« Une page se tourne à l’Etoile »

Le visage de l’Etoile Jupille sera sensiblement différent la saison prochaine comme nous l’explique Michel Nihon.

C’est la période des grandes manoeuvres et aucune équipe n’échappe à la règle. Ce mardi, le comité de l’Etoile rencontrait ses joueurs pour faire le point sur la fin de cette saison et, surtout, la prochaine. « La réunion s’est très bien passée » commence Michel Nihon. « La plupart de nos joueurs nous ont annoncé vouloir réorienter leurs carrières professionnelles et sportives, ce que nous comprenons tout à fait. Après cinq superbes années marquées par plusieurs titres, c’est une suite logique en quelque sorte et je ne peux que remercier mes joueurs pour ce qu’il ont apporté au club. »

Concrètement, le noyau de Jupille explosera en fin de saison. « Sentimentalement, cela fait bien sûr quelque chose car de solides liens se créent en quatre, cinq ou six ans. C’est une page qui se tourne pour le club mais je ne peux qu’être satisfait de mes gars qui m’ont suivi dans ce périple fou afin de remettre l’Etoile au plus haut niveau provincial » continue l’emblématique coach du matricule 2410. « Cela entrainera une phase de reconstruction mais nous permettra aussi de donner un coup de fraicheur et un coup de boost à notre club.« 

Deux joueurs de l’effectif actuel poursuivront l’aventure en P1 la saison prochaine et Michel Nihon rempilera pour une année supplémentaire au coaching. « J’ai certains contacts pour reconstruire l’équipe et je vais m’y atteler dès ce week-end. Ce sera pour nous une année de transition en première provinciale avec un tout nouveau noyau » poursuit « Mich ». « Patrick Noel restera mon assistant ainsi que le coach de la P4 – où huit joueurs sont déjà confirmés – et nous alignerons une équipe vétérans et une équipe dames. Et après vingt-huit ans à jouer le samedi, nous jouerons désormais le dimanche afin de bénéficier de la salle rien que pour notre club. »

N’en reste pas moins que Jupille est actuellement deuxième du général. « Et décision a été prise de jouer à fond tous les matchs qu’il nous reste » précise Michel. « Par contre, nous refuserons de monter en R2 et nous ne nous inscrirons pas aux Playoffs pour ne pas fausser la compétition ou prendre la place d’une équipe désireuse de monter. »

Quelle remontada sans… Gjergja !

En C1 dames, Julie Allemand tout au bout du suspense au détriment de Thibaut Petit pendant que les Brainoises s’inclinent de justesse devant les Vénitiennes. Et, hier, nous étions au cœur de la Hesbaye avec la photo-mystère : ce sont les infos d’EMCE.

Euroligue : le choc hexagonal pour l’Alleuroise

Une journée importante d’Euroligue féminine était au programme d’hier mardi. Avec, en particulier, le choc hexagonal opposant Lyon à Lattes/Montpellier. Soit, le 5e contre le 3e au coup d’envoi. Les troupes de Thibaut Petit s’alignaient sans Mavunga et se retrouvaient larguées à 15 longueurs en 1ère période. Grâce à Peddy, leur nouvelle recrue (30 pts, 8/12 à 3), les Héraultaises inversaient alors la tendance (54-55, 29e). Mais, Allemand (10p, 8a, 30’) veillait au grain (57-57, 30e) et Ciak (20) offrait la victoire (78-77) aux Lyonnaises, sur lancer franc, à 3 secondes du gong. Les deux formations peuvent toujours espérer passer au tour suivant de la compétition. En C1 dames encore, les Brainoises (Siksniute 16) ont essuyé un nouvel échec. Cette fois des œuvres des Italiennes de Venise qui ont raflé la mise à 58-61 après 28 partout, à mi-parcours.

En FIBA Europe Cup, les Carolos se déplacent (18 h 30) autant pour l’honneur que pour du beurre à Aarhus. Face à eux des Bakken Bears qui, eux, n’ont pas perdu tout espoir d’une éventuelle qualification.

L’incroyable remontada d’Ostende sans… Gjergja !

