Dudzinski, l’arbre qui cacha la forêt

Malgré un Dudzinski impeccable, Anvers a rapidement perdu pied à Mons, laissant des Renards collectifs et dominateurs « inside » remporter la première manche 75-64.

Au cours des dix premières minutes, les deux équipes se répondaient du tac au tac malgré une adresse assez moyenne et le marquoir affichait 15-16 en faveur de Gibbs (15 points mais avec une très faible adresse) et des Anversois. Mais dès l’entame du second quart-temps, les visiteurs restaient muets offensivement tandis que Penava (13 points, 10 rebonds et 2 contres) et Spencer (18 points et 15 rebonds) régnaient sur la raquette et que Lambot (13 points, 7 rebonds et 5 passes) se montrait très remuant. L’écart grimpait rapidement en faveur des locaux alors que seul Dave Dudzinski (21 points à 8 sur 12 dont 4 sur 4 derrière l’arc et 6 rebonds) se montrait à la hauteur de l’évènement pour Anvers. A la pause, c’était 38-24.

Au retour des vestiaires, l’intérieur canadien prenait feu et plantait quatre bombes consécutivement pour ramener Mons sous la barre des dix points. Malheureusement, le bon Dave ne pouvait guère compter sur ses coéquipiers et surtout pas sur Bleijenbergh (3 points à 1 sur 10 aux tirs, 9 rebonds, 4 passes et 4 interceptions) qui balançait des briques et des air-balls – mais quand comprendra-t-il qu’avec sa taille et son adresse toute relative de loin il devrait davantage pénétrer plutôt que de tenter des tirs compliqués derrière l’arc ? – et pour qui la NBA semble tout de même bien loin.

Ainsi, à chaque fois que les Anversois -mention honorable à Braunch pour sa deuxième mi-temps – avaient l’occasion de revenir à six, sept ou huit points, ils perdaient un ballon, loupait un lancer, foirait un tir et les Montois, plus collectifs et rigoureux en profitaient pour réaugmenter leur viatique. Les minutes s’écoulèrent ainsi sous forme d’accordéon et Mons s’imposait logiquement 75-64.

Crédit photo: Philippe Collin