Ce weekend, Pepinster recevait Haut-Pré Ougrée dans le cadre du championnat de première provinciale. Un championnat dans lequel Ougrée s’illustre, pointant à 5 victoires en sept matchs avant la rencontre en bord de Vesdre. Tout l’inverse des Pepins qui n’avaient gagné que deux fois depuis le début de saison. Et, malheureusement pour les Verviétois, ce n’est pas ce weekend qu’ils purent augmenter leur capital victoires.
En effet, malgré une excellente première période, et après avoir compté plus de vingt points d’avance, les coéquipiers de Dethioux s’inclinèrent d’un petit point (71-72) face à leurs visiteurs. Une équipe dont l’équipement n’est pas sans rappeler celui des Trailblazers en NBA.
Haut-Pré occupe désormais la troisième place du classement, à égalité avec Angleur, tandis que Pepinster, avec le même bilan que cinq autres équipes (Belleflamme, Alleur, Jupille, Visé et Waremme), reste dans les dernières places.
Victoire convaincante de Liège Basket vendredi soir face à Anvers, 85-81.
C’est une équipe alors invaincue que recevaient les Liegeois, qui n’avaient, quant à eux, engrangé qu’une seule victoire en six matchs.
Cependant, les hommes de Laurent Constentiello, n’avaient pas envie d’être un oiseau pour le chat et voulaient offrir aux spectateurs du Country Hall leur première victoire à domicile.
Si la première mi-temps fut à l’avantage de l’équipe de la métropole chère à Bart De Wever, le second acte vit les Principautaires refaire leur retard. Portée par son meneur américain, Tyler Larson, incroyable en transition offensive et auteur de 21 points et 7 passes décisives, et par l’adroit Bojovic (18 points), la team liégeoise parvint finalement à s’imposer, 85-81.
Liège Basket se replace en septième position au classement général, devant Limburg United, le Basic Fit Brussels et les Bears de Louvain. C’est d’ailleurs au Brussels, qui a récemment signé un joueur bien connu dans notre région, que se déplaceront dimanche prochain François Lhoest et ses coéquipiers afin de tenter de remporter une seconde victoire d’affilée.
Serge Crèvecoeur a une carrière de coach atypique. Lui qui a été joueur en troisième division est devenu entraineur professionnel sur le tard, après une carrière dans le secteur financier, d’abord chez ING et ensuite chez Unicredit.
« Je suis pourtant né dans le basket » nous confie le Bruxellois, dont le papa, Guy, fut coach en division 1 et également de l’équipe nationale. « Je crois que déjà à 18 ans j’entrainais une équipe de jeunes. »
Désormais entraineur de Pau-Orthez en ProA française, l’entraineur belge à la compétence unanimement reconnue, n’en oublie pas son ancien club où il s’est forgé quantité d’excellents souvenirs. « Je garde une pensée émue pour la finale des Plays-Offs de division 3. C’est un peu ce qui a tout lancé pour moi. On avait perdu de neuf points là-bas et on s’impose de dix dans notre salle. On monte donc en deuxième division pour un petit point » se remémore-t-il. « Bien évidemment la finale de l’année dernière reste également un incroyable souvenir, tout comme notre match quatre à Anvers. Et récemment, avec Pau, la victoire contre Limoges dans la salle historique de Beaublanc fut un grand moment. »
Ce samedi, La Spéciale Aywaille se rendait à Fonds-de-Forêt, pour un match à « six points » comme le veut l’expression consacrée. En effet, les Aqualiens, diminués par de nombreuses blessures, occupaient l’avant-dernière place de la troisième provinciale C, avec une victoire, juste devant l’équipe de Trooz, toujours à la recherche de sa première victoire.
Aywaille se présentait au match avec dix joueurs, fait rare pour une équipe frappée par la malchance depuis le début de saison. Le matricule 1535 enregistrait notamment le retour de son versatile poste 4, Julien Vanlaar, ayant décidé d’enfiler son équipement malgré sa blessure aux tendons afin d’aider ses coéquipiers pour cet important déplacement. A contrario, Fonds-de-Forêt devait déplorer l’absence de son meneur titulaire, Sebastien Martinez, retenu par son travail.
Dès l’entame de match, Julien Legrand et ses partenaires, concentrés et particulièrement motivés, imposaient un jeu up-tempo afin de prendre rapidement l’avance au tableau d’affichage. Concrétisant de nombreuses contre-attaques et imposant leur solide défense, les Aqualiens étouffaient l’équipe locale et rejoignaient les vestiaires avec un confortable viatique: 21-54.