Si vous n’avez pas suivi, mardi, l’explication de Ligue des Champions entre Ostende et Manresa, vous avez raté quelque chose. 25e minute, Gjergja – pourtant plus pondéré qu’en championnat – écope de deux techniques consécutives et va donc suivre la suite de la rencontre du bar VIP. En attendant, les Côtiers ont 18 unités de retard (40-58) dans la vue. Thierry Declercq, son fidèle et (très) patient adjoint, prend le relai en bord de touche. Et l’incroyable se produit : emmenés par un Mwema de feu (20) et comme libérés, les nouveaux équipiers d’Olivier Troisfontaine s’arrachent, l’emportent 85-72 (soit, un 45-14 en moins d’un quart d’heure) et se qualifient. A la place du coach local et, surtout, de son employeur, on se poserait des questions…

Terrains extérieurs : on était bien à Fexhe-le-Haut-Clocher

Pas mal d’entre vous ont vite trouvé le site où se trouvait l’ancien terrain de Fexhe-le-Haut-Clocher. A l’époque, il se nichait dans le quartier paisible du « Flôt » et, comme on peut le voir sur le document de Georges Melon, il a été transformé par l’administration communale en « Agora-Space ». Pour être tout à fait complet, j’ajouterai que le club du cru a quitté les lieux en 2003 pour rejoindre le hall omnisports de Remicourt. Et on ne s’arrête pas en si bon chemin avec, dès demain, une nouvelle photo-mystère ayant trait aux prochaines finales provinciales. Premier indice…

La télé crève l’écran

Ce soir (19 h 30), l’EuroCup sera à l’honneur sur RMC Sport 2, via l’explication qui mettra aux prises Monaco et Vilnius.

Michel CHRISTIANE

« Quel match! »

Samedi, Blegny a créé la surprise en allant s’imposer à Spa, 75-80, au terme d’une fin de rencontre palpitante. Ce succès des Miniers sera sans doute prépondérant pour le maintien. Reportage.

« Nous savions que le match à Spa serait difficile. Les Bobelins restaient sur deux grosses prestations et nous n’étions pas au complet » glisse en préambule Dylan Iser. « Mais l’envie était au rendez-vous et nous commencions bien la partie en alternant jeu intérieur et extérieur. » Après dix minutes, le marquoir affichait 18-26. Le second quart voyait les Miniers compter jusqu’à quinze points d’avance avant un coupable relâchement deux minutes avant la pause. A la mi-temps, c’était 38-45.

Au retour des vestiaires, Blegny repartait de plus belle et reprenait quinze longueurs d’avance pour la deuxième fois de la partie. « Mais nous commencions à souffrir physiquement et à être en problème de fautes » reconnait Dylan. A la demi-heure, c’était 57-65. « Nous ne voulions rien lâcher et décrocher la victoire mais nous étions à bout de souffle » poursuit l’intérieur visiteur. A la trente-sixième minute, Spa passait devant pour la première fois et se détachait à 73-69.

« Nathan Gabriel a alors pris un temps-mort pour calmer le jeu et jouer « malin ». Cela a fonctionné et la rage de gagner nous a aidés à être durs en défense et à profiter de nos gabarits dans la raquette » explique Dylan. A onze secondes du terme, le score était de 75-76. Blegny parvenait à exploiter son action pour porter son avance à 75-78.

Les Bobelins appelaient logiquement un temps-mort. « Nous savions que les visiteurs allaient shooter derrière l’arc, nous avons donc mis beaucoup de pression au-delà de la ligne des 6,75 mètres. Spa forçait sa tentative et nous concluions par un dernier lay-up pour nous imposer 75-80. Quel match!« , conclut le Minier avec une joie non dissimulée.

« Goémé confirme tout le bien que je pensais de lui »

Ce samedi, Tongres entame un mois ardu et décisif en recevant le leader Kontich. Focus.

Ce samedi, Tongres entamera une série de matchs ardus et potentiellement décisifs avec au menu deux fois Kontich, Ninane et Comblain. « Effectivement, notre mois de février est costaud mais je ne pense pas que notre saison se jouera en février. Elle se joue tous les week-ends » nuance Olivier Macfly. « Cela sera un mois compliqué avec ces deux matchs contre Kontich qui survole la série mais nous abordons tous les matchs de la même façon, avec la même envie de nous donner à fond sur le terrain » rajoute Julien Walravens.

