« Notre défense a muselé les shooteurs adverses »

Il y a quelques années, une vraie rivalité existait sur les parquets de D1. En P3C, Alexandre Lallement et ses coéquipiers sont allés rappeler aux Pepins que Liège est toujours capable de surprendre.

A Pepinster, Liège est allé chercher une très belle victoire, 48-63, pour dépasser leur adversaire du jour au classement de la P3C. « Nous fûmes menés les deux premières minutes du match avant de passer devant et de prendre quatorze points d’avance à la pause » nous raconte Alexandre Lallement. « Les Pepins ont ensuite recommencé très fort avec un gros pressing qui leur permettait de revenir à six points. »

Moment choisi par le précis 3-4 liégeois pour sortir de sa boîte. « J’ai planté deux bombes d’affilée et nous sommes repartis à +12 avant de clore le troisième quart avec seize longueurs d’avance » poursuit Alex. Les visiteurs géraient parfaitement la dernière ligne droite et s’imposaient 48-63. « Notre excellente défense durant l’intégralité de la rencontre nous a permis de museler les shooteurs adverses » conclut, satisfait, le jeune Liégeois.

Le show Bassini, Leemans clutch

Le duel des promus entre Waremme et Esneux fut indécis et ce furent finalement les Dragons qui émergèrent durant la prolongation. Reportage.

« A peine arrivés dans la salle, les seules discussions tournaient autour de nos absents et de nos blessés » soupire Nicolas Gerads. « Certes, Gueldre, Bastin, Ceulers, Collard, Dierckx manquaient à l’appel et Germay ne pouvait normalement pas jouer – il foulera finalement le parquet sept minutes – mais du côté d’Esneux aussi il manquait pas mal de monde. »

De quoi faire enrager le mentor local. « Si de nouveau nous n’y croyons pas dès le début de match, cela ne peut pas fonctionner » tance Nico. « Même si Esneux est une équipe qui ne nous réussit pas, s’il y a un jour où nous devions la battre, c’était ce samedi. Mais non, à la place, nous nous cherchions encore des excuses au cas où le match ne tournerait pas en notre faveur. Du coup, nous n’y avons pas cru assez vite, n’avons de nouveau pas respecté les consignes et nous sommes laissés marcher dessus par un Bassini en pleine forme.« 

Pourtant, le début de rencontre était équilibré et offensif. Les deux promus se rendaient coup pour coup. Bareel (14 pions) et Lambion (24 points) se chargeaient de la marque pour les Wawas et le marquoir affichait 24-21 après dix minutes. Dans le second quart, Matray se faisait exclure pour une deuxième volontaire et Bassini (27 points) commençait son show. « Nous l’avons regardé faire » déplore le coach local. Avec vingt-deux points en première période, l’ailier des « Vert et Blanc » plaçait ses couleurs aux commandes, 39-48 à la pause.

« Nous étions repartis pour courir après le score » continue Nicolas. Waremme reprenait bien les débats et recollait à 59 partout à la demi-heure. Le dernier quart était un véritable chassé-croisé. La sortie pour cinq fautes de Lamy (11 pions) limitait les rotations locales alors que Leemans (23 unités) se montrait précis. A dix secondes du terme, Manfroy (7 points) convertissait un lancer pour donner deux points d’avance aux Dragons. Parent (7 roses) parvenait ensuite à aller chercher la faute et ne tremblait pas sur la ligne de réparation pour envoyer tout le monde en prolongation, 76 partout.

