Zion martyrise Gobert

Et les Pelicans scalpent le Jazz.

26 points pour Zion et Ingram contre le Jazz et victoire de NOLA, 129-124. Les Pelicans n’ont shooté que 11 fois (pour 7 réussite) derrière l’arc tandis qu’Utah tantait 43 fois sa chance !

Jokic est formidable !

Nikola Jokic a régné sur la raquette des Bulls.

Le pivot a compilé 39 points, 14 rebonds et 9 passes pour aider Denver à s’imposer à Chicago, 112-118.

Melo répond à LaMelo, avantage à l’expérience

Beau duel cette nuit entre LaMelo Ball et Carmelo Anthony.

Avec 30 points et 8 passes, LaMelo Ball a brillé à Portland mais c’est bien Carmelo Anthony (29 points dont 6 triples et 5 interceptions) et les Blazers qui l’ont emporté, 123-111.

https://www.youtube.com/watch?v=i_fGSfdcgs8

« Il faut pouvoir prendre des risques »

C’est un projet audacieux que Belleflamme a mis sur pied pour son équipe de deuxième provinciale.

C’est à nouveau un projet audacieux que Belleflamme a décidé de mettre en place pour la prochaine saison. En effet, le comité des Haricots a répondu favorablement à la requête de Maxime Clavier de faire monter sa talentueuse équipe U16 en deuxième provinciale. « Cette année, notre P2 était constituée de juniors et de joueurs qui évoluaient aussi en R2. Mais il apparaissait que ce mélange était compliqué » nous précise celui qui évolue en R1 dans son club de toujours. « C’est pourquoi j’ai proposé de mettre tous les jeunes que je coache depuis plusieurs saisons en P2 tout en les encadrant avec deux joueurs d’expérience. »

Depuis les U12, Maxime entraine un groupe talentueux qui s’est étoffé au fil des années et qui figure dans le Top 3 en Wallonie de sa catégorie depuis déjà plusieurs saisons. « Notre équipe compte quatorze joueurs car au fil des années et des bons résultats, plusieurs bons joueurs ont voulu nous rejoindre. Mais cela fait deux ans que l’effectif n’a pas changé » nous précise Max dont l’équipe évoluait dans deux championnat régionaux. « Dans notre catégorie « normale », c’était trop « facile » avec peu de matchs vraiment disputé tandis que face à des équipes un an plus âgées, nous parvenions tout de même toujours à nous qualifier pour la première poule. »

Ses ouailles ayant bientôt seize ans, décision fut donc prise de les lancer en seniors tout en évoluant parallèlement en U18 régionaux. « Cela devrait permettre à mes jeunes d’encore progresser davantage. Certes, c’est un peu osé mais le club ne nous met pas de pression et nous voulons ainsi montrer que nous n’hésitons pas à lancer des jeunes dans le grand bain, comme ce fut un peu le cas avec ma génération. Il faut d’ailleurs pouvoir prendre des risques pour récolter le fruit du travail » continue Max. « J’ai la chance d’avoir un groupe très motivé – nous avons d’ailleurs repris des sessions physiques en extérieur et, durant le premier confinement, les gars avaient continué de se maintenir en forme grâce à du travail à distance – et bien encadré, avec des parents qui suivent leur progéniture et s’investissent. »

Le pari est osé mais les Haricots ont tout à gagner. « Il n’y a pas beaucoup de clubs qui osent ainsi lancer des jeunes » assure l’ailier du matricule 1058. « La motivation sera le maître-mot et l’objectif sera de mettre deux ou trois équipes derrière nous en progressant considérablement entre le premier et le second tour de championnat. La priorité sera d’ailleurs mise sur le match P2 lorsque nous jouerons le même jour en U18. Nous savons bien que nous devrons nous serrer les coudes mais je pense que nous pouvons créer pas mal de surprises. Mais, quoi qu’il en soit, le club ne nous met aucune pression concernant les résultats. »

Un discours empreint d’optimisme car Maxime a rapidement eu l’opportunité de trouver deux renforts de choix pour encadrer ses jeunes pousses. Ainsi, Arthur Authelet et Sam Dossin, viendront apporter leurs qualités et leur leadership à cette P2 inédite. « Sincèrement, je ne pensais pas dénicher deux si bons joueurs – qui en plus étaient déjà au club. Arthur est un pivot mobile, un bon ami, qui a plus que largement le niveau de la division et va nous apporter énormément. Sam aussi va nous amener beaucoup. Ces deux gars sont certes jeunes mais ils ont déjà l’expérience de la régionale et affichent une excellente mentalité: ils veulent être considérés comme n’importe lequel de mes autres joueurs » souligne le jeune entraineur. « Arthur s’est d’ailleurs joint à nous pour les sessions physiques et a été frappé par l’intensité et le professionnalisme de mes petits gars. »