Tout commencera par la réception de Kontich ce samedi. « Nous attendions depuis longtemps de pouvoir nous frotter à une équipe pareille dans un match avec de l’enjeu. C’est pour de telles confrontations que nous jouons au basket » s’enflamme le mentor des Limbourgeois. « Les Wolves possèdent un bel effectif avec des joueurs qui ont joué en D1 ou furent ultra-dominants en TDM1. Je me réjouis. Seul petit bémol, nous avons une semaine d’entrainement compliquée suite à plusieurs absences. Pas l’idéal pour préparer un topper. » Néanmoins, Tongres connait la musique. « Pour battre Kontich, il faudra rester au contact jusque dans le money time. A ce moment là nous pourrons les faire douter et nous aurons une chance » ajoute Oli. « Je suis allé deux fois voir les Wolves et c’est vraiment costaud » embraie Julien. « Il faudra batailler dès la première minute et ne pas nous laisser bousculer. »

Ensuite, ce sera la réception de Comblain, un déplacement à Kontich et un presque derby contre Ninane. « Deux équipes liégeoises pas faciles à jouer. Comblain aligne un Rondoz qui fait sa meilleure saison en TDM2 et un Goémé qui confirme tout le bien que je pense de lui » précise le coach de Tongres. « Ninane s’en sort super bien malgré la blessure de Mimi Dedave. Les Calidifontains sont des guerriers, ils ne vont rien lâcher. »

Du côté limbourgeois, l’ambiance est au beau fixe. « Cela se passe merveilleusement bien à Tongres! Je ne pouvais pas rêver mieux » sourit Julien. « C’est un club très professionnel qui se préoccupe beaucoup plus du basket et de ce qu’il se passe sur le terrain plutôt que du nombre d’heures passées dans la cafétéria (rires). »

Tongres réussira-t-il dès lors la passe de quatre? Premier élément de réponse ce samedi!

Quelle jeunesse calidifontaine et un car pour deux teams

A Ninane, la jeunesse prend le pouvoir avec Beaujean et les frères Bodson, notamment. Mais les Calidifontains peuvent aussi compter sur l’expérience de Romain Fassotte et Xavier Colette. Ce vendredi, Ninanais et Sprimontois partageront le même car pour se rendre à Bruxelles afin d’y disputer leur demi-finale de Coupe AWBB nationale.

A Neufchâteau, Ninane, en l’absence de Dedave, a pu compter sur ses jeunes pousses pour arracher une superbe victoire, 87-90. Les frères Bodson ont compilé 33 points – dont quelques paniers au culot – et Théo Beaujean enfilait 18 pions et délivrait quelques passes splendides.

Le jeune trio a reçu l’apport d’Allemand, précieux à la mène, et de Fassotte (22 points), pour ce match passionnant. Les Calidifontains ne sont qu’à une victoire de la quatrième place. Et si le meilleur était encore à venir?

Cela pourrait déjà se traduire par une victoire en demi-finale de la Coupe AWBB nationale qui sera disputée ce vendredi au Palais du Midi à Bruxelles. Ninane y affrontera Sprimont. Un derby liégeois dans la Capitale: cocasse… Et pour rajouter une dose de convivialité, les deux clubs embarqueront dans le même car pour rejoindre Bruxelles.

Le résumé vidéo de la rencontre proposé par TVLux est visible ici.

« Laisser plusieurs équipes derrière nous »

En P2B, Errol Koçur et Harimalia ont remporté leur match à six points contre Huy. Interview.

Errol, qu’as-tu pensé de votre prestation contre Huy, conclue par une victoire 91-66?

Nous avons livré un match plein du début à la fin. Nous n’avons pas laissé notre adversaire revenir et y croire, ce qui nous était arrivé plusieurs fois en première partie de championnat et nous avait joué parfois de bien mauvais tours. Nous avons très bien fait circuler la balle – tant à l’intérieur qu’à l’extérieur – pour considérablement perturber les Hutois.

