« Mon banc m’a donné entière satisfaction »

Avec un Kpako atteignant les trente unités, Dison-Andrimont s’est très largement imposé à Hannut, 61-81. Samedi, les Disonnais affronteront la lanterne rouge de Liège tandis que ce sera vendredi que les Hesbignons tenteront de renouer avec la victoire lors de la réception de Tilff, une formation qui présente un bilan identique.

A Hannut, les Disonnais n’ont pas fait dans la dentelle. Emmenés par un grand Kpako (30 points) et les frères Petit (16 unités pour Cédric, 15 pour Mike), ceux que tout le monde voyait descendre en début de saison se sont largement imposés, 61-81. « Je retiens surtout l’esprit qui règne dans notre équipe. Tous les joueurs se mettent au service du collectif avec un mental d’acier et une défense de fer. J’aime cette façon de travailler », sourit Didier Franceschi. « Nous avons réussi à faire la différence au retour de vestiaires. Les consignes furent respectées et lorsque Kpako, Closset et Alliance eurent cinq fautes, j’ai fait confiance à mon banc qui m’a donné entière satisfaction. »

Vendredi, les Hesbignons devront absolument réagir contre Tilff, une formation au bilan identique. Les Andrimontois ont eux un beau coup à jouer contre Liège, lanterne rouge de la division avec le Haut-Pré.

Le gros carton du Luxembourgeois Ben Kovac !

Le carton de la saison en BNXT League est l’oeuvre d’un jeune talent luxembourgeois. Ben Kovac a collé 43 pions à la défense du Brussels.

Ce Luxembourgeois évolue à Den Helder et s’était déjà mis en évidence contre le Spirou avec 17 points et contre Liège avec 28 unités. Une vraie capacité à scorer que Ben Kovac a poussé à son paroxysme contre le Brussels avec 43 points dont un très propre 6 sur 10 derrière l’arc.

« Je connaissais l’enjeu »

Rencontre très spéciale samedi passé pour Tom Malempré qui affrontait sa future équipe de Comblain.

Tom, ce match contre Comblain devait être assez spécial pour toi ?

Oui, c’était un match assez particulier car je jouais contre mes futurs coéquipiers et mon futur coach mais aussi parce que je connaissais l’enjeu et ce qui pouvait se passer en cas de victoire.

Comment l’as-tu abordé, toi qui a scoré à foison lors de ce derby ?

Je me devais de jouer normalement car je joue toujours pour Liège et cela jusqu’à la fin de saison.

Votre victoire réduit grandement les chances de Comblain d’évoluer en TDM2 la saison prochaine.

Il est vrai qu’à choisir, je préfèrerais jouer en TDM1 la saison prochaine. Mais je sais que rien n’est encore fait car ce championnat nous réserve toujours pas mal de surprises.

Crédit photo : Philippe Collin

« Marquer autant en vingt minutes relève de l’exploit pour nous »

On n’arrête plus la Vaillante qui enchaine les victoires comme Gaston Lagaffe enchaine les bourdes. Peu concernés par la hausse du gasoil, les Jupillois carburent au super ! Jeudi, ils ont imposés leurs vues aux Collégiens pour se rapprocher du maintien et retrouveront Saint-Louis dès ce vendredi.

Jeudi dernier, Jupille recevait Saint-Louis. « Nous avons presté une très grosse première mi-temps ! », souligne Romain Thirionet. Grâce à une vraie intensité défensive et à une réussite impressionnante en attaque, les locaux menaient 48-20 à la pause. « Nous sommes habitués à relativement peu encaisser mais marquer autant sur vingt minutes relève de l’exploit pour nous », rigole Romain. Avec une telle avance, la Vaillante ne laissait pas filer la victoire, 78-60.

Depuis quelques semaines, les Jupillois carburent au super et ont davantage gagné en un mois que sur toute la saison. Comment l’expliquer ? « L’alcool (rires). Non, blague à part, cela fait surtout trois ou quatre semaines que nous sommes au complet ou presque. Cela nous a permis de prendre confiance et d’enchainer quatre victoires. Pourvu que ça dure », observe le longiligne forward. « Comme toujours, nous supporters encore une fois très nombreux pour un jeudi soir ont également contribué à faire la différence. Tout le monde croit au maintien ! »

Ce vendredi, les Jupillois retrouveront les Collégiens à Saint-Louis. Bis repetita pour le résultat ?