Cette année blanche a forcément stoppé la progression des jeunes Haricots. « Mais notre jeunesse pourra être un avantage à la reprise avec des garçons déjà « fits » et avides d’apprendre » envisage Max qui devra faire une sélection parmi ses quatorze joueurs. « Il y aura peut-être des révélations au cours de la saison et je peux déjà assurer que cinq ou six joueurs ont le niveau de la division. Pour d’autres, physiquement, il faudra sans doute un petit temps d’adaptation. La motivation est la clé et la gestion de l’échec sera aussi un facteur déterminant pour un groupe habitué à beaucoup gagner. Mais, sur ce point, je suis relativement confiant tant mes joueurs m’ont déjà prouvé par le passé leur capacité à prester dans les matchs importants où ils sont souvent plus concentrés et intenses que lors des rencontres a priori plus aisées. »

Proche de ses joueurs mais très sérieux lorsque vient l’heure de l’entrainement et du match, Maxime sera, comme ses joueurs, en apprentissage. « Ce sera ma première expérience de coach dans une catégorie adulte, je vais aussi devoir apprendre car il y a des subtilités différentes entre la manière de coacher en jeunes et en seniors » reconnait ce Liégeois pur jus. « Avec la D1 et la D2, la P2 est aussi la seule division dans laquelle je n’ai jamais évolué. Ce sera là aussi une totale découverte. »

En misant sur la jeunesse, Belleflamme confirme son statut de club phare de la région où l’excellence et la convivialité font bon ménage. Et notre petit doigt nous dit que nous n’avons pas fini d’entendre parler des jeunes surdoués du matricule 1058.

« L’occasion ou jamais même si cela reste Anvers »

Avant de recevoir le Spirou vendredi, Liège Basket se rend dans la métropole anversoise pour défier les Giants. Ioann Iarochevitch, incertain pour cette rencontre, préface ce déplacement chez une équipe d’Anvers qui vient de perdre l’un de ses fers de lance.

Après la trêve internationale, la compétition domestique reprend ses droits avec trois matchs ce mardi. Pour Liège, c’est un déplacement à Anvers qui est au menu. Rassurés par leur première victoire en championnat, les Principautaires ont-ils un coup à jouer chez des Anversois qui viennent de perdre Ibrahima Fall-Faye (après déjà s’être séparés de Jenkins), parti pour Monaco ? « Avec leur effectif réduit, c’est l’occasion ou jamais d’affronter les Anversois même si cela reste Anvers, donc très costaud, et que le basket, c’est toujours du cinq contre cinq » nous répond Ioann Iarochevitch. « Quoi qu’il arrive, cela ne sera pas facile. »

Et la tâche pourrait bien s’annoncer encore plus ardue si l’intérieur liégeois, exceptionnel depuis le début de saison, venait à déclarer forfait – même si c’est davantage vendredi à domicile contre le Spirou que Liège doit prendre des points – pour ce déplacement chez les derniers finalistes. « Je ne sais pas encore si je pourrais jouer, ma nuque est toujours très raide » nous précise-t-il.

Crédit photo: Philippe Collin

« Ca me coûte un oeuf de marquer »

Facundo Campazzo fait un premier bilan de son aventure outre-Atlantique.

« Luka (Doncic) dit que marquer en NBA est plus facile qu’en Europe, parce qu’il a un talent incroyable, mais moi, ça me coûte un œuf de marquer. Je fais des prières parfois » rigole Campazzo lors d’une auvio conférence avec Team Facu. « Pour rester en NBA, je dois maintenir le niveau de mon tir à trois-points. »

Après avoir tout gagné en Europe, le départ pour la NBA était presque obligatoire pour le génial meneur argentin qui reconnait toutefois qu’il s’agit d’un processus complexe. « Je savais que je venais d’un endroit différent et que le processus d’adaptation allait prendre du temps. Je continue d’essayer de m’adapter le plus rapidement possible. C’est une ligue totalement différente. Il y a quatre mois, je jouais avec le Real Madrid, dans une autre ligue, dans une autre compétition, et du jour au lendemain, c’était un changement à 360°. Je savais ce qui allait arriver, je savais plus ou moins quel serait mon rôle et que j’allais mener à bien ce processus » explique-t-il lors de cette auvio conférence.

Crédit photo: FIBA

« Nous sommes toujours une toute nouvelle équipe »

Pour Liège & Basketball, Jérôme Niedziolka analyse la situation de la P1 de l’Etoile Jupille. Interview.

Jérôme, tu as décidé, comme tous tes coéquipiers, de prolonger à l’Etoile Jupille.

Pour être tout à fait franc, prolonger était un choix naturel. A l’Etoile, tout est mis en oeuvre afin que nous puissions nous épanouir sur et en dehors du terrain. Je ne me suis donc même pas posé la question d’aller voir ailleurs. De plus, le club, le coach, le staff et l’équipe demeurent inchangés, ce qui me convient très bien.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine ?