2020 commence parfaitement pour vous!

Nous voilà en effet avec trois victoires de suite. Il faudra confirmer notre bonne forme la semaine prochaine pour laisser plusieurs équipes derrière nous et réaliser une toute bonne opération au classement.

« 49 points pour Thomas Deprez et Aurélien Dykmans »

Nouveau revers pour la Vaillante Jupille en P2B. L’armada locale a complètement craqué en seconde période face à l’adresse et à la fougue des jeunes de Saint-Louis. Reportage.

Belle affiche ce dimanche aux Argilières entre l’impressionnante – sur le papier – équipe de la Vaillante et la rafraichissante équipe de Saint-Louis. Si les noms ronflants alignés par les locaux semblaient leur donner la faveur des pronostics, le classement était toutefois en faveur des troupes du génial Mario Lozina.

Dans leurs atypiques installations, les Jupillois démarraient parfaitement la rencontre pour prendre dix points d’avance mais les Collégiens ne craquaient pas et revenaient dans la partie pour passer devant, 25-26, au terme du premier quart. Les dix minutes suivantes était du même acabit mais dans le sens inverse. Saint-Louis prendait dix points d’avance mais les Jupillois revenaient et viraient en tête – 51-50 – à la pause.

Alors que la première mi-temps était résolument offensive, le début de seconde période était davantage défensif. Le mano-a-mano entre les deux équipes continuait et l’ambiance montait d’un cran au milieu du troisième quart après plusieurs fautes anti-sportives infligées aux troupes de Perugini. Saint-Louis creusait son avance et filait vers la victoire. « La Vaillante avait pris un coup sur la tête et ne s’en relèvera pas » explique Jérémy Mathieu, présent à la table de marque. L’écart grimpait et Saint-Louis s’imposait méritoirement et dans les grandes largeurs, 78-98.

« Notre réussite à trois points fut déterminante dans ce match où l’équipe a planté quinze bombes. Mentions spéciales à nos deux jeunes Thomas Deprez (2003) et Aurélien Dykmans (2002) qui ont réalisé un superbe match en combinant 49 points inscrits » conclut le Collégien.

« Un vent de fraicheur souffle dans l’équipe »

Henri-Chapelle a enchainé à Sprimont, décrochant une belle seconde victoire d’affilée, 64-76. Les Capellois – qui s’attendent à une chaude réception dimanche prochain à Aubel – semblent sur une excellente dynamique et pourraient bien servir d’arbitres dans la lutte pour le titre en P2A.

A Sprimont, une formation bourrée de joueurs talentueux mais devant composer avec des blessés depuis le début de saison, Henri-Chapelle a remporté une belle victoire 64-76 qui ne souffre d’aucune contestation. Les visiteurs firent constamment la course en tête. 18-20 après dix minutes avant de doubler cette marque (36-40) à la pause et de profiter du retour des vestiaires pour faire le break, 49-62. « Comme contre Jupille, c’est notre collectif qui a fait la différence face aux individualités sprimontoises. Chacun respecte les consignes et cela se traduit par des shoots ouverts bien pris avec, de facto, des pourcentages en hausse » explique Fred Ledain. « Dès l’échauffement, mes gars étaient concentrés sur leur sujet et cela s’est directement vu dans le premier quart. Nous furent constamment devant et Sprimont n’a jamais trouvé les clés offensives ou défensives pour nous faire déjouer.« 

Solidement installés dans le ventre mou, les Capellois semblent connaitre un net regain de forme. « Un vent de fraicheur souffle dans l’équipe depuis la défaite à Grivegnée » reconnait le coach verviétois. « Les blessés sont tous rétablis et reviennent bien. Depuis trois semaines, l’équipe joue plus juste et donne le bon tempo. Nous sommes très solides en défense et concrétisons bien devant en exploitant nos forces et et les erreurs de l’adversaire.« 

