« Nous nous voyions peut-être trop beaux »

Alors que tout avait bien commencé à Tilff avec les victoires des P2 contre Aywaille et Henri-Chapelle, la R2 a ensuite mordu la poussière pour la première fois de la saison. Reportage.

En ouverture de cette dernière « triplette » de 2019, la P2 de Yannis Bouvier, exceptionnellement coachée par Patrick Maquinay, prenait la mesure d’Aqualiens déforcés, 78-64. C’était ensuite au tour de l’autre P2 de dicter sa loi à Henri-Chapelle, 99-84. « Nous avons réussi un gros premier quart pour prendre quinze points d’avance » souligne Jonas Degée. « Nous nous sommes un peu relâchés par la suite mais nous n’avons jamais senti que la victoire pouvait nous échapper même si nous ne fûmes pas bons du tout défensivement. »

Pour clore la soirée, la R2 de Quentin Pincemail accueillait l’excellente formation de Morlanwelz. Et, pour la première fois de la saison, les Porais s’inclinaient, 70-93. « Cela devait arriver de toute façon » philosophe Jérôme Niedziolka, auteur de dix points. « Cette défaite va nous faire du bien. Nous nous voyions peut-être trop beaux. Nous ne sommes pas habitués à être leader mais bien outsider.« 

Les choses furent assez vite mal embarquées pour Mottard (11 points) et ses coéquipiers. « Nous avons très mal débuté, le plan de match et les consignes n’ont pas été respectés. Nous fûmes menés directement face à une équipe en réussite de loin, bien en place et possédant une belle dose d’expérience » précise le Rodman des bords de l’Ourthe.  » Nous avons manqué d’envie, de respect des consignes, d’adresse pour remporter ce match sans oublier un manque d’assiduité aux entrainements ces dernières semaines.« 

Tom Malempré en claque 31 pour plonger Dison dans le doute

En première provinciale, le choc entre l’Etoile Jupille et Hannut a accouché d’une souris, les Hesbignons étant privés d’adresse et de plusieurs joueurs. Bellaire n’a guère éprouvé de difficultés à se défaire de Belleflamme tout comme Ensival de Spa. Verviers a remporté sur le fil le derby verviétois de la mort à Dison et Alleur a confirmé son excellente tenue en disposant du leader Saint-Louis. Analyse.

Deux rencontres au sommet ce week-end en première provinciale. Tout d’abord le derby entre Alleur et Saint-Louis. Grâce à un quatuor Defebve/Dallenogare/Lozina/Carbonari (68 points en cumulé), les locaux l’ont emporté, 83-71 après avoir compté 19 points d’avance à l’entame du dernier quart.

Ensuite, la réception d’Hannut par l’Etoile Jupille. Malheureusement, les Hesbignons étaient privés de nombreux joueurs et d’adresse, ce qui ne pardonne pas face à la zone locale aux Argilières. « La première mi-temps fut assez équilibrée avec pas mal de réussite pour les shooteurs d’Hannut » nous explique Marc Jacot (9 points). A la pause, le marquoir affichait 46-25 en faveur de Lhote (18 points), Bastin (17 unités) et consort. « Ensuite, une grosse pression défensive de notre part et, surtout, une énorme baisse d’intensité défensive d’Hannut – qui ne jouait plus défense – a scellé notre victoire et explique le score final de 100 à 67. Gros bémol, nous avons perdu Grégoire sur entorse et peut-être aussi Vincent Theek. »

Dans le derby entre Spa et Ensival, Genet (18 points) et ses coéquipiers ont rapidement confirmé leur statut de favori. Après dix minutes, c’était déjà 9-25 en faveur de Beckers (14 points) et consort qui contrôlaient ensuite la rencontre pour s’imposer 61-80. « Nous avons très bien entamé la rencontre et notre bonne agressivité défensive a fortement limité les Spadois et nous a mis en confiance » nous explique François Genet. « La défense locale était parfois un peu naïve et nous avons rapidement pris le contrôle du match mais nous avons laissé les Bobelins dans la course en les envoyant bien trop souvent sur la ligne de réparation.« 

