« Remis sur de bons rails »

En dominant Saint-Louis, Stéphane Ramaekers et l’Avenir Jupille ont refait le plein de confiance avec le choc de P3A ce dimanche à Bellaire. Interview.

Stéphane, comment s’est déroulée la réception de Saint-Louis ?

Nous fûmes appliqués dès le début et nous avons directement creusé l’écart en jouant dur en défense, ce qui nous a permis d’obtenir des contre-attaques. Nous avons rapidement pris quinze points d’avance. Nous nous sommes alors un peu relâchés en deuxième mais nous avons toujours maintenu les Collégiens à huit longueurs au minimum avant de remettre un petit coup d’accélérateur en fin de match pour s’éviter des frayeurs inutiles.

Comment juges-tu votre évolution ?

Contre Saint-Louis, nous avons eu une belle réaction collective après la défaite du samedi précédent en championnat. Nous nous sommes montrés motivés et solidaires, d’autant plus qu’il nous manquait trois joueurs. Nous avons réalisé une belle préparation mais nous avons beaucoup d’absents aux matchs et entrainements depuis quelques semaines et cela se ressent sur notre niveau de jeu. Nous avons toutefois une belle marge de progression et j’espère que nous nous sommes remis sur de bons rails grâce à cette victoire.

« La victoire aurait pu tomber des deux côtés »

Première victoire – et quelle victoire ! – pour Belleflamme en P3C. Les Haricots voudront enchainer dimanche à La Villersoise.

Après trois revers consécutifs, les Haricots ont enfin goûté aux joies de la victoire en venant à bout des Pistols de Jupille, 71-70. . « Cette victoire fait du bien au moral mais aurait pu tomber des deux côtés » reconnait Alex Walewyns, coach des Haricots. « Nous avons mené une bonne partie du match en mettant du rythme mais lorsque les visiteurs profitaient de leur expérience pour casser celui-ci, nous avions plus de mal. Nous avons fait le yo-yo dans le dernier quart mais nous avons obtenu et converti les deux lancers de la gagner. »

« Bienvenue en D3… »

Après une entame de match catastrophique, Kevin Snakers et les Sang et Marine sont bien revenus dans la partie mais sont tombés un rien trop court à Aarschot. Les Liégeois voudront se reprendre samedi contre Hasselt. Entretien.

Kevin, vous vous êtes complètement troués en début de rencontre à Aarschot.

Effectivement, notre début de match fut catastrophique, à l’inverse des locaux qui menaient 12 à 0 après six minutes. Et après dix, nous comptions dix-sept longueurs de retard. Ce fut très compliqué pour nous de nous remettre de le match.

Pourtant, vous n’échouez qu’à quatre points, 84-80.

Nous avons su grappiller doucement notre retard. Nous étions revenus à neuf unités des locaux à la mi-temps et nous avons profité d’un très bon début de troisième quart-temps pour recoller directement. Mais nous avons manqué de lucidité en défense sur les cinq dernières minutes, ce qui a permis à nos hôtes de marquer des paniers faciles alors que nous avons raté des attaques cruciales.

Il y a de quoi nourrir des regrets.

Oui, c’est vraiment dommage car sans ce premier quart-temps catastrophique, nous aurions pu gagner. Nous avons réalisé un bon match collectivement mais avons commis beaucoup trop de petites erreurs dont ont profité les joueurs d’Aarschot.

Que peux-tu retenir de cette rencontre ?

Il faut retenir notre bonne cohésion d’équipe et notre bonne circulation de balle en attaque. Offensivement, d’ailleurs, nous n’avons pas grand chose à nous reprocher. Le ballon a bien tourné, nous avons eu de bonnes options… Nous avons raté le dernier shoot pour égaliser mais il fut bien amené collectivement par rapport aux deux derniers matchs. Nous savons que nous devons réussir à gommer ces petites erreurs qui relancent ou mettent en confiance l’équipe adverse.

Comment expliques-tu qu’après une bonne préparation, le ballon ne semble plus « rouler pour vous » depuis quelques semaines ?

