« Avec Hertay et Boxus, Sprimont sera dans le haut du classement »

Pour Liège & Basketball, Gauthier Liégeois livre son sentiment sur les séries de TDM2 et désigne ses favoris.

Gauthier, que penses-tu des séries de TDM2?

Je trouve que le choix de séparer les huit équipes liégeoises est logique même si je suis certain que 100% des joueurs de la région auraient aimé une série avec tous les Liégeois. Mais, déjà six équipes de la même province l’an passé, c’était limite pour des formations comme De Pinte ou Gand.

Qui désignes-tu comme favoris de votre série de TDM2B?

Je place Kontich, Tongres et Sprimont dans le haut du classement. Kontich, pour l’avoir joué il y a deux ans, c’est fort physique et avec un jeu bien flamand avec un joueur dominant à chaque poste. Tongres, en se renforcant avec Senna Hounhanou va faire mal et Sprimont, avec Hertay et Boxus va continuer sur la bonne dynamique de cette année.

« Personne n’aurait misé une pièce sur nous »

Au terme d’une saison éreintante, Dison-Andrimont a gagné sur le terrain le droit de poursuivre son chemin au sein de l’élite provinciale. Jordan Delrez revient sur les dix derniers mois des Disonnais et sur les objectifs futurs de sa formation.

La saison de Dison-Andrimont en P1 fut éreintante mais les gars de Gino Fortuna ont su se montrer forts dans l’adversité pour décrocher, sur le terrain, le maintien. « Nous avons connu des hauts et des bas mais, au vu des circonstances, je pense que nous pouvons être satisfaits de notre saison. Le forfait contre Ensival a pesé sur nos épaules toute l’année et, sans cela, nous aurions pu nous rassurer plus tôt dans la saison et, qui sait, finir dans le ventre mou du classement » nous confie Jordan Delrez. « Je suis en tout cas fier de l’ensemble de l’équipe, de notre coach et des personnes qui nous entouraient chaque semaine. Beaucoup de joueurs de notre équipe étaient revanchards suite à une saison mi-figue, mi raisin et, dans l’adversité, nous avons pu constater que nous formions une vraie équipe, réellement soudée et dans laquelle il n’y a pas de « star »…« 

Une saison forcément marquées par des moments divers. « Notre série de victoires en fin de saison restera dans nos mémoires. Toute le monde ou presque nous voyait descendants et nous avons su inverser la tendance alors que personne n’aurait misé une pièce sur nous » sourit le meneur de poche. « Le meilleur souvenir restera notre belle victoire à Visé. Je n’ai d’ailleurs aucun regret concernant cette année. Je pense que nous avons fait notre maximum et je savais qu’en rejoignant Andrimont, j’avais fait le bon choix.« 

Bénéficiant de l’arrivée de joueurs confirmés – Antoine Barbay et Guillaume Liégeois notamment – pour la prochaine saison, les Disonnais peuvent se montrer ambitieux. « Nous aurons une meilleur équipe avec quelques joueurs qui reviennent au club » nous confirme Jordan. « J’estime que finir dans la première partie de tableau est un objectif tout à fait réaliste. A nous de bosser pour y parvenir. »

« Dommage de ne pas avoir signé Manu Bouchoms »

Pour Liège & Basketball, Sacha Gorlé dresse avec une pointe d’humour le bilan de la première saison d’Aubel en régionale et évoque l’avenir. Interview.

Sacha, quel bilan tires-tu de la saison qui vient de s’achever?

La saison écoulée fut assez décevante, surtout au regard de notre bon début de championnat. Le deuxième tour ne fut pas des plus plaisants avec de nombreuses défaites dues à pas mal d’absences et à un certain manque de motivation.

Partant de là, quel furent les points positifs de cette année avec Aubel?

Heureusement – et je pense que toute l’équipe en était fière – que nous avons remporté notre dernier match en effectif très réduit pour la dernière de notre « Capi », Johan Riga. Et, surtout, heureusement que nous avons tous retrouvé du plaisir à jouer au basket ensemble. Nous retiendrons aussi les progrès faits par chacun et en tant que groupe aux côtés de coach Lardi. Ce sera une bonne base pour l’année prochaine.