Dison et Belleflamme mal en point

Autre derby, celui de Bellaire contre Belleflamme. Une partie rapidement maitrisée par John Michel (17 points) et ses coéquipiers. « Ce ne fut pas du tout un beau match de basket à regarder. Nous avons eu énormément de déchets dans notre jeu offensif mais il était important de prendre une victoire après nos deux derniers revers » reconnait Gael Colson. « Nous n’avons pas beaucoup encaissé et, en attaque, tout le monde a marqué, ce qui fait toujours plaisir. Par contre, nous devrons jouer autrement si nous voulons aller gagner dimanche prochain à Esneux. » Score final: 81-53.

Dernier derby, crucial pour le maintien, entre Dison-Andrimont et Verviers. Les visiteurs s’alignaient avec leur nouvel entraineur, Arnaud Cornet, ancien disciple, notamment, d’Yvan Fassotte lors de son premier passage à Ninane, et avec plusieurs renforts de D3: Malempré (31 points), Wilkin (25 unités) et Domken (6 unités). Cela n’empêchait pas les locaux de faire la course en tête pendant trente minutes. A l’entame du dernier quart, c’était 54-49 mais les troupes de Gino Fortuna se montraient incapables de résister aux assauts adverses et s’inclinaient 74-79. « Nous avons été devant la grande majorité du temps mais avons simplement mal géré les dernières minutes » déplore Jordan Delrez. « Je pense que Saint-Mich’ en voulait tout simplement plus que nous. Nous allons devoir nous remobiliser rapidement sous peine d’avoir des regrets en fin de saison. »

« Je me sens de mieux en mieux sur le terrain avec Esneux »

A Tongres, Esneux a profité de son excellente défense pour prendre d’emblée le contrôle de la partie et s’assurer une superbe victoire, 48-68. Romain Peremans revient sur cette rencontre et son intégration chez les Dragons. Entretien.

A Tongres, Esneux a directement dressé un rempart défensif presque insurmontable. Les Limbourgeois se cassaient les dents sur la muraille visiteuse et se retrouvaient menés 8-21 après dix minutes. Francoeur (19 points), Matisse (12 unités) Vanoost (11 pions), Peremans (9 unités) et leurs coéquipiers ne baissaient pas d’intensité au cours des vingt minutes suivantes et étaient largement devant – 28-55 – à la demi-heure pour finalement s’imposer avec brio, 48-68.

Romain, que retiens-tu de cette belle victoire à Tongres?

Dès le début et durant quarante minutes, nous fûmes concentrés. le danger venait de partout, nous avons joué collectivement et la balle tournait bien! En défense, nous étions sur tous les ballons. Les locaux ont très mal shooté mais nous avons vraiment bien effectué les rotations défensives.

Comment te sens-tu dans ton nouveau club et dans ta nouvelle équipe?

Je me plais vraiment bien à Esneux et avec mes coéquipiers. Il y a une super ambiance et je me sens de mieux en mieux sur le terrain.

Cette victoire chez l’un des favoris rehausse-t-elle vos ambitions?

Nous jouons match par match et nous verrons où cela peut nous mener mais les résultats actuels sont vraiment super pour nous!

« C’est agréable d’être invaincu mais en R2, personne ne monte sans gagner les Playoffs »

Aubel est passé tout près de voir son immaculé bilan souillé par la défaite. Les Herbagers auront eu besoin d’une prolongation pour se défaire de l’accrocheuse équipe de Natoye. Avec ce succès étriqué 98 à 100, Martin Lambot et ses coéquipiers demeurent invaincus. Entretien.

