« Notre nouvelle supportrice Sasha Rondoz »

Après s’être imposés à Belleflamme, Laurent Caubergh et les Theutois tenteront de créer la surprise samedi à Verviers.

Laurent, comment s’est déroulé votre déplacement à Belleflamme ?

Ce match s’est déroulé comme nous voulions qu’il se déroule mais pas comme nous pensions qu’il serait possible qu’il se déroule (rires).

C’est-à-dire ?

Comme nous avions quatre pivots sur les six joueurs présents, nous avons imposé notre jeu intérieur. Quand les locaux ont commencé à refermer leur défense en trappant sur nos intérieurs, cela nous a laissé des shooteurs libres et nous avons su tuer le match quand il le fallait dans le money time. Une victoire que nous dédions à notre nouvelle supportrice : Sasha Rondoz.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Notre expérience. Nous avons su gérer la fatigue et le rythme alors que notre zone a bien ennuyé les locaux. Et puis, nous avons été solidaires pendant quarante minutes. Chacun aidait son coéquipier et mordait sur sa chique pour faire l’effort supplémentaire à l’image de Yoric Caro qui a dû jouer meneur – son poste de prédilection (rires) – pendant quarante minutes.

Comment allez-vous vivre cette fin de saison ?

Nous allons essayer de finir correctement cette saison. Nous n’avons plus trop d’objectifs mais avons par contre beaucoup d’absents. Prendre du plaisir sur le terrain tous ensemble demeurera le plus important.

« Les arbitres n’ont pas été tendres avec les gars de Verlaine »

Belle victoire d’Harimalia à Verlaine, 87-92. Trois précieux points conquis dans l’optique du maintien. Les Verlainois tenteront de renouer avec la victoire samedi chez des Comblinois qui marchent très fort depuis quelques matchs. Dans le même temps, la TDM2 du Mailleux se rendra à Liège pour un derby hyper intense.

Harimalia, à la lutte pour ne pas descendre en P3, rendait visite à Verlaine, formation qui venait d’être battue par Visé et qui n’a plus grand chose à jouer en P2A. « Notre début de match fut très mauvais, comme souvent », constate Thibaut Boxus. « Nous avons couru après le score pendant trente-cinq minutes avant de parvenir à passer devant et à gérer pas trop mal la fin de match, ce qui nous fait souvent défaut. » Et d’ajouter : « Nous y avons cru jusqu’au bout et avons joué avec une équipe complète alors que les arbitres n’ont pas été tendres avec les gars de Verlaine. »

Les Abeilles ont pu ainsi remporter trois précieux points. « L’objectif reste de nous maintenir en P2 et d’aller chercher le plus de matchs possible », assure le coach d’Harimalia.

Les Verlainois iront ce samedi à Comblain pour y défier des locaux qui ne touchent plus terre depuis quelques semaines et viennent de corriger le RBC Awans, 86-72. Dans le même temps, la TDM2 du Mailleux se rendra à Liège Basket. Un derby que doivent absolument remporter les troupes de Ludo Humblet face à l’ancien coach du matricule 428.

« Nous battre comme des pirates contre la meilleure équipe de la province »

Le week-end passé, avant de dominer Spa 76-57, les Flémallois avaient pris la mesure de Liège Basket, 81-64. Les Métallos de Thierry Dario sont toujours invaincus alors que se profile la finale de Coupe de la province ce samedi contre Grâce-Hollogne. Entretien.

Thierry, comment s’est déroulée la rencontre contre Liège, une formation que vous n’aviez vaincue que d’une petite unité lors du premier tour de championnat.

Nous étions presqu’au complet puisque seul notre pivot Kevin Hubrecht était absent. Nous avons commencé correctement en jouant un maximum à l’intérieur et nous avons directement pris vingt points d’avance. Les pépins physiques sont alors apparus et nous avons perdu successivement Benja Debry et Maxime Herbeto alors que Renaud Delfosse s’est tordu la cheville et a joué malade. La totale !

A la pause, vous meniez 39 à 23, le plus dur était fait.