Des regrets?

Un seul: ne pas avoir signé mon ami Manu Bouchoms, un temps pressenti pour venir faire le douzième homme, amenant avec lui toute sa bonne humeur et… non, c’est tout (rires).

Tu parlais de la prochaine saison. Quels seront vos objectifs?

Nous ne les avons pas encore définis mais j’imagine que dans l’esprit de chacun, avec toutes les nouvelles arrivées de qualité, l’objectif sera de jouer les Playoffs.

« Kontich et Tongres favoris, Comblain pour créer la surprise »

Pour Liège & Basketball, Remy Collard revient sur les récentes séries de TDM2, les favoris qui s’en dégagent et le rôle de Comblain en TDM2. Entretien.

Rémy, satisfait des séries de TDM2 et plus particulièrement de la vôtre, la B?

Nous avons la chance de nous retrouver, avec Comblain, dans la série qui comporte cinq Liégeois et les Limbourgeois, les Bruxellois et les Anversois. Cela limitera les longs déplacements même si ma copine aurait préféré un petit weekend à la mer plutôt qu’à Bruxelles (rires).

La TDM2B semble particulièrement costaude. Qui vois-tu se positionner parmi les favoris?

Je sais que Kontich a réalisé pas mal de transferts de gars venant de TDM1, ce sera donc un gros morceau. Tongres part également favori avec le trio Senna Hounhanou/Julien Walravens/Yoann Hertay. Je ne connais pas bien les autres équipes mais nous n’avons jamais gagné contre Belleflamme et Geel. J’espère que cela sera différent la saison prochaine (rires). Sprimont, parmi les formations de notre Province, aura aussi une belle équipe. Je me méfie des Carriers. Mais depuis le temps que j’évolue en D3, j’ai pu me rendre compte que même les outsiders peuvent créer la surprise en se retrouvant dans le haut du classement. Il est donc difficile de prédire à l’avance qui seront les meilleurs dans cette série.

Et quid de Comblain?

Exact, il ne faut pas oublier Comblain qui sera présent pour venir créer la surprise ou l’exploit comme chaque saison depuis des années.

« Cela nous fera des weekends à la mer »

La saison prochaine, Hugo Maréchal retrouvera son club de SFX en TDM2. Pour Liège & Basketball, le nouvel intérieur de Pepinster analyse sa série de TDM2, le futur derby contre les Collégiens et donne ses favoris pour le titre.

Hugo, que penses-tu des séries de TDM2 qui viennent de sortir?

Je ne connais pas bien la D3 mais c’est dommage que tous les clubs de la Province soient séparés, même si je m’y attendais. Les trois verviétois et les cinq liégeois, dommage mais c’est logique. Pour le reste, c’est bizarre que nous soyons avec la partie Ouest et les Provinces de Flandre Orientale et Occidentale. Mais bon, cela nous fera des weekends à la mer (rires). La petite consolation, c’est que nous sommes dans la série qui compte quatorze équipes, notre championnat ne sera pas chamboulé par des « bye » à tout bout de champ.

Qui vois-tu émerger comme favori en TDM2A?

Je ne connais pas trop les clubs flamands mais je pense qu’ils seront favoris. Il faudra surtout surveiller Courtrai qui fusionne deux équipes et Antwerp qui descend de D2. Côté wallon, Neufchâteau sera, comme toujours, dans le top.

Petite particularité pour toi, tu retrouveras ton club de SFX. Tu te réjouis d’affronter les Collégiens?

Il y avait de fortes chances que nous jouions contre eux et je suis content d’avoir l’opportunité de retourner là-bas. Mais comme ce fut le cas en finale des Playoffs, cette fois c’est envers SFX qu’il n’y aura pas de pitié (rires).

« Un vrai groupe »

Assistant-coach de la P1 de l’Etoile Jupille et prochain entraineur de la P4 du même club, Patrick Noel dresse le bilan de la première saison des « Etoilés » au sein de l’élite provinciale et évoque les futurs objectifs de sa formation.

