« Une chance de partager sa passion avec ses parents »

Multi-titré avec Ninane ces dernières années, Maxime Pluys prendra la direction de Spa au terme de cette saison. Pour Liège & Basketball, le jeune et talentueux meneur revient sur son parcours, ses années chez les Calidifontains, ses souvenirs, sa passion pour ce sport, sa décision de rejoindre les Bobelins et la particularité d’avoir un papa qui fut un ancien basketteur de haut niveau. Entretien.

_______________________________________________________________________

Maxime, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé en U6 à Prayon où j’en suis resté jusqu’à ma première année U12. J’ai alors rejoint Ninane, club dans lequel j’évolue actuellement. J’ai eu la chance d’être champion avec mon équipe en pupilles, minimes régionaux, cadets provinciaux et cadets régionnaux (ndlr: titre acquis cette saison sous la férule de Nicolas André).

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basket?

Ce que j’affectionne le plus, c’est la compétition, l’esprit d’équipe et qu’il s’agisse d’un sport complet physiquement.

Comment te vois-tu en tant que joueur?

Comme un vrai poste 5 (rires). Non, plus sérieusement, je suis un meneur qui pense avant tout au beau jeu collectif. J’aime faire des assists même si mettre la balle dans l’anneau reste aussi un plaisir.

Comment juges-tu ta saison, conclue par un titre en cadets régionaux et un maintien en troisième provinciale?

En ce qui concerne les cadets, nous vivons une super saison. Nous sommes champions de Wallonie avec – pour l’instant car il reste encore deux matchs – une seule défaite. Mon gros regret est la Coupe AWBB, nous méritions d’être dans le dernier carré. En ce qui concerne la P3, je suis assez déçu. Nous avons beaucoup gaspillé. Avec l’équipe que nous avions, nous aurions pu figurer plus haut au classement.

Tu as pris la décision de quitter Ninane au terme de cet exercice pour rejoindre Spa. Pourquoi avoir choisi les Bobelins?

Le projet de Spa m’a fortement intéressé. La possibilité de jouer en P1 et de pouvoir m’entrainer en D3 est séduisante. Le coach Massart me fait confiance et j’ai également des potes qui évoluent là-bas. C’est un nouveau challenge extrêmement motivant pour moi.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Je souhaite continuer ma progression et prendre du plaisir sur le terrain. Evidemment, j’aspire à gagner un maximum de matchs et à réaliser une bonne saison.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Ninane?

Ninane restera mon club de coeur. Toutes ces saisons passées au sein du matricule 1200 ont souvent abouti à des titres avec un groupe uni. L’ambiance familiale du club y est pour beaucoup et je remercie d’ailleurs énormément les Calidifontains pour cela.

D’ailleurs, quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu pratiques ce sport?

Tout d’abord ce dernier titre en cadets régionaux. Mais aussi le double titre en minimes et cadets. Je garde aussi en mémoire d’avoir gagné la Coupe provinciale avec mon papa comme entraineur. Et j’ai souvent eu la chance d’avoir de très bons coachs.

Justement, ton papa, Michel, est un ancien basketteur de haut-niveau. Débriefez-vous vos matchs ensemble? Est-ce un avantage d’avoir un papa basketteur et aussi connu que l’est le tien?

Débriefer est un bien grand mot. Mais on discute toujours du match ensemble. Il esssaie à chaque de me faire réfléchir au mieux afin de m’améliorer. J’ai la chance d’avoir deux parents basketteurs, c’est toujours agréable de partager une passion ensemble. Ils s’investissent tous les deux et me suivent, ce qui est très important. Le seule petit inconvénient d’avoir un papa bien connu dans le milieu reste peut-être de devoir grandir à travers son nom.