Une victoire collective
Désireux de continuer sur la même lancée, malgré un troisième quart-temps plus équilibré, Wey -particulièrement adroit et présent au rebond- et ses coéquipiers enfonçaient le clou dans l’ultime période afin de s’imposer 50-109, n’encaissant que neuf points durant ce laps de temps.
Avec une marque particulièrement bien répartie -saluons notamment l’efficacité d’Alexandre Koch, Brice Moreau et Robin Horrion-et un Pierre Leté magistral dans son rôle de chef d’orchestre, Aywaille signe là une prestation convaincante. Un match remarquable de fair-play auquel tous les joueurs ont contribué.
Serge Crèvecoeur, ancien coach du Basic Fit Brussels et assistant-coach des Belgian Lions est, depuis cet été, le nouvel entraineur de Pau-Orthez, en ProA française. Avec nous, il revient sur ses premiers mois à la tête de la formation paloise.
L’armoire à trophées est bien garnie. C’est en effet près de trente titres, dont une Coupe Korac, qui ornent la vitrine du club. C’est que Pau-Orthez, neuf fois champion de France, est un nom qui compte dans l’histoire du basket français. Fondé en 1931 au sein d’un club omnisports existant depuis 1908, celui qui était alors l’Elan Bearnais Orthez -avant la fusion avec Pau en 1989- a considérablement contribué à l’essor du basketball dans l’hexagone et en Europe. Une histoire, un passé et un standing qui se ressent au quotidien. « Ici, tu ressens une forme de pression. Pau, ce n’est pas un club lambda en France » nous confirme Serge Crèvecoeur, le nouveau coach de l’Elan.
La salle de l’Elan Béarnais.
« Lorsque tu rentres dans le Palais des Sports, tu ne peux qu’être impressionné tant la salle est splendide, et tu sens une atmosphère particulière. Sincèrement, pour mon premier jour, bien évidemment, j’avais la trouille. Ca ne donne qu’envie de se donner à fond pour réussir. »
Une glorieuse histoire affichée ostensiblement sur les murs de la salle de Pau. « J’appelle ça le couloir des artistes » nous confie l’entraineur bruxellois. « Tu peux y admirer tous les trophées glanés par le club ainsi que des photos des joueurs qui ont marqué l’histoire de l’Elan.
Le gentil géant, élu joueur du siècle par les supporters.
» Et de sacrés joueurs, il y en a eu une palanquée. Que cela soit les Freddy Hufnagel, Antoine Rigaudeau, Laurent Foirest, Frederic Fauthoux, Gheorghe Murhesan et puis, plus tard, Arthur Drozdoz, Boris Diaw et les frères Pietrus, tous ont grandement contribué à la réussite du club béarnais et à renforcer sa réputation à l’étranger. Peu de clubs français peuvent, par exemple, se targuer d’avoir envoyé autant de bons joueurs en NBA.
« Pau est une ville sportive. Elle vient d’ailleurs d’être reconnue ville européenne du sport » explique Serge. « Ici, les gens vivent pour le sport, le rugby et le basket notamment. Ce n’est pas pour rien que nous avons la plus grande affluence de France. Et très sincèrement, quand le Palais des Sports est plein comme un oeuf, avec tous les supporters qui donnent de la voix, ça donne vraiment des frissons. » Et d’ajouter: « Si on m’avait dit, il y a 10 ans, que j’allais me retrouver dans cette situation, je ne l’aurais pas cru. Mais ce n’est que du bonheur! »
Car le parcours personnel de l’assistant-coach des Belgian Lions est intimement lié à celui du Basic Fit Brussels, un club qu’il a emmené de la troisième division à la finale des Play-Offs contre Ostende la saison dernière. Quitter le club bruxellois ne fut donc pas une décision facile. « C’est certain que quitter Bruxelles, un club que j’adore et dans lequel je m’étais tellement investi, n’était pas forcément évident. D’autant plus que je prenais un vrai risque car j’étais dans une situation vraiment confortable » explique-t-il. « Mais ça reste Pau quoi… Et vraiment, l’acclimatation ici se passe très bien. C’est chaque jour un peu mieux et les gens sont foncièrement gentils avec moi. »
« La ProA, c’est une autre dimension! »
Un nouveau défi que le coach de l’Elan Béarnais relève avec plaisir.
