« Ma première en P2 face à une grosse équipe complète dans tous les secteurs »

Quentin Vaes et les Carriers ont besoin de points, aussi bien en P2 qu’en P3, et s’apprêtent à faire face à deux gros défis à Spa et Verviers.

Caramba, encore raté ! C’est un peu ce qu’ont dû se dire les jeunes Carriers samedi soir. Après s’être inclinés en prolongation contre Saint-Vith voici quinze jours, Quentin Vaes et ses partenaires perdaient à nouveau de peu, cette fois contre Saint-Louis 53-61. « Nous avions pourtant bien commencé le match avec une grosse réussite de loin – cinq sur cinq d’entrée au-delà des 6,75 mètres – mais nous avons ensuite un peu lâché, ce qui a remis les Collégiens dans le match » constate le meneur local. « En seconde période, le ballon circulait beaucoup moins bien, nos options n’étaient pas bonnes et nos shoots ne rentraient plus. Nos adversaires en profitaient pour s’échapper et deux gros tirs convertis en fin de rencontre n’y changeaient rien. »

Et comme pas de repos pour les braves, Quentin enchainait par le match P2 avec la réception d’Henri-Chapelle, formation aussi impressionnante qu’expérimentée et invaincue. La logique comptable était respectée, les Carriers ne parvenant pas à réellement inquiéter les Capellois. « Pour ma première avec la P2, c’était face à une grosse équipe très complète dans tous les secteurs » remarque celui qui entraine aussi des jeunes et n’hésite pas à filer un coup de main aux bénévoles du club. « Nous avons réussi une grosse première mi-temps mais en deuxième, les Capellois ont resserré en défense et nous avions du mal à conclure sous l’anneau. » Score final : 37-78.

Tant la P3 des Carriers (1 victoire) que la P2 (zéro succès) ont besoin de points pour se (re)lancer et retrouver moral et confiance. Mais ce week-end s’annonce ardu pour les Sprimontois qui iront à Spa – équipe du top en P3A – samedi et à Verviers – un des favoris de P2B – dimanche. Toutefois, la magie du basket nous offrira-t-elle de jolies surprises ? C’est bien ce que mériteraient les sympathiques défenseurs du matricule 854.