Hazard cartonne à Ypres

Passé par Liège Basket en D1, Louis Hazard s’éclate avec Ypres en TDM1.

Passé par Liège Basket, Louis Hazard évolue désormais à Ypres, en TDM1. Et l’anti-chambre de l’élite semble presque trop petite pour l’ailier qui compile des stats assez remarquables: 23 points, 6,6 rebonds et 3 passes de moyenne selon thisisbasketballtv. Hazard s’est même fendu d’un match à 35 points à Lommel en octobre dernier. De quoi retrouver rapidement de l’embauche en D1?

Crédit photo: Philippe Collin

« Les options sûres se sont avérées payantes »

En P3C, Braives s’est sorti du piège tendu par Neuville. Nicolas Danze revient sur la dixième victoire des Giants, actuellement cinquièmes au général.

Nico, qu’as-tu pensé de votre prestation à Neuville?

Ce fut une prestation assez mitigée. Notre première mi-temps fut en demi-teinte. Notre maitrise du rebond défensif n’était pas top alors que c’était une consigne du coach.

Néanmoins, vous vous êtes imposés 59-68. Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Elle s’est faite au second time lors duquel nous avons fait preuve de davantage de rigueur défensive pour bloquer les atouts neuvillois et de plus d’application offensive et de concentration sur les détails. Nous nous sommes focalisés sur les options sûres qui se sont avérées payantes. Et, point par point, nous sommes repassés devant, avons créé l’écart et l’avons maintenu.

« Aller chercher le titre en fin de saison »

Dans la petite salle du Collège, l’Avenir Jupille – emmené par d’excellents Corentin Guissard et Yoann Meyers – a infligé sa première défaite de la saison à Verviers, revenant à hauteur de leur adversaire du jour au classement. La lutte pour le titre s’annonce passionnante en P4B.

Ce week-end, l’affiche de P4B avait lieu à Verviers entre des locaux invaincus et leurs dauphins de l’Avenir qui ne comptabilisaient qu’un seul revers. Pourtant, la rencontre tournait rapidement court, les visiteurs tuant tout suspens dans l’oeuf grâce à une défense intransigeante et une attaque efficace. A la pause, c’était 24-46. Les Verviétois tentaient de revenir au score en deuxième période mais les Jupillois ne s’en laissaient pas compter et creusaient même encore légèrement leur avance pour l’emporter avec brio 56-81. « Une prestation cinq étoiles! Les joueurs se sont donnés à 100% pendant quarante minutes et nos supporters avaient fait le déplacement. La salle était davantage remplie pour ce match de P4 que pour celui de P1 qui suivait. C »était plaisant à coacher » savoure Maxime Walravens.

Tant individuellement que collectivement, l’Avenir semblait au-dessus ce week-end. « Nous étions au complet et nous avons beaucoup travaillé sur notre défense et sur les lectures en attaque. Une fois le trou fait, nous avons su tenir et n’avons perdu aucun des quart-temps, ce qui est une satisfaction supplémentaire » continue le coach jupillois. « Michael Marloy fut ultra-dominant au rebond offensif et défense, Corentin Guissard fut assassin en pénétration pour planter 27 points et Yoann Meyers était sur une autre planète pour scorer 21 points de loin.« 

Grâce à cette victoire, l’Avenir partage désormais la première place de la P4B avec Verviers. « Nous faisons une bonne saison. Le groupe progresse bien ensemble et est très soudé sur et en dehors du terrain. Avec la décision du CP de rejouer notre match contre Atlas, nous nous retrouvons maîtres de notre destin. Notre objectif est de ne plus perdre un match. Nous allons travailler pour aller chercher le titre en fin de saison sans devoir passer par le tour final » conclut Maxime avec enthousiasme.

« Nous sommes restés soudés »

Samedi, Liège a pu compter sur Ludo Lambermont pour s’imposer d’extrême justesse à Waterloo, 80-81.