Durant les cinq minutes additionnelles, les deux équipes bataillaient sévèrement et ne voulaient rien lâcher. A six secondes du terme, Leemans scorait en force pour offrir un point d’avance aux visiteurs. La dernière tentative de Fraipont (16 points) échouait de peu et Esneux l’emportait 85-86. « La débauche d’énergie et la fatigue se sont faites ressentir et nous ont empêchés de donner le coup de rein nécessaire » concède Nicolas. « L’équipe la plus intelligente et jouant le plus juste l’a emporté. Félicitations aux Dragons! De notre côté, le problème ne vient pas de la mentalité du groupe – nous avons su relever la tête dans les moments difficiles – mais plutôt d’un problème de mental individuel. Il faut que nous parvenions à passer un cap le plus rapidement possible!« 

ABC WAREMME B – RBC Esneux B : 85-86 après prolongation

Score: 24-21 / 15-27 (39-48) / 20-11 (59-59) / 17-17 (76-76) Prolongation 9-10 (85-86)

ABC WAREMME B : Lambion 24, Parent 7, Bareel 14, Fraipont 16, Schwall 6, Lamy 11, Germay 5, Bonjean 0, Corvers 2

RBC Esneux B : Alderson 2, Matray 1, Evrard 2, Bassini 27, Hoervoets 9, Leemans 23, Blanchy 14, Manfroy 7

« Yoann Hertay a une facilité à distiller les passes »

Redescendu de P1 en P3, Julien Van Roy reste un spectateur particulièrement attentif du basket liégeois. Après presque une demi-saison, le meneur livre ses coups de coeur, ses impressions sur son début de saison, les différences entre l’élite provinciale et les divisions inférieures et les révélations de ce premier tour de championnat.

Julien, tu as pris la décision de rejoindre La Spéciale Aywaille qui milite en troisième provinciale. Après quelques mois, comment juges-tu le niveau de la P3?

Je suis redescendu en P3 pour être avec des amis et je suis agréablement surpris du niveau. Il y a vraiment de belles équipes dans cette division comme, par exemple, Stavelot qui possède un super effectif.

Qu’est-ce qui change le plus par rapport à l’élite provinciale?

L’intensité défensive. En P3, nous avons vraiment beaucoup plus de facilités à prendre des shoots. Je m’attendais par contre à tomber contre de nombreuses zones mais je me suis trompé. L’autre aspect était qu’en P1, je cassais moins de nez avec mes passes laser (rires).

Dans ta série de P3A, quelles équipes vois-tu finir sur le podium?

Stavelot – que nous sommes parvenus à vaincre – est vraiment au-dessus du lot. Je suis surpris de la Vaillante – que nous avons battue – qui réalise indéniablement un beau début de saison et de Spa qui jouera certainement le podium. Quant à nous, si nous ne foirons plus de « bêtes » matchs (ndlr: Aywaille est la seule équipe à s’être inclinée à Dison ) comme ce fut le cas en début de saison, nous aurons notre place parmi les équipes de tête.

Comment juges-tu le début de saison de ta formation?

Franchement, nous possédons un super groupe et, quand un joueur est hors de forme, il sait s’effacer et nous nous appuyons sur les gars en réussite, comme nous avons su le faire contre Stavelot. Un mec comme Koch m’impressionne, je n’ai jamais vu un joueur possédant un tel placement au rebond. Morgan Wey, l’un de nos meilleurs marqueurs, réalise une superbe saison et Moreau nous a sorti des matchs de dingue.

Tu restes un observateur attentif du basket liégeois. Quelles équipes t’ont positivement surpris?

Sincèrement, j’ai été bluffé par les jeunes de la TDM2 de Ninane. Fassotte accomplit encore un boulot de dingue avec ces jeunes et c’est aussi le cas de Saint-Louis. Ces jeunes en veulent et cela débouche sur du beau jeu.

Quels joueurs t’ont impressionné ces derniers mois?

Ils sont nombreux dans ce cas. Un jeune comme Matisse me subjugue. Il a déjà une vraie maturité pour son âge et sait être clutch quand il le faut. Yoann Hertay a lui une facilité à distiller les passes avec une vista incroyable. J’adore ce jeu-là.

« Un véritable derby/Collings plante 5 triples en première période »

En P2B, Wanze s’est offert le derby contre Huy – Thibaut Gustin dominant ainsi son cousin Nicolas – et US Awans celui contre LAAJ.

