« Nous aurions pu viser plus haut »

La saison est terminée et l’heure des dresser les bilans est arrivée. Hannut B, pour sa première saison en deuxième provinciale, a livré une saison encourageante et pourra compter sur un groupe hautement compétitif pour le prochain exercice.

Au terme d’un tour final rondement mené en 2018, Hannut B avait gagné le droit de rejoindre la deuxième provinciale. Une belle réussite pour une équipe de copains qui termine cette première saison en P2 avec un bilan presque équilibré (12 victoires et 14 défaites). « Nous avons vécu une saison en dents de scie à cause des blessures » regrette Arnaud Duvivier. « Dans l’ensemble, ce ne fut pas une mauvaise saison pour une équipe montante. Toutefois, je pense que nous aurions pu viser plus haut car mes joueurs en sont capables. »

La prochaine saison sera celle de la confirmation pour un groupe qui perdra ses deux leaders offensifs – Martin de Liamchine et Alan Dibenedetto – mais sera sérieusement renforcé. « Nous essaierons de confirmer nos résultats et de trouver un nouveau rythme avec les retours des blessés, les départs et les arrivées » annonce l’entraineur hesbignon qui se veut prudent. « Sacha de Liamchine, Samuel Bisschop et Virgile Materne arrivent et feront P2 et P1 tandis que Quentin Stenuit vient nous renforcer également et ne fera que P2. Petit point négatif: je commencerai la saison avec des blessés.« 

Un beau noyau dans l’absolu qui pourrait faire de cette sympathique équipe le poil à gratter de la division.

« Quel joueur ne rêve pas de jouer dans une salle comble? »

Avec lucidité et enthousiasme, Maxime Halkin revient sur la saison vécue avec Pepinster, la montée en TDM2, les Playoffs, les temps forts de l’année écoulée et les futurs défis des Pépins. Entretien.

Maxime, que retiens-tu de la saison écoulée?

Ce fut une saison formidable et mémorable. Le groupe est resté soudé du début à la fin malgré quelques « downs ». Mais, au final, cela finit bien. Malgré une défaite face à une équipe de SFX tirée par un Arnaud Cordonnier exceptionnel, nous montons quand même en TDM2.

De quoi es-tu le plus fier?

De la montée car c’est l’aboutissement de tous les efforts et sacrifices consentis durant toute la saison, qui fut d’ailleurs très longue. Et, comme je l’ai dit précédemment, dans la victoire comme dans la défaite, nous avons constamment gardé la tête haute! Je suis également fier d’avoir pu jouer avec Kevin Snakers. Bien qu’il ne soit pas conservé dans l’équipe pour la prochaine saison, il a toujours tout donné pour le groupe et livré des Playoffs de folie. C’est un gars en or et Sainte Walburge a vraiment de la chance de l’avoir dans son effectif pour la saison prochaine.

Malgré ce bilan idyllique, nourris-tu tout de même quelques regrets?

Ce ne sont pas vraiment des regrets car je donne toujours tout ce que je peux pour aider le groupe mais j’ai encore ce problème d’inconstance dans mon jeu qui me bloque lors de certains matchs.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

J’en garde énormément mais particulièrement ceux vécus en Playoffs. Ce furent des match inoubliables, à haute intensité et avec un public de feu qui fut toujours derrière nous. Qui, en tant que joueur, ne rêve pas de jouer dans une salle comble et pleine d’ambiance?

Quels seront tes objectifs la saison prochaine? Et ceux de l’équipe?

Personnellement, je vais essayer de faire mieux que cette année. J’aspire à diminuer les « up and down » pendant la saison et acquérir davantage de confiance dans mon jeu. En ce qui concerne l’équipe, je ne crois pas que nous ayons un objectif précis. Nous tâcherons de faire du mieux possible, de réaliser de gros matchs, de nous amuser sur le terrain et de faire plaisir aux nombreux supporters qui viennent nous encourager chaque weekend.


Giulano Neri devient un Shark… professionnel!

Le jeune Giuliano Neri (ex-Centre de Formation) devient pro à Antibes.

Excellente nouvelle pour notre jeune compatriote, Giuliano Neri (20 ans, 1,90 m) car Antibes (Jeep Elite) a décidé de l’intégrer à son noyau professionnel. La saison dernière, il faisait déjà partie de l’équipe U21 du cercle méditerranéen. Les responsables azuréens n’achètent donc pas un chat dans un sac. Auparavant, il avait déjà fait partie du Centre de Formation AWBB sous la conduite de Nicolas Gowenko.

Michel CHRISTIANE

Jean-Marc Jaumin retourne aux Pays-Bas

Jean-Marc Jaumin retourne aux Pays-Bas mais, cette fois, à Den Bosch.