Toutes et tous pour soutenir les Panthers en Playoffs

Les Panthers auront besoin d’un public de feu pour leur premier match de Playoffs.

Les Playoffs approchent pour les Panthers et les Liégeoises méritent d’être supportées à la hauteur des exploits qu’elles sont capables de réaliser. Une initiative des Belgian Ladies Legend a ainsi vu le jour. « Le groupe de basket feminin BELGIAN LADIES LEGENDS et le club de LIEGE PANTHERS collaborent et vous invitent à nous rejoindre le 8 AVRIL à 20H30 pour leur 1er match sur leur parquet. Merci de venir les soutenir », nous fait parvenir la responsable du groupe.

« Nous visons la montée via un possible tour final »

Nouvelle victoire pour Verviers, 67-59 contre Theux. Samedi, Guillaume Reynders retrouvera son ancien club de Belleflamme.

Dimanche, les Verviétois ont dominé Theux 67-59. « Il n’y a pas grand chose à retenir de ce match », nous assure Guillaume Reynders. « Nous avons fait encore une prestation au mieux moyenne – comme à Sprimont – et nous pouvons être contents de nous en sortir en jouant comme ça. A part Raphaël Domken et les deux U21 – Antoine Gusbin et Nathan Calbert – qui étaient avec nous, nous étions tous en dessous de notre niveau. Il va falloir nous reprendre. »

Et il y a déjà urgence car samedi les redoutables jeunes Haricots viendront dans la ville lainière. « Nous visons la montée via un possible tour final. Les objectifs sont donc clairs : ne plus perdre jusqu’à ce que la saison se termine », prévient Guillaume.

« Rien n’est joué pour le maintien »

Excellente victoire que celle conquise par Jordan Delrez et Welkenraedt à Union Liège, 75-78. Interview.

Jordan, vous étiez peu nombreux pour vous rendre en Outremeuse.

Oui, encore une fois nous nous sommes déplacés en effectif réduit : nous n’étions que sept.

Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Le début de match fut très disputé, les deux équipes se rendant coup pour coup. A la mi-temps, nous menions de quatre points. Suite à l’exclusion de « Fa » dans le troisième quart-temps, nous nous sommes retrouvés à six et avons dû gérer au mieux la fatigue pour ne pas craquer physiquement.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous l’avons emporté car nous sommes restés constants tout au long du match, même quand les locaux poussaient pour revenir au score. Nous sommes restés soudés, n’avons pas paniqué et avons joué de manière intelligente en essayant de trouver les meilleures options. Je tiens à souligner que toute l’équipe a fait un bon match mais que les trente points de Gilles nous ont bien aidés !

Est-ce là une victoire qui vous rapproche du maintien ?

Concernant le maintien, rien n’est fait… Ces dernières semaines, les équipes du bas de classement ont régulièrement gagné des matchs. Du coup, rien n’est encore joué.

Combien de matchs devez-vous encore gagner pour conserver votre place en première provinciale ?

C’est difficile de définir combien de victoires seront nécessaires pour nous maintenir. Toutefois, nous ne nous préoccupons pas des autres équipes et allons continuer de faire le maximum pour engranger autant de victoires que possible. C’est dommage que notre premier tour ait été si catastrophique car pour le même prix, nous aurions pu être dans la première partie de tableau.

« C’est sensationnel pour un club créé il y a six ans autour d’un casier »

Ce fut un véritable samedi de gala qu’ont vécu les Buffalos en accomplissant leur destinée pour enlever le premier trophée en seniors de l’histoire de leur jeune club.

