L’histoire est belle, le défi est grand, l’apothéose au bout du chemin?

 

La saison prochaine, Chris Francot viendra apporter toute son expérience et sa science du shoot à la R1 de Pepinster. Pour ce dernier (?) grand défi, le Pépin se prépare activement.

 

Chris Francot nous avait confié, voici quelques semaines, dans un langage sentant bon le terroir qu’il allait « bosser à carètch » à Crossfit Caserne » durant l’été. Car si l’histoire est belle, le défi est grand. « A trente-sept ans, je vais devoir à nouveau prouver que je peux avoir mot à dire dans cette équipe et pour cette équipe » nous avait-il expliqué alors, reconnaissant également que « pour un compétiteur, c’est le pied d’avoir cette chance à nouveau. »

Un mois plus tard, force est de constater que l’un des shooteurs à distance les plus emblématiques de notre Province a, comme convenu, retroussé ses manches et enfiler le bleu de chauffe -deux expressions consacrées placées en une seule phrase: check- pour une préparation sérieuse. « Je suis un programme spécifique au crossfit » nous dit Chris. « Je tente d’améliorer mon cardio, ma résistances et mes jambes aussi, évidemment, car c’est mon point faible. En première régionale, je vais devoir être capable de jouer défense sur des gars physiques, rapides. Ou les deux d’ailleurs (rires). Je tente donc de combler mes faiblesses et d’améliorer mes points forts. »

Le championnat de R1 s’annonce particulièrement explosif cette saison avec deux équipes verviétoises pointées parmi les favorites. SFX-Saint Michel qui, avec l’arrivée du duo Delsaute-Hertay entre ipso facto dans une autre dimension et Pepinster qui ne fait pas mystère de ses ambitions de montée. Un Francot au sommet de sa forme comme joker de luxe en sortie de banc serait sans doute appréciable pour Pascal Mossay et le staff pépin. Avec, en ultime point d’orgue, un shoot clutch dans les dernier instant de la finale des Playoffs? L’histoire n’en serait que plus belle…

 

« Stage physique en Italie »

 

Toujours pas fixé sur son avenir, Boris Penninck met son été à profit pour bosser intensivement sur sa condition physique.

 

Après une saison marquée par quelques pépins physiques, Boris Penninck profite de l’intersaison pour peaufiner sa condition physique. « Je bosse très dur pour l’instant » nous confie-t-il. « Je pars ce lundi pour un stage de préparation en Italie avec mon préparateur physique, Grégoire Litt -qui est celui de Charleroi cette année- et un athlète, Wannes Van Laer- qui a participé aux épreuves de voile aux Jeux Olympiques (ndlr: en 2012 et 2016). Nous allons faire un stage physique là-bas. »

Une motivation à saluer pour l’intérieur shooteur qui ne sait pas encore quel maillot il portera à la reprise. « Mais pour la saison qui arrive, cela devrait bientôt se décider » sourit-il. Pour nous, Liégeois, espérons qu’un retour du Brainois au Country Hall soit au programme tant Boris a su, avec le temps, représenter au mieux les valeurs du club principautaire.

 

« Nous pouvons être ambitieux »

 

Bruno Masciulli dresse le bilan de Grâce-Hollogne et évoque la saison à venir pour des Buffalos ambitieux.

 

Bruno, quel bilan tires-tu de cette saison écoulée?

Il est relativement bon même si nous avons quelques regrets suite à nos défaites après prolongations. Cela dit, au final, je pense que nous sommes à notre place.

Vous enregistrez trois transferts, de quoi étoffer encore un peu plus l’équipe?

Nos trois nouveaux seront une vraie plus-value pour le groupe, c’est indéniable. Yves Etienne est un poste 4, le frère de Caillou, qui évoluait en P2 à Modave, Jérémy Piroton nous vient d’Oupeye, en P3, et peut jouer 3 ou 4 et Alex Lhoest revient d’une année sabbatique pour nous donner un coup de main à la distribution. De bons renforts.

Quels seront vos objectif?

Viser le plus haut possible et, après, nous verrons bien. Je pense que nous pouvons raisonnablement être ambitieux avec le groupe formé avec le coach Hervé Odeurs.

Que penses-tu de votre série?

Je ne connais pas bien toutes les équipes mais je sais qu’Haneffe, au complet, sera très costaud avec Fernez, Renotte et Fraipont. Nous devrons être réguliers si nous voulons viser quelque chose. Ceci étant dit, j’aime bien cette série car elle est composée de plusieurs équipes -Henri-Chapelle, Eupen, Blegny, Sprimont- que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer.

 

« Les vacances ne signifient absolument pas le repos »

 

Révélation de la saison avec Pepinster, Nicolas Rossinfosse n’a pu empêcher la relégation en deuxième provinciale de sa formation. La déception évacuée, la torche humaine pépine est prête à repartir au combat et met à profit son intersaison pour continuer sa progression.