Le maintien est tout proche pour Henri-Chapelle qui pourrait servir d’arbitre dans la lutte pour le titre au sein de la très compétitive P2A. « Avec ces deux victoires d’affilée contre des concurrents directs qui nous avaient battus au premier tour, nous pouvons sereinement regarder les prochaines échéances en poursuivant de la sorte » sourit Fred. « Place maintenant à deux matchs contre des équipes plus expérimentées que nous avions vaincues avant la trêve. Dimanche, nous nous rendrons à Aubel pour un beau derby du plateau. Nous nous attendons à une chaude réception mais nous ferons tout pour décrocher une troisième victoire d’affilée.« 

« Une source d’inspiration »

Comme leur idole, Chris Francot, Stefan Lantin et Mika Berger arborent le manchon au bras. Pour Liège & Basketball, ils se souviennent des exploits du Black Mamba.

Dimanche, c’était sur toutes les chaines: Kobe Bryant venait de périr dans un accident d’avion.

Stéfan Lantin : J’ai été totalement paniqué à l’annonce de sa mort. Je regardais la TV sur des chaînes américaines pour avoir confirmation de l’info. Je suis allé au lit et j’ai pleuré en m’endormant. Je me suis réveillé avec les yeux mouillés et lundi, en allant au travail, je pleurais encore. J’ai toujours tenu des propos durs sur les quidams qui pleuraient les stars décédées. Désormais, je me sens bête d’être aussi attristé, touché par cette tragique nouvelle. Je suis mal depuis son décès, comme si c’était quelqu’un de ma famille qui venait de disparaître.

Chris Francot : Je suis atterré. Comment cette semaine peut-elle être bonne après un tel drame? C’est vraiment horrible… J’ai encore du mal a réaliser. Personne n’oubliera Kobe, qu’il repose en paix, sa fille aussi. Et surtout, courage à sa famille! Je n’ose imaginer l’état de ses proches.

Que représentait Kobe Bryant pour vous?

Mika Berger : Il était un icône du basket à travers le monde. Sa mentalité de tueur, sa volonté de vouloir être le meilleur dans son sport et son éthique de travail sont ses exemples pour tous les basketteurs.

Chris Francot : C’était mon idole. Avec sa « Mambality », il m’a inspiré tout au long de sa carrière. C’était évidemment un talent incroyable mais surtout un bosseur qui se fixait des objectifs élevés. Kobe était aussi un vrai leader qui rendait ses coéquipiers meilleurs. Ce gars était une inspiration, un exemple.

Stéfan Lantin : Kobe était une icône du basket NBA et mondial. Ce gars m’a donné envie de jouer au basket. J’ai vu beaucoup de matchs de lui, j’ai voulu lui ressembler, je l’ai imité. J’ai acheté des vareuses, des casquettes et son « bandana » au bras. Mes dernières sneakers « basket », c’était une paire de « Kobe ».

Quels souvenirs garderez-vous de lui?

Chris Francot : Son smile à 1 000 000 de dollars ainsi que sa détermination et son dévouement, sans oublier tout ce qu’il a, à l’instar de Jordan, apporté à ce sport.

Stéfan Lantin : Il y a bien sûr son match à 81 points, il était injouable, personne ne pouvait l’arrêter à part le chrono (rires). Mais ce que je retiens surtout de lui, c’est l’amour qu’il portait à ce jeu et à la vie. Il était toujours souriant et à l’aise avec les micros et les caméras. Il était une bonne personne et une source d’inspiration.

Mika Berger : Son jeu, exceptionnel, tout simplement.

Quels exploits de Kobe résonnent en vous?

Mika Berger : Ils sont tellement nombreux. Ses 81 points, ses titres ainsi que revenir de deux ans de blessures pour terminer par un match à 60 points figurent en haut de ma liste. Il a accompli tellement d’exploits irréels. Il est une légende qui restera à jamais gravée dans la mémoire de tous.

Stéfan Lantin : Kobe a multiplié les exploits sur le terrain – où il a terminé avec un énorme palmarès – mais aussi dans sa vie privée. Il a aidé des écoles, des associations, s’est opposé à certains propos de Trump. C’était un vrai combattant sur et en dehors des parquets.