A Natoye, les Herbagers rentraient « piano » dans la rencontre. Après dix minutes, Klassen – bien en jambes avec 32 points – et ses partenaires étaient menés 28-21. A la pause, les locaux étaient toujours devant, 48-41. La reprise était à sens unique et permettait à Perin (21 points) et consort d’inverser le cours du match, c’était 67-71 à la demi-heure. Natoye ne lâchait rien et parvenait à recoller à 90 partout à l’issue du temps réglementaire. La prolongation était tout aussi disputée mais Gerarts (22 points) et ses potes parvenaient à émerger, 98 à 100.

Martin, voilà un succès conquit dans la douleur?

Nous avons eu un peu de mal à démarrer et Natoye était en réussite. Nous n’avons pas paniqué même si nous étions menés de sept unités à la pause. Au retour des vestiaires, nous sommes repassés devant et cela a tenu toute la fin de rencontre pour arriver à la prolongation.

Qu’est-ce que a fait tomber la pièce du bon côté, le vôtre?

Le calme. Nous n’avons eu ni évervement, ni stress. Cela nous a offert la victoire même si ce n’était pas notre meilleure prestation de la saison.

Qu’est-ce que cela fait de ne pas encore avoir connu la défaite à ce stade de la saison?

C’est agréable d’être invaincu mais en R2, personne ne monte sans gagner les Playoffs.


Laval se met sur son 31

Sans briller, La Spéciale Aywaille est venue à bout de Blegny, 53-82. Une rencontre marquée par la performance au scoring de Yoann Laval.

En ce froid dimanche de décembre, La Spéciale Aywaille recevait Blegny. Les locaux démarraient parfaitement la rencontre via Steve Iser (11 points dans le premier quart, 18 au total), pour faire 3-9. Menés 7-13 après cinq minutes de jeu, les Aqualiens allaient réagir en serrant les boulons défensivement, en augmentant leur intensité et en profitant d’un Yoann Laval innarêtable (31 points dont deux triples) et d’un Koch impactant (10 de ses 12 points dans le premier quart). Les locaux passaient un 45-16 aux Miners pour plier la match à la pause, 52-29.

A la reprise, les échanges étaient brouillons. Gouvienne (10 points), Van Roy (9 unités), Vanlaar (8 points avant d’être mis au repos) et leurs coéquipiers profitaient de leur défense pour augmenter leur viatique et terminer la partie en roue libre. Score final: 82-53.

« Mieux vaut un mauvais shoot qu’une bonne passe! »

Greg Kesikidis se prête avec bonne humeur au Thé ou Café de Liège & Basketball.

Greg, tu es plutôt passe ou panier?

Mieux vaut un mauvais shoot qu’une bonne passe (rires) ! Bon, c’est une caricature, évidemment panier.

Attaque ou défense?

Attaque. A mes yeux, le basket est un sport offensif avant tout et où l’attaquant a toujours l’avantage sur le défenseur. Ceci dit, pour nuancer mon propos, je n’ai commencé à comprendre que trop tard qu’une bonne défense pouvait amener beaucoup de paniers.

Plutôt Netflix ou cinéma?

Le ciné reste toujours une sortie agréable mais vu les tarifs actuels, il faut vraiment que le film en vaille la peine. On se retranche donc plus souvent devant sur une série ou un film en télé.

Burger ou pizza?

Burger et frites, évidemment.

Vacances à la plage ou city-trip?

Les deux ont leur charme à mes yeux.

Plutôt Curry ou LeBron?

Curry, sans hésitation! Ce magicien a révolutionné le basket. Tout le monde ou presque voudrait avoir son shoot.

Anderlecht ou Standard?

Comme la majorité de mes coéquipiers, Anderlecht bien sûr (rires). Même si, au final, je suis davantage le foot pour pouvoir animer un débat ou l’autre que pure passion.

Et enfin, thé ou café?

Café quotidiennement mais aux grandes occasions, un thé fait l’affaire s’il n’y a pas de café.