« Franchement, le basket français, c’est une autre dimension. Les salles sont plus grandes, plus remplies, les budgets plus importants, la relation avec les médias est différente, les trajets et voyages sont plus conséquents » détaille-t-il. « En Belgique, d’autant plus quand j’étais au Brussels, nous devions faire maximum une heure et demie de route pour aller jouer nos matchs. Ici, c’est différent. Pau est, en plus, le club le plus décentré, les trajets peuvent donc prendre beaucoup de temps. C’est toute une logistique à mettre en place. On bosse d’ailleurs avec le préparateur physique pour optimiser la condition des joueurs suite aux déplacements. Mais c’est génial tous ces nouveaux paramètres à prendre en compte, c’est pour moi un apprentissage permanent. »
Serge au point presse.
D’autant plus que, comme à Bruxelles où il était également Directeur Sportif, Serge Crèvecoeur a tenu à s’impliquer davantage au sein de son nouveau club. » Oui, c’est quelque chose qui me tient à coeur et que j’apprécie. Je rencontre par exemple des partenaires commerciaux pour leur expliquer ce que nous faisons ici. C’est important, je trouve, d’apporter son écot pour trouver des finances pour le club. Et j’aime bien avoir un rôle là-dedans. »
Car la réalité économique reste la même pour tous les clubs, peu importe le championnat. L’argent reste le nerf de la guerre afin de pouvoir constituer une équipe compétitive et assurer la bonne marche de l’entité. « Pau possède le huitième budget sur les dix-huit clubs de ProA. En France, ces données sont publiques » ajoute le Bruxellois. « Mais, nous n’avons que la dix ou douzième masse salariale car les structures du club sont importantes et les déplacements coûteux. »
Boris Diaw, de retour en France après une belle carrière outre-Atlantique.
Une ProA que le technicien découvre avec enthousiasme. « C’est un super championnat. Il y a vraiment de gros joueurs comme Krepelic, Florent Pietrus, AJ Slaughter, Kenny Hayes, Amara Sy, DJ Cooper, Michael Dixon, et tant d’autres. » Dont notamment Boris Diaw, champion NBA qui s’est engagé avec Paris-Levallois. « C’est une autre preuve que le championnat est attractif. C’est hyper stimulant. On touche au haut niveau. Ici, le jeu va plus vite. Les joueurs sont plus athlétiques, notamment sur la pression qu’ils peuvent mettre sur le ballon. Le basket est sans nul doute plus physique qu’en Belgique, mais avec l’arrivée de nouveaux jeunes coaches, je constate qu’au niveau tactique c’est pas mal du tout non plus » ajoute Serge.
Un début de saison en fanfare
Dans un championnat relevé, l’entraineur de Pau a rapidement trouvé ses marques, lui dont l’équipe réalise un excellent début de championnat, pointant à la deuxième place au classement, à égalité avec Monaco, Nanterre et l’Asvel. « Si on m’avait dit, en début de saison, qu’on réaliserait un tel début de championnat, j’aurais signé des deux mains! » s’exclame-t-il. « D’autant plus que je ne connaissais pas la véritable valeur de l’équipe car nous avons connu une préparation compliquée, avec plusieurs joueurs blessés. »
Ce qui n’empêche pas l’Elan de proposer un jeu de qualité. « Notre philosophie, c’est de partager le ballon, que chaque joueur soit responsabilisé et impliqué » détaille Serge. « Nous sommes d’ailleurs premier du championnat en terme de passes décisives. » Une style de jeu performant qui se traduit par cinq victoires en sept rencontres, dont une chez le rival historique, Limoges » Je ne vais pas te raconter de cracks, s’imposer à Beaublanc, dans une telle ambiance, ça fait plaisir. Surtout que le match était très abouti, notamment dans l’exécution défensive » raconte-t-il. « C’est toujours agréable et satisfaisant de voir que le travail paie, que ce qui a été préparé la semaine est appliqué en match. Et que cela s’avère concluant. »
Une entame de championnat résolument positive. « Mais c’est encore trop tôt pour vraiment nous situer. Le club ne m’a pas fixé d’objectifs chiffrés clairs, mais personnellement, j’ai envie que l’on fasse aussi bien que l’an dernier où l’équipe était en quart de finale des Play-Offs » nous dit Serge. « Cependant, je ne change pas vraiment ma manière de fonctionner. J’avance step by step. L’objectif c’est de remporter le prochain match, lundi, contre Dijon. » Un objectif raisonnable pour le sympathique entraineur bruxellois, en passe de réussir son nouveau challenge en terre paloise.
En bonus, le documentaire sur l’Elan Pau-Orthez, dans le cadre des vingt ans de la LNB: ici.
Les Buffalos de Grâce-Hollogne accèdent aux huitièmes de finale de la Coupe Provinciale de Liège!
Sept équipes de troisième provinciale étaient encore en lice en seizièmes de finale de la Coupe. Cinq d’entre-elles (Henri-Chapelle B, Saint Vith, Waremme C, Grivegnée et Sprimont C) affrontaient un adversaire d’une ou deux divisions supérieures. Avec le même résultat -logique, en somme- pour tous: une défaite.