Les deux matchs précédents celui-ci furent vraiment très mauvais car nous n’avions aucun jeu d’équipe, ni devant, ni derrière. Et pourtant, nous ne finissions pas très loin. Cette fois, c’est simplement notre entame de match qui nous met mal. Bienvenue en D3… ! Chaque erreur se paie cash à ce niveau. Nous devrons réussir à être performants sur quarante minutes et non sur vingt-cinq ou trente comme c’est le cas pour le moment. Cependant, nous avons retrouvé notre jeu collectif et si nous gardons cette manière de faire, nous allons pouvoir aller chercher quelques belles victoires. Nous savons qu’il n’y aura aucun match facile cette année et c’est dommage d’être passés à côté de trois victoires qui auraient pu tomber de notre côté si nous avions mieux joué. Nous restons concentrés pour les prochains matchs et nous les gagnerons si nous affichons la même mentalité qu’à Aarschot.

« Les choix risqués du coach ont fonctionné »

En venant à bout du RBW Awans 73-67, Alleur demeure invaincu et co-leader en P2A.

Après un revers en Coupe chez la « superteam » de Grâce-Hollogne, les Alleurois ont parfaitement réagi pour vaincre le RBC Awans 73-67 et décrocher une quatrième victoire consécutive en championnat. « Cette victoire ne fut pas facile à conquérir » reconnait Matthieu Dallenogare. « Nous avons connu un bon début de rencontre avec beaucoup de réussite pour prendre une dizaine de points d’avance. La suite de la partie fut plus équilibrée avec moins de réussite de notre part. »

Néanmoins, grâce à leur collectif, les locaux parvinrent à s’imposer à nouveau. « Nous avons su contrôler correctement ce match en trouvant les joueurs en forme, notamment Martin Di Pro et Arnaud Thibaut, et en variant un peu plus notre jeu » souligne celui qui évolue également au sein de la terrible P1 du matricule 1466. « Nous avons su réagir et garder la tête froide – ce que soit les joueurs ou le coach avec des choix risqués qui ont fonctionné – lorsque les visiteurs sont passés devant. »

Les jeunes All Blacks sont toujours invaincus et leaders en P2A avec Cointe, autre équipe surprise de ce début de championnat. « Nous ne nous attendions pas à un tel début de saison. Il n’y a pas de quoi s’affoler, nous pouvons juste en être fiers et continuer de faire de notre mieux » conclut Matthieu avec humilité.

« Pas du tout le retour espéré dans le championnat belge »

Pour leur reprise du championnat, les Rollers Bulls se sont inclinés 65-40 à Zedelgem.

« Ce n’est pas du tout le retour espéré dans le championnat belge » déplore David Offermann après le revers des Bulls 65-40 à Zedelgem. « Nous n’avons jamais été dans le match. Après avoir commencé par un 12-2, nous avons rapidement compris que cela allait être compliqué. Les locaux étaient plus rapides et mieux organisés que nous. Et quand nous trouvions enfin une bonne position, nous rations nos shoots. »

Avec un pourcentage catastrophique, les Bulls étaient dans les cordes à la mi-temps, 42-20. Et une seconde période plus équilibrée n’allait rien changer au resultat final. « Même si ce fut mieux par la suite, nous n’avons jamais cru pouvoir revenir dans ce match » reconnait David. « Nous avons clairement constaté notre manque de rythme après autant de temps sans match. Et nous allons désormais devoir attendre quatre semaine avant de disputer le prochain. C’est compliqué pour se remettre dedans et trouver le rythme. Nous disputons un championnat avec seulement cinq équipes, c’est bien triste. »

« Une année de transition importante pour l’entente Saint-Louis/Esneux »

Le derby entre Saint-Louis et Atlas en P2B est revenu aux locaux, 74-65. Les Collégiens signaient ainsi une deuxième victoire et pourront profiter d’un week-end off.

« Nous avons commencé le match difficile à cause d’un manque de rigueur défensive qui ne nous a pas permis de créer un écart immédiatement. Mais notre coach a tout de suite pointé du doigts cette carence et nous avons resserré les boulons » nous explique Antoni Irrera. De 14-13 à la dixième, le score passait à 26-18 à la pause. La seconde période était parfaitement équilibrée et disputée et les Collégiens l’emportaient 74-65.