« La pièce est tombée du mauvais côté »

En TDM2A, Spa est passé tout près de la victoire contre Louvain . En P3A, les Bobelins n’ont pas résisté à Stavelot.

TDM2 A : SPA – LOUVAIN B 74-76

« Disons que la pièce est tombée du mauvais côté », résume Bruno Dagnely, « Car, sur l’ensemble de la partie, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. S’ils continuent de faire preuve de la même application et détermination, les victoires vont arriver. » Après un démarrage poussif (3-3, 5e), les Bobelins (Franck, Vandenbrule 18 pts chacun) s’extirpaient à 20-13 (10e) et à 39-31 (22e). A ce moment, les Universitaires resserraient leur défense et inversaient la tendance à 49-54 (29e). A 72-67 (1’40 de la fin), Lodomez loupait ses deux coups francs et Louvain arrachait la victoire (74-76) « on the buzzer ». A épingler l’entrée au jeu tout en sobriété de Lucas Lambot, la nouvelle recrue locale. Sûr que les Spadois voudront renouer avec le succès, dès samedi prochain, aux dépens de… Pepinster.

P3 A : SPA – STAVELOT 67-94

Emmenés par Desert, leur Spadois de service, les Stavelotains se mettaient d’emblée sur mode « démonstration » et filaient ainsi à 5-18 (5e), ou encore, à 16-45, à l’approche du quart d’heure. Les leaders de la série en profitaient déjà pour faire tourner leur banc. Leurs courageux rivaux exploitaient dès lors la situation pour réduire quelque peu l’écart. Comme, par exemple, à 29-52, au changement de côté. Rien ne changeait à la remise en mouvement et les « Blanc Moussis » s’envolaient vers un succès, somme toute, aisé à 67-94. A souligner l’excellente ambiance tout au long des échanges… sur et autour du terrain.

Michel CHRISTIANE

« Nous voulions garder le coach sous pression »

En TDM2, Comblain est passé à un fifrelin de l’exploit. En P2, les Comblinois ont assuré contre LAAJ.

Ce samedi, Comblain recevait Kontich, ogre de TDM2B. « Nous avons rapidement pris la tête en jouant très juste offensivement et en dictant le tempo » nous explique Thomas Waonry. « Nous avons ensuite connu deux minutes de flottement et nous sommes faits punir. » Le marquoir passait de +10 en faveur des locaux à -10. « Nous avons bataillé pour revenir mais trop tard. » Score final: 97-102.

« Il nous a manqué deux minutes de concentration, nous fûmes de nouveau naïfs en nous relâchant » déplore l’intérieur local. « C’est frustrant de ne pas avoir fait tomber le leader mais il faut oublier ce revers et aller chercher les deux derniers matchs avant la trêve pour être plus sereins. »

« Nous voulions garder le coach sous pression »

En P2A, Comblain s’est imposé 73-67 contre LAAJ. Là aussi, les locaux démarraient bien. « Mais nos adversaires ont eu le mérite de ne rien lâcher et de rester au contact tout le temps » reconnait Steve Fontaine. « Mais comme souvent ces derniers temps, la balle tourne bien pour nous et nous n’avons jamais vraiment été en danger. Nous voulions juste garder le coach sous pression (rires). » Un nouvelle victoire qui permet au groupe de Thomas Doneux de consolider sa place dans le groupe de tête. « Prochaine échéance à Aubel un dimanche midi, cela risque d’être dur » conclut Steve.

Austin Burgett, de la Cité ardente à la Laponie suédoise

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité. Focus cette fois sur Austin Burgett, le joueur « empêché » de Liège Basket.

