« Prouver que j’ai ma place dans la division »

Avant de rejoindre Sainte Walburge, Alexandre Aerts fait le bilan de sa dernière saison avec LAAJ. Interview.

Alex, que retenir de cette saison?

Pour moi, c’était plutôt une année de découverte puisque c’était la première fois que j’avais la chance dévoluer en R1. Nous n’avons pas eu de bons résultats, même s’il nous restait six matchs à disputer avant le que le confinement arrive et ne stoppe la saison, nous envoyant à l’échelon inférieur.

Cette descente n’était pas prévue?

Personne ne vise la dernière place d’un championnat en l’entamant et je pense que nous ne méritions peut-être pas d’être aussi bas dans le classement vu nos prestations.

Qu’as-tu pensé de cette division que tu découvrais?

La première régionale est d’un niveau très élevé puisque c’est l’élite wallonne. Gembloux a dominé le championnat de la tête aux pieds! Par contre, dans le milieu et le bas de classement, tout le monde pouvait battre tout le monde et je crois que c’est ce qui nous laisse un goût amer concernant notre descente. Il nous restait six matchs à jouer, pas les plus simples mais certains étaient prenables!

Comment juges-tu tes prestations?

En première partie de saison, je n’ai pas eu l’occasion de montrer grand chose car je n’avais guère de temps de jeu. A son arrivée, Maël Widart m’a très vite fait confiance et j’ai pu montrer ce que je savais faire. Mais il me reste un sentiment de trop peu.

Quels furent les moments forts de cette saison?

Les deux moments qui me traversent l’esprit sont la victoire contre Cointe grâce à un buzzer de Martin Malengré et la victoire d’un point contre Neuville pour l’entrée en scène de Maël Widart.

As-tu certains regrets?

Collectivement, je regrette que nous n’ayons pas su décrocher un peu plus de victoires qui étaient à portée de nos mains. A titre personnel, je regrette de n’avoir pu m’exprimer davantage en R1. J’espère que l’on me fera davantage confiance à Sainte Walburge et que j’aurais l’occasion de prouver que j’ai ma place dans la division.

Crédit photo: Alexandra Milanovic Photographe