Mais, heureux hasard du calendrier et des confrontations précédentes, deux P3 s’affrontaient hier, Hannut B et Grace-Hollogne. Un hasard décidément surprenant car les deux clubs sont dans la même série en championnat. Une série que l’équipe hesbignonne domine, étant première devant Grivegnée (mais avec un match de plus), alors que les Buffalos sont antépénultièmes (mais avec seulement cinq matchs joués).
Et, pour contribuer à l’éternel adage qui veut que la Coupe nous offre des surprises, les Buffalos ont décidé de donner le meilleur d’eux-mêmes pour aller s’imposer sur le terrain de leur adversaire, 68-76. Une belle victoire pour un club sympathique.
Un tout jeune club
En effet, fondé il y a seulement quelques saisons par un comité volontaire, le matricule 2701 peut déjà se targuer d’une montée et d’une jolie ambiance au sein du club.
Sur le terrain aussi, les Buffalos font preuve d’un bel état d’esprit et défendront chèrement leur peau (non, il ne veulent pas être tannés, le commerce du cuir ne les intéresse guère) au prochain tour, contre la P1 de Waremme, une équipe qui réalise un début de saison compliqué avec seulement deux victoires en sept matchs. Nul doute que la Coupe pourrait, là encore nous offrir une belle surprise.
Bonus: n’hésitez pas à consulter le site très bien réalisé des Buffalos: ici.
Dans cette interview, Justin Kohajda, jeune pivot d’Okapi Alost, répond à nos questions plus… décalées et donne à voir d’autres facettes de sa personnalité.
Justin, quel est ton chanteur ou ton groupe préféré?
C’est difficile à dire, je suis particulièrement éclectique dans mes choix musicaux. J’écoute vraiment de tout, mais pour l’instant je suis pas mal axé sur Damso, Roméo Elvis et le grand Frank Sinatra.
As-tu un film préféré?
En fait, j’adore la science-fiction et j’aime beaucoup les Star Wars. J’apprécie vraiment l’univers de ces films. J’ai aussi apprécié la trilogie du Seigneur des Anneaux, et pas parce que le titre me rappelle le basket (rires).
La chanson que tu écoutes avant les matchs?
Ca change beaucoup mais pour me mettre en condition, pour être dans ma bulle, j’écoute des chansons « agressives », de la Drum and Bass ou du gros Rap.
Et quel est ton bouquin préféré?
La biographie de Zlatan, sans hésiter. Je l’ai lue en 2016 et j’ai adoré.
« J’ai deux fils. Les vrais hommes font des hommes. » (Zlatan)
En tant que sportif, la mentalité d’Ibra m’a fasciné. J’admire vraiment son parcours, sa force mentale.
En parlant de sportif, y a-t-il un athlète que tu affectionnes particulièrement?
Ben Ibrahimovic justement. J’aime sa manière d’aborder les choses, de se dépasser dans l’adversité.
Et d’autres sports t’intéressent-ils?
Je regarde de temps en temps le foot, quand c’est le Standard ou les Diables Rouges mais ce qui m’intéresse c’est surtout les sports de combat. Avec mon papa, on regarde régulièrement la boxe ou l’UFC, ultra-spectaculaire.
Tu aimes la science-fiction nous disais-tu, justement, si tu pouvais avoir un super pouvoir, quel serait-il?
J’aimerais pouvoir lire dans les pensées, et pas seulement pour savoir ce que le mec que je tiens en défense va tenter comme action (rires)!
Et si un bienveillant génie se chargeait d’exaucer trois voeux pour toi, quels seraient-ils?
Alors, tout d’abord la santé pour ma famille et mes amis, c’est le plus important. Ensuite, j’aimerais pouvoir parler plusieurs langues et enfin, rêvons encore un peu plus, avoir le shoot de Steph Curry.
Si tu pouvais diner avec trois personnes, défuntes ou vivantes, célèbres ou non, qui inviterais-tu?
Je vais rester classique, simplement mes parents et mon frère Maxime.
Justin, parmi tes coéquipiers passés ou actuels, qui est le plus drôle?
Et le coéquipier le plus fort que tu aies fréquenté?
A égalité, et au même poste que moi, c’est Rasko Katic à Ostende et John Tofi à Alost. Ils sont un peu similaires dans leur profil, ce sont deux pivots à l’ancienne, très efficaces dans le jeu poste bas et très adroit dans le petit périmètre.
Et le coéquipier le plus stylé avec qui tu as partagé un vestiaire?