« Deux victoires sur trois, c’est un très bon départ pour cette équipe fraîchement née de l’entente entre Saint-Louis et Esneux. Il y a cinq joueurs fixes dans cette P2 et le coach a alors la possibilité de reprendre quatre ou cinq joueurs de ce noyau élargi P2/P3 » continue Antoni. « Cela donne automatiquement un dynamisme aux entrainements avec une saine concurrence. Cela se joue au mérite. Et chaque semaine nous pousse à nous remettre en question. » Et de conclure: « Cette année de transition est importante pour l’entente Saint-Louis/Esneux. Ce genre de victoire participe à renforcer ces nouveaux liens qui se créent. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

Madrilènes dans l’arène

Splendide affiche européenne, ce soir (20 h 30) au Country Hall avec l’Estudiantes Madrid venant défier « nos » Panthers mosanes. Toujours en EuroCup, les Brainoises partiront favorites devant les Allemandes de Keltern : 2 sur 2 en vue ? Les Montois pour la gagne au Sporting Lisbonne. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup (1) : tout savoir sur l’Estudiantes Madrid, rival des Liège Panthers

Rentrées frustrées de Slovaquie, les Angleuroises s’apprêtent à partir à l’assaut, ce mercredi (20 h 30), de l’Estudiantes Madrid. Pourquoi le cacher ? Le challenge proposé aux nôtres s’annonce redoutable. Pour info, la formation ibérique a imposé des vues (70-67, 30-9 au 4e quart), voici huit jours, aux Lyonnaises de Julie Allemand. Pour l’heure, les Madrilènes s’appuient notamment sur trois Américaines, une Grecque et une Argentine. Sans oublier Mariona Ortiz (photo) ayant défendu les intérêts de Namur et de Braine. Pour couronner le tout, elles sont drivées par Alberto Ortego, élu « coach de l’année » au terme du dernier exercice en date. « C’est loin d’être gagné d’avance à Liège car la formation locale dispose d’excellente tireuses à distance et, surtout, d’une intérieure de référence avec Britanny Brewer. » En revanche, c’est moins glorieux en championnat avec un bilan provisoire d’un seul succès en quatre sorties dont un lourd échec (54-71) ce week-end des œuvres d’Avenida. Pour rappel, rendez-vous au Country Hall.

EuroCup (2) : face à Keltern (All), les Brainoises viseront le sans faute

Au même moment et dans la même compétition continentale, les Brainoises voudront conserver leur brevet d’invincibilité. Pour ce faire, elles devront venir à bout des championnes d’Allemagne, Keltern qui est aussi l’ancienne phalange d’Emmanuella Mayombo. Pendant ce temps, les Namuroises (pas au mieux) risquent de souffrir

sur le parquet espagnol de Valence. Et ce n’est pas tout puisqu’à 20 heures, l’ASVEL d’Allemand s’efforcera de rectifier le tir européen aux dépens des Slovaques de Ruzomberok, bien connues des Principautaires. La boucle est bouclée…

FIBA Europe Cup : cap sur le Portugal et la Grèce pour Mons et Anvers

La semaine dernière, les Renards sont tombés trop court face à Ionikos (Grè). Du coup, les Hennuyers iront en appel de ce faux-pas, aujourd’hui (21 h 30), au Sporting Lisbonne. A ce propos, on notera que la capitale lusitanienne abritera aujourd’hui deux duels européens car Benfica croisera le fer avec Perm (Rus) soixante minutes plus tard. Humiliés dimanche à Louvain, les Anversois, pour leur part, rendront visite, ce mercredi encore (18 h) aux Hellènes d’Ionikos… rentrés victorieux de Mons. La boucle est (encore) bouclée.

La télé crève l’écran

Dans le contexte de la reprise en NBA, Eleven Sports 2 diffusera, cette nuit (4 h), la confrontation opposant les Blazers de Portland aux Kings de Sacramento.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Castors Braine

Le Spirou craque et Mons remporte le derby hennuyer

Bien partis à la Mons Arena, les Carolos ont craqué et laisser filer le derby dans l’escarcelle des locaux.

A Mons, c’était le Spirou qui démarrait le mieux la partie pour s’isoler à 13-21 après dix minutes. Le second quart était équilibré et Botuli (10 points) et le Spirou rentraient au vestiaire avec une petite avance, 31-37. Au retour des vestiaires, les Renard grappillaient leur retard et revenaient à deux longueurs des visiteurs à la demi-heure avant de s’assurer la victoire dans la dernière ligne droite, 83-73.

