« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens »


A Saint Louis, Spa n’aura mené qu’une toute petite seconde, sur un panier clutch de Mertens. Suffisant pour réaliser un véritable hold-up malgré un Martin Francoeur impressionnant (38 points) pour les Collégiens.


« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens » sourit Mike Laboureur. « Nous n’avons mené qu’une seconde face à Saint Louis.« 

Dans la salle du Collège, les Spadois loupent leur début de rencontre. « Nous étions dans les cordes en première mi-temps » reconnait Antoine Massart. « Nos adversaires allumaient de partout avec un excellent pourcentage et Martin Francoeur (ndlr: le scoreur local terminera d’ailleurs la rencontre avec 38 points au compteurs) était inarrêtable, tant en pénétration qu’aux shoots. » A la pause, Spa est mené de treize points.

Au retour des vestiaires, les Spadois serrent la vis en défense. « Nous encaissons seulement 28 points en seconde période alors que nous en avions pris 33 rien que dans le premier quart, et Mertens et Leonard se sont réveillés offensivement » se félicite le coach visiteur.


Mertens flambe, Saint Louis tremble


Au bout du suspens, Spa passe devant à une seconde de la fin du temps règlementaire sur une pénétration de Mertens. C’est 79-81. « Malheureusement, nous commettons ensuite une faute lorsque le shoot adverse est parti. Les Collégiens obtiennent deux lancers, marquent le premier mais ratent le deuxième » poursuit l’entraineur victorieux. Et les Bobelins s’imposent 80-81.

« Nous avons eu le mérite d’y croire et de nous battre jusqu’au bout » savoure Antoine Massart. « Je pense également que Francoeur – félicitations à lui pour son match d’ailleurs, il a été impressionnant – était un peu trop seul sur la fin et la défense de Clayes sur le scoreur du Collège lors des cinq dernières possessions de Saint Louis fut très bonne. »

Le manque d’expérience des locaux a sans doute pesé dans la balance, tout comme le jusqu’au-boutisme des Spadois au terme d’une rencontre qui aura une nouvelle fois démontré qu’en basket, rien n’est jamais fini avant le coup de sifflet final.