« Nous accrocher pour tenter de finir dans le Top 5 de la division »

Les Miniers sortent de deux victoires consécutives – contre Liège et Braives – avant de recevoir Huy pour un match au sommet.

« Après une période un peu compliquée avec une succession d’évènements divers, il nous fallait briser cette spirale de défaites et ce fut le cas contre la jeune équipe de Liège », nous confie Olivier Henry après la victoire de Blegny 79-70. « J’ai retrouvé un groupe solidaire avec une attitude positive qui nous faisait défaut ces dernières semaines. Et j’ai pu revoir du basket pour une victoire acquise à l’expérience. »

Les Miniers enchainaient ensuite à Braives, 56-63. « Nous étions à nouveau déforcés mais l’équipe a fait preuve de sérieux pour prendre notre revanche du match aller », souligne l’entraineur de Blegny. « Cet enchainement de victoires nous fait du bien et nous permet de nous accrocher pour tenter de finir dans le Top 5 de la division. »

Samedi, Renard et ses coéquipiers accueilleront Huy, une formation qui brigue ouvertement la deuxième place de la P3B derrière les intouchables Fromagers.

« Le nécessaire pour le maintien avait été fait contre Bastogne »

Samedi passé, Sébastien Demez et Ensival ont dominé Ixelles 82-67. Ce samedi, les Ensivalois veulent enchainer à Saint-Hubert. Interview.

Séba, comment s’est déroulée la réception d’Ixelles samedi dernier ?

Pour une fois, nous avons pris un très bon départ contre une équipe venue en petit comité. Nous comptions quinze points d’avance à la mi-temps face à un adversaire où les tensions étaient palpables. Nous sommes retombés dans nos travers au troisième quart en laissant revenir les Ixellois.

Mais vous êtes tout de même parvenus à vous imposer 82-67.

Heureusement pour nous, le rythme que nous avons mis durant les trois premiers quart-temps a fait que les visiteurs étaient cuits pour l’ultime période, ce qui nous a permis de finalement émerger.

Le maintien semble en bonne voie pour vous.

Nous nous sommes dit que le nécessaire était fait pour le maintien contre Bastogne. Néanmoins, chaque victoire conforte un peu plus cette idée.

« Plus totalement notre sort entre nos mains : Cointe possède un avérage positif de 6 points »

Les All Blacks sont encore et toujours sur une excellente séquence. Après avoir vaincu Cointe dans le match au sommet, ils ont disposé d’Angleur et d’Aubel. Ce samedi, ils iront à Visé pour poursuivre sur leur lancée et conserver entier le suspens pour le titre en P2A.

« A quelques rencontres de la fin de saison, nous jouons toujours la tête de cette P2A et c’est certain que nous avons de la chance de pouvoir jouer des matchs au sommet avec un bel enjeu. C’est aussi pour cela que nous pratiquons un sport collectif », nous confie Arnaud Thibaut en évoquant le topper remporté contre Cointe. « Si nous voulions encore espérer quelque chose, nous devions absolument l’emporter face à la meilleure défense de la série alors que nous sommes nous la meilleure attaque. » Et d’ajouter : « Nous avions vraiment à coeur de gagner ce match car Cointe possède une belle équipe et qu’à l’aller, nous avions eu un off day total. Au final, nous avons remporté une superbe victoire collective qui nous permet de recoller au classement. »

Les All Blacks enchainaient ensuite par une victoire contre Angleur, 97-56. « Nous avons mis quelques minutes avant de rentrer dans la partie. Ensuite, nous avons accéléré et avons imposé et conservé notre rythme », nous résume l’ailier. « Si nous voulons être champions, nous devons gagner tous nos matchs et les aborder avec sérieux. Cependant, nous n’avons pas totalement notre sort entre nos mains car Cointe reste devant nous grâce à un avérage positif de six points. »

A Aubel, les Alleurois ont joint le geste à la parole pour dominer 74-99 des locaux qui luttent pour leur maintien en P2. Ce samedi, les protégés de Vincent Aldenhoff iront à Visé.

« Quel basketteur ne rêverait pas de disputer ce genre de match ? »

Auteurs d’une superbe saison en TDM2 et véritable locomotive du basket liégeois en nationale cette année, Maxime Princen et les Comblinois se réjouissent de recevoir Neufchâteau pour une belle fête du basket. Entretien.