Samedi, toute la planète basket – enfin, celle de Liège – s’était donné rendez-vous à La Préalle pour la finale de Coupe tant attendue entre Grâce-Hollogne. Dans le sillage de Blanchy (38 points !), les Buffalos allaient rapidement prendre l’avantage avant d’enfoncer très sérieusement le clou en seconde période pour s’imposer 93-51. « Evidemment, nous ne nous attendions pas à pareil scénario », reconnait Julien Wéry. « Impossible de s’attendre à un tel score dans une finale. Nous étions cependant parfaitement préparés, tant physiquement que tactiquement. Ce sont les deux aspects qui ont fait la différence. »

La joie était palpable au moment de soulever le trophée. « Gagner la Coupe est un accomplissement qu’on peut espérer mais qu’il est difficile de prévoir tant une compétition à élimination directe reste compliquée », avance l’emblématique Buffalo. « Malgré nos âges avancés, personne de notre équipe n’avait encore remporté cette Coupe. C’est assurément un moment qui restera gravé dans la mémoire de chacun d’entre nous. » Et d’ajouter : « Remporter une finale de cette manière, avec une salle remplie, dans une ambiance incroyable et avec une équipe magnifique : c’est sensationnel ! »

Une belle histoire pour le matricule 2558 fondé il y a à peine plus d’un lustre. « Nous avons la chance d’évoluer entre potes, entre équipiers avec qui nous avons vécu énormément de grands moments basket. Mais là, nous venons d’ajouter plus qu’une ligne ! » s’enthousiasme le Secrétaire de Grâce-Hollogne. « Le club a six ans. Je suis fier de ce qui a été accompli, de pouvoir offrir ce moment à ce club que nous avons créé autour d’un casier – ou peut-être un peu plus – en partant de rien, c’est simplement génial. » Et de conclure: « Nous n’en avons pas encore terminé avec cette saison, il reste encore beaucoup de matchs et peut-être encore de grands moments pour les Buffalos mais ce moment présent mérite d’être dégusté à sa juste valeur. »

Quel spectacle à La Spéciale, Bellaire pratiquement champion !

Le dimanche 20 mars, au terme d’un match complètement fou et de haut niveau, Bellaire a vaincu 99-94 une Spéciale Aywaille réduite à quatre et s’est pratiquement assuré du titre en P3A.

Il y avait du monde le dimanche 20 mars à Aywaille pour le choc entre La Spéciale (deuxième) et Bellaire (premier). Marc Leclercq avait retardé son départ aux sports d’hiver de quelques heures tandis que les arbitres, mal renseignés, se trouvaient à Sprimont. Informés, les hommes en gris se carapataient à l’Esplanade du Fair-Play et ce topper pouvait enfin commencer avec près de trente minutes de retard alors que les joueurs des deux camps bouillaient d’impatience d’en découdre à nouveau.

Lors de la première confrontation entre ces deux belles équipes, les Blue Rabbits avaient émergé sur la fin, profitant de leurs rotations pour imprimer un rythme intense à la partie face à des Aqualiens qui terminèrent à cinq. Dimanche, Giaffredo (18 points) et les visiteurs prenaient le meilleur départ face à des locaux qui peinaient à endiguer les offensives adverses. Durant ce premier quart, l’écart allait culminer à dix-sept unités avant que Lété (10 unités) et ses coéquipiers ne fassent 23-32 à l’issue des dix minutes inaugurales.

Changement de physionomie totale lors du second quart-temps. La Spéciale serrait la vis derrière et jouait juste devant, instaurant un jeu rapide que les observateurs auraient davantage crû l’apanage des Blue Rabbits. Lizein (15 points) et Koch (15 unités) étaient partout, l’écart fondait rapidement et les Aqualiens, déjà en proie aux fautes et devant se priver de Wey, régalaient le public pour prendre l’avantage dans une rencontre passionnante. A la pause, le marquoir affichait 54-43.

Au retour des vestiaires, dans une ambiance des grands rendez-vous, les frères Lacroix (21 points à deux) et leurs coéquipiers remontaient sur le terrain avec détermination mais tombaient à nouveau sur des Aqualiens aussi appliqués qu’efficaces. Malgré les fautes qui pleuvaient et qui contraignaient Aywaille à devoir se priver de plusieurs joueurs cadres, Lhote (19 points) et les locaux affichaient leur supériorité pour prendre une sérieuse option sur la victoire. A la demi-heure, La Spéciale menait 81-62.

