nous ? […] L’une des perceptions [qui existe], c’est d’aller chercher un assistant coach noir qui puisse parler aux joueurs. C’est le gars du relationnel. Le mec symbolique… Et faites-moi confiance, cela existe, [je le vois de l’intérieur]. Je suis moi-même fautif. Nous devons en assumer la responsabilité.« 

« Etre là et être unis »

Danny Green veut que les Lakers soient au complet à Orlando mais insiste sur la nécessité de continuer la lutte contre les inégalités.

Pour Danny Green, pas besoin de boycotter la reprise de la saison pour lutter efficacement contre les inégalités.Je pense qu’on peut utiliser la plate-forme à notre avantage et le renforcer. J’insiste, j’entends les deux parties. Mais je pense que nous pouvons le faire facilement, et je pense qu’avec les médias sociaux et toutes les plateformes actuelles et les gens qui nous regardent, ils seront encore plus à l’écoute quand nous serons là-bas »  » a-t-il déclaré dans le podcast de Caron Butler avant d’affirmer que les joueurs étaient unis. « Les médias essaient de suivre tous les contenus partagés par les gens, toutes les conférences sur Zoom, tous les podcats, tous les articles et de voir qui fait quoi. Lorsque les matches reprendront, ils n’auront plus besoin de le faire. Ils pourront regarder la télévision et écouter exactement ce qu’on dira, et écouter exactement quelles sont nos passions. Il y aura des caméras partout à Orlando, ils verront exactement ce qu’on veut et ce qu’on fait. Je pense donc que c’est un avantage pour nous d’aller là-bas et d’utiliser cette plateforme pour maintenir ce mouvement en vie. De toute façon, nous pouvons prendre position, et cela en dira beaucoup, mais je ne crois pas qu’on puisse imaginer l’impact qu’aura cette plateforme sans jouer.« 

Alors que Bradley a déjà déclaré forfait et queHoward semble réticent à rejoindre Orlando, Green assure que les Lakers sont soudés et explique en quoi la reprise de la saison pourra permettre de faire avancer la cause pour laquelle milite de nombreux joueurs NBA. L’arrière des Lakers prenait Bradley en exemple quelques jours avant que ce dernier ne renonce. « S’il va à Orlando, il fera des interviews. S’il réalise un grand match ou un gros quart-temps, il parlera aux médias. Et même s’il ne réalise pas un grand match, il parlera aussi aux médias. Après les matches, ils l’écouteront parler des manifestations, de l’injustice sociale, du mouvement… Pour des gars qui ne sont pas présents sur les réseaux sociaux, ou qui sont peu suivis, c’est mieux pour le tout le monde d’être là et d’être unis » avance Danny Green. « J’entends la position des gars qui parlent de prendre position en ce moment. Collectivement, nous le pensons tous. Je pense simplement qu’il y a trop de choses qui fuitent avant qu’on puisse avancer de manière unie. On donne l’impression d’être divisés, mais je pense que nous sommes tous sur la même longueur d’onde. On aura plusieurs visioconférences. Nous avons une réunion avec les Lakers cette semaine, et j’espère une autre réunion avec la NBA. J’espère qu’il n’y aura pas d’autres médias dans ces réunions, où les choses fuitent avant qu’on puisse avancer ensemble et que nous décidions comment nous allons procéder. Que nous allions ou pas à Orlando, nous devons avancer de manière unifiée. »

« James Harden a les capacités pour être champion »

Olajuwon voit des similitudes entre James Harden et Jordan et Chamberlain.

Quand Michael Jordan a pris sa première retraite, Hakeem Olajuwon est devenu le taulier de la ligue et a raflé deux bagues avec Houston. Le pivot aux moves létaux estime qu’il existe des similitudes entre le nouveau franchise player des Rockets et Jordan. « Est-ce que James Harden est du calibre des joueurs qui gagnent des titres ? Bien sûr, il n’y a aucun doute là-dessus. Il est extrêmement difficile de porter sur ses épaules une équipe lorsque l’on joue à son poste. Regardez ses statistiques… C’est du niveau de Michael Jordan ou de Wilt Chamberlain. Pour cette époque, ce qu’il fait est incroyable » explique-t-il. « James Harden a les capacités pour être champion, ce n’est qu’une question de temps. Il est tellement complet… C’est un gagnant. Je pense qu’avec Russell Westbrook et du renfort, ils seront capables d’aller loin en playoffs. Il lui fallait quelqu’un capable de lui permettre de recharger les batteries. Westbrook amène ça. »

« Des entrainements centrés sur la technique »

Le jeune Edouard Duperroy a renoué avec l’entrainement au sein de sa nouvelle équipe de Liège Basket.

Venu du CFWB, Edouard Duperroy évoluera pour la première fois en division un la saison prochaine sous les couleurs de Liège Basket. Avec la majorité de ses coéquipiers, le jeune Hesbignon a renoué avec l’entrainement au Pôle Ballons de Waremme, une salle dans laquelle il évoluera la saison prochaine avec la R1 des Wawas. « La reprise des entrainements se passe très bien, cela fait vraiment plaisir de pouvoir retoucher le ballon » nous confie-t-il. « C’est difficile de s’entraîner en respectant les mesures sanitaires car l’opposition manque vraiment mais cela permet aussi de bosser d’une autre manière et d’être plus centré sur sa technique personnelle. » Et de conclure: « En tout cas, l’ambiance au sein du groupe est assez chouette. »