Chris Francot : Cinq titres, c’est déjà assez incroyable! Mais, évidemment, scorer 81 points en un match à notre époque reste totalement irréel. Il était vraiment ailleurs ce soir là…. 55 points en deuxième mi-temps comme un véritable extra-terrestre. Tirer sa révérence en marquant 60 points, c’est sympa aussi. Sa carrière entière est un exploit. L’action qui me reste le plus en tête, c’est ce fameux cross de fou suivi d’un dunk violent sur Kevin Garnett. Je me suis levé quinze fois sur cette vidéo!

En bonus, les meilleurs dunks en carrière du Black Mamba sont visibles ici.

Où a été prise cette photo ?

Georges Melon vous propose son premier cliché-mystère alors que Valery Borgers (Spa) et Fred Delsaute (Aubel B) ne rempileront pas en fin de saison. Mais que dire de l’innommable froideur luxembourgeoise après la mort de Kobe Bryant : ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Que penser du prétendu choc psychologique suscité par un changement de coach ? C’est comme les GSM : la meilleure et la pire des choses. Donc, avec pertes et fracas ou gains et éclats. Comme c’est le cas pour l’heure au Grand-Duché où le Sparta Bertrange n’avait plus gagné depuis l’automne passé. C’est alors que notre compatriote Pascal Meurs – le grand pote de Thibaut Petit – y débarquait et son équipe d’adoption de réaliser, dans la foulée, un 3 sur 3 aux dépens des ténors du championnat. Contraste saisissant, aussi, au sein de notre foot principautaire. Si les « Sang et Marine » retrouvent la joie de jouer et de gagner grâce à ce gentleman qu’est Drezen Brncic, les « Oies » visétoises piquent du bec plus que jamais. En cause, l’engagement d’un entraîneur s’étant planté quasiment partout où il est passé. Comprendra qui pourra !

Terrains extérieurs : aux quatre coins de la province

Excellente nouvelle, Georges Melon, l’ancien arbitre, s’est gentiment proposé afin d’alimenter une rubrique qui a de plus en plus de succès. Le Hannutois alliera ainsi ses deux grandes passions : le basket et la photo. Vous avez donc ci-dessus sa première « production ». De prime abord, elle parait moins biscornue à trouver que la dernière en date avec la « cour des filles » de Stavelot. Et, selon une tradition désormais bien établie, voici l’indispensable indice : là-bas, le clocher n’est finalement pas si haut…

Borgers et Delsaute ne resteront pas à Spa et Aubel

Décidément, ce sont les grandes manœuvres en vue de la saison prochaine. Dans ce contexte agité, on a appris deux départs à la fin de l’actuel exercice. En TDM2 A, Valery Borgers, le capitaine quasi historique de Spa, a annoncé qu’il raccrocherait les baskets au printemps prochain. Il en avait émis l’intention l’an dernier déjà avant de se raviser. Cette fois, ce serait bel et bien définitif. Les Ardennais sont en quête d’un nouveau patron sur le terrain.En P2 A, les Aubelois (10e, 30 pts) devront, quant à eux, se chercher un autre coach. En effet, Fred Delsaute a décidé de ne pas prolonger son séjour sur le petit banc « herbager ». Un (futur) départ unanimement regretté. Tant sur qu’en bord de terrain…

Décès de Kobe Bryant et froideur grand-ducale

Force est de constater que nos voisins luxembourgeois ne sont pas réputés pour leur aspect chaleureux. Ken Diederich, le coach de Dudelange et sélectionneur national, en apporte une preuve supplémentaire à l’occasion du décès de la star de la NBA : « C’est Ryan Anderson, un de mes Américains de Dudelange (ndlr : Anvers 16/17), qui m’a appris la nouvelle », déclare-t-il, « Maintenant, Bryant n’est qu’un homme. Et, malheureusement, ils en meurent, tous les jours, dans des accidents. » Un réalisme qui fait froid dans le dos.

La télé crève l’écran

D’abord cette précision importante : Eleven Sports 2 ne sera pas en mesure de retransmettre le derby de Los Angeles car il est reporté vu les circonstances. La chaîne chère à Erik Lenoir sera néanmoins présente à Ostende – Manresa (20 h) et à Pau – Anvers (20 h 30, sur Eleven Sports 3).

Michel CHRISTIANE