« Sans Oli Henry, nous descendions »

Son passage au coaching, l’arrivée salvatrice d’Olivier Henry, le spectre de la descente, Stavelot et La Spéciale Aywaille, les blessures: autant de sujets abordés par Dylan Iser pour Liège & Basketball.

La saison et les résultats des Miniers:

« Notre saison fut difficile et compliquée: plus de coach, des blessures et des défaites qui ont fait que le moral de l’équipe était au plus bas. L’objectif de l’équipe était de refaire une Top 5 comme la saison précédente. Ce ne fut pas le cas et nous méritons notre mauvais classement car nous n’avons jamais été au complet et ne nous sommes pas donnés à fond à chaque match. »

La P3A:

« La série était compliquée. Avec Stavelot et La Spéciale, nous savions que jouer le titre était aux oubliettes. Il y a eu pas mal de surprises. Avec une ou deux victoires supplémentaires, chaque équipe pouvait rapidement grimper au classement. »

Ses prestations:

« Ce fut une saison frustrante car j’ai commencé la saison en janvier à cause d’une déchirure à la voûte plantaire. J’ai disputé trois matchs avant de me reblesser à la cuisse et d’être tenu éloigné des terrains pendant trois semaines. Mais à chaque match que j’ai joué, je me suis donné à fond et je me sentais bien lorsque j’étais au jeu. »

Les moments marquants:

« Le match à Spa car en arrivant là-bas, nous n’étions que sept dont moi qui recommençais, mon frère malade et un autre joueur qui avait des douleurs au genou. Jamais je n’aurais parié sur nous pour cette rencontre mais nous avons fait le match de l’année et gagné avec nos tripes et sans relâchement, même lorsque les Bobelins sont repassés devant nous à deux minutes de la fin.« 

Ses coups de cœur:

« L’arrivée d’Olivier Henry. Après plusieurs messages des joueurs à Oli, il a accepté de nous aider. Quand il est arrivé, nous étions au plus bas, nous étions descendants. Mais il a su nous redonner envie de jouer au basket et nous remettre en place quand il le fallait – cela faisait longtemps que nous ne nous étions plus fait enguirlander de la sorte (rires). S’il n’avait pas été là, nous ne nous serions pas sauvés. Je le remercie d’ailleurs pour cela et vivement la prochaine saison avec lui.« 

Ses regrets:

« J’en ai plusieurs. Tout d’abord mes blessures et la frustration de voir mes équipiers sur le terrain et ne pas pouvoir les aider. Ensuite le coaching car c’est compliqué de coacher des amis et coéquipiers de longue date et d’avoir le dessus. Enfin, notre place au classement car je sais que notre équipe est plus compétitive que ce qu’elle a montré cette saison. A nous de montrer autre chose lors du prochain championnat. »