Pour son retour en première provinciale, les étoiles jupilloises ont brillé. « Pour une première saison, nous terminons avec un très beau bilan et une troisième place méritée grâce à un deuxième tour de feu » sourit Patrick Noel. « Avec Michel Nihon, nous sommes fiers d’avoir créé un groupe qui savait faire la fête et fut très bon offensivement.« 

Quelques regrets jonchent néanmoins cette superbe saison. « L’élimination en quart de finale de la Coupe, où nous avons indéniablement joué la peur au ventre et en-dessous de notre niveau, reste une désillusion. Tout comme le fait de ne pas avoir disputé les Playoffs, même s’il s’agissait du choix le plus cohérent pour le club » nous confie le futur coach de la P4 locale qui cite les victoires à domicile contre SFX et Ensival parmi les moments forts du championnat 2018-2019.

Avec une année d’expérience supplémentaire, l’Etoile sera encore un sacré client la saison prochaine. « Nous essayerons de produire la même saison mais la P1 rsique d’être encore plus compétitive avec des équipes telles qu’Esneux et Welkenraedt et l’intransigeance de Bellaire dans sa salle. En cas de Top 5, nous tenterons certainement les Playoffs » conclut Patrick.

« Impatient d’enfiler le jersey de Belleflamme »

Pour solidifier son secteur intérieur et compenser les départs de Johnson Matumuini et Romain Peremans, Belleflamme a mis la main sur un intérieur bondissant en provenance de Maastricht. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Trussardi Ferreira, le nouveau « big man » des Haricots.

(The interview in english is here).

Quand as-tu commencé le basket et dans quels clubs as-tu joué ?

J’ai commencé le basket à 17 ans, au BC Boemerang. C’est un petit club situé près de mon village. Je suis extrêmement reconnaissant de tout ce qu’ils ont fait pour moi. C’est l’endroit où je suis tombé amoureux du basketball.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je ne suis pas un big man classique, je suis un intérieur athlétique qui sait faire un peu de tout sur le terrain.

Qu’apprécies-tu dans le basketball ?

Le bruit que fait la balle en touchant le sol, le bruit qu’elle fait en passant à travers le filet; mais aussi l’énergie du public quand tu scores, dunkes ou contres quelqu’un. En fait, on peut dire que j’aime tout dans le basket (rires).

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Belleflamme pour la saison prochaine ?

Après une bonne saison à Maastricht, j’étais prêt pour un nouveau challenge. J’ai été surpris que Belleflamme m’ait trouvé car je ne me suis jamais entraîné pour ce club. Cela m’a démontré à quel point les Haricots me voulaient vraiment parmi eux. Lorsque je suis allé regarder l’un de leurs entraînements, ils m’ont accueilli à bras ouverts et je me suis senti très apprécié. C’est une équipe formidable, avec un bon coach, et je suis impatient d’enfiler le jersey vert et de représenter Belleflamme.

Quels sont tes objectifs pour la saison prochaine ?

Mon but pour la saison prochaine est de grandir et d’apprendre un maximum afin de devenir un meilleur joueur. Mais la chose la plus importante reste de m’amuser en jouant. Mon autre objectif sera de d’aider le club à se maintenir en D3. J’ai entendu la bonne nouvelle selon laquelle nous aurons une seconde chance en D3. C’est super!

Connais-tu un peu le basketball en Belgique et à Liège ?

Ce sera la première fois que je jouerai en Belgique et à Liège. J’ai toujours entendu que le basket est meilleur et plus animé en Belgique. C’est la principale raison pour laquelle je voulais jouer dans ce pays.

« I’m ready for un new challenge! »

Liège & Basketball makes you discover the new big man of Belleflamme, Trussardi Ferreira. Interview.

(L’entretien en français est ici).

When did you start to play basketball and in which club did you play? 

I start playing basketball when i was 17 years old at BC Boemerang. It is a small basketball club near my village. I am very thankfull for what they did for me. This it the place where i fell in love with basketball.

Why did you decide to go to Belleflamme for next season? 