Inutile de trop s’épancher sur la seconde période. Mes joueurs écopèrent de beaucoup de fautes mais, heureusement, nous avons un banc profond et nous avons su gérer la fin de match en plaçant des accélérations et en maitrisant le rebond. Cocasse car sur mes six intérieurs potentiels, il ne m’en restait que deux (rires).

Vous êtes invaincus en championnat comme Grâce-Hollogne que vous retrouverez samedi en finale de la Coupe. Le contrat est rempli et votre saison va finalement se jouer sur trois matchs contre les Buffalos.

Les prochaines semaines s’annoncent chargées pour nos anciens corps car nous allons devoir enchainer des matchs en semaine et nos grandes échéances le week-end. Il va falloir gérer le temps de jeu de chacun pour diminuer les risques de blessure ou de fatigue. Bizarrement, l’après-match est chaque fois maitrisé et nous y trouvons toujours un second voire un troisième souffle (rires). La cafétaria de Flémalle s’en souvient encore (rires).

Quelles seront les clés de cette finale ?

Le calme, le respect des consignes et, surtout, notre défense. Nous allons jouer contre la meilleure équipe de la province et chaque erreur se payera cash. Nous devrons jouer et nous battre non pas comme des guerriers mais comme des pirates.

« Un box and one qui a libéré des espaces pour mes coéquipiers »

A Blegny, les Giants ont remporté une belle victoire 60-68 et veulent poursuivre sur leur lancée.

A Blegny, les Giants se sont imposés 60-68. « Un match très correct des deux côtés dans lequel nous avons mené tout le temps et réussi de bonnes défenses pour ne pas permettre aux Miniers de repasser devant », souligne Nicolas Danze. « Nous avons sur faire preuve de constance – hormis dans le quatrième quart – pour maintenir une certaine avance tout du long. Certes, nous avons un peu perdu pied quand les locaux cravachèrent pour revenir mais nous sommes parvenus à faire les bon choix pour rester devant au marquoir. »

Devant à la pause, Braives voyait Blegny tenter un « box and one » sur Danze à la reprise. « Avec le coach, nous nous sommes rapidement concertés pour mettre en place un stratagème qui allait permettre de pouvoir facilement libérer des espaces pour les coéquipiers », précise Nico.

Confortablement installés dans le ventre mou de la P3B avec un bilan positif, les Giants abordent sereinement cette dernière partie de saison. « Nous voulons assurer une place dans le Top 5 et essayer d’aller chercher une victoire contre un des cadors de la série pour terminer en beauté. Mais ce ne serait vraiment que du bonus », conclut le shooteur de Braives.

« Ce fameux duel qu’attend une grande partie des basketteurs liégeois »

Deux gros cartons pour Benoit Blanchy et les Buffalos avant la finale de la Coupe de ce samedi contre Flémalle. Un choc ultra attendu par les protagonistes et les passionnés du ballon orange.

Le week-end passé, les Buffalos se sont imposés 53-106 à La Villersoise. « Ce n’était pas un exploit », tempère Benoit Blanchy. « Nous avons réussi à imposer notre jeu. » Grâce-Hollogne enchainait ensuite par un nouveau large succès, 106-48 contre Ninane. « Nous devions garder notre marge de manoeuvre afin d’atteindre nos deux objectifs de la saison », ajoute l’ailier.

Le premier de ceux-ci, ce sera la finale de la Coupe, samedi contre Flémalle, avant deux matchs décisifs pour le titre en P3C contre les mêmes Métallos. « Flémalle est au même point que nous dans les deux compétitions en proposant un jeu totalement différent du nôtre », observe Benoit. « Nous savions en commençant notre saison que celle-ci se jouerait sur nos deux confrontations directes. De plus, les circonstances du calendrier font que la première fois que nous rencontrerons les Métallos, ce sera sur terrain neutre pour cette finale de Coupe. » Et de poursuivre : « Cela donne encore un peu plus de saveur à ce fameux duel qu’une grande partie des basketteurs liégeois attend. Quelle chance et quelle fierté de pouvoir (re)vivre des moments intenses sportivement entre amis… C’était la raison pour laquelle j’avais accepté de signer à Grâce-Hollogne. »

Nul doute, cette finale de Coupe à Herstal polarise toute les attentions. « J’ai confiance en notre groupe et je sais qu’avec de la concentration et de l’intensité dans notre jeu, nous allons faire mal à nos adversaires et amis Neuvillo-Flémallo-Hutois (rires). Les semaines à venir seront déterminantes », conclut l’ancien top scoreur de P1.