Ce quasi quinquagénaire de Jean-Marc Jaumin (49 ans) s’apprête à effectuer son grand retour au sein du championnat hollandais. Le récent mentor d’Alost restait sur d’excellents états de service du côté de Den Helder. Ceux-ci n’étaient pas passés inaperçus aux yeux des dirigeants des New Heroes de Den Bosch qui se sont vite mis d’accord avec notre compatriote. La nouvelle formation de Jean-Marc avait terminé sur la 3e marche du podium hollandais, au printemps passé.

Michel CHRISTIANE

« L’adaptation de nos transferts fut une réussite »

Cette saison fut éprouvante mais plus que réussie pour Tilff. Avant de profiter de vacances bien méritées, Quentin Pincemail fait le bilan de ces dix derniers mois.

« Je suis très satisfait de notre saison » sourit Quentin Pincemail. « Nous finissons dans le top quatre après un gros rush final. » En Playoffs, les Porais ont mobilisé leurs supporters comme jamais et forcé le futur champion, Quaregnon, à la belle.

« Ce dont je suis le plus content, c’est de l’esprit d’équipe qui est resté très fort du début à la fin de la saison tout comme de l’adaptation de nos transferts qui fut une réussite » souligne le mentor des Porais qui conclut par une savoureuse formule: « Avant de penser à la prochaine saison, pensons d’abord à nos vacances bien méritées.« 

« J’ai promis à Damien Deblond que je jouerai pour lui »

Pour Liège & Basketball, Adrien Lozina dresse le bilan de la saison écoulée avec Alleur et se projette vers le prochain championnat.

Adrien, que retiens-tu de ta saison avec Alleur?

Avec ma blessure et seulement trois matchs de championnat joué au premier tour, je pense qu’on peut résumer ma saison au deuxième tour.

De quoi es-tu fier concernant ce championnat 2018-2019?

Je suis fier de l’esprit de groupe que nous avons su trouver à partir de février alors que la situation était un peu tendue à cause de notre dernière place et de nos trois petites victoires. Le neuf sur dix du deuxième tour et les fêtes mémorables qui ont suivi ces victoires restent d’ailleurs les meilleurs souvenirs de la saison écoulée. Avec une mention spéciale au karaoké qui aura permis de découvrir plusieurs artistes dans l’équipe (rires).

Poursuivras-tu avec Alleur l’an prochain?

Pour la prochaine saison, j’ai effectivement donné ma parole à Alleur bien qu’au départ, j’avais dans l’idée d’arrêter à cause de mes études. Mais Damien Deblond reprend l’équipe et je lui ai promis que je jouerai pour lui.

Quels objectifs poursuivrez-vous?

Notre groupe sera largement remanié. Nous devrons avant tout faire une bonne préparation et créer une alchimie afin de nous mettre à l’abri le plus tôt possible pour ne pas revivre de moments difficiles.

« Rarement connu une équipe aussi soudée sur le terrain »

Pour sa dernière (?) saison, Etienne Gérard a aidé Verlaine à décrocher une superbe quatrième place en P3A. Pour Liège & Basketball, celui que son entraineur espère voir poursuivre l’an prochain revient sur l’exercice écoulé et les spécificités de son club.

Etienne, quel bilan tires-tu de ta saison avec Verlaine?

Un bilan très positif. Nous sommes là où nous devions être. Les trois équipes qui nous devancent au classement (ndlr: Saint Louis, Harimalia et Alleur) furent supérieures durant le championnat et, pour une première saison en P3, nous finissons au pied du podium.

De quoi es-tu fier?

De la cohésion qui règne de l’équipe. J’ai rarement connu une équipe aussi soudée sur le terrain. Il n’y a jamais eu un mot de travers des uns envers les autres, et chacun joue pour rendre l’autre meilleur. C’est ce cocktail positif qui nous a conduit à la quatrième place de P3A.

As-tu des regrets?

Je pense que nous aurions pu titiller davantage Alleur et Harimalia mais les circonstances ont tourné en notre défaveur.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Notre victoire à domicile contre Harimalia après avoir été mené deux fois de quinze points.

Que penses-tu du niveau de la P3?

Il existe en réalité deux niveaux. Celui des cinq ou six premières équipes et puis celui des autres. Dans notre série, je pense que les quatre premiers au classement pourraient évoluer sans souci en P2.

Qu’est-ce qui te plait dans le club de Verlaine?

La bonne humeur qui règne entre nous.

As-tu décidé si tu allais arrêter ou poursuivre la saison prochaine, comme l’espère ton entraineur?

J’ai repris l’équipe U12 d’Haneffe et nous jouerons le dimanche matin donc… joker (rires).

Nez-à-nez face au Raidillon

Les Carnets du basketteur, saison 2! Avec, cette fois, une chronique qui met en lumière les liens entre monde du basketball et sports moteurs.