Dans cette galerie de portraits, l’un de ceux-ci peut parfaitement être consacré à un personnage toujours en action sur les parquets. Comme, par exemple, Austin Burgett qui ne gardera sans doute pas un souvenir mémorable de la Principauté…

Le garçon a quitté la Cité ardente dès le 12 novembre passé. Le secret avait été bien gardé. Direction la Suède, en général, et Lulea, en particulier. Soit, tout au nord d’un pays déjà pas très méridional. C’est simple, sa nouvelle ville d’adoption fait partie de la glaciale Laponie. Il faut savoir qu’il a été appelé là-bas afin d’y remplacer le très spectaculaire LaRon Smith, auteur de 41 points et 15 rebonds lors du 1er match de championnat. Malheureusement, il était victime d’une blessure chronique et le club était obligé de s’en séparer. Quant à Austin, il réussissait sans problème le test qui lui était proposé.

Etonnant, rien ne prédestinait l’ancien protégé de Sacha Massot au basket. « Mon sport de prédilection était, en effet, le baseball où je me défendais assez bien », indique d’emblée l’étudiant à l’université de Notre Dame. C’est donc sur le tard qu’il se tournait vers le cuir orange. A nouveau avec un réel bonheur. Il s’apprêtait alors à embrasser une carrière professionnelle en Europe quand le couperet tombait : il devait se faire opérer suite à un sérieux problème cardiaque.

« Et quand j’ai été rétabli, plus personne ne voulait de moi », ponctue-t-il, fataliste, « Je n’ai donc eu d’autre solution que de travailler pendant un an comme graphiste aux USA. » Où il est prouvé qu’il ne faut jamais désespérer : « L’été suivant, mon pote Donovon Jack (ex-Liège aussi et à Louvain aujourd’hui) était engagé, en Slovénie, à Polzela qui avait besoin d’un pivot supplémentaire. Il a parlé de moi et c’était reparti… »

A son arrivée à Lulea, Burgett déclarait : « J’arrive de Liège qui a de gros problèmes et qui ne savait pas aligner ses renforts étrangers. Auparavant, j’ai terminé 3e du championnat slovène. J’ai été vite intégré au sein de l’équipe et, même si je n’ai que 26 ans, j’ai l’impression que je pourrai apporter mon expérience au groupe. » En attendant, Peter Oqvist, son coach, est tombé sous le charme : « Outre d’évidentes qualités physiques, Austin possède une grande intelligence de jeu qui nous sera fort utile. » On observera encore qu’il a désormais comme équipier cet ancien Montois qu’est Quinton Upshur et que la formation féminine du cru est engagée en EuroCoupe. Bref, c’est une véritable « culture basket » qui a droit de citer dans cette cité scandinave.

A noter que, vendredi soir, Lulea disposait de Nassjo (63-60) et que Burgett ne ratait pas sa « première » sous son nouveau maillot : 11 points, 4 rebonds en 19 minutes. Et ça ne fait que commencer…

Michel CHRISTIANE

« Une excellente prestation de Yannick Huppertz »

Ce vendredi, Saint-Vith a triomphé d’Harimalia. Après une période de disette, les troupes de François Henin retrouvent des couleurs et des ambitions. Analyse.

Ce vendredi, Saint-Vith a dominé Harimalia et décroché sa quatrième victoire de la saison, 65-51. Un superbe résultat obtenu face à une formation de premier plan – les Abeilles sont sixièmes en P3A. « Yannick Huppertz, dix-sept ans, a livré une excellente prestation avec vingt-six points. Il a parfaitement secondé Janosh Alt qui tourne à plus de vingt points depuis le début du championnat » détaille François Henin. « Harimalia n’a guère eu de réussite aux shoots. Nous avons beaucoup alterné en zone et notre adversaire n’a pas trouvé la parade. »

Une victoire acquise avec la manière et qui confirme le regain de forme du Power Tower. « J’ai recadré l’équipe et relancé les ambitions qui sont désormais le milieu de classement ainsi que de former les jeunes du club en leur offrant de l’expérience et du temps de jeu » nous précise l’entraineur local. Le réveil de Saint-Vith bousculera-t-il la hiérarchie en P3A?