« Un procédé que ne dénigrerait pas le gouvernement chinois »

Mercredi soir, le CP décidait d’annuler purement et simplement la saison, provoquant une vague d’incrédulité au sein du basket liégeois.

Avec un jour d’avance sur le calendrier annoncé, le CP Liège annonçait ce mercredi 25 mars avoir décidé d’annuler purement et simplement la saison 2019-2020. « La crise sanitaire que traverse l’Europe nous bouleverse tous et nous préoccupe énormément. Cependant, le Comité Provincial a été amené à se prononcer sur l’organisation de la saison 2020 – 2021. Conscients que la décision qui est prise ne peut satisfaire l’ensemble des équipes, les membres du Comité Provincial, de façon unanime, estiment en leur for intérieur avoir opté pour la décision la plus juste. « La Glorieuse incertitude du sport » ne peut nous prédire les résultats des matchs qui ne se sont pas joués et les calculs, aussi savants soient-ils, non plus. Dès lors, les résultats du championnat 2019 – 2020 sont annulés et aucune montée ni descente de division ne sera effective. Au vu de la gravité de la situation et par respect pour les nombreux défunts de par le monde, il serait particulièrement déplacé de polémiquer davantage sur cette décision » expliquait le CP dans son communiqué.

Une décision à contre-courant de celle prise en Flandre, dans les séries nationales ou régionales et qui ne manquait pas de faire réagir – poussant même le CP à publier un communiqué justificatif – tous les amateurs de basket. « C’est avec incrédulité que j’ai découvert la décision empreinte d’amateurisme du Comité Provincial » nous confie Patrick Maquinay, leader de P2A – avec deux victoires d’avance sur ses plus proches poursuivants – avec Tilff. « Beaucoup d’éléments me dérangent dans le communiqué. »

Et le coach des Porais de préciser ses griefs. « Premièrement, l’instrumentalisation de la pandémie : se retrancher derrière les malades et défunts pour justifier cette décision et tenter d’obtenir l’adhésion, c’est là que se situe l’indécence. Deuxièmement, utiliser l’incertitude du sport : cet argument me dégoute tout autant. Les probabilités existent et guident de nombreux choix dans la vie de tous les jours (désolé aux 1% d’enfants nés alors que leur mère prenait la pilule). Nous avons joué 80% du championnat et, dans de nombreuses séries, les choses étaient claires. Troisièmement, l’argument de l’unanimité : il y aurait donc une forme de pensée unique dans l’institution alors qu’on peut constater que chez les membres de la fédération liégeoise c’est loin d’être le cas » développe-t-il. « Quatrièmement, l’argument de la justice (à mettre en parallèle avec l’argument, « de toutes façons, il y a toujours des mécontents ») : deux décisions étaient possibles, l’une annulait le championnat et favorisait uniquement les descendants au détriment des montants et l’autre respectait l’équité sportive, celle du terrain (même si elle faisait certainement quelques mécontents dans les descendants). Selon moi, la justice dans ce cas aurait dû être cherchée du côté du moindre mal. Cinquièmement, le syndrome de l’irréductible village gaulois : à l’instar d’Astérix et de ses joyeux amis, nous avons parfois l’impression que le CP se plait à prendre des décisions opposées aux autres instances (AWBB, VBL, Province de Namur) et accessoirement, au bon sens, uniquement pour se démarquer. Et enfin, la censure : supprimer les résultats pour éviter la polémique, est un procédé que ne dénigrerait pas le gouvernement chinois. »

De quoi légitimement décevoir de nombreux clubs, joueuses et joueurs. « Courage à toutes les équipes qui méritaient de monter. Il parait que cela ne sert à rien d’avoir raison si on a convaincu personne donc au final, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur et s’incliner. Nous donnerons tout pour faire aussi bien l’an prochain » ajoute Patrick avant d’oser un peu d’humour. « Le pire c’est que vu que les séries seront remaniées, ce n’est même pas sur qu’on pourra récupérer l’average contre Pepinster et plier le bar contre Ensival une 7ème fois d’affiliée. Et mention spéciale à Haneffe pour le premier maintien de l’histoire avec 0 victoire !« 

« Une situation plus que kafkaïenne »

Touché par les nombreuses critiques qui fleurissent sur les réseaux sociaux, le CP Liège a tenu à réagir dans un long communiqué.