Max, tu te réjouis de disputer ce match retour contre Neufchâteau ?

Quel basketteur ne rêverait pas de disputer ce genre de match ? Je pense que nous pratiquons tous ce sport pour vivre de tels moments. Le club a mis les petits plats dans les grands, c’est même assez incroyable de voir ce que le comité et les bénévoles de Comblain font pour que nous nous sentions bien.

Que devrez-vous améliorer par rapport au match aller pour cette fois remporter la victoire ?

Nous allons enfin récupérer des rotations, cela va nous faire du bien. Mais il va falloir défendre bien mieux qu’à Neufchâteau où nous avions commis plein de petites erreurs, et moi le premier.

Votre sixième homme peut-il faire la différence face aux redoutables Chestrolais ?

Il fait toujours la différence. Tout le monde sait que venir jouer dans notre garage n’est jamais facile. En plus de cela, nous savons déjà que nos supporters seront chauds et tous derrière nous. Cela va être une belle fête du basket.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Dans une bonne dynamique pour recevoir Grâce-Hollogne »

Les Visétois sortent d’une excellente séquence matérialisée par deux victoires – à la Vaillante et contre Pepinster – et sont dans une bonne dynamique avant de recevoir samedi les récents vainqueurs de la finale de la Coupe.

La semaine dernière, les Visétois ont dominé Pepinster 69-49 avant de s’imposer 60-66 à la Vaillante Jupille. « Deux bonnes victoires acquises dont une importante et difficile à Jupille avec un effectif réduit un dimanche matin », sourit Kieran Permann. « Lors de ces rencontres, nous avons affiché la mentalité adéquate. Nous étions présents défensivement, ce qui nous a offert des paniers faciles devant. Chacun était bien à sa place, une progression par rapport au premier tour. »

Sans faire de bruit, Visé occupe virtuellement le podium d’une P3C dominée par Grâce-Hollogne et Flémalle. « Nous sommes sur une bonne dynamique pour recevoir Grâce-Hollogne ce samedi », assure l’emblématique Visétois. Sera-ce suffisant pour créer l’exploit ?

« J’avais donné comme consigne d’endormir le jeu défensivement »

A six et après deux heures de route, les Trooziennes ont assuré l’essentiel à Kain 49-64 pour empocher une quatrième victoire de rang avant d’accueillir Braine samedi.

Le week-end passé, les Prayonnaises devaient se farcir un long déplacement jusqu’à Kain pour ce qui de l’avis de leur coach ne restera pas leur « match référence ». Aux confins de la Belgique, les Trooziennes menèrent tout du long sans pour autant dérouler. « Se taper deux heures de route et jouer à six ne nous a certainement pas aidé », note François Sgobba. « Notre manque de rotations nous empêche d’avoir un rythme plus intense sur la longueur du match et de développer notre jeu habituel. »

Néanmoins, la victoire revenait aux visiteuses, 49-64. « Les filles ont fait le nécessaire par séquences pour assurer la victoire mais sans réelle domination. Nous avons raté pas mal de paniers faciles mais heureusement pour nous, notre adversaire n’était pas dans un grand jour », continue le coach de Prayon. « Contrairement à d’habitude, j’avais donné comme consigne d’endormir le jeu défensivement car nous n’aurions pu suivre dix ou douze filles qui courent du début à la fin. »

Si le coach des Trooziennes ne peut se montrer totalement enthousiaste, il est néanmoins satisfait. « Nous avons très bien contrôlé les « un contre un » de la meneuse difficile à défendre et je suis satisfait de ce résultat obtenu, à nouveau, dans des conditions difficiles pour le niveau régional », nous précise-t-il. « Nous retiendrons les trois points décrochés et notre série actuelle de quatre victoires consécutives pour laquelle je félicite l’équipe. »

Samedi, Prayon tentera de poursuivre sur sa très belle lancée lors de la venue de Braine.

La « BeLux League » sur les rails !

C’est bien évidemment l’incroyable scoop du jour : les clubs wallons de D1 vont déserter la BNXT League et fonder une ligue belgo-luxembourgeoise avec les principales équipes grand-ducales. En milieu de semaine, un ex-Anversois a multiplié les bourdes au volant de son auto. Ce sont les infos d’EMCE.