Crédit photo: Philippe Collin

« Nous n’avions pas un calendrier facile »

Rigoureux derrière et particulièrement adroits derrière l’arc, Jérémy Brulmans et les Grenouilles ont vaincu Verlaine 69-66 malgré les 26 unités de Sacha Massot pour s’offrir une quatrième victoire consécutive avant d’imposer leurs vues aux Aubelois 28-66 pour demeurer invaincus et en tête de la P2A. Entretien.

Jérémy, vous avez conquis votre quatrième victoire de haute lutte en venant à bout de Verlaine 69-66 ?

Nous étions au coude à coude tout le match avec un léger avantage pour nous à la mi-temps. Les visiteurs sont rapidement repassés devant en début de second mi-temps mais nous avons su rester calmes pour arracher la victoire.

Outre ce calme olympien, qu’est-ce qui vous a permis d’émerger ?

C’est d’abord la grande solidarité et le fighting spirit dont nous avons fait preuve, comme à chaque match. Nous savions que nous ne pouvions pas rivaliser à l’intérieur et que pour gagner il fallait prendre le dessus dans tous les autres compartiments: pression défensive, jeu rapide, shoot extérieurs – onze triple convertis.

Comment évalues-tu votre niveau de jeu actuel ?

Il me plaît, évidemment. Nous sommes dans une spirale plus que positive et nous prenons beaucoup de plaisir à jouer tous ensemble. Notre esprit d’équipe et les amitiés qui nous lient tous font clairement partie de nos plus grandes forces.

T’attendais-tu à vivre un telle début de saison et à caracoler en tête de la P2A ? Votre bilan parfait après cinq matchs modifie-t-il vos ambitions pour la suite ?

Nous n’avions pas un calendrier facile: à Wanze, contre Tilff, à Comblain, contre Verlaine et à Aubel. Nous en sortir avec un quatre sur quatre est génial. Nous surfons sur la vague positive et la confiance engrangée. Mais nous gardons la tête froide, nous ne devons pas nous enflammer maintenant que tout vas bien ni après une potentielle première défaite. Nos ambitions ne changent pas: nous voulons assurer le maintien le plus tôt possible pour ensuite pouvoir profiter à fond et voir où le vent nous mène.

Jean-Marc Jaumin remplace Ian Hanavan au Brussels

Le légendaire meneur remplace l’intérieur US à la tête du Brussels.

Le revers du Brussels contre Liège fut celui de trop pour Ian Hanavan. « Ian Hanavan n’est plus le Coach du Phoenix Brussel » annonçait lundi le club bruxellois dans un communiqué. « De commun accord et avec beaucoup de regrets, le Club et le Coach Ian Hanavan ont décidé de mettre un terme avec effet immédiat à l’aventure commencée la saison dernière.Nous tenions à remercier Ian Hanavan pour ce qu’il nous aura apporté durant cette période parsemée d’embûches et nous lui souhaitons une bonne continuation dans sa future carrière qu’on lui espère très prometteuse.Le nom de son successeur sera communiqué prochainement. »

Les dirigeants bruxellois n’ont pas trainé puisqu’ils annonçaient ce mardi l’arrivée de Jean-Marc Jaumin. « Le bruxellois natif de Berchem-Sainte-Agathe est le nouvel entraîneur du Phoenix Brussels. On ne présente plus Jean-Marc Jaumin dans le paysage du basket belge, une carrière au plus haut niveau (Malaga, Real Madrid, Gran Canaria, Ostende et Mons-Hainaut) suivi d’une carrière d’entraineur également au plus haut niveau (Ostende, Lugano, Genève, Alost et plus récemment Den Bosch). Il connait aussi bien la ligue belge que néerlandaise et en fait donc un profil parfait dans cette BetFIRST BNXT League. Jean-Marc Jaumin se dit impatient de travailler avec une équipe possédant autant de talents et de jeunes bruxellois. Il espère déjà pouvoir apporter sa mentalité de compétiteur dès ce vendredi face à Limburg United ! », expliquait le Brussels sur les réseaux. Un nouveau chapitre commence pour le Brussels avec JMJ.