 

« Je suis actuellement sur l’île de La Réunion, pour voir un peu la famille » nous précise d’emblée Nicolas Rossinfosse. « Mais les vacances ne signifient absolument passe  repos! »

Et pour cause, le jeune pépin met à profit son temps pour poursuivre sa progression. « Evidemment que je bosse durant l’été » nous avertit-il. « Je travaille sur mon basket de façon générale et plus principalement sur les aspects physiques et athlétiques. »

Avec une telle motivation et une si grande éthique de travail, nul doute que la torche humaine pépine enflammera les défenses de P2 et de R1 lors de cette nouvelle saison.

 

« Nous évoluerons en P4 »

 

Hamoir a livré une saison mi-figue mi raisin en troisième provinciale. Gary Pire, clubman s’il en est, revient sur l’exercice écoulé et évoque le prochain championnat qui sera, surprise de chef, en P4.

 

Gary, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Il y a eu un manque d’ambition et d’envie pour certains. Je suis un peu déçu de notre classement car je pensais que nous serions capables de jouer le Top 5 au vu des qualités présentes dans le groupe. L’implication de plusieurs joueurs n’a pas été au rendez-vous. Nous n’avions qu’une entrainement par semaine, ce qui n’est pas beaucoup, il était donc primordial d’être présents un maximum. Or, certains ne venaient qu’une fois sur deux voir une seule fois par mois. A cause de cela, nous avons progressivement manqué de rythme et, surtout, de jeu d’équipe. Là où certaines formations sont montées en puissance, pour nous, ce fût l’inverse. Hors terrain, l’ambiance était bonne mais c’était moins le cas dessus.

Quel visage affichera votre équipe pour cette nouvelle saison qui approche?

Nous perdons Richard Verdin qui part à Bomal, Quentin Constant qui va à Comblain et Jérôme Dodet qui arrête le basket. Nous serons donc déforçés par rapport au précédent exercice. C’est Jean-Pierre Buet qui reprendra le coaching.

Vous avez pris une décision « radicale » pour la future saison?

Oui, nous avons décidé de descendre en P4, de ne plus faire d’entrainement et de ne jouer que les matchs. Du coup, notre club a inscrit la P4 de la saison dernière en P3, à notre place.

Toi qui connais Hamoir sur le bout des doigts, que peut revendiquer le club en P3?

Hamoir a les moyens de se maintenir en P3, même si cela sera difficile. Si je me fie à la saison dernière, cela devrait être Alleur qui jouera la tête. Pour le reste, cela dépendra des renforts de chaque équipe. Avec un ou deux transferts, La Villersoise, Aywaille et Harimalia peuvent jouer les premiers rôles.

« Je bosse dur pour revenir »

 

La loi du sport est parfois douloureuse. Alors qu’il réalisait une belle saison et que Ypres était favori pour remporter le titre de champion en TDM1 –après s’être adjugé la Coupe de FlandreLudo Lambermont avait vu sa saison stoppée par une vilaine blessure. Le Liégeois se remet tout doucement sur pied et bosse dur pour retrouver le chemin des parquets. Interview.

 

Ludo, comment évolue ta blessure?

Très très bien! Cela fait désormais deux mois et dix jours que je me suis fait opéré. Je suis vraiment content de l’évolution même si cela fut difficile au début car il faut réapprendre à marcher, plier son genou, etc.

As-tu pu déjà commencé le travail de rééducation?

Oh que oui! Deux jours après l’opération, j’entamais ma rééducation. Depuis lors, je vais chez le kiné trois fois par semaine et tout évolue bien.

Quand penses-tu pouvoir revenir sur les parquets?

J’ai vu le chirurgien il y a un peu plus d’une semaine et, normalement, je pourrai recommencer à courir en septembre. Après une nouvelle visite au chirurgien début octobre, je pourrai -a priori- recommencer à taquiner la balle individuellement et, à partir de novembre avec le groupe, si tout va bien. Le kiné est très satisfait de boulot que nous effectuons.

Le basket ne te manque pas trop?

Si, c’est évident qu’il me manque, surtout que je n’ai plus mis un pied sur un terrain depuis le 25 mars. Cela devient long mais je n’y pense pas trop car je m’entraine tout de même sur le côté pour revenir plus fort.

Gerald Beverly prend la direction de l’Italie

 

Le pivot américain n’aura effectué qu’un court séjour à Liège Basket. Il évoluera la saison prochaine à Brescia, en Série A.

 

Interviewé par nos soins voici quelques semaines, Gerald Beverly se disait ouvert à toutes propositions, en Europe ou ailleurs. S’il avait apprécié son court passage à Liège, il semblait difficile de retenir l’intérieur américain. « Nous avons profité d’une occasion unique, mais nous ne saurons pas nous aligner sur ses futures exigences financières » expliquait d’ailleurs Laurent Costantiello à Michel Christiane.

Liège, fort d’une importante population aux lointaines origines italiennes a visiblement certaines accointances avec le pays à la botte. Après Tyler Larson partit sous les cieux transalpins, c’est au tour de Gerald Beverly de rejoindre l’Italie. L’athlétique pivot portera les couleurs de Brescia en Série A. Souhaitons lui le même succès qu’à l’ancien meneur de Liège Basket.