La ligue comptera 5 équipes luxos et 5 belges dont une assez inédite

La BNXT League est-elle morte née ? On peut le penser si l’on s’en réfère à la véritable bombe que vont faire exploser, ce midi, nos clubs wallons de D1. Grâce à un vent favorable, nous sommes en mesure de vous en fournir les grandes lignes en exclusivité… Lassés de matches disproportionnés et d’une organisation batave souvent chaotique, les cercles francophones – réunis dans le plus grand secret – ont décidé de quitter la ligue belgo-néerlandaise à la fin de l’actuelle compétition. Dans la foulée, ils se sont mis d’accord avec les principales équipes du Grand-Duché – dont la puissance financière n’est plus à démontrer – afin de créer, dès cet été, la « BeLux League ». Elle sera forte de 10 formations équitablement réparties. D’un côté, les quatre participants aux ½ finales des playoffs (Esch, Dudelange, Ettelbrück et le vainqueur de Walferdange-Steinsel se jouant demain) plus Bertrange ayant terminé 1er de la phase classique. Chez nous, on recensera donc Mons, Liège, Charleroi et le Brussels ainsi qu’une équipe (régionale) risquant de faire du bruit. Explication : Pepinster se veut être le club phare de l’est du pays. Dans ce contexte, la Région Germanophone apportera une aide substantielle à ce projet et érigera une salle ultra moderne à Schmiede, sur un terrain à cheval sur la frontière. Tout un symbole. D’ici là, les « Pepin Stars », nouvelle appellation, joueront en alternance au Paire et à St-Vith. Pour marquer le coup, une Supercoupe entre Limburg et Esch (les deux récents lauréats) sera organisée, le 21 juillet, sur la place du… Luxembourg, à Bruxelles (double symbole). Nous pouvons encore vous confier que les « Pepin Stars » seront drivés par Fabienne Fuger, la Hoëgnarde de Contern (énième symbole), alors que le general manager de la « BeLux League » épousera le profil d’un spécialiste tant du basket que du business. A savoir, un certain… Serge Crevecoeur. Un gros poisson, donc.

40 km à contresens sur l’autoroute au bout de la folle nuit de Sanders (ex-Anvers)

Victor Sanders (27 a, 1,96 m) loua ses services à Anvers de 2018 à 2020 puis mit le cap sur l’Italie. Depuis la reprise, il défend les intérêts de Venise. Club qui, mercredi, battait (81-57), Patras en coupe d’Europe. A la sortie des vestiaires, l’ancien Métropolitain décida de fêter la victoire à sa manière. On le retrouve ainsi peu après 3 heures du matin à la gare de Mestre où il est à l’origine d’une bagarre. Il remonte dans sa Golf et monte sur l’A27 à contresens où il effectuera 40 kilomètres. Plus que la distance entre Spa et Liège. Un miracle qu’il n’y ait pas eu d’accident. Il est finalement arrêté par les policiers qui lui retirent illico son permis. Mais, ne sont pas au bout de leurs surprises : contrôlé, l’Américain est positif tant au test d’alcoolémie (4 fois la norme autorisée) tout en roulant sous influence de produits interdits. M’étonnerais fort qu’il fasse encore de vieux os le long des canaux vénitiens…

La télé crève l’écran

Vendredi : Den Bosch – Ostende (19 h 45, Divertissez-VOO), Boulogne/Levallois – Champagne Basket (20 h 30, Sport en France) ; samedi : Grizzlies – Suns (2 h, Eleven Sports 2), Philadelphie – Hornets (18 h 30, Eleven Sports 2) ; dimanche : Lakers – Nuggets (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Une fierté de voir mes canards jouer de la sorte »

Troisième victoire en six jours pour les Blue Rabbits de Gaël Colson qui ont vaincu Waremme 73-66 et tenteront d’enchainer à Alleur ce vendredi. Interview.

Gaël, mercredi vous vous êtes payés Waremme, 63-76.

C’est un gros soulagement. Nous venons de gagner quatre matchs d’affilée dont trois en six jours avec seulement sept joueurs ce mercredi. Cela a été dur physiquement mais les gars n’ont rien lâché.

Comment s’est déroulé ce match contre des Wawas qui occupaient la première place du championnat ex-aequo avec Alleur que vous rencontrerez ce vendredi ?