Ce mercredi soir, le CP Liège annonçait que la saison 2019-2020 était annulée et qu’il n’y aurait ni montée, ni descente. Une décision, à l’opposée de celle choisie par l’aile flamande ainsi que vraisemblablement par l’AWBB ou la Province de Namur, qui ne manquait pas de faire réagir toutes les basketteuses et tous les basketteurs liégeois.

Désireux de motiver sa décision, le CP Liège s’est expliqué dans un long communiqué sans se retrancher, cette fois, derrière la crise sanitaire comme de nombreux observateurs lui ont reproché.

« Le comité a été amené à prendre une des décisions les plus difficile et exceptionnelle de son existence en temps de paix . Cette décision a été mûrement et longuement réfléchie et analysée . Fidèle aux dogmes des anciens membres transmis depuis les temps immémoriaux du Père Peeters , à ses valeurs immuables et ses principes d’équité ,farouchement opposés au cas par cas, aux passe-droits et aux situations fantaisistes, le CP réaffirme haut et fort et avec fierté avoir pris la décision la plus juste possible . Après avoir tenté de trouver une solution en lisant les augures dans une boule de Crystal , le choix du gel du défunt championnat s’imposait à nous comme étant l’unique solution . Le nombre d’équipes de P1 MM susceptibles de descendre rendait déjà la situation plus que kafkaïenne . Pourquoi sacrifier certaines équipes pour permettre à d’autres d’assouvir un espoir de montée quand bien même serait-elle méritée ? Comment sélectionner des équipes qui n’ont pas toujours le même nombre de matchs et qui sont si proches au classement et les récompenser d’une montée ? Le sport est incertain, le ballon est parfois espiègle et les circonstances du moment peuvent vous transcender ou vous anéantir . La mathématique et les probabilités ne peuvent raisonnablement déterminer avec justesse le mérite . Le sport est « humain » et les décisions qui le régissent doivent rester humaines . Nous comprenons les déceptions et elles sont légitimes mais elles ne peuvent néanmoins justifier les insultes en tout genre. Les membres du CP unis et déterminés forment le vœux que l’esprit frondeur et valeureux du Liégeois prouvera que tous ces atermoiements stériles sont temporaires et que chacun aura à cœur de défendre ses chances lors de la future saison 2020-2021. Vive la province de Liège ! Allons Lidge! » déclare le CP Liège dans son communiqué. Suffisant pour apaiser la tension palpable sur les réseaux sociaux?

Saison annulée!

Le CP a rendu sa décision concernant la future saison.

« La crise sanitaire que traverse l’Europe nous bouleverse tous et nous préoccupe énormément. Cependant, le Comité Provincial a été amené à se prononcer sur l’organisation de la saison 2020 – 2021. Conscients que la décision qui est prise ne peut satisfaire l’ensemble des équipes, les membres du Comité Provincial, de façon unanime, estiment en leur for intérieur avoir opté pour la décision la plus juste. « La Glorieuse incertitude du sport » ne peut nous prédire les résultats des matchs qui ne se sont pas joués et les calculs, aussi savants soient-ils, non plus. Dès lors, les résultats du championnat 2019 – 2020 sont annulés et aucune montée ni descente de division ne sera effective. Au vu de la gravité de la situation et par respect pour les nombreux défunts de par le monde, il serait particulièrement déplacé de polémiquer davantage sur cette décision » communique le comité provincial.

Par contre, les séries ne seront pas reconduites à l’identique. « Impossible de conserver les mêmes car les numéros de grille et les désidérata ne le permettront pas » nous précise Benjamin Riga. Un moindre mal pour offrir du suspens la saison prochaine.

Ann Wauters: stop ou encore?

Le report d’un an des Jeux Olympiques aura diverses conséquences, notamment pour Ann wauters qui comptait clore sa magnifique carrière sur une participation historique à la plus grande compétition sportive mondiale.

Ann Wauters est déjà une légende. Elle a tout gagné, en Europe et aux States, fut distinguée individuellement à de nombreuses reprises et restera comme l’une des meilleures joueuses européennes de tous les temps. Ces derniers mois, un seul objectif faisait encore vibrer l’intérieure: aider les Cats à décrocher leur billet pour Tokyo et participer pour la première fois aux Jeux Olympiques. Une mission réussie lors du dernier tournoi qualificatif disputé à Ostende.