A l’entame du dernier quart-temps, Lhote prenait une troisième faute offensive consécutive et devait rejoindre Moreau, Wey et Lété sur le banc. Van Roy subissait le même sort et les Aqualiens se retrouvaient à cinq – Lizein, Koch, Vanlaar, Raquet et Dechêne – pour les huit dernières minutes. Privés de leurs meneurs de jeu et de leurs créateurs, les locaux subissaient la pression adverse et, bien que volontaires, se montraient logiquement désorganisés en attaque. Les Blue Rabbits, eux, sonnaient la charge avec Pirson (18 points) et Leclercq (17 points), qui enchaînaient les bombes pour rapprocher dangeureusement Bellaire au marquoir. Dechêne (14 points) et Vanlaar (5 unités) se montraient héroïques et tentaient de limiter les dégâts mais la cinquième faute de Koch à un peu plus de trois minutes du coup de sifflet final contraignait La Spéciale à jouer à quatre et sonnait le glas des espoirs aqualiens. Lamarche (11 points) ses partenaires en profitaient pour passer devant et assurer sa victoire, 99-94.

Cette victoire des Blue Rabbits – qui récupèrent au passage les trois points de la défaite concédée contre l’Avenir, les Jupillois étant crédités d’un forfait – leur assure pratiquement le titre en P3A. Un superbe accomplissement pour ce jeune groupe méritant et homogène.

Spadoise aux Jeux de Paris ?

Quoi qu’il arrive, la « Bobeline » prendra prochainement part à un stage avec les « Bleues » en Provence. Elle n’en est pas encore revenue… Saragosse terminera la saison en cours sans un ex-Sambrien tandis que l’on revient sur le séjour de Wevelgem au sein de la D1 belge. Ce sont les infos d’EMCE.

Handibasket : Mathilde Alleman convoquée en équipe de France

C’est un vrai conte de Noël à quelques jours de Pâques. Cet été, Mathilde Alleman quittait la cité thermale et mettait le cap sur Montpellier. Amputée d’une jambe après un accident de scooter, elle raconte la suite : « Dès mon arrivée là-bas, je me suis inscrite au club de handibasket local, le MHBA. Une discipline que je pratique depuis 2008. Et ces derniers jours, je recevais une convocation pour participer à un stage de l’équipe nationale française en vue des Jeux de 2024 à Paris. » Une info que partage La Meuse Verviers. Mathilde fait également partie du Conseil Consultatif des Sports de Spa. De toute façon, elle n’est pas la première « Alleman(d) » à jouer basket du côté de Montpellier…

Saragosse se sépare prématurément de l’ancien Spirou, Matt Mobley

Selon une formule bien connue, c’est « de commun accord » que le club de Saragosse (15e sur 18 en ligue espagnole) et Matt Mobley (27 a, 1,93 m) ont décidé de se séparer à l’amiable. Il a donc fait ses adieux à notre compatriote, Hans Vanwijn. D’aucuns se souviendront que le garçon avait découvert le basket européen au sein des rangs du Spirou Charleroi à l’aube de la campagne 2018/2019. Avant de poser ses bagages en Aragon, l’Etatsunien louait ses services en Allemagne et, plus précisément, à Francfort.

Savez-vous que Wevelgem compta un club en D1 avec des sacrés renforts ?

Nous sommes entrés en pleine saison cycliste avec, entre autres, un Gand – Welvelgem ayant livré son secret voici peu. Mais, savez-vous que cette discrète cité flandrienne compta une équipe au plus haut niveau durant plusieurs saisons ? Sous l’impulsion de ce gentleman qu’est Pat Gevaert, elle s’ouvrit les portes de la D1 en 97/98. Pour ne pas y faire de la figuration, elle recruta de sacrés renforts : Andy Gardiner (solide international anglais), Alex Sylva (un Sénégalais passé par le Brussels et Pepin, décédé à 52 ans), Carlos Clark (champion NBA avec les Celtics en 83) et Bruce Chubick (ex-Estaimpuis, Gand, Ostende et Alost aussi). Au moment des attentats de Bruxelles, il déclarait : « Je suis anéanti car je n’ai rencontré que des gens serviables et amicaux en Belgique que je considère comme ma seconde patrie. » Wevelgem qui disputa encore une finale de coupe (perdue) contre Charleroi, au Paire. Quant aux matches là-bas, ils se déroulaient dans un vaste manège aménagé. Le club a disparu en 2008 pour des raisons financières.

Michel Christiane

Crédit photo : MHBA