Nous avons très bien commencé le match et puis Waremme est passé devant au score avant que nous ne revenions à deux longueurs à la mi-temps. Je n’étais pas content défensivement dans le second quart car nous avions vraiment fait n’importe quoi en laissant beaucoup de shoots ouverts et, surtout, en offrant encore trop de rebonds offensifs. Mais, en deuxième période, nous avons réussi à passer devant à la trente-deuxième et a rester devant jusqu’à la fin. C’est une fierté de voir mes canards jouer de la sorte.

Anversois sur le toit du monde

Révélations des Jeux, les riverains de l’Escaut ne sont plus loin de la « pole position » planétaire. Pendant ce temps, ce bon vieux, Tremmell Darden, poursuit son interminable croisade européenne… Quant aux Yprois, ils se renforcent encore en vue des playoffs. Pourquoi ? Ce sont les infos d’EMCE.

C’est officiel : le Team Antwerp devient le n°2 mondial selon la FIBA

Fin de la semaine passée, les Métropolitains (sans Célis) participaient au « Challenge 3 x 3 » de Zürich et s’inclinaient en finale devant l’équipe de Varsovie. Entretemps, la FIBA a officialisé son nouveau classement mondial et, excellente surprise, « notre » Team Antwerp (photo) s’y hisse à la 2e place. Ce n’est pas tout car, au niveau individuel, Célis et Vervoort font désormais partie du top 5 planétaire. Pas mal pour un team qui était superbement ( ?) snobé, il y a peu, par certains grands « spécialistes » au sud du pays…

A plus de 40 piges, Tremmell Darden est encore et toujours dans la place

Exemple parfait de longévité, Tremmell Darden (1,96 m) a fêté son 40e anniversaire en décembre passé. Notre compétition n’a plus de secret pour lui après son arrivée à Louvain (05/06), sa mutation à Charleroi (de 06 à 08) et son court séjour anversois en ’18. Entretemps, il était notamment passé par le Real Madrid. Quand même. Aujourd’hui, il prolonge sa carrière à Ludwigsburg qui est l’une des deux révélations (avec Bonn, 1er) de la ligne allemande : 3e sur 18 grâce, surtout, à un impressionnant 10 sur 11 à domicile. Invaincu, en outre, lors des cinq dernières sorties.

Un Français d’origines russo-nigérianes débarque dans la Cité des Chats

Attention, accrochez-vous : le dénommé André Touré (23 a, 2,06 m) est né d’un père nigérian et d’une mère russe, mais a toujours vécu en France dont il possède la nationalité. C’est alors que les recruteurs de Moscou se souvenaient de ses origines maternelles et le sélectionnait au sein de l’équipe russe des U19. Voici peu, le longiligne Parisien tombait d’accord avec la direction d’Ypres et disputera donc l’actuelle fin de saison dans la « Cité des Chats ». Dont les très platoniques playoffs qui ne mènent finalement à rien. Si ce n’est au titre de « champion de TDM1 » pour son vainqueur. Fort maigre compensation !

La télé crève l’écran

A suivre sur VOOsport World 2 le fort prometteur duel entre d’impressionnants Milanais et des Monégasques ne cessant de monter en puissance. Chandelle à 20 h 30.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Collectivement, nous sommes montés en puissance durant l’année »

C’est par une victoire 67-93 à Verviers que les Wawas ont terminé leur saison. Une saison achevée avec un magnifique bilan de dix-sept victoires et cinq défaites, une place sur le podium de R1 et le titre honorifique de meilleure formation liégeoise.

Pour leur dernier match de la saison, les Wawas se rendaient à Verviers et livraient à nouveau une bonne prestation pour s’imposer 67-93. « Nous avons su rester calmes et trouver les bonnes options en attaque. Ce fut un bon match collectif », nous résume Mike Archambeau.

Malgré un effectif réduit à peau de chagrin en début d’exercice, Waremme termine la saison avec un superbe bilan de dix-sept victoires et cinq défaites, une place sur le podium de R1 et le titre honorifique de meilleure formation liégeoise. « Notre saison est largement réussie vu que l’objectif initial était de nous maintenir avec un groupe réduit en début de saison », souligne l’ancien Ansois. « Nous sommes montés en puissance collectivement durant l’année. Nous avons désormais plus de facilités à nous trouver et notre défense est bien en place. »

Ayant choisi de ne pas s’inscrire aux Playoffs, les Wawas sont désormais en vacances et devraient sans nul doute à nouveau briguer les premières places de la division la saison prochaine.