Hélas, le Covid est ensuite apparu et s’est répandu aux quatre coins de la planète forçant l’arrêt de toutes les compétitions sportives et le report des JO à l’été 2021. Une décision lourde de conséquences pour Wauters dont le rêve olympique prend du plomb dans l’aile. « Un an en plus, c’est beaucoup dans mon cas. Plein d’émotions me passent par la tête. Je ne sais pas trop quoi faire. C’est un coup sur la tête. Je ne peux même pas être énervée car ce n’est la faute de personne. C’est juste dur à encaisser » confie-t-elle à La DH/Les Sports+..

De quoi la pousser à renoncer à son ultime défi? « Je ne prendrai pas de décision sous peu. Je ne vais pas dire maintenant que j’arrête mais je suis consciente que ça va être difficile de tenir jusque-là. Je ne veux pas abandonner mon rêve olympique. Je vais me battre malgré la douleur. Je suis incapable de dire dans quel état physique je serai dans un mois. Alors dans un an… Je ne sais pas si ce sera possible » explique l’emblématique pivot à La DH/Les Sports+. « Je vais trouver les moyens de réussir à continuer jusqu’à Tokyo. Ce sera un énorme défi. »

Où a été prise cette photo ?

Alors que la direction lyonnaise se refuse à confirmer le départ de Julie Allemand, Marko Maravic, l’ancien ailier du Paire, fait désormais équipe avec un ex-Ostendais. Sans oublier l’incroyable venue d’un authentique champion d’Europe à la « salle du bas » de Pepinster : ce sont les infos d’EMCE.

Quand Tbilissi, champion d’Euroligue, se produisait à Pepin

Rien qu’à la lecture du titre, certains d’entre vous doivent se pincer pour réaliser qu’ils ne dorment pas debout. Pourtant, ce n’est que la stricte vérité. On est fin des années ’70 et le Dinamo Tbilissi se produit à la « salle du bas » de Pepinster. A ce moment, cette équipe a été championne d’URSS, en 68, a remporté l’Euroligue ’62 tout en étant finaliste de la C2 européenne, en 69. Je me demande toujours comment une telle armada a débarqué, un beau soir en semaine, le long de la Hoëgne ? A cette période, les Pepins peuvent compter sur ce gentleman qu’est Bill Chambers. Pour l’occasion, ils sont renforcés par Bob Brown, l’Américain de Spa, que j’ai acheminé. Détail amusant, Tbilissi est spécialisée dans la confection des chapeaux. A la présentation des joueurs, chaque visiteur en remet un à un Verviétois. Et Brown de venir l’offrir à ma future épouse… Etranges coïncidences : c’est en 1991 que la Géorgie obtient son indépendance. C’est, aussi, l’année de naissance – à Tbilissi – de Tornike Shengelia, une des stars de l’Euroligue actuelle, qui allait entamer sa fabuleuse carrière internationale, en 2010, à… Pepinster. Elle n’est pas belle l’histoire ?

ASVEL : « Le départ de Julie Allemand n’est pas officialisé »

Marie-Sophie Obama, la présidente-déléguée de l’ASVEL dames, est revenue, en début de semaine, sur les dossiers chauds du club. Comme celui concernant notre Alleuroise : « Je sais que plusieurs médias ont affirmé que Julie Allemand allait nous quitter en fin de saison. De notre côté, nous ne voulons pas communiquer de façon catégorique sur le sujet. Vu la situation actuelle et ce n’est pas de la langue de bois, il est encore trop tôt pour se prononcer de manière ferme et définitive sur la décision qui sera prise. »

Qu’est-ce à dire ?

Que sont-ils devenus ? Marko Maravic

Poursuite de notre série de circonstance avec Marko Maravic (40 a, 2,02 m), un ailier fort slovène passé par le Paire en 2001/2002. Il finira sa carrière professionnelle durant 3 saisons à Pau-Orthez, de 09 à 12. Il se tourne alors vers le coaching et est actuellement assistant à Cedevita Olimpija dont le boss est Marko Simonovic (Ostende 2006 et médaillé d’argent aux Jeux 16 avec la Serbie). Cette formation présente la particularité d’être le fruit de la fusion entre l’équipe de Ljubljana (Slo) et de Zagreb (Cro). Un des Américains du cru n’est autre que Miller-McIntrye (Louvain 16-17).

Terrains extérieurs : malgré les mesures de confinement…

Conséquence indirecte des mesures de confinement, il nous est impossible d’encore aller tirer le portrait d’anciens terrains extérieurs. Raison pour laquelle, nous devons le cliché d’aujourd’hui à une administration communale qui sera précisée demain. Question de ne pas dévoiler une bonne partie de l’énigme. L’indice du jour aura trait à une réplique célébrissime de Michel Galabru dans « Bienvenue chez les Chtis » : « Ici, c’est le nooord ! » A ce propos, savez que l’acteur français a tourné son dernier film (un court-métrage) en Cité ardente ?