« Nous sommes contents de la victoire, surtout contre une grosse équipe de Waterloo!« , s’exclame Ludo Lambermont. Les Principautaires ont pourtant eu chaud, encore menés de trois unités avant la dernière ligne droite. Mais Ludo veillait au grain et ses vingt pions ne furent pas étrangers à la victoire des Liégeois, 80-81. « Nous avons fait la différence à chaque fois que nous avons imposé notre tempo. Nous avons aussi remporté la bataille du rebond. Mais nous sommes surtout restés soudés lorsque nous étions menés de dix points. Cela nous a aidé à revenir et à passer devant!« 

« Peu de clubs de D3 aussi professionnels en Wallonie »

Actuellement en tête de la première régionale avec Gembloux, Charly Bernard portera les couleurs de Comblain la saison prochaine. Entretien.

Charly, pourquoi avoir décidé de rejoindre Comblain la saison prochaine?

Le futur projet du Mailleux est vraiment top avec de belles ambitions, un bon staff et une bonne structure. Ce côté professionnel en D3, peu de clubs – voire aucun – en Wallonie peuvent se vanter de le proposer. De plus, je ne pars pas dans l’inconnu car je connais le futur coach ainsi que son assistant Tony Fernez – que je trouve très bon – et même certains joueurs comme Robin Roland ou Maxime Princen que je connais personnellement ou contre qui j’ai déjà joué. Le côté chaleureux et familial de Comblain, un club sain et dont de nombreux supporters viennent aux matchs a achevé de me convaincre.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Collectivement, le but sera de nous maintenir le plus vite possible et de nous forger la possibilité de jouer le haut du tableau afin que le championnat – pour lequel nous ignorons s’il y aura des Playoffs – soit attractif de début à la fin. Connaissant déjà quelques uns de mes futurs partenaires, je sais qu’il y aura du talent dans l’équipe. Il faudra que la sauce prenne assez vite entre les nouveaux transferts et le nouveau staff mais je crois vraiment en ce projet. Personnellement, j’espère prendre assez vite mes repères et apporter un maximun à l’équipe avec mon basket et mon expérience, même si je suis encore un jeune joueur.

Tu es actuellement en tête de la R1 avec Gembloux. Le but est d’aller décrocher le titre?

Oui, nous sommes actuellement premiers mais la saison est encore longue. Je serai vraiment heureux de partir en ayant aidé Gembloux à être champion. Mais il reste encore pas mal de matchs, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

« J’ai commencé le basket grâce à Space Jam et Kobe »

Pour Alexandre Bodson, le décès tragique de Kobe Bryant fut un véritable choc. C’est grâce au Black Mamba et à Space Jam que le shooteur d’Hermalle a débuté le basket. Entretien.

Alexandre, la disparition de Kobe Bryant t’a véritablement touché.

Oui. Etant un grand fan de Kobe, je ressens une grande tristesse depuis hier (ndlr: lire dimanche) soir. Une partie de moi s’en va… C’est difficile de croire que la perte d’un inconnu pouvait autant m’attrister.

Que représentait pour toi le Black Mamba?

Si j’ai commencé le basket, c’est grâce à Space Jam et Kobe. KB24, c’était la grâce incarnée sur un terrain. Pas toujours des plus altruistes mais avec un talent et un QI basket inégalés. C’est une part de mon enfance et de mon adolescence qui s’en va.

Quel meilleur souvenir as-tu de lui?

Le titre de 2009. Tous les samedis, à midi devant ma télé pour avoir les détails des Playoffs et de sa grâce. Il avait su tirer l’équipe vers les sommets et avait été époustouflant.

« Un grand Matisse »

Esneux et Saint-Louis ont vécu des week-ends aux antipodes l’un de l’autre.

Vendredi, Saint-Louis a explosé dans les grandes largeurs contre Ciney, 61-111. Des chiffres implacables et auxquels Batardy (14 points) les Collégiens – qui évoluaient sans Matisse et Troisfontaine – ne nous ont guère habitués.

Période délicate aussi pour la P1 du Collège, moins fringante en ce mois de janvier. Alors qu’ils menaient 32-28 à la pause, Muller (14 points) et ses coéquipiers craquaient en seconde période face à Iliaens (19 points), Blanchy (23 unités) et la troupe d’Hubert Gillotay. « Nous n’avons rien lâché et avons joué une défense solide avec une équipe solidaire » savoure l’intérieur shooteur des Dragons.