Vernon Taylor, chez les Okapis, est vraiment classe avec ses boucles d’oreilles, ses chaînes. Un vrai Ricain (rires).
L’alimentation est fondamentale pour un sportif, toi, quel est ton plat préféré?
Alors, je vais citer le repas idéal même! Ca serait les boulet liégeois de ma maman avec les frites de ma grand-mère et la mousse au chocolat de ma mamy comme dessert. Pas le plus diététique, c’est vrai, mais il faut savoir se faire plaisir de temps en temps.
Pour beaucoup la salle la plus chaude de Belgique!
Cette intersaison, Justin Kohajda a rejoint un autre club flamand, après Ostende. Un nouveau challenge pour un joueur impatient de faire sa place dans les raquettes de l’Euromillions Basketball League.
Si le jeune intérieur liégeois était dans une situation idéale au BC Ostende, qui lui a permis de franchir un nouveau pallier, il lui tardait de devenir -enfin- une vraie rotation dans un club ambitieux. « Alost est le premier club qui croit vraiment en moi comme joueur à part entière de l’équipe. C’est ce qui m’a poussé à les rejoindre » explique-t-il. « Les dirigeants, les entraineurs, le staff, me font confiance, je le ressens au quotidien. De plus, c’est un club qui donne leur chance aux jeunes, j’en suis un exemple concret. »
Welcome to Alost!
Si Justin ne s’est engagé que pour un an, c’est avec la ferme intention de réussir. « Cette saison, je veux tout donner pour prouver que j’ai ma place en D1. Je travaille dur au quotidien pour y parvenir » précise-t-il.
« Projet 2020 »
Les Okapis réalisent un excellent début de championnat et sont actuellement deuxièmes au classement, de quoi envisager la suite avec optimisme. « Alost est un club ambitieux, qui a mis en place le ‘Projet 2020‘, un plan qui a pour objectif de gagner au moins un trophée avant la deuxième décade du millénaire » nous dit-il. « Pour l’instant, nous avançons step by step mais avec la ferme volonté d’aller le plus loin et le plus haut possible. Cette saison, les cartes ont été redistribuées plus équitablement. Le BC Ostende, même s’il reste très fort, n’est pas forcément favori. Charleroi se relève bien. Anvers n’est pas mal non plus. Mais Alost est un club de battants et je nous vois bien réaliser quelque chose de spécial. »
JMJ, vainqueur de la Coupe Korac en 2001 avec Malaga.
Pour concrétiser ses ambitions, les Okapis ont engagé une légende du basket belge, Jean-Marc Jaumin. « Je ne le connaissais pas personnellement auparavant mais, étant gamin, j’ai suivi son parcours, au Real Madrid notamment » confesse le talentueux Liégois. « En tant que coach, j’adore vraiment sa façon de travailler. Si tu foires, tu en prends pour ton grade mais ça reste toujours positif. Et ça t’encourage à donner le meilleur de toi-même. »
« Ca fait plaisir de parler français de temps à autres. »
Justin continue de découvrir la mentalité flamande, après son expérience ostendaise. « J’ai l’impression qu’il y a une autre mentalité de ce côté de la frontière linguistique, même si je ne veux pas sombrer dans les clichés. J’ai toutefois le sentiment que l’éthique de travail est différente en Flandres. » Et d’ajouter: « Mais c’est juste un feeling que j ‘ai. »
Oli, élu meilleur joueur de l’année la saison dernière devant Gillet, un autre Liégeois.
Une impression qu’il peut confronter avec un autre Liégeois de son équipe, bien connu du Country Hall, Oliver Troisfontaines. « Je connais Oli de Liège Basket, donc c’est sympa de le retrouver. On a d’ailleurs été champions LBL ensemble en 2012″ nous précise Justin. « Et je dois reconnaitre qu’être les deux francophones crée des affinités, même si l’ensemble du groupe est plutôt soudé. Et puis, cela fait du bien de pouvoir parler français de temps à autres. »
Emmanuel N’sama se livre à l’exercice du « Thé ou Café ».
Manu, tu es plutôt assist ou 3 points?
Difficile à dire mais maintenant je suis quand même plus 3 points.
Plutôt cross ou interception?
Les deux of course, mais à choisir, quand même cross.
Basket belge ou américain?
American b-ball!
Golden State ou Cleveland?
Oh man, Cleveland, c’est la famille! Je suis un gros fan de Lebron, c’est un peu le 1er joueur dont ma génération a suivi la carrière. D’ailleurs, s’il part à LA l’année prochaine, vu que je n’aime pas les Lakers, je vais être bien embêté (rires).