After a good season in Maastricht, I was ready for a next challenge. I was suprised how Belleflamme found me, because i never trained for them. That showed me how much they really wanted me. When I went to watch their practice they welcomed me with open arms and i felt very loved. It is a great team with a good coach and i can wait to put on the jersey and represent Belleflamme.

What are your goals for tne next season? 

My goal for next season is to grow and to learn a lot, so that i can be a better basketball player. And the most important thing also to have fun while i am playing. My other goal will be to stay in D3 for the next season. I heard the good news that we will get a second chance in D3.

Do you know a little bit the basketball in Belgium and in Liège? 

This will be the first time playing in Belgium and Liege. I always heard that basketball is better and more alive in Belgium. This is a main reason that I wanted to play in Belgium.

What kind of player are you? 

I am not a normal big man. I am an athletic big man who can do a little bit of everything on the court.

What do you love in basketball? 

The sound when the ball touches the ground, the sound when the ball goes through the net.  The energy of the audience when you score, dunk or blocks someone. You can say I love everything about basketball haha.

« Nous allons relever le challenge! »

Pointés comme favoris par de nombreux observateurs, Olivier MacFly et Tongres devront en découdre avec l’armada de Kontich, Ninane, Belleflamme, Sprimont, Comblain et Esneux. De quoi enthousiasmer le mentor des Limbourgeois.

Comme la saison dernière, Tongres retrouvera Ninane, Belleflamme, Comblain, Esneux et Sprimont sur son chemin. « Notre série (ndlr: TDM2B) est très relevée et comporte beaucoup d’équipes compétitives » souligne Olivier MacFly. « Nous aurons droit à des derbies, aux Anversois. Nous allons relever le challenge!« 

Alors que de nombreux observateurs signalent les Limbourgeois comme favoris de la série, l’entraineur de Tongres pointe une autre formation. « Kontich est très fort avec les arrivées de Van Aken, Vermeersch, Marien, Peeters, Caron et Leten qui jouaient à Gembo TDM1 » décrypte-t-il. « Mais il faudra sans aucun doute respecter tous les adversaires. » Et de conclure: « Nous nous réjouissons déjà.« 

« Pas le temps pour les regrets »

Pour son retour en régionale, Haytam Baeri a livré une saison consistante avec Cointe. Le meneur-passeur revient sur l’exercice vécu par les Grenouilles et évoque les échéances futures avec son club. Entretien.

Haytam, comment juges-tu votre saison avec Cointe?

Ce fut une saison assez mitigée. Nous avons vécu un premier tour assez difficile sur le terrain. Beaucoup de blessures se sont succédées et la pièce ne voulait jamais tomber de notre côté dans les fins de matchs serrées. Cependant, nous sommes restés soudés en dehors du terrain et avons passé de très bons moments ensemble. Cela nous a permis d’avoir la patience nécessaire pour remettre l’église au milieu du village au deuxième tour et finir la saison la tête haute.

De quoi es-tu fier?

Nos résultats collectifs ne m’ont pas rendu fier car, à mes yeux, nous n’étions pas à la place que nous méritions. Par contre, sur le plan personnel, je suis fier d’avoir réalisé une saison que je juge objectivement bonne comme meneur titulaire alors que je revenais de P2. Je remercie encore une fois Ludo Humblet pour m’avoir octroyé sa confiance. Je ne pense pas l’avoir déçu et c’était mon objectif principal.

As-tu des regrets?

Non, aucun regret. La vie est faite pour apprendre de ses erreurs et aller de l’avant. Dans le sport, c’est pareil. « Pas le temps pour les regrets… » disait Lunatic.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Toutes nos victoires contre ces équipes qui sous-estimaient Cointe. Il y a eu le match retour – gagné de dix-sept points – contre Saint Louis et lors duquel notre équipe s’est mise à jouer le couteau entre les dents après mon exclusion injustifiée pour une faute intentionnelle. Je repense aussi à la remontada à Liège Basket où nous étions alors battus de vingt-trois points à la mi-temps.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Ce sera une toute nouvelle équipe puisque Robin Cornet et moi sommes les deux seuls à rester. Nous voulons d’abord construire un groupe, que des automatismes et une certaine mentalité se créent pour maintenir ce collectif en R1.