A contrario, tout roule à Esneux avec une belle victoire de la TDM2 à Willebroek, 65-81. Grâce à une excellente seconde période et à un Matisse prolifique (35 points), les Dragons ont renoué avec la victoire. « C’est toujours plus chouette de gagner et, personnellement, à l’instar des Lakers, j’essaie de me mettre en tête de ne pas perdre deux fois d’affilée » nous confie Quentin Vanoost. « Samedi, même si nous avons pu compter sur un grand Matisse, toute l’équipe a fait le job pour l’emporter. La balle a bien tourné et nous avons trouvés des shoots ouverts ou des pénétrations. »

Crédit photo: Alain Collette

« La Mamba Mentality »

Le décès tragique de Kobe Bryant et de sa fille a provoqué un vif émoi de par le monde et dans la sphère du basket liégeois.

Dimanche, Kobe Bryant, sa fille et sept autres personnes ont tragiquement péri dans un accident d’hélicoptère. Une fin brutale pour un des plus brillants et clivants joueurs de l’histoire et un Hall of Famer incontestable. Un disparition aussi soudaine qu’horrible et qui n’a pas manqué de faire réagir partout dans le monde, les hommages se multipliant et témoignant ainsi du respect et de l’affection que de nombreuses personnes portaient au Black Mamba. Parmi les basketteurs liégeois aussi, l’incrédulité se mélangeait à la tristesse. « RIP l’artiste » écrit ainsi Stéphane Mossay sur son compte facebook.

« Kobe est la personne qui m’a fait aimer le basket. J’ai passé des heures à regarder des vidéos de lui. Sa mentalité est incroyable » nous confie Arthur Stassen. « Kobe, c’était surtout la Mamba Mentality » approuve Jérôme Niedziolka. « Le gars qui se levait à cinq heures du mat’ tous les jours pour aller s’entrainer avant ses coéquipiers avec le désir d’être le meilleur, le plus fort. »

« Kobe n’était pas mon joueur préféré car je suis fan de LeBron mais il était tout de même le meilleur attaquant du monde. Il savait tout faire, de n’importe où et était impressionnant de facilité » embraie Gael Colson. « Il a tout gagné et a toujours tout fait avec classe. C’est une légende » ajoute Arthur Stassen. « Lors d’un match à Dallas, pour chauffer Doncic, il avait appris quelques mots en slovène. J’ai trouvé ça génial d’essayer de tirer le meilleur d’un gars de cette manière là » rapporte « Polska ».

Kobe, c’est l’homme des titres mais aussi des records et des exploits. L’homme d’une seule franchise, également. « C’est très rare de voir un joueur disputer toute sa carrière dans une seule équipe » souligne Gael Colson tout en énumérant les trophées remportés par « Vino » et la tonne de buzzer beater convertis. « C’était le joueur le plus clutch de son époque. Prendre sa retraitre sur un match à soixante points, c’est juste montrer que le basket est too easy. « 

Des Lakers touchés en plein coeur par ce drame. « J’espère que LeBron offrira un titre à cette franchise que Kobe aimait tant » avant Arthur. « Le plus gros exploit de la carrière de Kobe reste l’immense respect obtenu de ses pairs et des fans. On ne l’oubliera jamais. Quand on y pense, c’est dur d’être aussi touché par la mort d’un gars qu’on ne connait pas personnellement » conclut Jérôme.

De Zeeuw s’offre le scalp de Valence

Toujours en Espagne, Gillet a été moins heureux avec Fuenlabrada et qu’outre-Rhin, le duo Mayombo-Hulsen a de nouveau engrangé en fin de semaine. Impossible de ne pointer la victoire de l’espoir des Pepines à Anvers : ce sont les infos d’EMCE.