Ce dimanche, Wanze recevait Huy et l’US Awans accueillait LAAJ pour des derbies prometteurs. A domicile, les Sucriers ont parfaitement démarré la rencontre pour compter cinq points d’avance après dix minutes et dix-huit à la pause, 37-19. « Ce fut un véritable derby avec beaucoup d’envie mais assez peu de juste de la part des deux équipes » souligne Thibaut Gustin, auteur de cinq points contre dix pour son cousin Nicolas dans le camp d’en face. La seconde période était en faveur des Hutois qui réduisaient l’écart sans parvenir toutefois à réellement inquiéter les locaux. « La différence s’est faite grâce à notre expérience et à notre secteur intérieur dans le lequel nos pivots ont pris le dessus sur les Hutois. Comme mon cousin le disait: un derby ne se joue pas, il se gagne! Et c’est le point positif que nous retiendrons de ce match » conclut Thib.

US Awans évite le faux-pas

LAAJ n’est pas passé bien loin de décrocher sa première victoire de la saison à Awans. « Un match chaud car les US n’ont jamais réussi à faire un trou suffisant, Atlas recollait à chaque fois que nous prenions un peu d’air » reconnait Olivier Monteforte. Les troupes d’Eric Herben pouvaient se reposer sur leur adresse à distance en première mi-temps avec Collings en feu avec cinq triples et sur leur défense pour la seconde période afin de l’emporter de justesse, 68-66. « Une victoire sur le fil alors que nous menions de dix points à trois minutes de la fin. Nous avons eu chaud mais ce qui compte ce sont les trois points!« , conclut Olivier.

« Fan de l’Alsace et du Père Noël est une ordure »

Décembre est arrivé, la période de Noël enfin ouverte et avec elle sa ribambelle de traditions et plaisirs d’hiver et variés. Une fête qui compte de nombreux aficionados parmi les basketteurs liégeois dont le bien-nommé Patrick… Noel. Entretien.

Pat, que représente Noël pour toi?

C’est une fête de famille avant-tout, l’occasion de pouvoir se retrouver tous ensemble autour d’un bon repas et de voir des personnes que j’apprécie et que je n’ai malheureusement pas toujours l’occasion de côtoyer le reste de l’année.

Tu évoquais un bon repas. Quel est ton menu préféré pour cette fête?

Des coquilles Saint-Jacques en entrée, un bon gibier avec une sauce un peu sucrée en plat et, en dessert, une traditionnelle bûche. Par contre, pas de fromages, je déteste ça.

Quelles coutumes as-tu durant cette période?

Aucune coutume spécifique mais j’adore offrir et recevoir des cadeaux. Je veux d’ailleurs souvent savoir avant la date prévue ce que je vais recevoir (rires).

Décembre est aussi la période des marchés de Noël qui se multiplient comme des coupes de champagne un soir de réveillon. Lesquels ont ta préférence?

Je suis Liégeois et je privilégie d’abord ce village où je vais régulièrement voir mes amis Dan et Chanchan qui y tiennent un chalet. Désormais, je suis fan de l’Alsace, j’y ai d’ailleurs prévu un city-trip avec ma compagne.

Quels films ne manques-tu pas en cette période?

Sans hésiter, Le Père Noël est une ordure! J’adore l’auto-dérision et les vieux films avec des acteurs français notables tels Jugnot et Lhermitte.

En NBA, le soir de réveillon propose toujours de belles affiches. Pour toi, quel serait le match idéal du Christmas Day?

Sans hésiter un derby entre les deux équipes de Los Angeles. Les Clippers sont impressionnant défensivement avec le trio Harrel/George/Leonard et ses Lakers sont excellents en attaque avec James et Davis et le retour du lutin Rondo que j’adore voir jouer.

Laquelle de ces deux équipes sortirait victorieuse?

Je donne un léger avantage aux Clippers si Kawhi – trop souvent ménagé pour son physique – joue.

Un dernier mot pour conclure?

Joyeuses fêtes aux basketteurs liégeois!

« Le cinq qui terminé la rencontre fut très solide »

Dans ses installations, Visé a réalisé un splendide fin de rencontre contre Theux. Quelques changements hasardeux chez les visiteurs et le jusqu’au boutisme des locaux ont permis à Théo Lierneux et ses coéquipiers d’arracher la victoire. Interview du MVP du match.