Penninck au Royal IV

Il a longtemps fait partie des meubles tant à Pepinster qu’à Angleur, le Bruxellois d’origine retrouve (enfin) ses terres natales. Le milieu de semaine a souri tant à Julie Allemand qu’à Laura Henket et à Thibaut Petit qui l’ont emporté en France, au Luxembourg et en Russie. Ce sont les infos d’EMCE.

Fort de son expérience, Boris débarque dans le temple du basket bruxellois

Qui ne se souvient du profil élancé de Boris Penninck (33 a, 2,05 m, photo) en Principauté ? Il foula d’abord le parquet du Paire de 2012 à 2014 puis émigrait sur les hauteurs du Country Hall où il séjournait de 2014 à 2018. Depuis quelques temps maintenant, on le retrouvait dans les rangs des Hawks de Gand (TDM1). Ce sera bientôt de l’histoire ancienne car le trentenaire s’apprête à découvrir les coins et recoins du Palais du Midi, le temple historique du basket bruxellois. Vous l’aurez compris, il portera donc les couleurs du prestigieux Royal IV. D’où question : il y portera-t-il son légendaire n°13 ?

Etranger : quand nos Principautaires volent de succès en victoires

En milieu de semaine, plusieurs rencontres impliquaient au premier chef certains de nos Princautaires. Redevenu T2, Thibaut Petit savourait la domination de Koursk (Kozik 20) au détriment du MBA Moscou sur le score de 79 à 69. Quant aux Lyonnaises (Allemand 5), elles venaient à bout non sans mal (78-75) des Flammes. On jouait encore au Grand-Duché où Laura Henket (17 p, 14 r) permettait au Sparta Bertrange, sa future ex-formation, de survoler les débats (86-50) aux dépens du Racing Luxembourg. Bref, la « passe de trois » parfaite !

La télé crève l’écran

Vendredi : Mons – Feyenoord (19 h 45, Divertissez-VOO), Barcelone – Fenerbahçe Istanbul (20 h 45, VOOsport World 2) ; samedi : Heat – Knicks (1 h, Eleven Sports 2), Pelicans – Spurs (22 h, Eleven Sports 2) ; dimanche : Pistons – Knicks (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : Philippe Collin

« Une publicité supplémentaire pour notre sport »

Cette saison verra le retour d’un titre de champion en deuxième provinciale au moyen d’un test match entre les vainqueurs de la P2A et de la P2B.

Nouveauté cette saison : le titre de champion en P2 Dames et Messieurs sera à nouveau attribué. Concrètement, le premier de la P2A et de la P2B s’affronteront lors d’un test match. Pour les Dames, celui-ci aura lieu le 22 mai, ce sera un jour plus tôt pour les Hommes. « C’est une récompense pour les joueurs qui peuvent se mesurer à l’autre série et décrocher le titre », nous explique Benjamin Riga. « Cela fait une publicité supplémentaire pour notre sport , et puis cela semble normal quand il y a une compétition qu’un champion soit désigné. »

Cette formule pourrait être appliquée dans les autres divisions par la suite. « Si l’engouement est important nous pourrions l’envisager pour d’autres divisions les prochaines saisons comme c’était le cas par le passé », nous précise le Président du CP.

« Une chose est certaine : nous ne jouerons pas pour perdre »

Nouvelle victoire pour Denis Lambion et Waremme, 67-55 contre le Haut-Pré, qui reviennent à hauteur d’Alleur au sommet de l’élite provinciale. Interview.

Denis, que retenir de ce match contre le Haut-Pré ?