Peut-être l’avez-vous vu ou lu, Tony Parker était partie prenante aux 24 Heures du Mans de la semaine passée ? Le patron de l’ASVEL y soutenait un équipage qui a tout de même terminé dans le top 10 de l’épreuve mancelle. D’où l’opportunité de revenir sur quelques souvenirs liés aux sports moteurs…

Il y a pas mal d’années maintenant, Eric Somme eut l’idée de présenter « ses » Spirou au Karting des Fagnes, à Mariembourg. D’emblée, nous étions invités à tester ces drôles de machines. Pour ce faire, nous devions enfiler des combinaisons en « toile de parachute ». Parfait, si ce n’est qu’au moment d’enfourcher les engins, un de nos confrères (bruxellois) un zeste trop enveloppé la craque de partout. Fou rire général garanti…

On passe alors au rallye. Comme tout bon Bobelin, j’ai longtemps suivi de près les Boucles de Spa, ex-Routes Blanches. Lors d’une édition particulièrement hivernale, je suis chargé de sa couverture par Nostalgie. Peu avant l’évènement, la radio m’informe que je partagerai le micro avec une consœur namuroise établie en Cité ardente. C’est sans doute l’unique fois de sa carrière que… Dominique Demoulin – celle-là même qui intervient sur RTL Tvi au sujet des grandes affaires judiciaires – a été confrontée à une manifestation sportive. Je me dois d’ajouter que tout s’était très bien passé avec l’épouse de Pierre Kroll.

Non content d’avoir coaché feue l’équipe locale, j’ai été souvent présent au circuit de Francorchamps. Ayant d’excellentes relations avec Luc Willems, l’attaché de presse de l’époque, j’ai ainsi disposé deux saisons de suite d’un badge « all access ». Celui-ci me permettait, entre autres, de pouvoir me garer en permanence au paddock ainsi que d’accéder aussi quotidiennement que gratuitement au restaurant situé à une « Villa » aujourd’hui disparue. Comme ces petits « avantages », d’ailleurs…

C’est à ce moment que je suis invité à conférence de presse tenue par les responsables des « Ferrari Days ». A l’issue de celle-ci, des pilotes renommés nous proposent de nous installer sur le baquet droit. Après un tour de chauffe, mon chauffeur accélère subitement le mouvement. M’accrochant où je peux, je parviens néanmoins à lui demander quelle est notre vitesse de croisière ? « Il n’y a pas de compteur kilométrique », me répond-il, sourire en coin, « mais, vu le compte tours, on rouler entre 250 et 300 km/h ». 1ère chocotte ! Mais, il est écrit que je ne suis pas au bout de mes émotions. Il range alors le bolide au stand et se tourne en ma direction : « Voilà, maintenant, on change de sièges et c’est vous qui prenez le volant. » 2e chocotte ! Et c’est parti… le pied droit plus que léger. Impossible de faire autrement quand vous vous trouvez nez-à-nez avec ce véritable mur qu’est le Raidillon. Je m’aguerris cependant au fil du tracé ardennais et interroge mon « co-pilote » sur la valeur marchande de ce mastodonte italien impressionnant de puissance ? « En réalité, c’est un modèle de compétition qui n’est dès lors pas commercialisé. Son prix est donc inestimable. » 3e…

« Je suis venu trop tard en NBA »

Milos Teodosic revient sur sa carrière et son aventure en NBA.

« Je ne voulais pas mettre fin à ma carrière en regrettant plus tard de ne pas être venu et de ne pas avoir vu comment c’était. Comment tout fonctionne et comment le basket est joué ici. C’est complètement différent de l’Europe, la façon de jouer. Une super expérience pour moi » a expliqué Milos Teodosic au sujet de son passage aux Clippers. « Je pense que chaque cas est unique. Mais dans tous les cas, il ne faut pas le faire trop tard comme moi. Je pense que je suis venu aux États-Unis trop tard. Bogdan(Bogdanovic) est arrivé au moment idéal à 24, 25 ans, quand tu as déjà fait quelque chose en Europe, que tu as acquis une certaine maturité et une certaine confiance, ce qui est très important. « 

« Nous avons trouvé un terrain d’entente »

Finalement, Fred Carton poursuivra bien l’aventure avec Pepinster.

Fred Carton et Pepinster, c’est reparti. « Nous avons trouvé un terrain d’entente » sourit Fred, heureux de l’accord trouvé. « C’était mon désir de pouvoir poursuivre la collaboration avec Pascal. » Tout est bien qui finit bien, et c’est tant mieux.

Quelle ambitions afficheront les Pépins la saison prochaine? L’assistant-coach s’en sort par une pirouette. « Comme dirait Bernard Schoonbroodt, attaque par attaque, quart temps par quart temps, mi temps par mi temps et match par match » rigole Fred.

En plus de son poste d’assistant en TDM2, Fred prendra également les rênes des U16 filles et de la P2 Dames du club.