« La prépa des nouveaux Spadois »

 

Spa, en D3, entame un nouveau cycle. Trois nouveaux Spadois nous parlent de leur préparation.

 

Après plusieurs belles années où Spa se caractérisait par le talent et l’expérience de véritables tauliers tels Fred Delsaute, Gaetan Hertay ou Thibaut Julémont, les Bobelins entament un nouveau cycle. Avec un nouvel entraineur, Bruno Dagnely, le club de la Cité Thermale a misé sur la jeunesse, la fougue et le talent – n’oublions pas le talent- d’une nouvelle génération. Le couteau-suisse Romain Nicaise, le pivot aux mains de velours Pierrick Van Den Brule et le scoreur -dont la pointe de vitesse n’a rien à envier à celle des Borlée- Julien Walravens, évoquent leur préparation.

Ce dernier part en vacances et ne bosse rien de particulier. « Toutefois, je garde la forme pour être en bonne condition physique pour la reprise » nous précise Julien Walravens. « L’intersaison est toujours un moment que j’apprécie, tu joues vraiment sans pression » continue Romain Nicaise. « Je travaille particulièrement mon shoot à trois points et je vais commencer le cardio pour récupérer la forme. »

La récupération est aussi à l’ordre du jour -du mois même- pour Pierrick Van Den Brule. « Après une longue session d’examens, je me suis totalement déconnecté du basket et je profite de mes vacances » poursuit l’ancien résident de la Cité de l’Oie. « Mais je vais tout doucement m’y remettre. Pour ne pas arriver hors de forme et avec 15 kilos en trop, je vais courir de temps en temps. Nicolas Franck (ndlr: autre transfert spadois) essaie de me motiver, nous sommes allés courir ensemble mais je n’aime vraiment pas ça » rigole Pierrick. « Avec Romain Nicaise et Julien Walravens, nous irons un peu travailler  nos automatismes à un tournoi de 3×3 fin juillet. L’objectif sera de prendre du plaisir et de s’amuser avant que les choses sérieuses ne commencent. »

 

« Presque dix ans que je n’ai plus joué en P1 »

 

Ayant réussi le doublé Coupe-Championnat, l’Etoile Jupille et Julien Van Roy seront une des attractions de la prochaine saison en première provinciale.

 

Ju, depuis combien de temps portes-tu les couleurs de l’Etoile désormais?

Cela fera ma quatrième année. Auparavant, après ma saison en R1 à Comblain, j’avais rejoint Ninane pour y évoluer en P2 avec mes amis Morgan Wey et Brice Moreau.

A quand remonte ta dernière saison en P1?

Ouf! Cela fait presque dix ans que je n’ai plus joué dans cette division. A l’époque, c’était déjà avec François Lhote.

Retrouver la P1, après plusieurs saisons à l’échelon inférieur, modifie-t-il ta préparation?

Non, je suis juste allé courir quelques fois. Je me repose car j’ai vu le programme de Michel Nihon et, apparemment, nous commençons un service militaire à partir du 28 juillet (rires). J’espère en tout cas que nous n’aurons pas autant de blessures que lors de notre préparation de la saison dernière.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison qui approche?

J’ai vraiment envie que nous jouions le Top 5 et pas le fond de classement, même si nous venons à peine de monter. Je pense que nous avons un super groupe et j’espère que la mayonnaise prendre car, dans cette équipe, tout le monde voudra le ballon. A titre personnel, j’espère être plus constant et moins blessé que l’année dernière.

Comment allez-vous aborder ce nouvel exercice?

Nous allons jouer nos matchs sans pression, et cela va faire du bien. Par contre, cela faisait longtemps que je n’avais plus vu une première provinciale avec d’aussi grosses équipes.

 

 

« Arriver le plus fit possible »

 

Vainqueur des Playoffs de R1 avec Belleflamme, Sébastien Peremans s’apprête -comme beaucoup de ses équipiers- à découvrir la TDM2. Un nouveau challenge que les Haricots préparent très sérieusement.

 

Nous n’avons pas de programme spécifique à réaliser mais nous savons que si nous voulons avoir une chance de nous sauver, il faut tout mettre de notre côté et arriver le plus fit possible. Personnellement, je reste actif depuis la finale gagnée contre Mazy. Je vais à Basic Fit et réalise quotidiennement des séances de cardio et de musculation. J’ai perdu huit kilos depuis que j’y vais et je me sens déjà mieux physiquement. Mes coéquipiers Maxime Clavier et Ircyle Makengo, ainsi que les filles de la R1 d’Alleur, m’y accompagnent souvent et nous travaillons ensemble dans la bonne humeur. C’est source de motivation d’y aller en groupe. Il est important de rester actif durant l’intersaison mais sans se cramer car la saison sera dure et longue. Je fais également des séances de shooting avec Ircyle et Philippe Maurissen, notre T2. C’est la meilleure période pour travailler nos points faibles et progresser. Nous allons aussi jouer assez régulièrement, entre potes, à la Plaine de Cointe. Le niveau y est très bon et c’est sympa d’affronter des gars que nous rencontrerons la saison prochaine.