Michel CHRISTIANE

Massot à Limburg, Bosco promu!

Coup de tonnerre, Sacha Massot quitte Liège pour Limburg. Lionel Bosco est promu entraineur principal des Principautaires tandis que Christian Camus devient T2.

C’est une petite déflagration dans le monde du basket liégeois: Sacha Massot ne sera plus l’entraineur de Liège Basket la saison prochaine. Figure emblématique de la D1 des Principautaires – comme assistant puis comme coach principal – et parmi les instigateurs du rapprochement entre Liège et Waremme, l’ancien Spirou prend la direction de Limburg où il succédera à Bryan Lynch. « Sacha Massot a décidé d’accepter une proposition provenant de Hubo Limburg United, il sera donc le coach principal des limbourgeois dès la prochaine saison. Nous tenons à féliciter Sacha pour son professionnalisme, son abnégation, sa motivation et son positivisme. Après 3 saisons et demi passées chez nous, lors desquelles il a posé les bases d’un projet solide de formation avec Lionel Bosco, après deux saisons en tant que coach principal dans les conditions qu’on connaît, nous ne pouvons que lui dire un grand merci pour le travail effectué toujours dans l’intérêt du club ! Nous retiendrons évidemment la victoire contre Limburg du 17 janvier 2020 qui a soulevé le Country Hall au bout d’un suspense dantesque! » annonce le club liégeois dans un communiqué.

Pour remplacer le géant de Tongres, c’est son assistant Lionel Bosco qui a été désigné. « VOO Liège Basket a évidemment travaillé à sa succession et c’est Lionel Bosco qui va reprendre le flambeau ! Lionel a été joueur à Liège Basket de 2012 à 2014 et est l’assistant coach de l’équipe depuis septembre 2018. Ancien joueur international belge, pur liégeois, ce dernier possède toutes les qualités pour relever le défi que nous lui avons proposé. Ce dernier sera secondé par Christian Camus (nouveau directeur technique du club) qui travaille déjà d’arrache-pied à la construction du volet formation et Olivier Frédéric (notre préparateur physique) fidèle du club depuis de nombreuses années. Nous voulons remercier Lionel de sa confiance et lui témoigner notre entier soutien ainsi qu’à son staff! » ajoute Liège Basket dans son communiqué.

Une belle reconnaissance pour Sacha Massot, qui a fourni un travail de qualité à Liège et pourra poursuivre des objectifs plus stimulants la saison prochaine avec le HUBO, ainsi que pour Lionel Bosco qui vivra sa première expérience en tant que coach titulaire au sein de notre élite nationale.

Certaines questions restent pour l’instant sans réponse. Milos Bojovic suivra-t-il son ami Massot dans le Limburg, le club grâce à qui le double meilleur marqueur de l’EuroMillions Basketball League avait finalement pu être aligné par les Principautaires? Comment les joueurs prolongés vont-ils percevoir ce changement soudain? Qui sera le coach de Liège/Waremme la saison prochaine? La suite, sans doute, au prochain numéro.

Crédit photo: Philippe Collin

« L’intelligence de jeu nous faisait gagner les matchs »

Arthur Stassen a décidé de prolonger l’aventure à Comblain la saison prochaine afin d’effacer la déception d’une année en demi-teinte. Interview.

Arthur, le basket c’est terminé pour cette saison. Cela te manque déjà?

Oui, le basket me manque quand même. J’occupe mon temps à jouer à la Playstation avec mes amis et en allant jouer tous les jours au tennis.

Nous serons bientôt fixés sur les décisions prises par la fédération concernant la prochaine saison…

La décision de stopper la saison était logique car la sécurité de tous doit passer largement avant notre passion. Cependant, j’espère que les équipes qui essayaient de se maintenir et qui avaient encore toutes leurs chances d’y parvenir ne seront pas pénalisée.

Quel bilan tires-tu de ta première saison à Comblain?

Je n’en suis pas content. Je suis capable d’apporter bien davantage que ce que j’ai amené cette saison. Par contre, j’ai énormément appris cette année et découvert un tout autre basket. Je ne joue qu’avec des gars d’expérience et c’est l’intelligence de jeu qui nous a fait gagner des matchs. Auparavant, à Villers ou avec Comblain en jeunes, nos victoires résultaient de nos capacités physiques.