Théo, tu as été particulièrement adroit contre Theux!

Cela rentrait bien, je dois avoir planté cinq bombes.

A nouveau, vous avez eu du mal a rentrer dans la partie.

Oui, ce match s’est globalement déroulé comme les précédents. Nous avons mal débuté et nous étions tout le temps dans la réaction plutôt que dans l’action. Nous avions pourtant eu une discussion à ce propos avec le coach lundi, c’est donc dommage d’avoir démarré la rencontre de la sorte. Nous avons toutefois su passer plusieurs fois devant et rester au contact des visiteurs durant toute la rencontre.

Pour finir par vous imposer 74-65. Peut-on parler de hold-up?

C’est vrai que nous sommes repassés devant à l’entrée du money time mais je ne pense pas que nous puissions qualifier notre victoire de hold-up! Même si Theux était vraiment bien dans son match, nous avons « fighté » pour rester dans la partie.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

A la différence des matchs précédents, nos cinq dernières minutes furent très bonnes et le cinq qui a terminé la rencontre fut solide afin de valider la journée de Saint Nicolas sans défaite.

Deuxième période héroïque de l’Union à Saint-Louis

Dans l’affiche de P2B, Union Liège est revenu du diable vauvert pour arracher la victoire 63-68 à Saint-Louis, s’octroyant du même coup le leadership de la série. Reportage.

L’affiche de P2B était indéniablement le sommet entre Saint-Louis et Union Liège. Un choc qui a tenu ses promesses, accouchant d’un scénario hitchockien avec des Unionistes revenus du diable vauvert pour arracher la victoire, 63-68. « Comme souvent ces dernières semaines, nous avons montré deux visages très différents sur la même rencontre » concède Tim Lekeu.

Les locaux démarraient parfaitement la rencontre, à l’inverses des troupes de Sébastien Dethioux. « Durant vingt minutes, les Collégiens nous ont dominés dans l’intensité et dans l’envie » reconnait Tim. « Nous étions battus dans toutes les situation de « un contre un », dominés au rebonds et offensivement, nous faisions preuve de trop de précipitation. » Les visiteurs galvaudaient des ballons – 14 balles perdues en première période – et se trouaient à distance. A la pause, le sommet semblait accoucher d’une souris, Saint-Louis menant largement au score, 46-28.

Mais l’Union a du coeur et ne s’avouait pas vaincu. « Nous avons légèrement modifié notre défense mais nous avons surtout offert la même intensité que notre adversaire » souligne le pivot visiteur. Liège limitait les Collégiens à quatre points dans le troisième quart afin de revenir à huit longueurs de leur hôte malgré une attaque toujours poussive. « Dans le dernier quart, nous avons conservé cette même énergie défense tout en ayant d’excellents pourcentages aux shoots » poursuit Tim. De quoi émerger sur le fil, 63-68.

« Sur l’ensemble de la seconde période, nous méritons notre victoire. Nous avons limité la meilleure attaque du championnat à dix-sept points en deuxième mi-temps. Mais nous devons être davantage prêts à débuter nos rencontres. A force de jouer avec le feu, nous finirons par perdre » conclut l’intérieur de l’Union.

« Nous pouvons nous en vouloir »

Quatre victoires et cinq défaites, c’est le bilan de nos représentants en deuxième régionale. Résumé des rencontres et réactions des protagonistes.

Belle victoire que celle conquise par Visé contre le Canter Schaerbeek, 61-56. Une rencontre maitrisée de bout en bout par Maxime Grégoire (19 points) et ses coéquipiers qui n’encaissaient que quatre maigres unités dans le troisième quart pour asseoir leur succès. « Nous travaillons de mieux en mieux en équipe pour le moment » se félicite Laurent Gerlache, auteur de seize points.