Tops et flops du week-end

Autant débuter avec les mauvaises notes qui vont sans conteste aux deux formations du BC Verviers. Celle de TDM2 A va d’échec en désillusion. Dernière en date, le faux-pas de samedi (50-67) concédé contre Gistel qui n’est pourtant pas un foudre de guerre. Loin s’en faut. Mais que dire de la P1 collégienne qui a baissé pavillon (73-78) devant Belleflamme B, lanterne rouge au coup d’envoi ? Plus réjouissante est la victoire surprise (65-70) des Pepines (Bittar 20) à Anvers avec une Pounds (14) répondant d’emblée à l’attente. L’autre top de fin de semaine va à la P4 A de St-Louis (dernière) qui a été battre Prayon B (6e) sur le score de 66 à 69. Ou comment terminer en beauté…

Francos à l’export

Au rayon féminin, nos « Hexagonaux » ont passé un week-end de rêve. Grâce à une Milapie intenable (30), Petit et ses Montpelliéraines ont dominé de la tête et des épaules (86-54) les Nantaises. Promenade de santé, aussi, pour les Lyonnaises (Allemand 10p, 9a, 6r) qui ont émergé (83-99) à Villeneuve-d’Ascq. Outre-Rhin, pas de problème non plus pour Mayombo (7) et Keltern, victorieux (88-92) à Heidelberg. En revanche, les Luxembourgeoises de Contern chères à Fuger ont trébuché à deux reprises : 57-67 contre Dudelange et 77-76 à Steinsel. Chez les hommes, la palme revient à De Zeeuw (10p, 4r) qui n’est pas étranger au petit exploit signé par Obradoiro, vainqueur (86-83) de Valence (Van Rossom 7). Fuenlabrada (Gillet 8) n’a pas fait illusion (94-71) à Murcie (Tumba 2, Lecomte 4). En Allemagne, Cologne (Hulsen 5) n’a pas fait dans le détail (82-50) aux dépens de Recklinghausen. Quant aux Helvètes de Bavcevic, ils n’ont pas le sourire suite au revers (69-73) de Vevey des œuvres de Nyon. Reste les USA où Hartford (Boxus 0) s’est payé le scalp (62-48) d’Albany.

L’ancien Pepin, Vincent Bailey, à Monthey (D1 suisse)

Vincent Bailey (28 a, 2,01) n’a pas connu le Paire au meilleur moment puisqu’il a porté les couleurs hoegnardes pendant de la (triste) saison 2015/2016. Ensuite, il mettait le cap sur Aix-Maurienne, en Pro B française. Cette fois, il arrive comme « pigiste médical » à Monthey (D1 suisse) en provenance d’Islande. Il ne sera pas de trop car, dimanche après-midi, sa formation d’adoption s’est ramassée (73-55) sur le parquet de l’Union Neuchâtel, drivée par « Big Dan ».

La télé crève l’écran

Si le vendredi est le jour du poisson, le lundi est celui de « Buzzer ». Le magazine « basket » de RMC Sport 2 qui sera sur antenne dès 21 heures. Et quelque chose me dit que l’on évoquera un certain Kobe Bryant…

Michel CHRISTIANE

Delsaute flirte avec la barre des 40

Ce week-end en R2, Delsaute a joué les pompiers de service pour sortir Ans d’un mauvais pas. Haut-Pré a livré une très bonne première période contre Flénu tandis que Ninane et Visé n’ont pas créé la surprise.

Pas de surprise pour Visé défait à Ixelles, 79-62, malgré l’apport indéniable des jeunes Romain Bruwier (15 points) et Victor Letihon (8 unités). Pas de surprise non plus pour Haut-Pré, battu 65-109 par Flénu, mais des motifs de satisfaction. « Notre première mi-temps, conclue sur le score de 49-63, fut très bonne » souligne Stéphane Grandry (19 points). « Ensuite, les visiteurs ont mis un coup d’accélérateur et c’était fini. C’est vraiment la plus belle équipe de la série et nous avons pris du plaisir sur le terrain malgré l’addition finale. »

Revers également pour Ninane à Castors Braine, 102-78. « Nous avons été dominés de tous les côtés: dans l’intensité, le rebond, l’envie, l’adresse » reconnait Nico André. « Le point positif est que ce genre de gifle va nous pousser à travailler encore plus dur.« 

Victoire, en revanche et de justesse pour Ans contre Neufchâteau, 88-86. Les locaux s’en sont remis à Fred Delsaute (38 pions) pour éviter le faux-pas.