Collectivement, votre premier tour fut splendide avant un effondrement sur la fin.

Nous avons réalisé une belle saison ponctuée par une demi-finale de la Coupe. Nous avons longtemps joué le haut du panier dans notre série de P2. La fin fut nettement moins bonne mais nous reviendrons plus forts l’an prochain.

Porteras-tu toujours les couleurs du Mailleux lors du prochain championnat?

J’ai reçu des propositions pour aller plus haut mais je ne veux pas me griller et je veux prouver mon niveau. C’est pourquoi je repartirai avec Comblain la saison prochaine. En plus, mon meilleur coéquipier et un de mes meilleur pote revient à la maison… Nous nous étions toujours dit que nous voulions rejouer ensemble, ce sera l’occasion!

Quelles sont tes aspirations pour la saison prochaine?

Je veux devenir le vrai meneur numéro deux qui apporte autant que le numéro un. Et pourquoi pas tenter de pousser Tom (ndlr: Durante) sur l’aile et devenir le meneur numéro un. Collectivement, j’aspire à ce que nous allions chercher le titre.

« La P1 m’oblige à prendre davantage d’options »

Au fur et à mesure de la saison et après une prise de conscience salutaire, Maxime Clavier est monté en puissance pour Belleflamme. Les Haricots retrouveront la première régionale l’an prochain mais auront à coup sûr faim de victoires pour entamer positivement ce nouveau chapitre dans l’histoire du club.

Ingénieur chimiste pour Suez, Maxime Clavier continue de travailler pour le moment. « Le reste du temps, je profite du confinement pour ranger un peu mes affaires, regarder des films et des séries et me reposer » nous dit-il. « Evidemment, le basket me manque déjà terriblement. Malgré la saison difficile que nous avons vécue cette année, je prend énormément de plaisir dans ce sport. D’autant plus que ma dernière année à l’université m’avait pris beaucoup de temps et que j’avais pu remettre la priorité sur le basket cette saison. »

Pour leur deuxième année en TDM2, les Haricots ont peiné, trouvant difficilement le chemin de la victoire. « Ce fut dur. J’étais enthousiaste en début de saison sur la possibilité de nous sauver mais plus les semaines passaient et plus je perdais espoir » raconte Max. « C’était vraiment très dur de continuer à s’entrainer mais je n’ai jamais séché un practice car nous ne gagnions pas.« 

Avec un effectif déforcé par rapport à l’année précédente, il était logique que les résultats s’en ressentent. « Nous ne pouvons pas être satisfaits vu notre situation et je crois que nous pouvons avoir beaucoup de regrets » avance ce Haricot pur jus. « Il nous manquait chaque fois quelque chose pour nous imposer, parfois beaucoup de choses et parfois un détail ou deux. C’était très frustrant.« 

« Une prise de conscience »

Individuellement, Maxime s’est par contre davantage montré. « J’ai redémarré la saison à 104 kilos et puis, en octobre et novembre, j’ai eu une prise de conscience et je suis redescendu à 91 ou 92 kilos. Cela m’a permis d’améliorer mes performances » nous confie-t-il avec une sincérité désarmante. « J’ai eu du mal à lancer ma saison et à trouver ma place sur le poste 4 mais plus les semaines avançaient et plus je me sentais en confiance et apportais davantage. A partir du second tour, j’étais souvent au-dessus de la barre des dix points alors que je ne suis pas un joueur qui ne prend pas beaucoup d’options. Cela s’explique aussi par mon passage en P1 où j’étais obligé de prendre des options que je n’osais pas prendre auparavant. Je suis assez satisfait mais j’aimerais faire encore mille fois mieux en améliorant mon pourcentage aux lancers-francs – qui était catastrophique – ou prendre plus souvent mes responsabilités derrière l’arc au lieu de chercher un coéquipier mieux placé. »

Désormais, Belleflamme entamera un nouveau cycle avec l’arrivée aux manettes de David Beck et les renforts de Sébastien Maïo, Jean-Pierre Darmont et Luca Fraipont. « A choisir, je préfère refaire une grosse saison en R3 mais si nous devons rester en D3, nous essayerons d’apprendre de nos erreurs avec nos nouveaux joueurs et notre nouveau coach » osait Max quand l’incertitude était de mise. La fédération a finalement opté pour un système de montées et descentes et Belleflamme retrouvera, avec des ambitions, la première régionale.