Ce fut une nouvelle fois assez poussif, malheureusement (rires). Nous n’avions pas de réussite extérieure et donc de vraies difficultés pour emballer cette rencontre. Néanmoins, nous n’avons pas paniqué et nous avons fait la différence en mettant un peu plus de rythme pendant quelques minutes. La victoire est là, c’est le principal.

Vous voilà revenus à hauteur d’Alleur en tête du championnat. Comment comptez-vous vivre ces dernières semaines de compétition ?

Comme depuis le début de saison : tranquillement (rires). Nous verrons comment se déroulera la fin de saison mais une chose est certaine : nous ne jouerons pas pour perdre.

« Un trophée qui met un point final à notre aventure spadoise »

Avec ses coéquipiers de Spa, Pierrick Van Den Brule a remporté la première Coupe AWBB 3×3 dont il fut élu MVP. Entretien.

Pierrick, comment as-tu vécu cette première finale de Coupe AWBB 3×3 ?

L’ambiance était vraiment géniale ! Il y avait beaucoup de monde, c’était super de jouer dans de telles conditions. Nous avions bien préparé cette rencontre le jeudi précédent à l’entrainement et nous sommes très contents du résultat.

Au bout d’un âpre combat, vous vous êtes imposés 15-14 contre Belgrade.

Sur le terrain, cela fut extrêmement dur physiquement. Les Namurois ont joué avec beaucoup d’intensité. Il a fallu quelques minutes pour récupérer tant nous étions tous extrêmement fatigués après ces dix minutes intenses.

Vous voilà dans l’histoire comme la première équipe à avoir remporté ce trophée !

C’est une Coupe qui fait extrêmement plaisir. Elle permet de ratrapper une saison compliquée. Partager cette victoire avec Romain Nicaise, Benja Mertens et Nico Franck la rend encore plus plaisante et agréable car nous sommes une vraie bande de potes. Malheureusement, nous allons devoir nous séparer au terme de cette saison et je trouve que ce trophée met un point final à notre aventure spadoise.

Le 3×3 est une discipline qui te passionne.

Oui, et je m’y investis de plus en plus. Cette Coupe est une reconnaissance et me donne envie de continuer. J’ai déjà hâte que les 3×3 « Crelan » et des clubs recommencent cet été pour que nous puissions rejouer. D’ailleurs, nous allons nous inscrire pour le 3×3 des vingt ans d’Atlas avec certainement la même équipe.

Tu as été élu MVP de la finale. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Cela fait toujours plaisir d’obtenir une distinction personnelle mais il s’agit avant tout d’un travail d’équipe. Tactiquement, Belgrade avait décidé de switcher sur tous nos écrans, nous avons donc pu profiter des « missmatchs », ce qui a tourné à mon avantage. Mais, en toute honnêteté, nous avons eu de la chance que les shoots extérieurs de Belgrade ne rentrent pas ! Nous aurions été en très grande difficulté si cela avait été le cas.

« Six ou sept bombes de Walravens »

Les Limbourgeois devaient négocier deux presque derbies à Esneux et Pepinster et s’en sont sortis avec un perfect deux sur deux. Pour Pepinster, par contre, les résultats sont moins positifs avec un nouveau large revers concédé jeudi contre Liège alors que se profile dimanche un derby à Esneux.

« Il s’agissait de deux matchs compliqués à gérer et nous nous en sortons avec un deux sur deux ! C’est génial ! » s’exclame Olivier Macfly. Après s’être imposés 52-66, les Limbourgeois sont revenus victorieux du Paire, 59-91. « Pepinster est passé en zone dans le deuxième quart et nous avons très bien shooté. Je pense que Julien Walravens, très précis, met six ou sept bombes. Cela facilite les choses, bien entendu. Tout le monde a apporté, ce fut vraiment un super week-end basket. »

Les Pepins, par contre, font la soupe à la grimace. Après le lourd revers concédé contre Tongres, c’est une autre large défaite enregistrée jeudi contre Liège Basket, 57-84. Dimanche, les protégés de Pascal Horrion iront à Esneux pour y défier l’actuelle lanterne rouge.

Le résumé vidéo de Vedia est disponible ici.