Nous n’avons encore rien défini mais je pense que l’ambition générale sera déjà de pouvoir retoucher le cuir, pour le plaisir, sans nous soucier de la crise sanitaire. Il est trop tôt pour ambitionner quoi que ce soit au niveau des résultats.

L’Etoile mise sur la stabilité et la continuité. Un gage de réussite ?

La stabilité sera un avantage, c’est certain. Toutefois, selon moi, nous sommes toujours une toute nouvelle équipe. Nous n’avions joué que quelques matchs ensemble avant l’arrêt de la saison. Les résultats étaient certes encourageants, mais cela ne veut encore rien dire.

« Cette période digne d’un film de science-fiction »

Pour Liège & Basketball, Haytam Baeri revient sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager à Ans et sur ses envies pour ce nouveau défi. Interview.

Haytam, pourquoi avoir décidé de rejoindre Ans ?

La première raison est la proximité avec la salle. Habitant Rocourt et étant père de deux jumeaux d’un an, j’avais besoin de restreindre les déplacements pour passer un maximum de temps avec ma petite famille. Ensuite, l’intérêt de Marc Jérôme et sa vision du basket me plaisaient, ainsi que de découvrir un nouveau groupe et surtout relever le défi de surprendre les belles équipes de la première régionale en ayant le statut d’outsider. Enfin, les derbies liégeois me manquent, tout comme les ambiances tendues entre joueurs qui se connaissent de loin ou de près qui m’ont toujours fait vibrer.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Je veux partager ma rage, mon désir de vaincre à tout prix et ma relative expérience à ce niveau ainsi qu’intégrer une équipe qui sera peut-être là où on l’imaginait pas.

Cette longue trêve renforcée a-t-elle renforcé ta passion pour ce sport ?

Non, cela serait mentir que d’affirmer cela mais le désir de jouer et d’être dans le bain de la compétition sont bien présents en cette période digne d’un film de science-fiction.

« Un athlète talentueux qui n’a cessé de progresser »

Ancien coéquipier de Romain Boxus à Antibes, Killian Tillie a marqué ses premiers points en NBA lors de l’historique victoire de Memphis à Houston.

A Houston, Memphis s’est outrageusement baladé, enregistrant une victoire historique, 84-133. Lors de cette rencontre, le Français Killian Tillie a marqué ses premiers points en NBA sur un triple bien balancé.

Le stretch four tricolore fut le coéquipier de Romain Boxus à Antibes où évoluaient aussi d’autres sacrés joueurs comme, par exemple, le joueur des Nets Thimothé Luwawu-Cabarrot. « Il a pu récemment décrocher un contrat aussi. C’est super pour lui car il est un athlète talentueux qui n’a pas arrêté de progresser au fil des années » nous confiait Romain au sujet de son pote Tillie avant de souligner que TLC était déjà impressionnant lors de sa période antiboise.

Les liens entre Antibes et la Belgique restent très solides puisque les Sharks ont récemment engagé Daniel Goethals pour driver l’équipe.

Des cartons, des remontadas et du suspens !

Ca score à tout va en NBA ! 43 points pour Devin Booker, 42 pour PJ Washington dans le come-back de l’année et 46 pour Bradley Beal qui n’a toutefois pu empêcher la remontada des Celtics. Quant à Giannis, il devient le premier jouer des Bucks depuis Abdul-Jabbar à enchainer quatre matchs consécutifs à 35 points ou plus.

Il est loin le temps où les matchs NBA se terminaient sous la barre des 100 points pour le vainqueur. Désormais, ça score à foison et, forcément, les cartons sont plus nombreux. Ainsi, Devin Booker a planté 43 points (à 15 sur 26 aux tirs) pour permettre aux Suns de l’imposer chez les Wolves, 99-118.

https://www.youtube.com/watch?v=8Y3ViEnfoSs

PJ Washington s’est lui contenté de 42 points (à 15 sur 23) contre les Kings. Cette rencontre restera dans les annales grâce à l’incroyable come-back des Hornets. Menés encore de huit unités à à peine plus d’une minute de la fin du temps réglementaire, Monk (21 pions) et ses partenaires allaient totalement renverser la situation pour s’imposer 126-127.

https://www.youtube.com/watch?v=1ziDu6VdNno

Retournement de situation et gros carton aussi dans le match opposant Boston et Washington. Bradley Beal (46 unités) pensait avoir fait le maximum en plaçant les Wizards devant de cinq longueurs à moins d’une minute de la fin. C’était sans compter sur Tatum (31 points) et l’abnégation des locaux qui émergeaient finalement sur le fil, 112-111.

https://www.youtube.com/watch?v=krt8VM1rIn8

Enfin, Giannis, en compilant 36 points, 14 rebonds et 5 passes, fut déterminant pour offrir la victoire aux Bucks contre les Clippers, 105-100. Le Greek Freak devient le premier joueur depuis KAJ a réussir quatre matchs de suite à 35 points ou plus.

https://www.youtube.com/watch?v=f0RG0c-nbaQ