« Ca va devenir difficile sans les « drives » du McDo »

A l’ère du small ball, Pierrick Van Den Brule fait figure d’irréductible intérieur de métier avec son jeu old school au poste qui ravit les puristes. Aussi marrant qu’efficace dans la peinture, le pivot des Bobelins évoque le confinement avec son auto-dérision et son humour légendaires. Entretien.

Pierrick, comment vis-tu cette crise sanitaire?

Le virus ne change pas grand chose pour moi en semaine hormis que je dois éviter de me rendre à l’université. Je bosse donc sur mon Mémoire depuis chez moi. En revanche, mes week-ends sont chamboulés. Cela me fait bizarre de ne pas jouer et, généralement, les week-ends où je ne joue pas, j’en profite pour aller voir jouer d’anciens coéquipiers et faire des activités. Mais là, ce n’est plus possible. Toutefois, on peut tout de même retirer du positif de cette situation.

Comment occupes-tu ton temps libre?

Il est toujours possible de regarder d’anciens matchs NBA, d’Euroleague ou même amateurs sur Vedia. Certains sont d’ailleurs très sympas et je pense que je vais regarder à nouveau les matchs de la finale des Playoffs de R1 de l’année dernière entre SFX et Pepinster. Le week-end passé, avec ma copine, nous avons joué à des jeux de société et nous nous sommes bien amusés. Et puis, faire des grasses matinées jusque midi ou plus, cela fait toujours plaisir (rires).

A quels jeux de société as-tu joué?

A différents jeux comme Cluedo ou Croque Carotte. Nous avons vraiment passé un super moment. Voir la déception de ma copine quand son lapin tombait au jeu Croque Carotte était trop drôle (rires). Je suis aussi un fan du Monopoly! J’adore ce jeu mais à la maison, personne ne l’aime. J’espère que ce virus donnera à mes proches l’envie d’y jouer! Pour l’anecdote, en première ingénieur, nous avions acheté l’application Monopoly et nous y jouions à quatre ou cinq pendant les intercours. Nous nous marrions vraiment bien!

Beaucoup de personnes en profitent pour « binge watcher ». Quels films leur conseillerais-tu?

Les trois Very Bad Trip. Je rigole toujours autant en les regardant, Alan me fait beaucoup trop rire! Mon préféré reste le deux mais les deux autres sont excellents aussi. Pour ceux qui arrivent à rester longtemps devant la télé, je préconise un marathon Harry Potter, Star Wars ou revoir tous les Marvel. J’adore ces trois franchises et je suis sûr de passer un bon moment devant l’un de ces films mais rester toute la journée devant la télé n’est pas très agréable. Ceci dit, j’ai la chance d’avoir BeTV gratuitement pour un mois et je me réjouis de regarder des films comme Mon ket ou Les animaux fantastique 2.

Tu es moins adeptes des séries?

Je suis même loin d’être un expert, la dernière que j’ai vue c’est Dr House (rires). Comme incontournable, surtout en cette période, un épisode de H s’impose (ndlr: une série bien trop sous-estimée selon L&B). C’est cette série qui m’a très certainement fait le plus rire. Avec Jamel, Eric et Ramzy, c’est la certitudes de passer un bon moment.

Tes lectures sont très orientées en ce moment?

Oui, le lis pas mal de Mémoires, Thèses, TFE et articles scientifiques pour mon propre Mémoire. Du coup, quand je fais une pause, je n’ai pas envie de me plonger dans un bouquin.

Tu es par contre un amateur de bonne chère. Quels sont tes conseils?

De faire de crêpes au Nutella. C’est amusant à faire et encore plus à manger (rires). Et dieu soit loué, les « drives », notamment ceux du McDo ne sont pas fermés. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans eux (rires).

Mauvaise nouvelle: ils sont désormais fermés!

Ouf, cela va devenir très difficile (rires)!

Streetball at home

Pour s’occuper en période confinement, Gilles propose une liste de conseils pour bosser ses moves et son physique. Enjoy!

« Etre ouvert d’esprit reste la base. Il faut pouvoir changer ses moves régulièrement car ceux-ci sont vite écoulés. Cela demande de la créativité, de la dextérité et de la rapidité. Il faut aussi être capable de rester fort mentalement car tu peux tomber sur des joueurs très forts qui te mettront une raclée » nous confiait Gilles Matho concernant les qualités nécessaires pour réussir dans le « streetball ».

Pour s’occuper en période confinement, Gilles propose une liste de conseils pour bosser ses moves et son physique. Enjoy!

L’interview complète de Gilles Matho est ici.