Victoire également pour Aubel à Natoye. Les Herbagers conservent leur invicibilité. Belle réaction des Templiers contre Andenne, 95-56, avec 38 points du duo Palazy/Tassin. « Nous avons vécu une partie collective avec une grosse défense et un jeu en rythme. Cela a amené de la fluidité offensive et des shoots en rythme. L’écart était creusé avant la mi-temps. Cela m’a permis de reposer mon genou et je remercie mes coéquipiers pour ce cadeau » nous résume Mika Berger.

Waremme a renoué avec la victoire en s’imposant 94-73 contre Beez (interview de Stéfan Germay à lire ici).

Ans et Haut-Pré loupe le coche

Revers en revanche pour Ans, 85-95, contre Frameries. Malgré un trio Delsaute/ Beaujean/ Mossay productif (57 points à eux trois), les locaux payaient un premier quart loupé (18-30). Malgré une belle réaction par la suite, c’était trop juste pour les Ansois.

Défaite aussi pour Ninane à Genappe, 90-81. Maxime Bodson (24 points) et ses partenaires payaient, eux, deuxième quart portes ouvertes et ne pouvaient recoller au score malgré l’apport offensif de Van Michel (14 points) et Brice Masy (18 unités).

Courte défaite pour le Haut-Pré contre Bastogne, 76-79. « Nous avons tout simplement eu trop de moments d’absence. Plusieurs fois, notre adversaire est parti à +10 et nous sommes à chaque fois revenus mais quand il fallait passer devant pour faire douter les visiteurs, nous encaissions un gros triple ou un panier qui faisait mal au moral » déplore Stéphane Grandry, à nouveau productif avec 18 points. « Nous pouvons nous en vouloir car il y avait clairement la place même si nous n’avons pas réussi un grand match et que la réussite nous a boudé.« 

Huy aussi s’est incliné, 55-73 contre Braine. Les Hutois n’ont jamais trouvé de solutions offensives face à une équipe accrocheuse. Tilff a connu sa première défaite de la saison, offrant ainsi à cette journée de R2 une allure assez mitigée.

« Piedboeuf a directement rentré plusieurs bombes « 

Contre Beez, Waremme a renoué avec la victoire, 94-73. Stefan Germay revient sur cette rencontre.

Sans réellement briller, Massot (23 points), Gaudoux (2O unités) et leurs coéquipiers ont dominé Beez. Piedboeuf (15 points) se montrait adroit d’entrée pour placer les Wawas aux commandes. En tête 46-33 à la pause, les troupes de Mike De Keyser en remettaient une couche au sortir des vestiaires pour filer vers la victoire, 94-73.

Stefan, est-ce la réaction attendue?

Oui, nous devions retrouver le chemin de la victoire, surtout à domicile contre une équipe de milieu de tableau.

Comment résumerais-tu votre prestation?

Nous avons mené tout au long du match sans jamais être réellement inquiétés malgré quelques périodes de flottement.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Hervé Piedboeuf a rentré directement quelques bombes qui nous ont permis de libérer de l’espace à l’intérieur. A partir de ce moment là, nous avons pu dominer inside.

« Excellente réaction après un temps-mort du coach »

Dans le derby liégeois entre LAAJ et Liège Basket, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, 79-84.

LAAJ a chèrement vendu sa peau face à des Liégeois qui avaient interdiction de perdre. « Nous avons très mal débuté la rencontre » reconnait Ludo Lambermont (11 points). « Après un temps-mort de notre coach pour remettre les pendules à l’heure, l’équipe a directement réagi en infligeant un 3-19 aux Brasseurs afin de prendre les commandes de la partie. » A la pause, le marquoir affichait 31-42.

« Par deux fois, alors que notre avance était portée à +15, nous avons laissé LAAJ revenir dans le match » soupire » Ludo. « Mais nous n’avons pas loupé notre gestion fin de partie. » Au final, Titeca – 17 points pour son retour à Jupille – et ses coéquipirs l’emportaient 79-84.

« C’était la réaction attendue avec la victoire à la clé » sourit Ludo. « La différence s’est faite après le temps-mort du premier quart-temps. Le groupe a réagi avec une intensité différente. Notre changement de défense en zone et zone-press a contrarié les Brasseurs. »