« Une sorte de défouloir »

Sans basket, la vie est moins chouette mais François Lodomez ne compte pas rester inactif. Entretien.

François, t’attendais-tu à un arrêt aussi inopiné de la compétition ?

Non. Je dois reconnaitre que je pensais que même s’il y avait un nombre de cas plus élevé, avec les mesures mises en place nous pourrions continuer à jouer et faire une saison complète.

Quels sentiments prédominent chez toi en ce moment ?

De la déception, évidemment. Au-delà de l’aspect compétition, le basket est notre passion, une sorte de défouloir après notre boulot. Cette annonce fut compliquée à gérer pour beaucoup, je crois.

Allez-vous continuer les entrainements ?

La reprise est toujours indéterminée. Cela permettrait de maintenir l’activité mais, d’un autre côté, c’est frustrant de s’entrainer pour ne pas jouer. Nous comblons comme on peut: course à pied, tennis. Je ne compte pas rester inactif pendant ces minimums trois semaines.

Quelles serait la solution idéale pour la suite de la saison ?

Il y a des experts et la fédération qui se penchent sur la question et sont mieux placées que nous pour envisager l’avenir car ils disposent de davantage d’éléments pour affiner leur réflexion. L’idéal serait toutefois de reprendre, quitte à faire des matchs à huis-clos mais cela reste compliqué au niveau des contacts. Je ne suis pas certain qu’il existe une solution qui soit à la fois « safe » et qui nous fasse plaisir par rapport à notre passion du basket. De toute façon, les cartes sont dans les mains des décideurs, pas dans les nôtres malheureusement.